Aller au contenu

Vos recettes contre le suicide…


Tequila Moor

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
diablotin33 Membre 360 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le moral et le physique sont intimement liés et influent l'un sur l'autre avec des phénomènes physiologiques hormonaux et autres.

Quand l'un des deux influe négativement sur l'autre ça peut revenir dans l'autre sens et faire effet boule de neige.

On peux stopper cet effet boule de neige par les deux bouts: médicaments et nutrition d'un côté et soigner son moral de l'autre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 42
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, ptitevalseuse, 54ans Posté(e)
ptitepao Membre 12 807 messages
54ans‚ ptitevalseuse,
Posté(e)

En fait la souffrance morale est aussi physique car tu somatises à fond, donc elle s'accompagne d'un inconfort qui peut aller jusqu'à la douleur. Ce tout est insupportable et comme il n'y a rien qui puisse t'empêcher de penser et donc de souffrir hormis le sommeil (si tu le trouves), la mort reste la seule option. Donc quand tu dis que ça n'a pas d'intérêt parce que c'est dépassable, je ne suis pas d'accord.

Je crois plutôt que tout être humain a un instinct de survie : ces petits trucs l'alimentent ou sont un prétexte pour le faire passer en premier. Mais un jour ou l'autre pour certains ça ne suffit plus et réfléchir au non intérêt du suicide ne suffit plus non plus.

Pour un dépressif grave, seul un autre dépressif grave peut comprendre, c'est tellement particulier. Le dépression est narcissisante et t'isole parce que tu es plongé dans ta souffrance : du coup penser aux autres c'est très difficile. Et c'est pour quoi l'argument bateau "mais il y a pire dans le monde ; il y a des gens qui ont de vraies raisons d'être malheureux", tu as beau savoir que c'est vrai, ça ne change rien sinon te faire culpabiliser et t'enfoncer.

C'est exactement ça. J'ajouterai que la personne qui souffre, que ce soit physiquement ou psychologiquement est seule, enfermée dans sa douleur et la souffrance de l'autre ne peut en rien la soulager. Elle devient même parfois inenvisageable, parce que cette personne ne voit plus l'autre. La douleur, c'est comme des oeillères qui te cachent tout le reste et le rend inatteignable.

Alors oui, parler de relativiser par rapport aux situations censées être pires est inefficace, voire blessant pour celui qui se le prend dans la pleine face de son désespoir.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, `, Posté(e)
Tequila Moor Membre 16 279 messages
`,
Posté(e)

Autre lieu commun, qui je crois n'a pas encore été cité :

- le travail (plus généralement peut-être, s'adonner à des tâches qui emplissent l'esprit et qui sont imposées de l'extérieur, qu'on n'aurait pas forcément pensé ou choisi de faire de sa propre initiative)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

En fait la souffrance morale est aussi physique car tu somatises à fond, donc elle s'accompagne d'une inconfort qui peut aller jusqu'à la douleur. Ce tout est insupportable et comme il n'y a rien qui puisse t'empêcher de penser et donc de souffrir hormis le sommeil (si tu le trouves),

Je n'ai pas dit le contraire, mais dans ce cas la souffrance physique induite n'a rien d'inéluctable : elle l'est, tant que l'on est en phase de dépression et que l'on ne sort pas de ce cycle. Mais contrairement à une maladie incurable pour laquelle il n'existe aucune possibilité de guérison ou d'apaisement, même maigre, il existe toujours un espoir face à la dépression, même si le sujet dépressif ne le conçois pas.

la mort reste la seule option.

Je ne pense pas, non. Elle reste la seule option "envisageable", encore une fois du point de vue de la personne au fond du gouffre. Mais dans l'absolu, ce n'est pas le cas.

Et c'est pour quoi l'argument bateau "mais il y a pire dans le monde ; il y a des gens qui ont de vraies raisons d'être malheureux", tu as beau savoir que c'est vrai, ça ne change rien sinon te faire culpabiliser et t'enfoncer.

Je n'ai pas dit le contraire : quelque soit le malheur des autres, il n'est pas le notre, et quelque soit les raisons de notre propre souffrance, elles n'ont jamais rien d'anodines puisqu'elles ne nous permettent pas de vivre décemment. Bref, je proposais pas de considérer le malheur des autres pour relativiser le sien, j'évoquais plutôt l'idée de considérer son propre malheur chez les autres, et de juger de notre empathie/jugement à leur égard dans ce cas. Bref; à juger sa propre tendance suicidaire en ce disant "et si c'était ce proche qui ressentait cette souffrance qui est mienne, est-ce que je souhaiterais qu'il ait les mêmes envies suicidaires ? Il s'agit en fait dans ce cas de prendre du recul sur sa souffrance en l'analysant au travers du prisme d'autrui.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)

Je n'ai pas dit le contraire, mais dans ce cas la souffrance physique induite n'a rien d'inéluctable : elle l'est, tant que l'on est en phase de dépression et que l'on ne sort pas de ce cycle. Mais contrairement à une maladie incurable pour laquelle il n'existe aucune possibilité de guérison ou d'apaisement, même maigre, il existe toujours un espoir face à la dépression, même si le sujet dépressif ne le conçois pas.

Oui, mais c'est une maladie chronique : tu as_des phases d'apparente rémission, mais tu rechutes sans cesse_et les cycles en question (EDM) sont de plus en plus long et plus profonds. À moins de ne pas être dans le déni, d'être en mesure de trouver les bonnes personnes, de travailler sur soi sur très longtemps. Ce qui arrive finalement à une infime minorité de dépressifs.

Je ne pense pas, non. Elle reste la seule option "envisageable", encore une fois du point de vue de la personne au fond du gouffre. Mais dans l'absolu, ce n'est pas le cas.

C'est cet absolu qui fait qu'on a pas un dépressif = un suicidaire. Mais il y en a quand même. Le gouffre c'est pas facile et ce n'est pas la volonté qui t'en sort, contrairement à ce que beaucoup croient. Durant la période du gouffre tu n'as pas les ressources pour considérer que ce n'est pas une solution dans l'absolu.

Je n'ai pas dit le contraire : quelque soit le malheur des autres, il n'est pas le notre, et quelque soit les raisons de notre propre souffrance, elles n'ont jamais rien d'anodines puisqu'elles ne nous permettent pas de vivre décemment. Bref, je proposais pas de considérer le malheur des autres pour relativiser le sien, j'évoquais plutôt l'idée de considérer son propre malheur chez les autres, et de juger de notre empathie/jugement à leur égard dans ce cas. Bref; à juger sa propre tendance suicidaire en ce disant "et si c'était ce proche qui ressentait cette souffrance qui est mienne, est-ce que je souhaiterais qu'il ait les mêmes envies suicidaires ? Il s'agit en fait dans ce cas de prendre du recul sur sa souffrance en l'analysant au travers du prisme d'autrui.

Hum, je comprends mieux cette fois. Cela dit, comme je le disais, c'est très narcissisant et tu demandes une analyse lucide : s'imaginer la souffrance de l'autre c'est possible, parce qu'on la transpose facilement, mais il faut un lien très fort pour que ça suffise à te freiner. Tout le monde n'a pas la personne-ressource pour s'attacher à ça, car on s'isole du monde, on fait peur et il faut que la personne qui compte et qu'on veut sauver à travers soi ou se sauver à travers elle soit un étai solide à la base.

Autre lieu commun, qui je crois n'a pas encore été cité :

- le travail (plus généralement peut-être, s'adonner à des tâches qui emplissent l'esprit et qui sont imposées de l'extérieur, qu'on n'aurait pas forcément pensé ou choisi de faire de sa propre initiative)

Lieu commun en effet.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 107ans Posté(e)
eclipsepartielle Membre 4 565 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
Posté(e)

Arrêter de se regarder le nombril et aller aider ceux qui en ont le plus besoin je pense que ça peut aider aussi une personne suicidaire; Il y a un tas de SDF dans les rues, chaque hiver on cherche des personnes pour faire des maraudes ben de se confronter à ça je pense que ça peut aider certains non ? en plus ils se sentiront utile parce que le but ultime c'est quand même de se sentir utile, indépendant et sociabilisé non ?

Si on agit pas on ne peut pas s'en sortir de toute façon alors il vaut mieux agir et faire des erreurs plutôt que de ne rien tenter

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, `, Posté(e)
Tequila Moor Membre 16 279 messages
`,
Posté(e)

Ouais. Le grand retour de l'utilitarisme confit dans sa propre suffisance : on va mettre au boulot une catégorie de gens qui déconne (les suicidaires) pour aller aider une autre catégorie de gens qui déconne (les SDF) ainsi les gens normaux pourront se consacrer à des tâches plus importantes, comme le shopping... Super idée, là encore.

Eclipsepartielle, si le fait d'être "utile, indépendant et sociabilisé" passe par le fait d'aider les autres dans nos zolies sociétés, et vu qu'aider les autres est par ici aussi répandu qu'une MST sur le cul d'une vierge, alors les gens utiles, indépendants et sociabilisés sont une minorité : inutile de t'en prendre aux suicidaires pour cet état de fait.

En effet, si comme tu le dis on manque de personnes en hiver pour faire des maraudes, alors c'est que la plupart des gens normaux n'en ont strictement rien à foutre. Et pourtant tu les considèreras certainement comme sociabilisés et tout le tralala, alors qu'ils se regardent autant le nombril que les suicidaires.

Sans compter bien sûr qu'on peut aider les autres, faire des maraudes, aider à la soupe populaire ou que sais-je encore, et pourtant avoir envie de se tuer tous les jours : introduire l'idée comme tu le faisais dans ton post que les suicidaires sont des connards égocentriques qui n'aident jamais personne montre que tu n'y connais rien.

Mais bon, pourquoi pas garder ton idée, une fois celle-ci débarrassée de son moralisme à 5 cents d'euro.

Donc, recette proposée par Eclipsepartielle :

- aider les autres

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)

Moi j'étais infirmière, j'ai choisi un métier de soins pour aider les autres... L'hôpital m'a plongée en dépression ("trop consciencieuse " [sic], "des qualités humaines comme on voudrait en voir plus souvent, mais trop stressée donc l'équipe se sent obligée de vous ménager et va devenir maltraitante" [sic]. À dégager.

Aider les autres ? Next.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 36ans Posté(e)
loana21 Membre 624 messages
Baby Forumeur‚ 36ans‚
Posté(e)

En fait la souffrance morale est aussi physique car tu somatises à fond, donc elle s'accompagne d'un inconfort qui peut aller jusqu'à la douleur. Ce tout est insupportable et comme il n'y a rien qui puisse t'empêcher de penser et donc de souffrir hormis le sommeil (si tu le trouves), la mort reste la seule option. Donc quand tu dis que ça n'a pas d'intérêt parce que c'est dépassable, je ne suis pas d'accord.

Je crois plutôt que tout être humain a un instinct de survie : ces petits trucs l'alimentent ou sont un prétexte pour le faire passer en premier. Mais un jour ou l'autre pour certains ça ne suffit plus et réfléchir au non intérêt du suicide ne suffit plus non plus.

Pour un dépressif grave, seul un autre dépressif grave peut comprendre, c'est tellement particulier. Le dépression est narcissisante et t'isole parce que tu es plongé dans ta souffrance : du coup penser aux autres c'est très difficile. Et c'est pour quoi l'argument bateau "mais il y a pire dans le monde ; il y a des gens qui ont de vraies raisons d'être malheureux", tu as beau savoir que c'est vrai, ça ne change rien sinon te faire culpabiliser et t'enfoncer.

Je trouve les propositions de tous très intéressantes et finalement on fini vite par s'y retrouver...

Le travail, la musique (pas celle qui t'emmène au fond du gouffre), la compagnie, ... penser au mal qu'on pourrait faire aux autres...

J'aime bien ton questionnement quant à la réplique "y'a pire" ou "tu as tout pour être heureux"... Quand on est dépressif on a beau savoir que l'on a tout pour soi, c'est comme si on était incapable de l'apprécier, comme si on ne ressentait plus rien face au plaisir... ou de manière peu intense. On a plus la force d'engager quoi que ce soit, on est comme vide malgré toute la chance du monde que l'on peut avoir... et on souffre de ce vide, en sachant (ou non) vraiment pourquoi... la réaction étant je pense aussi une culpabilité (vis à vis des autres qui subissent cette dépression, de soi, une réaction d'incompréhension parfois... et on se sent encore plus nul), bonjour le cercle vicieux... bienvenue dans le monde des aigris.

Accessoirement je pense que dans cet état on est aussi beaucoup plus vulnérable face au malheur des autres, enfin ce n'est que mon ressenti. La sensation d'être plus empathique sur tout ce qui est négatif... donc si c'est pour aller chialer sur les SDF... il est vrai que dans le médical les soignants ne sont pas franchement servi quant à la dépression et compagnie.. pourtant c'est une profession où l'on est censé se sentir utiles.... enfin normalement... cela dit être face au malheur et la maladie au quotidien est loin d'être de tout repos.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
pasfacile Membre 3 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

bonsoir, pour ma part il ne me semble pas y avoir de recette miracle car je crois que tout ceci est tres personnels et qu'il y a pour chaque personne qui pense au suicide sa propre souffrance et avec toutes les bonnes volontés on ne peut pas aborber la souffrance de l'autre par contre on peut faire preuve d'ampathie en apportant une oreille attentive sans jugement.

moi meme j'y pense souvent et pour m'etre beaucoup occuper de personnes agees et avoir fait de l'accompagnement de fin de vie, j'espère que je pourrais choisir de pouvoir partir deans de bonnes conditions

en faite je pense que les pensees suicidaires sont aussi liées au fait que la mort dans notre culture est encore un sujet tabou et penser mourir rend du sens a la vie car sans la vie on ne peut penser à la mort.

quand on en arrive à un tel extreme c'est que bien souvent notre pulsion de mort est supérieur à notre pulsuion de vie et qu'alors la vie à perdu de sa substance et pourtant j'ai été dans le soin, l'écoute, l'entraide et la souffrance de l'autre et confronte aussi à ma propre souffrance alors il reste la thérapie, les médicaments seulement il arrive un moment ou quand vous pensez allez mieux vous voulez arreter les medicaments et la vous vous sentez prisonnier car les premiers mois ou vous arretez vous allez bien puis il y a l'effet rebond qui vous fait douter et vous fait dire que finalement vous avez surement besoin encore des médicaments, et là vous n'etes plus en mesure de discerner si c'est parce que vous replonger ou si c'est parce que vous etes tellemena accroc au benzodiazepine que vous pouvez plus vous en passe

aujourd'hui dans notre société il est facile de bascule du normal au pathologique via le corps médical ca fait maintenant 15 ans que je suis suivi par une psy suite à un choc post traumatique et je tourne en rond alors oui cela m'arrive d'etre travaerse par l'idee de passer a l'acte car fatiguee et surtout ce que je n'ai pas lu c'est la culpabilité du fait que quoique l'on fasse on se sent mal on vie mais comme on vie mal on rend anxieu les gens qu'on aime et si on passe à l'acte on se l'interdit aussi par peur de rendre notre entourage malheureux et de le faire culpabiliser et le pire de tout c'est l'épuisement psychologique associé à un sentiment de sollitude que l'on soit seule ou pas vous voyez moi aussi je ne suis sur de rien et je n'ai pas de réponse à part de m'efforcer de mettre un pied devant l'autre en esperant peut etre des jours meilleurs car si on echange aujourd'hui tous ensemble c'est bien que l'on a encore l'espoir que quelque chose se passe bon courage à tous

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
Posté(e)
@ocytocine

Le dépression est narcissisante et t'isole parce que tu es plongé dans ta souffrance : du coup penser aux autres c'est très difficile.

Absolument.

Un généraliste m'a dit que beaucoup de gens se rataient, les femmes se taillent les veines et restent handicapées après.

Un suicide est un appel au secours.

Le problème est qu'après avoir avalé des médicaments, le cerveau est touché à jamais, des pans de mémoire disparus, une difficulté à mémoriser restent.

Les hommes choisissent le fusil ou la corde, définitifs.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
pasfacile Membre 3 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

tout n'est pas aussi simple que cela dans le terme de narcissiant il y a quelque chose qui m'interpelle et si se passer à l'acte c'était penser à l'autre car parfois on est dans un tel attention je ne nie pas la souffrance pour l'autre) mais laquelle est la mieux à supporter et de quelles souffrances on parle.

on dit souvent que le malheur est pour celui qui reste, je ne le nie seulement pouvons nous nous posez la question à l'inverse est ce que le passage à l'acte ne peut-il pas etre aussi un acte d'amour, celui de choisir de partir en pouvoir dire au revoir en préparant en regardant la mort en face plutot que de se laisser surprendre comme çq par le néant sans rien avoir controler et laissant aussi une grande souffrance derrière soir, le problème du suicide ou pas est surtout la peur de la mort et du lacher prise car la mort qui fait la plus peur est sa propre mort car c'est celle à laquelle on assistera jamais alors que peut etre que pour éviter de penser au suicide c'est de pouvoir parler paisibleent de sa mort avec les gens qu'on aime de s'y préparer meme si rien n'y fait référence mais au moins les choses sont dites l'amour, et quand on arrive à ceci je peux vous promettre qu'on arrive à une espèce de séreinité, je vous le dis en connaissance de cause car j'en ai parlé avec mes enfants qui sont de jeunes adultes, nous avons échangés de façons spiritelle melant croyance, laicité espoir et surtout incertitude mais au moins les choses sont dites et chacun c"est ce que l'autre attends pour le momentt venu, pour ma part le suicide est liée au delà de la souffrance à une grande peur de la mort et se suicidé c'est avoir le sentiment peut-etre à tord d'avoir limpresssion de reprendre le controle sur ce qui nous échappe aussi je pense parler est dejà liberateur

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
Posté(e)

Inscrit le 2 août, je présume que vous avez voulu absolument répondre à ce sujet.

Il me semble que vous évoquez l'euthanasie, ici on parle de suicide.

J'ai toujours pensé que le suicide était un acte de courage absolu.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Pour ne plus penser au suicide lorsque le pistolet chargé ôté de la sécurité est placé dans la bouche, appuyez sur la détente.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
beloboy Membre 502 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

le repos.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 107ans Posté(e)
eclipsepartielle Membre 4 565 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
Posté(e)

Inscrit le 2 août, je présume que vous avez voulu absolument répondre à ce sujet.

Il me semble que vous évoquez l'euthanasie, ici on parle de suicide.

J'ai toujours pensé que le suicide était un acte de courage absolu.

courage ou inconscience ? tout est nuance.......

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 107ans Posté(e)
eclipsepartielle Membre 4 565 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
Posté(e)

Ouais. Le grand retour de l'utilitarisme confit dans sa propre suffisance : on va mettre au boulot une catégorie de gens qui déconne (les suicidaires) pour aller aider une autre catégorie de gens qui déconne (les SDF) ainsi les gens normaux pourront se consacrer à des tâches plus importantes, comme le shopping... Super idée, là encore.

Eclipsepartielle, si le fait d'être "utile, indépendant et sociabilisé" passe par le fait d'aider les autres dans nos zolies sociétés, et vu qu'aider les autres est par ici aussi répandu qu'une MST sur le cul d'une vierge, alors les gens utiles, indépendants et sociabilisés sont une minorité : inutile de t'en prendre aux suicidaires pour cet état de fait.

En effet, si comme tu le dis on manque de personnes en hiver pour faire des maraudes, alors c'est que la plupart des gens normaux n'en ont strictement rien à foutre. Et pourtant tu les considèreras certainement comme sociabilisés et tout le tralala, alors qu'ils se regardent autant le nombril que les suicidaires.

Sans compter bien sûr qu'on peut aider les autres, faire des maraudes, aider à la soupe populaire ou que sais-je encore, et pourtant avoir envie de se tuer tous les jours : introduire l'idée comme tu le faisais dans ton post que les suicidaires sont des connards égocentriques qui n'aident jamais personne montre que tu n'y connais rien.

Mais bon, pourquoi pas garder ton idée, une fois celle-ci débarrassée de son moralisme à 5 cents d'euro.

Donc, recette proposée par Eclipsepartielle :

- aider les autres

Ok ok pas de problème si vous voulez nexter mon idée j'en avais une de rechange de toute façon...........devenir artiste ! Parce que si on peut se détourner du sexe par le principe de la sublimation on devrait aussi pouvoir le faire pour le suicide non ? au lieu de se tirer une balle on peut peut être peindre des toiles pour faire resortir tout ce qu'il y a au fond de nous; D'ailleurs il me semble que ça existe la thérapie par l'Art non ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, `, Posté(e)
Tequila Moor Membre 16 279 messages
`,
Posté(e)

Ok ok pas de problème si vous voulez nexter mon idée j'en avais une de rechange de toute façon...........devenir artiste ! Parce que si on peut se détourner du sexe par le principe de la sublimation on devrait aussi pouvoir le faire pour le suicide non ? au lieu de se tirer une balle on peut peut être peindre des toiles pour faire resortir tout ce qu'il y a au fond de nous; D'ailleurs il me semble que ça existe la thérapie par l'Art non ?

Je n'ai rien "nexté" du tout, j'ai critiqué le moralisme de votre idée, c'est différent. Quant à celle-ci : pourquoi pas, ça peut éventuellement marcher, je n'en sais rien.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 107ans Posté(e)
eclipsepartielle Membre 4 565 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
Posté(e)

Je n'ai rien "nexté" du tout, j'ai critiqué le moralisme de votre idée, c'est différent. Quant à celle-ci : pourquoi pas, ça peut éventuellement marcher, je n'en sais rien.

J'ai relu le message parce que j'ai eu du mal à comprendre en quoi ce que j'ai écris est moraliste. Alors ce que font les gens qui vont bien c'est leur problème, il y a des gens qui vont bien qui se fichent pas mal des autres et d'autres qui se préoccupent des autres malgré leur bien être; Là on s'interrogeait sur le moyen de faire aller mieux un suicidaire. Et si je proposais cette idée ce n'est pas pour qu'il fasse "le sale travail des autres" mais pour qu'il s'investisse dans une cause qui pourrait le valoriser. Un débutant n'est jamais livré à lui même dans ce genre de milieu donc il ne sera pas uniquement en contact avec les SDF (ceux qui déconnent pour aider d'autres qui déconnent d'après tes propos) mais aussi avec des encadrants; Il est peu probable (ça c'est une idée relative je le conçois) qu'il se projette plus du côté des SDF que de celui des encadrants puisqu'il sera là aussi pour aider.

Ensuite se regarder le nombril quand on va bien pas de problème mais se regarder le nombril quand on va mal pas certaine que soit très judicieux parce qu'on risque de se victimiser, d'amplifier ses problèmes.....

Combien de familles qui ont perdu des enfants et qui auraient de quoi sombrer légitimement s'en sorte parce qu'elles s'investissent dans divers associations en mémoire de leurs enfants......................................................................

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, `, Posté(e)
Tequila Moor Membre 16 279 messages
`,
Posté(e)

"Ne jamais rien sous-estimer" : conseil d'importance quand il s'agit de ne pas se tuer... Merci Eclipsepartielle !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×