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Est ce que vous pensez que la vie a un sens

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Invité Tarid

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Membre, La mauvaise herbe..., Posté(e)
XYparfoisZ Membre 4 674 messages
La mauvaise herbe...,
Posté(e)

Oh, excuse-moi dans ce cas. Qu'est-ce qui te pose question ?

Merci mais, ça va aller...
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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

"Ta période psychanalytique" ? Je crois que tu n'y es jamais entré. ^^

Je ne pense pas que tu ais en main tous les éléments pour juger de ceci. Mon attachement pour la psychanalyse a été profond, et je suis reconnaissant pour ce qui j’y ai trouvé.

Tu ne veux/peux pas comprendre ce que j'écris avec pourtant beaucoup de simplicité...

Relis-moi, quant au sens, en réponse à XYparfoisZ, notamment.

Bravo pour la bonne volonté : « tu ne veux pas comprendre. » C’est très impressionnant.

Examinons-la donc ta réponse à XYZ :

Chez le suicidaire, il y a une lutte titanesque entre pulsion de vie et pulsion de mort.

Cette notion de pulsion de mort est une grande niaiserie de la psychanalyse. Je n’y adhère pas le quart de la moitié d’une nano-seconde. C’est quelque chose qui va à l’encontre de tout ce que mon expérience m’a appris : à savoir que la chose que je suis cherche à persévérer dans son être de toutes les façons possibles. Les comportements autodestructeurs que j’ai eus dans ma vie ne résultaient que d’une sorte de cécité à l’égard de ce qui était susceptible de m’élever ou alors n’était qu’une façon d’attirer l’attention ou alors résultaient d’une impatience, d’un besoin de me hisser la tête hors de la merdosité ambiante afin de prendre quelques bonnes bouffées d’air frais, comme lorsque l’on prend une bonne cuite après une rupture amoureuse : c’est comme un hoquet de vie. J’ai même été suicidaire, ou du moins pré-suicidaire à un certain moment de ma vie : il y avait là l’expression d’une indignité, ou d’une honte. La honte d’avoir à traîner sa vie, à injecter dans la vie d’aussi pathétiques et morbides états d’esprit. La sensation insupportable d’être en train de souiller ce qui seul compte, ce qui seul nous anime, à savoir la vie. On se suicide pour la même raison que l’on fait un testament (chose étrange à dire) : parce que la vie n’est pas éternelle et que l’amour de la vie nous intime de la dignifier jusqu’au-delà de nous-mêmes. Tu me diras : d’où vient cette honte qui caractérise l’état suicidaire ? Certainement pas d’une ridicule pulsion de mort, mais tout simplement de la tristesse, laquelle résulte d’un amoindrissement de sa puissance de vivre, lequel résulte d’une accumulation de revers, de contraintes. Parce que le monde est fait d’accidents : les êtres entrent en collision. La vie est comme une poussée mais cette poussée est laborieuse; elle se fragmente en éléments qui tourbillonnent et entrent en collision. Comme les pensées d’une âme en ébullition. Et cette nature accidentelle de la vie, de quoi résulte-t-elle ? Pourquoi ne filons-nous pas tous en ligne droite, dans un chemin sûr, où il nous serait impossible d’entrer en collision ? Sans doute parce que de la sorte, nous ne serions pas vivants, mais bien morts. Sans doute parce que vivre, c’est un peu cela : filer dans le temps tout en faisant l’expérience de son relief. Et au-delà de ça et bien il n’y a plus de questions à se poser, il n’y a plus de points d’interrogation à dessiner. Nous ne pouvons pas penser au-delà de la vie; nous ne pouvons pas dire quoi que ce soit qui aille au-delà du principe même qui consiste à vivre. Alors pourquoi donc la psychanalyse a-t-elle besoin de franchir cette limite et d’expliquer la nature « accidentelle » de la vie par la pulsion de mort ? Et pourquoi diable a-t-elle besoin de faire pénétrer cette nature jusque dans les individualités ? Quelle est donc l’utilité de cette notion ?

C'est bien pour cela qu'il est épuisé, d'ailleurs, même s'il ne fait rien de la journée. Ses pensées sont obscurcies par ces confusions qu'augurent ces deux énergies contraires.

Pourquoi ne pas simplement affirmer que ses pensées sont obscurcies par la lutte constante contre des problèmes qui lui semblent insolubles ?

On admet volontiers que le décès par un accident de voiture ne résulte pas d’une stupide pulsion de mort, vu la nature spectaculaire de la chose. L’arbitraire de la situation est exposé de manière brute. On ne songerait alors pas un instant à faire intervenir une explication psychique telle que celle de la pulsion de mort.

Cependant, le décès par suite, qui n’est autre qu’une sorte de long et pénible accident, comme si la voiture, avant l’impact, s’était fragmentée en une multitude petits projectiles qui heurtent ensuite l’accidenté petit à petit. Voiture ou société, c’est toujours la vie qui nous rentre dedans. Seulement, lorsque c’est par le biais de la société, où de ces petits malheurs qui ne s’inséminent en nous que doucement, comme une voiture élastique dont l’impact ne s’imprimerait en nous qu’à retardement, et en une manière progressive, lorsque c’est par le biais de la société donc, l’impact n’est pas spectaculaire. C’est là tout le drame de la maladie mentale : on n’y croit que très peu, parce que la collision et l’effet n’ont pas une nature spectaculaire mais bien diffuse. Même l’accidenté a peine à y croire et se considère lui-même comme une loque dont la blessure est intrinsèque, et n’est donc plus une blessure mais bien une souillure congénitale.

Il va osciller entre deux états en permanence et sans cesse établir des listes argumentatives des raisons qui le pousseraient à choisir la vie ou la mort sauf qu'en réalité, il ne contrôle rien, cela le dépasse complètement puisque la raison ne peut en venir à bout.

C'est d'ailleurs ce qui lui fera affirmer que toute cette histoire est complètement insensée... et là, je réalise soudain ce que voulait dire Dentelle de mots... en effet, le suicidaire, confus, croit que sa vie n'a pas de sens. Ce qui ne signifie aucunement que ce soit vrai et je reviens sur ce que j'affirmais plus haut... là où il ne trouvera pas de sens à vivre, il en trouvera à mourir donc, le sens est toujours présent.

En espérant que lorsque tu affirmes qu’en philosophie tu « suis le Sens », il ne s’agisse pas de ce même type de sens…

C'est à toi, Dentelle de mots, que ma lubrification ne convient plus, je ne suis pas plus sèche ou moins sèche, c'est ton point de vue personnel qui évolue me concernant et je trouve cela déplacé que tes opinions personnelles quant à celle à qui tu réponds viennent prendre le dessus sur une argumentation valable du sujet.

Et je trouve encore plus déplacé que j'aie à y répondre pour que cela cesse.

Mes opinions personnelles ne prennent pas le dessus comme tu l’affirmes. Seulement, je suis un être susceptible de variations affectives auxquelles je préfère, dans une certaine mesure, laisser cours. Ne serait-ce que dans un souci de transparence – pour les autres, mais aussi pour moi-même.

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Membre, 43ans Posté(e)
kaena29 Membre 555 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

Pas forcément c pour ça qu'elle est aussi belle peut être ...

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 069 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

La logique sait nous amener du point A au point B

L'imagination sait nous amener n'importe ou.

Nous sommes ici pour nous émerveiller devant les secrets.

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 194 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

« Est ce que vous pensez que la vie a un sens »

L’Homme imagine des concepts dont il veut, à tous prix, attribuer la paternité à la Nature…

Mais dame Nature elle, elle s’en fout royalement de nos concepts à la noix du genre : il ya forcément un sens, une volonté à l’origine de toute chose.

Non ! Les choses sont, point barre !

C’est dans la nature des choses : de ne pas être, puis d’être et enfin de ne plus être…

C’est peut-être ce que l’on peut appeler, tout simplement, un cycle de vie…

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Membre, 100ans Posté(e)
neword Membre 725 messages
Baby Forumeur‚ 100ans‚
Posté(e)

Hello

Fondamentalement, il n'est d'autre aventure que spirituelle. Le moins évolué des êtres cherche à découvrir l'au-delà des horizons. Il est banal de dire que chacun recherche son Sens, à la mesure de ses possibilités mentales et affectives, de ses connaissances et de son âge.

Au sommet de cette quête se trouvent les mystiques, qu'ils soient religieux ou laïcs; d'autres respectent les instructions données par un code moral ou une église, d'autres encore cherchent leur sens à travers un métier, une aspiration, un carré de roses, un fantasme, un rêve, un amour.

La spiritualité est toujours présente, elle est un brouillard qui s'infiltre dans les moindres interstices de l'affectivité humaine.

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Membre, Posté(e)
shyiro Membre 15 609 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Est ce que vous pensez que la vie a un sens ?

Non.

- Quel sens ça a de donner la vie à des etres capables d'etre sensibilisés sur la douleur d'autrui tout en etant obligé de causer cette douleur à autrui ? (tuer des animaux pour manger et vivre, lutter/tuer d'autres humains pour avoir la richesse, le pouvoir, etc ...)

- Quel sensça a de devoir tant lutter pour vivre allant jusqu'à tuer, alors qu'on finit tous par mourir un jour ?

- J'ai connu des personnes m'avouant ne pas vouloir vivre pendant qu'elles etaient jeunes ... et pourtant leur volonté la plus intense est de fonder une famille, faire des enfants ... quel sens ça a ?

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 150 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Tiens je vous livre un de mes poèmes,cadeau !

Du sens à la vie !

Au delà de moi-même

Au delà des jours sombres,

J'ai cherché ton ombre,

Méprisant les anathèmes .

J'ai couru après l'espoir

Sans m'en apercevoir

Ce devoir m'incombe

Jusqu'à la tombe.

Accumulant la science

Variant les expériences

traquant ton essence

Frôlant la prescience .

Ma quête s'achève

Vie tu n'es qu'un rêve

Un écueil sans phare,

Au détour d'un cauchemar .

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 150 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Merci .J'aime beaucoup la définition de Zenalpha :nous sommes ici pour nous émerveiller devant les secrets .

Mais le troll en moi se réveille:

Mais pourquoi ,les aveugles sont- ils au monde?

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Membre, stʀiks Vindicta ♠ Out Of Control, 41ans Posté(e)
Toy4Kill Membre 6 454 messages
41ans‚ stʀiks Vindicta ♠ Out Of Control,
Posté(e)

le sens de la vie , c'est de se réveiller le lendemain

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Invité Xsylon
Invités, Posté(e)
Invité Xsylon
Invité Xsylon Invités 0 message
Posté(e)

oui, unique..

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Invité Tarid
Invités, Posté(e)
Invité Tarid
Invité Tarid Invités 0 message
Posté(e)

"S'améliorer"

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Est ce que vous pensez que la vie a un sens ?

Bonjour,

Quand on vit dans le bonheur, on ne se pose pas cette question, ce qui sous-entend que celui qui se questionne, c’est qu’il a besoin de trouver une raison, un sens qui pourrait lui permettre d’apprécier ou du moins d’accepter sa vie, ce qui fait que le sens de la vie ne peut être que personnel à celui qui se pose cette question.

D'ailleurs, est-ce que le suicidaire veut mourir parce que sa vie n'a aucun sens ?

Il se trouve qu'en réalité, ce qu'il manque au suicidaire, pour vivre, c'est le désir.

Du sens, il en trouve à foison pour se diriger vers la mort... tout fait "lien" dans sa vie pour aller vers ce funeste destin. Cogito, ergo sum.

En effet, ce qui manque au suicidaire, c’est le désir mais s’il avait trouvé un sens à sa vie, n’aurait’il pas le moyen d’y faire surgir le désir ?

Quand tu expliques que le suicidaire trouve à foison des sens pour se diriger vers la mort, c’est parce qu’il ne trouve justement aucune raison d’exister, il peut trouver par contre un sens à la mort mais pas à la vie. Si la vie ne vaut pas la peine d’être vécue, c’est que la vie n’a pas de sens. Trouver un sens, c’est déjà trouver une justification, une raison d’exister, c’est bien parce que ce n’est pas le cas que le suicidaire veut en finir avec la vie.

Modifié par samira123
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Invité Tarid
Invités, Posté(e)
Invité Tarid
Invité Tarid Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour,

Quand on vit dans le bonheur, on ne se pose pas cette question, ce qui sous-entend que celui qui se questionne, c’est qu’il a besoin de trouver une raison, un sens qui pourrait lui permettre d’apprécier ou du moins d’accepter sa vie, ce qui fait que le sens de la vie ne peut être que personnel à celui qui se pose cette question.

plus.gif

c'est quoi l'intérêt de la vie

Trouver toujours plus de Lumière

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 862 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Dentelle de mots dit :

Cette notion de pulsion de mort est une grande niaiserie de la psychanalyse. Je n’y adhère pas le quart de la moitié d’une nano-seconde.

ça fait plaisir de lire ça !

Entièrement d'accord.

Et on peut le prouver très simplement par deux principes fondateurs de la psychanalyse.

1) les pulsions sont par définition inconscientes.

2) L'inconscient ne se représente pas la mort.

Donc, la pulsion de mort n'existe pas.

Ne peut pas exister.

Comme Dentelle de Mots l'a dit, le désir inconscient (=la pulsion) de mort vise autre chose que la mort.

Certes, il se fourvoie, puisque si la mort survient c'est bien elle qui est atteinte.

Mais ce n'était pas ce vers quoi la pulsion tendait réellement.

Un autre manière de prétendre que cette pulsion existe, pratiquement comme un phénomène réel, presque une entité (comprenez-moi...),

Est d'un point de vue biologique de l'opposer comme un phénomène positif à la pulsion de vie tout autant positif qu'elle.

La pulsion de vie est alors considérée, comme une force positive d'organisation du vivant.

(Où l'on retrouve un peu l'idée de Spinoza, je crois que tout être tend à persévérer dans son être.)

Et la pulsion de mort est alors aussi considérée comme une force positive de désorganisation.

J'ai nommé l'entropie. Le retour vers le désordre, la désorganisation de tout système vivant à quoi correspond la mort.

Or, Si la pulsion de vie est un "programme" biologique, et peut être considéré comme une volonté, un désir de vivre,

L'entropie n'est qu'une inertie vers laquelle tend non pas le biologique mais la matière inerte.

Ce que l'on nomme pulsion de mort n'a rien d'une "volonté" ou d'un programme du vivant ,

ce qu'est forcément une pulsion, mais une absence ou un affaiblissement de la pulsion de vie,

et après la déconstruction du vivant, le retour naturel de ses éléments vers la matière inerte.

La fin de la vie (la mort) n'est pas l'effet d'un désir du vivant de mourir, mais l'absence de désir du vivant, son effritement.

Et dès lors son retour (non voulu mais naturel, logique) vers l'état inerte de la matière.

C'est la disparition des liens qui maintiennent la structure vivante unie (très matériellement, leur usure) qui font disparaître cette unité, cette structure du vivant.

Cette idée qu'il existerait une pulsion de mort, n'est finalement qu'une persistance de l'opposition archaïque bien-mal.

Un manichéisme qui n'a plus lieu d'être à mon avis.

Ne croyez pas non plus qu'il s'agisse là d'une sorte de volontarisme qui voudrait nier la mort.

C'est tout le contraire !

La mort -la non vie- n'a pas besoin d'une force quelconque pour s'imposer.

Elle est l'état normal (habituel) de la matière !

C'est bien la vie qui est exceptionnelle !

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 862 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Considérer l'entropie comme une pulsion, revient à prêter une psychologie

aux molécules de carbone, d'hydrogène, d'oxygène (et autres), qui composent les molécules organiques !

Et leur prêter une revendication d'indépendance, de liberté :

C'est grotesque !

Alors qu'il ne peut s'agir que d'une propriété naturelle, mécanique, de ces éléments

contre laquelle le vivant, le biologique doit lutter (momentanément) pour s'imposer.

En dépit de l'importance de l'inconscient, je doute que sa puissance s'étende jusqu'à un contrôle très précis des atomes qui nous composent.

Modifié par Blaquière
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