Euthanasie

Je pense avoir lu une mauvaise interprétation de la Loi Léonetti.

Babillarde "le principe des soins palliatif est EN SOI irréprochable ,tu confonds avec la loi Léonetti qui est ,c'est sur ,une mauvaise définition des soins palliatifs puisqu' elle ouvre la possibilité à cesser des soins comme l'alimentation"

Ce n'est pas le principe des soins palliatifs. Oui cette Loi ouvre la possibilité de cesser les soins mais les soins curatifs. Je pense que l'alimentation n'est pas un soin. Il est vrai que dit comme cela, brutalement, ça peut paraître barbare !

En tous cas le président pendant les vœux a dit que les lois sur l'euthanasie allaient être révisées afin de tenir compte des désiderata des patients .

Ben, si la Loi Leonetti était appliquée, il ne serait pas utile de refaire des Lois. Le rapport SICARD le stipulait déjà !

Moi qui pensais avoir éteint mon ordinateur !!!! Où ai-je la tête ?

Il y a déjà pas mal de Lois non appliquées et des fois non applicables en l'état !

Alors queles parelementaires se mettent au travail et expurgent le code civil de ces lois inutiles !

Demain ,le 10 mars 2015 va être discutée la loi sur la sédation de fin de vie .

En effet je crois aussi qu'il faut penser à celui qui souffre, ça ne sert à rien de le garder en vie alors que ce n'est plus une vie pour lui.

Entièrement d'accord avec Zigbu. J'estime que chacun a le droit de disposer de sa propre vie. Je ne supporterai pas la dépendance et je ne supporterai pas que d'autres gens prennent soins de moi ou m'imposent leur choix. La meilleure solution c'est de prendre soi-meme la décision et l'appliquer quand on est encore en état de le faire.

Je pense avoir lu une mauvaise interprétation de la Loi Léonetti.

Babillarde "le principe des soins palliatif est EN SOI irréprochable ,tu confonds avec la loi Léonetti qui est ,c'est sur ,une mauvaise définition des soins palliatifs puisqu' elle ouvre la possibilité à cesser des soins comme l'alimentation"

Ce n'est pas le principe des soins palliatifs. Oui cette Loi ouvre la possibilité de cesser les soins mais les soins curatifs. Je pense que l'alimentation n'est pas un soin. Il est vrai que dit comme cela, brutalement, ça peut paraître barbare !

On pourrait fustiger les baisses de moyens qui vont s’abattre

sur les services de soins palliatifs, conséquence du plan

d’économies de 3 milliards d’euros annoncé par le gouvernement

pour les hôpitaux d’ici à 2017.

Il y en a pour penser que l'hôpital

doit être "rentable" ...

Demain ,le 10 mars 2015 va être discutée la loi sur la sédation de fin de vie .

"Une loi peut-elle, à elle seule, assurer à tous

une fin de vie digne ?

Les points de vue de Bernard Devalois, médecin responsable du

service de médecine palliative au centre hospitalier René-Dubos, à Pontoise,

Mickaël Boulay, avocat de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité et d'Isabelle Lorand ...."

pour info...ici

http://www.humanite.fr/une-loi-peut-elle-elle-seule-assurer-tous-une-fin-de-vie-digne-567847

des nouvelles de ce qui a été discuté ?

En gros, si je prend les déclarations du lien cité plus haut : "Une fin de vie digne inclurait un droit à la mort dans l'hypothèse où l'on se trouverait en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable." Cela veut dire qu'on te laisse souffrir un bon bout de temps ( sans doute à l'appréciation des médecins) avant de se décider à faire ce que tu demandes depuis longtemps.

Encore une fois, pourquoi ce serait les médecins qui décideraient à ma place ?

C'est pas déjà ce qui pouvait être fait ? J'avoue avoir du mal à saisir la différence avec l'ancienne loi léonetti.

Enfin bon. Si ça permet que ce soit mieux appliqué, tant mieux.

Perso, je m'interroge aussi sur l'usage (ou le non-usage) des antidépresseurs pour les personnes qui sont en fin de vie - je veux dire que quelqu'un qui veut se suicider mais n'a pas de maladie mortelle, on l'aide à sortir de sa dépression, mais s'il est gravement malade... non ? Dans quelle mesure est-ce qu'une béquille ne permettrait pas de retrouver le goût de vivre, pour le peu de temps qui reste ? (ce n'est pas une affirmation. Juste un point de questionnement. Je partage aussi le malaise (enfin, c'et comme ça que je l'ai compris) de Louise Aragon sur le fait qu'on veuille rendre un séjour à l'hôpital "rentable" : comme si on devait/pouver fixer un prix, un montant à la valeur d'une vie humaine[désolée, ma syntaxe n'est pas très bonne, là])

Et pour en revenir à ce qui a été fait : cela me semble un bon équilibre, le médecin reste celui qui soigne (ou qui apaise la souffrance), et ne devient pas celui qui donne la mort.

Si je peux donner mon opinion... On n'a pas à décider de la vie des gens. Ils sont libres de se suicider ou d'abréger leurs souffrances si tel est leurs volontés.

Je suis désolé, mais personne n'a à prendre de parti, c'est quelque chose de personnel. Si les gens veulent partir à leurs manières, ils en sont parfaitement libres.

Ca fait toujours mal de perdre un proche. Mais pense-t-on réellement à lui ?

Croyez vous vraiment qu'une personne dans un coma artificiel, ou handicapé cérébralement soit réellement heureuse ??

Si je devenais un légume ou si ma vie en était rendue à ne dépendre que de machines, si vraiment un de mes proches a vraiment pitié de moi, il prend le fusil, il abrège mes souffrances. Je le remercierai d'en haut (si ya un là haut).

Ca sert à rien de vouloir retenir les gens contre leurs gré. Ca part sans doute d'un bon sentiment, mais c'est complètement égoïste en réalité. A un moment donné, faut savoir regarder les choses en face.

le meurtre est un délit puni par la loi .

Bah si c'est la volonté du défunt, c'est pas un meurtre techniquement. Libre à chacun de vouloir vivre ou de vouloir mourir.

C'est un choix de consciences, rien de plus.

Tu sais, si je me retrouvais paralysé, si je choppais le sida, ou si j'étais en phase terminal d'un cancer, j'ai parfaitement le droit de vouloir arrêter de souffrir, surtout si je sais pertinemment que je suis condamné...

Si je n'ai plus de consciences, si je suis à l'état de légumes, je vois pas pourquoi je n'ai pas le droit de rédiger un papier avant, comme quoi je veux qu'on m'achève dans un cas de figure comme celui là. Ou de laisser la famille, un tuteur ou quelqu'un de confiance d'en décider.

C'est loin d'être immoral.

Sur le fond je suis d'accord mais du point de vue juridique celui qui le fait devient un assassin et transgresse alors la loi .c'est une situation délicate.

Ceci dit 80% des personnes qui passent l'arme à gauche ne bénéficient d'aucune sédation .

Notons aujourd'hui une avancée juridique en la matière puisque la cour européenne vient d'autoriser la cessation de tout traitement nutritif et hydratant surla personne de Vincent Lambert tétraplégique depuis un accident de la route en 2008 et sa mise en sédation profonde .

dans ce pays de députés et ministres faux culs , ce n,est pas pour demain,quand on pense que l,on ne peut pas garder les cendres aprés, crémation,du business toujours et encore du business, il faut bien remplir les lit des hospitaux et cliniques ,sans oublier les labos qui fabriquent tous ces produits utilisés en fin de fin de vie , et encore du fric!!

Les avocats crient au scandale en disant que la vie des personnes handicapées n'est plus protégée et que c'est contraire à la loi .Il y a opposition entre la mère (qui veut conserver son enfant en vie)et la belle fille qui voit bien que son mari ne veut plus vivre ni se soigner .Cette vie végétative de plante verte ,est ce encore une vie?