Aller au contenu

Les élèves sont stigmatisés par les mauvaises notes

Noter ce sujet


Savonarol

Messages recommandés

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 988 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

...comment fait on ?

Induire une volonté et/ou une motivation à apprendre!

Et ça, c'est autrement plus difficile que de s'assurer qu'ils sont capables de régurgiter/cracher immédiatement ce qu'ils ont dans la mémoire à court terme, car ce n'est pas ce que j'appelle un apprentissage.

Modifié par deja-utilise
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
Posté(e)

Parce que tu crois que ça ne va pas de soi ? :D

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
Posté(e)

Et ça, c'est autrement plus difficile que de s'assurer qu'ils sont capables de régurgiter/cracher immédiatement ce qu'ils ont dans la mémoire à court terme, car ce n'est pas ce que j'appelle un apprentissage.

Personne n'appelle ça un apprentissage :gurp:

Les évaluations suivent forcément une étape de travail personnel, la mémoire à court terme ne pouvant de toute façon que retenir un faible nombre d'élément (genre 7-8 mots de vocabulaire en langue étrangère, par exemple) qui ne sont, évidemment, pas évaluable.

L'apprentissage passe aussi par l'exigence d'une certaine discipline de travail. Je note les travaux maisons que je ramasse, au hasard, en début de cours, pour qu'ils sachent qu'un travail non fait sera remarqué et donnera lieu à une mauvaise, voire très mauvaise note. Si, éventuellement, le travail n'est pas fait, je vois également l'élève en fin d'heure.

Bref, c'est tout un travail, dont nous avons néanmoins conscience (j'ose parler pour mes collègue... ben oui, solidarité corporatiste gauchiste :bave:)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Zigbu, 77ans Posté(e)
Zigbu Membre 6 639 messages
77ans‚ Zigbu,
Posté(e)

Induire une volonté et/ou une motivation à apprendre!

Et ça, c'est autrement plus difficile que de s'assurer qu'ils sont capables de régurgiter/cracher immédiatement ce qu'ils ont dans la mémoire à court terme, car ce n'est pas ce que j'appelle un apprentissage.

En enseignement professionnel, il ne s'agit pas de mémoire mais d'acquisition de "savoirs faire". Rien à voir avec un texte appris par cœur.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 992 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Ce qu'il y a et qu'il ne faudrait surtout pas négliger, c'est la motivation des élèves, et à mon sens c'est le premier obstacle à la réussite scolaire, entre autre.

De mettre des bons avec des moins bons, ne serait efficace qu'à la condition, que le je-m'en-foutiste y trouve un intérêt, lui permettant de la stimuler.

Tu as raison, sur ce second point, le fait de dévaloriser des filières entières, déséquilibre tout le système, d'une part tous n'ont pas l'envie ou ne se donne pas les moyens de réussir dans un domaine qui ne leur convient pas, mais la démotivation n'est pas liée qu'à une mauvaise orientation, il a aussi des facteurs sociaux et "culturels" c'est à dire le manque de goût à l'effort pour réussir/y arriver, que ce soit à l'école ou ailleurs.

Et déjà de mon temps, on pouvait passer d'un BEP au baccalauréat "pro" ou général, puis continuer le cursus général à nouveau, à la condition expresse d'être motivé. ( et je peux parler en connaissance de cause, puisque cela a été mon cas ).

Dans ces années là, quand on sortait à 14ans de l'école, on savait lire-écrire et compter correctement, sans rien dire des autres matières, et lorsque l'on retrouve des livres scolaires de cette période, on peut être surpris du niveau de réflexion et de connaissance requis, et c'est ce qui me fait dire que les programmes d'aujourd'hui sont plutôt gentils, creusant un écart de plus en plus manifeste avec le monde universitaire en l'occurrence, où il a été question de baisser en conséquence le niveau aussi pour éviter trop de "décrochage".

Dans le monde du travail, comme pour l'apprentissage scolaire-professionnel, il est absolument nécessaire d'avoir des individus motivés, que ce soit positivement ( la réussite ) ou négativement ( la peur de ce qui adviendra ), c'est une condition sinequanone, un prérequis, qui aujourd'hui fait défaut chez nos enfants, et pour ça, tous le monde a sa part de responsabilité, et ce pour plusieurs raisons.

Quand on veut, on peut! ( raisonnablement )

En effet. Mais là le problème devient plus complexe.

(Autant pour moi, alors.) Bien sûr, je ne cherchais pas à simplifier le problème. Cela dit, je doute assez fortement de la culture du non effort dans la mesure où personne ne pousse véritablement son enfant à ne rien faire. En revanche, tu as les parents qui sont véritablement derrière et ceux qui laissent l'enfant gérer tout (trop ?) seul.

Et comment l'expliques-tu?

Sur ce point, nous sommes d'accord, mais réduire la motivation à la volonté me semble insatisfaisant. Et, l'expression "quand on veut, on peut" peut fonctionner mais n'est pas vrai en tous les cas, comme le suggère ta parenthèse. Le problème, finalement, est toujours le même : où se situent les limites? Que ce soit chez une personne, pour ce qu'il faut lui demander, dans ce qu'il faut exiger, etc.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

Parce que certain parents sont eux même en situation d'echec scolaire .

La notation créée de l'élitisme tout comme elle créée des cancres .

et il ne faut pas se bercer d'illusion en passant que l'enseignement est là pour créée essentiellement de la réussite sociale , elle est une usine , une pouponnière à satisfaire un système .

si vs créez QUE des bacheliers +4+5 , qui fera le sale boulot mal payé mais au demeurant utile à la société ?

La notation sélectionne selon un critère définie par la norme en vigueur , et cet norme peut s'ajuster variablement selon les époques et les besoins sociaux..... lol

le système est loin d'être parfait mais en voila les grosses lignes .

L'élève en primaire (puisque ici commence la sélection) sert de variable d'ajustement . la notation permet d'ajuster cet variabilité , c'est pourquoi à certaine période je pense la notation fut certainement plus souple qu'à d'autres , de même que l'on sait pertinement que certains examens sont notés plus durement que d'autres selon la géographie et selon les périodes .

si je suis un politique et je veux favorisé une région plus qu'une autre pour des raisons d'organisation , je vais faire pression pour que les notations soit plus souple .

Je dirais ce n'est pas de la stigmatisation c'est de la manipulation , de l'organisation .:smile2:

moi perso je m'en fou , je suis un cancre pur jus , pas le cancre manipulé , non , le cancre volontaire :noel: . par contre j'étais balaise en Aéronautique , qu'est ce que j'ai pu balancer comme avion !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

je m'en fou , je suis un cancre pur jus , pas le cancre manipulé , non , le cancre volontaire :noel: . par contre j'étais balaise en Aéronautique , qu'est ce que j'ai pu balancer comme avion !

C'est le problème.

A savoir qu'il est logique que n'appréciant pas ce système, tu y aies perdu ton temps.

Un bon système n'est pas tant de sélectionner pour faire perdre du temps à tous ceux qui n'adhèrent pas que d'orienter pour que chacun en gagne.

Bref, ce serait pas mal de passer d'une garderie à une formation.

Du reste, il n'y a aucun petits métiers.

Et on ne compte plus les passionnés qui ont bien mieux réussi professionnellement que les pas passionnés bachoteurs.

Comme on ne compte plus les vocations heureuses qui ne débouchent pas forcément sur un camion de pognon.

Ce qui rend un système efficace, c'est de donner l'envie et de créer des vocations.

On en est loin.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

il n'y a pas de sot métier certes , mais par contre il y a des bas salaires .

et l'objectif des parents est que l'enfant réussisse , obtienne des diplômes , et possède un statu social au demeurent rentable .

D'ailleurs tout parents à utiliser l'argument massue , travaille à l'école si tu veux réussir . jamais il n'a été question d'apprendre le bonheur le bien être et fais ce qui te plaira . des exemples ont été donné en ce sens . surtout à notre période .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Zigbu, 77ans Posté(e)
Zigbu Membre 6 639 messages
77ans‚ Zigbu,
Posté(e)

il n'y a pas de sot métier certes , mais par contre il y a des bas salaires .

et l'objectif des parents est que l'enfant réussisse , obtienne des diplômes , et possède un statu social au demeurent rentable .

D'ailleurs tout parents à utiliser l'argument massue , travaille à l'école si tu veux réussir . jamais il n'a été question d'apprendre le bonheur le bien être et fais ce qui te plaira . des exemples ont été donné en ce sens . surtout à notre période .

C'est bien là qu'est le problème : que ce soit les parents ou les profs, tous veulent pousser les gamins vers le Bac et si possible au delà. On ne leur demande que rarement leur avis qui serait souvent de dire qu'ils préfèrent un cycle court avec des débouchés quasiment assurés.

Il y a des tas d'artisans qui recherchent en vain une main d'œuvre qualifiée et, malgré les aprioris, pas si mal payée que ça, avec la possibilité, plus tard, de se mettre à son compte.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Marxiste tendance Groucho, 64ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 401 messages
64ans‚ Marxiste tendance Groucho,
Posté(e)

Il y a des métiers comme tailleur de pierre par exemple, qui sont très recherchés je crois.

Par contre mon menuisier de père etait sorti ( dans les 50's ) de l'excellente Ecole Boulle, mais la menuiserie ne fournissait pas de débouchés à l'époque. Il est devenu décorateur pour des grands-magasins et est devenu un frustré. (gnagnagna, j'ai fait l'école Boulle et je décore le rayon poissonnerie d'un Prisu....)

Mon frangin avec son BEP d'électronique est chef de projet, possède son appart', mais à toujours une orthographe pourrie. Il à progresser malgré son handicap.( Et faire 60 fautes par page, c'est un handicap professionnel non négligeable)

Ma concierge de mère n'a pas évolué professionellement mais etait active socialement ( écrivain public, Planning Familial ) Ce qui est une vie reussie je trouve ( 'ttention hein, le premier qui dis du mal de ma mère, je lui crame sa famille !laugh.gif)

Donc je dirais que cela dépend beaucoup de la personne.

Réussir sa vie ou réussir dans la vie ?.....

Modifié par Alain75
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 65ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

J'ai été stigmatisé par les mauvaises notes. Le jour de ma majorité, je me suis précipité chez un psychiatre pour qu'il me prescrive des cachets afin d'oublier cette part la plus sombre de ma vie (les maladies, les suicides, les accidents mortels autour de moi ne sont rien par rapport aux mauvaises notes).

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Zigbu, 77ans Posté(e)
Zigbu Membre 6 639 messages
77ans‚ Zigbu,
Posté(e)

Donc je dirais que cela dépend beaucoup de la personne.

Réussir sa vie ou réussir dans la vie ?.....

Pour moi, la question ne se pose même pas : C'est réussir sa vie qui compte le plus. Qu'importe si on fait un métier qui ne rapporte pas beaucoup. Du moment qu'on a de quoi vivre, qu'on aime ce qu'on fait et qu'on est heureux, que demander de plus ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Marxiste tendance Groucho, 64ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 401 messages
64ans‚ Marxiste tendance Groucho,
Posté(e)

Tout à fait d'accord pour avoir eu tous les cas de figure sous les yeux.

J'ai choisi un exercice salarié plutot que libéral, j'ai gagné moins de fric mais j'ai eu du temps pour les gamins.

Et ça c'est de l'or en barre.wink1.gif.....J'en perçois encore, avec joie, les intérets.....

Et là, le role des parents est primordial.

Faire une lecture saine des notes avec l'enfant, connaitre ses centres d'intéret, lui conseiller d'approfondir plus une matière qu'une autre.....Là on pourrait presque enchainer tout un topic sur l'éducation.

Modifié par Alain75
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

J'ai été stigmatisé par les mauvaises notes. Le jour de ma majorité, je me suis précipité chez un psychiatre pour qu'il me prescrive des cachets afin d'oublier cette part la plus sombre de ma vie (les maladies, les suicides, les accidents mortels autour de moi ne sont rien par rapport aux mauvaises notes).

:mouai: moi aussi . j'en ai visité trois . le premier s'est suicidé , le deuxième est rentré dans les ordres , le troisième élève des chèvres ds le Larzac .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Zigbu, 77ans Posté(e)
Zigbu Membre 6 639 messages
77ans‚ Zigbu,
Posté(e)

:mouai: moi aussi . j'en ai visité trois . le premier s'est suicidé , le deuxième est rentré dans les ordres , le troisième élève des chèvres ds le Larzac .

Et, à part le premier qui n'est plus, les deux autres sont très heureux : ils ont enfin trouvé leur voie. :smile2:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

Donc je dirais que cela dépend beaucoup de la personne.

Réussir sa vie ou réussir dans la vie ?.....

Pour moi, la question ne se pose même pas : C'est réussir sa vie qui compte le plus. Qu'importe si on fait un métier qui ne rapporte pas beaucoup. Du moment qu'on a de quoi vivre, qu'on aime ce qu'on fait et qu'on est heureux, que demander de plus ?

oui............................................

ça dépend de la période , pour un baby boomer la réussite était un boulevard dans les 30 glorieuses Rock'n roll et profil banane ....

j'en ai connue de ces Baby boomers avec seulement l'aptitude de compter seulement sur leur bout des doigts rentrés dans la fonction publique après 5 ans d'armée en évitant soigneusement les coupe gorge coloniaux , les types cool raoul ont fait des carrières tranquile pénard avec la compassion d'un etat qui savait pas trop quoi en foutre , autant les mettre la , on verra ensuite .

et d'autres quittant la scolarité à 14 ans changeant de patron comme de chemise avec même le culot de refuser un emploie pour en trouver un autre le lendemain .

je veux dire tu pouvais toujours t'enquiller la tête de nœud du cancre prétendue ... l'offre dépassant la demande...t'avais de la marge .

le nombre de personne ayant eut la spontaneité , l'opportunité de saisir le boum économique après guerre sans pour autant avoir fait des maths supérieur sont légions , dans le tourisme par ex et le développement côtier de Menton à Barcarès , le nombre de neuneu cancre qui ont saisie l'opportunité pour s'improviser camping hôtelier ou investisseur , sous prétexte qu'ils avaient le cul bordé de nouille . je veux dire ça relativise légèrement l'effort scolaire....lol

maintenant , va t'installer Hotelier sur la côte , propriétaire de camping ou Agence de voyage pour le grand large .

c'est tout juste si on te demande pas un niveau en Astronautique pour planter 4 clous sous une tente que tu vas mettre en location .

maintenant , essaye donc de t'installer ds l'agriculture en partant de Zéro , c'est la croix et la bannière mon coco ! et encore ? t'as interet de mettre des patins avant de rentrer ds ton champs , de peur que les pousse moussu intervienne ; et bon je passe sur les normes européennes qui ont sérieusement compliquer les situations.

avant , à une certaine période bien connue des livres d'histoire , pinaise mais t'avais pas besoin de diplôme pour apprendre à traire une vache ...

les types c'est pas des bouseux c'est des comptables plus doué en math qu'en vache . c'est pourquoi le profil du travailleur agricol a changé , il s'est réduit mais en plus il a changé , c'est attaché case et cravate , direction le salon de l'agriculture pour accrocher une médaille autour de sa vache .

Alors bon . on peux toujours jurer par une qualité d'enseignement , si au bout ça se complique ds la vie active , avec une hausse des diplôme plôme...une hausse du coût de la vie etc etc

tu pense bien qu'on se retrouve avec une cohorte de laisser pour compte qui n'ont plus qu'à ratisser le pôle emploie . diplôme ou pas diplôme .

tandis que ds les 30 glorieuses.......c'était la floraison quoi ! avec école buissonnière à la clef....on pouvait même se payer le luxe de rien branler .

c'est pourquoi Zigbu tu compte pas toi , tu reviens d'une autre planete .

Modifié par elbaid
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 988 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

L'apprentissage passe aussi par l'exigence d'une certaine discipline de travail.

Bref, c'est tout un travail, dont nous avons néanmoins conscience

De dire "il faut travailler", "il faut mieux faire", "ça ne va pas" ne résout bien évidemment rien du tout, c'est presque un aveu d'impuissance, face à une mule qui rechigne à faire ce que l'on attend d'elle. Et pourquoi?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 988 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

En enseignement professionnel, il ne s'agit pas de mémoire mais d'acquisition de "savoirs faire". Rien à voir avec un texte appris par cœur.

Mais que ce soit professionnel ou pas, ne change rien à l'histoire, et si j'ai employé les termes "régurgiter" et "cracher" j'aurai pu rajouter "mimer" ou "singer" pour la partie manuelle..

Je vais faire une analogie avec une voiture défectueuse, certains diront que les rétro sont de travers, d'autres que le parallélisme est à reprendre puisque le véhicule tire à gauche ou à droite, que la peinture est rayée, que les essuie-glace sont en panne, que les accessoires sont HS, qu'il n'y a pas de roue de secours, que les pneus sont dégonflés, alors que je pointe du doigt le fait capital que le moteur ne fonctionne pas. Oui tout ce qui a été dit est valide, mais ce n'est pas à mes yeux le point névralgique du problème, mais bien celui du comportement volontariste, motivé de l'apprenti, et comme les jeunes d'aujourd'hui n'ont qu'à claquer des doigts pour obtenir ce qu'ils désirent, ou pire, on leur fournit avant qu'ils n'en aient besoin, qu'ils ont une vie "édulcorée" à outrance, c'est comme si on avait mis du sucre dans le réservoir, ça finit par endommager le moteur! Et avec une automobile sans moteur, on ne peut rien faire, c'est donc un minimum, ensuite on s'attachera à réparer les autres défaillances.

J'ai connu la filière professionnelle et technique, et aujourd'hui je vois dans le monde du travail ( secteur du bâtiment ), donc après formation, les jeunes travailleurs aussi motivés que des bulots cuits, pour plusieurs raisons, d'une part, la voie prise n'était tout simplement pas la bonne, du moins avec assez de recul, comme l'a suggéré Zenalpha, d'autre part, c'est une tendance généralisée, les jeunes gens ne sont pas vraiment attachés au goût de l'effort pour obtenir quelque chose comme explicité avant.

Ce n'est donc pas tant comment enseigner mieux qui pose autant souci selon moi, que le manque de motivation/volonté/goût de bien faire. J'ai vu de jeunes diplômés échoués à faire leur travail, pourtant basique au départ de la part de l'employeur, alors que des individus qui n'étaient pas du tout de la branche, mais intéressés, ont fini par y arriver en peu de temps.

Bien sûr que l'orientation est importante, pousser un élève en général alors qu'il est plutôt manuel, n'est pas lui rendre service dans un premier temps, mais ce n'est pas non plus irréversible, ce qui est vraiment handicapant quelque soit le contexte c'est le dédain à travailler/apprendre sérieusement, et pas seulement cloner mécaniquement ce que l'on attend, pour preuve du peu d'entrain à la tâche, si on modifie un tant soit peu les conditions de l'apprentissage ( exercice ou procédure manuelle ) l'enfant est perdu, car il n'a absolument pas fait sien ce que l'on cherche à lui apprendre, car quand on ne veut pas vraiment, on ne peut pas, il faut absolument que le moteur tourne pour que l'on puisse faire quelque chose.

Modifié par deja-utilise
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 988 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

En effet. Mais là le problème devient plus complexe.

J'en suis conscient, et c'est pour cela que l'on s'attaque à d'autres problèmes superficiels plus facile d'accès.

(Autant pour moi, alors.) Bien sûr, je ne cherchais pas à simplifier le problème. Cela dit, je doute assez fortement de la culture du non effort dans la mesure où personne ne pousse véritablement son enfant à ne rien faire. En revanche, tu as les parents qui sont véritablement derrière et ceux qui laissent l'enfant gérer tout (trop ?) seul.

Effectivement, si à la maison il y a les parents qui participent activement, c'est bénéfique à l'enfant. Mais il y a aussi des parents qui incitent leurs enfants à travailler mieux, mais ne donnent pas de recette, soit qu'ils n'ont pas le temps ou les moyens de le faire, car montrer un objectif et les moyens d'y parvenir sont deux choses bien distinctes, comme savoir soi-même et enseigner/être pédagogue.

Et tu as des enfants, qui sont capables, malgré un environnement défavorable, avec la motivation/l'envie et/ou la volonté d'y arriver.

Et comment l'expliques-tu?

À cette époque l'école était plus stricte que maintenant, et les parents abondaient dans le même sens, les enfants devant un discours convergent des deux cotés, allaient naturellement dans le même sens.

Aujourd'hui, les profs n'ont plus aucun "pouvoir", les parents estiment devoir protéger leur enfants de tout, les surprotéger, n'ayant peut-être pas eux-mêmes de bons souvenirs, sont sans doute plus réfractaires à une éducation autoritaire, mais les moeurs et les habitudes ont fortement évolués, nous sommes plus "libres" qu'avant, plus individualiste/indépendant sur la façon d'aborder les choses, plus hédonistes/moins enclin à l'effort, ce qui constitue aussi une perte de repère paradoxalement, le jeune se retrouve donc au milieu de visions antagonistes, d'un coté la contrainte inhérente à l'enseignement de base, et de l'autre une latitude exprimée envers toute entrave au "bonheur" des enfants.

Sur ce point, nous sommes d'accord, mais réduire la motivation à la volonté me semble insatisfaisant. Et, l'expression "quand on veut, on peut" peut fonctionner mais n'est pas vrai en tous les cas, comme le suggère ta parenthèse. Le problème, finalement, est toujours le même : où se situent les limites? Que ce soit chez une personne, pour ce qu'il faut lui demander, dans ce qu'il faut exiger, etc.

Tu as raison il y a quelques difficultés, mais je sais que tu avais compris ce que je voulais dire, néanmoins je l'ai légèrement repris en l'exprimant négativement, et qui exprime mieux finalement ce que je veux faire passer: quand on ne veut pas, on ne peut pas! À l'instar de "on ne trouve que ce que l'on cherche".

Celui qui fait 2m en étant très sportif, si il ne veut pas faire de basket, il n'apprendra jamais aussi bien, que celui motivé qui ne fait que 1.6m.

Je n'ignore pas, que des enfants ont des difficultés qui ne sont pas liées à leur motivation/envie/volonté, mais ils ne représentent pas la majorité, tout comme il existe des enfants qui le sont et sans troubles.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
Posté(e)
1403803615[/url]' post='9094679']

De dire "il faut travailler", "il faut mieux faire", "ça ne va pas" ne résout bien évidemment rien du tout, c'est presque un aveu d'impuissance, face à une mule qui rechigne à faire ce que l'on attend d'elle. Et pourquoi?

Merci de cesser de me prêter des commentaires que je ne tiens jamais devant un élève wink1.gif

J'essaie de voir où le bas blesse, si c'est dans mes possibilités je tente d'expliquer comment résoudre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×