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Les élèves sont stigmatisés par les mauvaises notes

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Savonarol

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Invité Nina_
Invités, Posté(e)
Invité Nina_
Invité Nina_ Invités 0 message
Posté(e)

C'est vrai, une nouvelle réforme hasardeuse!? Alors:

Soit on copie, en l'adaptant, ce qui réussit chez nos voisins, mais il y a la fierté du français.

Soit on met au goût du jour ce qui a marché par le passé, et en redonnant du pouvoir aux professeurs mais sans acte de répression physique, tout en essayant de prendre en considération l'évolution du style de vie actuel.

Soit on abandonne le principe d'égalité, et on fait un système éducatif comme l'économie "capitaliste", où il y a des classes de bons voire très bons élèves, et des classes de mauvais à moyens, ainsi que toujours des établissements pour ceux pour qui le niveau est indépendant de leur volonté, c'est à dire que l'on fait du social en même temps que l'on favorise ( et dynamise aussi les autres ) les meilleurs pour qu'ils réussissent vraiment, et ceux qui ne veulent que le minimum n'auront que le minimum et récolteront ainsi que le fruit de leur travail, quelque soit la filière choisie. Puisque l'on sait aujourd'hui, que d'un point de vue psychologique, on a du mal à résister à ce que les autres ont, si on laisse les individus évoluer en fonction de ceux qui veulent réussir, et la possibilité aux autres d'en faire autant, on nivellera cette fois par le haut, et non plus par le bas. Espérant ne pas avoir été maladroit dans mon propos, sous forme d'ébauche, car je ne suis ni politicien, ni décideur, ni investi par une quelconque mission.

Tu as au moins le mérite de réfléchir et de faire des propositions !

Bien que je n'adhère pas à tes propos, ils ont au moins l'intérêt de construire et non de critiquer sans rien proposer !

Modifié par Nina_
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Invité Nina_
Invités, Posté(e)
Invité Nina_
Invité Nina_ Invités 0 message
Posté(e)

Et si on permettait aux enseignants de se concerter, d'être entendus ,et si les innombrables réunions sur l'évolution de l'Enseignement , auxquelles participent tous les Enseignants, donnaient lieu à des remontées et des prises en compte significatives ?

Intéresser, transmettre, susciter la réflexion, exercer l'esprit critique : beaucoup d'enseignants savent faire.

Si la société n'exerçait pas des pressions hystériques et contradictoires, exigeant et diabolisant tour à tour les évaluations, les notes et les examens, voulant du sérieux et du ludique, du travail mais pas trop, si l'on ne réformait (déformait ?) pas sans cesse pour aucune espèce de progrès, si les politiques démagogiques et clientélistes ne parasitaient pas le système, alors l'enseignant pourrait respirer physiquement et mentalement. Et ferait tout simplement son travail : enseigner, instruire.

Et il laisserait l'administration aux personnels spécialisés et l'éducation aux parents, trop contents pourtant, pour certains d'entre eux, de s'en être débarrassés sur les enseignants qu'ils accusent ensuite de tous les maux.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 004 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Je ne conteste pas vraiment ce que tu résumes ici. Mais si l'on regarde l'éducation, trop rigide/stricte, des années 50/60, les élèves ressortaient avec de vraies connaissances acquises durablement, et hormis un cancre par ci par là, et de très bons élèves aussi, globalement le niveau à la sortie était assez homogène, ce qui laisse penser que même si il y a des disparités individuelles, on peut obtenir des résultats très satisfaisants pour la grande majorité, et puisque cela a été possible hier, il n'y a aucune raison que l'on ne puisse plus aujourd'hui, quand bien même on ne taperait pas sur la tête des enfants. Et le fait que d'autres nations y parviennent, c'est bien la preuve que c'est encore possible, la France ayant juste perdue la recette, et sans oublier le lobbying parental et des professeurs qui empêche toute révolution de l'éducation, car l'heure n'est plus à la réforme de forme, mais de fond.

En effet, tout comme un bon élève doit en théorie amener les plus faibles vers le haut en les tirant. Quand il existe une entraide, la disparité du niveau n'est pas un souci. Au contraire, l'un pourra être amené à aider l'autre, par exemple. Et nous avons encore des résultats aujourd'hui, même si cela passe quelque part par une facilité plus grande d'obtention.

Non, le véritable problème, à l'échelle globale, me semble être la mésestime créée autour des parcours plus professionnels. Du coup, nous poussons tout le monde vers une voie, et nous faisons quasiment culpabiliser ceux qui préfèrent "aller bosser". Mais ça a évolué aussi, il faut le dire : il est aujourd'hui possible de poursuivre après un BEP.

Là où tu as raison, c'est qu'il faut effectivement une base réelle chez chacun. Le problème, encore une fois, n'est ni la disparité, ni la notation, ou que sais-je encore. Le problème réside dans les représentations (qui ne sont plus les mêmes). Le niveau d'étude était globalement plus bas dans ces années-là puisque le niveau d'étude supérieur était moins accessible, même si progressivement plus ouvert.

Maintenant, j'ignore si le niveau global est véritablement moins bon qu'à ce moment-là, je l'admets. Donc, je ne spéculerai pas là-dessus.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Et si on permettait aux enseignants de se concerter, d'être entendus ,et si les innombrables réunions sur l'évolution de l'Enseignement , auxquelles participent tous les Enseignants, donnaient lieu à des remontées et des prises en compte significatives ?

Intéresser, transmettre, susciter la réflexion, exercer l'esprit critique : beaucoup d'enseignants savent faire.

Si la société n'exerçait pas des pressions hystériques et contradictoires, exigeant et diabolisant tour à tour les évaluations, les notes et les examens, voulant du sérieux et du ludique, du travail mais pas trop, si l'on ne réformait (déformait ?) pas sans cesse pour aucune espèce de progrès, si les politiques démagogiques et clientélistes ne parasitaient pas le système, alors l'enseignant pourrait respirer physiquement et mentalement. Et ferait tout simplement son travail : enseigner, instruire.

Et il laisserait l'administration aux personnels spécialisés et l'éducation aux parents, trop contents pourtant, pour certains d'entre eux, de s'en être débarrassés sur les enseignants qu'ils accusent ensuite de tous les maux.

Ma réponse n'était bien évidemment pas exhaustive, d'autres approches sont possibles, pourquoi je suis parti sur un changement important, c'est qu'à l'instar d'une bille au fond d'un bol, si on ne fait que déplacer celle-ci un peu du fond, elle finit par y retomber, c'est ce qui me fait craindre que de garder le même système avec quelques évolutions conduit à revenir au même état d'équilibre, alors qu'un changement important en profondeur, permettrait de ne plus se reposer sur ses bases et tendre vers les anciennes pratiques, la nature a horreur du vide et l'homme du changement.

Maintenant un retour d'expériences des principaux acteurs sur les décideurs serait certainement que bénéfique, quelque soit la solution retenue, mais comme dans les entreprises la communication est bien souvent qu'unidirectionnelle, ou si elle est dans les deux sens, celui remontant est filtré par la hiérarchie. Je suis d'accord qu'il faut donner des moyens au corps enseignant, et en même temps responsabiliser les parents, je rajouterai même si cela parait anodin, qu'il faudrait impérativement changer le nom d'Éducation nationale parfaitement inapproprié, en par exemple Enseignement national, car il y a bien longtemps que l'éducation n'y est plus assurée, mais que les parents n'en aient pas pris suffisamment conscience, donc l'éducation et l'accompagnement scolaire assurés par les parents, et l'enseignement des savoirs à charge des professeurs à minima.

Je rappelle au passage qu'il a aussi beaucoup d'enseignants qui se trouvent en poste parce qu'ils ont passé le concours et qu'ils l'ont réussi, et qu'il n'y a donc pas que des vocations au sein du professorat. On ne peut donc pas tout miser sur les profs non plus, mais les intégrer plus qu'aujourd'hui dans le cursus, oui.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

En effet, tout comme un bon élève doit en théorie amener les plus faibles vers le haut en les tirant. Quand il existe une entraide, la disparité du niveau n'est pas un souci. Au contraire, l'un pourra être amené à aider l'autre, par exemple. Et nous avons encore des résultats aujourd'hui, même si cela passe quelque part par une facilité plus grande d'obtention.

Non, le véritable problème, à l'échelle globale, me semble être la mésestime créée autour des parcours plus professionnels. Du coup, nous poussons tout le monde vers une voie, et nous faisons quasiment culpabiliser ceux qui préfèrent "aller bosser". Mais ça a évolué aussi, il faut le dire : il est aujourd'hui possible de poursuivre après un BEP.

Là où tu as raison, c'est qu'il faut effectivement une base réelle chez chacun. Le problème, encore une fois, n'est ni la disparité, ni la notation, ou que sais-je encore. Le problème réside dans les représentations (qui ne sont plus les mêmes). Le niveau d'étude était globalement plus bas dans ces années-là puisque le niveau d'étude supérieur était moins accessible, même si progressivement plus ouvert.

Maintenant, j'ignore si le niveau global est véritablement moins bon qu'à ce moment-là, je l'admets. Donc, je ne spéculerai pas là-dessus.

Ce qu'il y a et qu'il ne faudrait surtout pas négliger, c'est la motivation des élèves, et à mon sens c'est le premier obstacle à la réussite scolaire, entre autre.

De mettre des bons avec des moins bons, ne serait efficace qu'à la condition, que le je-m'en-foutiste y trouve un intérêt, lui permettant de la stimuler.

Tu as raison, sur ce second point, le fait de dévaloriser des filières entières, déséquilibre tout le système, d'une part tous n'ont pas l'envie ou ne se donne pas les moyens de réussir dans un domaine qui ne leur convient pas, mais la démotivation n'est pas liée qu'à une mauvaise orientation, il a aussi des facteurs sociaux et "culturels" c'est à dire le manque de goût à l'effort pour réussir/y arriver, que ce soit à l'école ou ailleurs.

Et déjà de mon temps, on pouvait passer d'un BEP au baccalauréat "pro" ou général, puis continuer le cursus général à nouveau, à la condition expresse d'être motivé. ( et je peux parler en connaissance de cause, puisque cela a été mon cas ).

Dans ces années là, quand on sortait à 14ans de l'école, on savait lire-écrire et compter correctement, sans rien dire des autres matières, et lorsque l'on retrouve des livres scolaires de cette période, on peut être surpris du niveau de réflexion et de connaissance requis, et c'est ce qui me fait dire que les programmes d'aujourd'hui sont plutôt gentils, creusant un écart de plus en plus manifeste avec le monde universitaire en l'occurrence, où il a été question de baisser en conséquence le niveau aussi pour éviter trop de "décrochage".

Dans le monde du travail, comme pour l'apprentissage scolaire-professionnel, il est absolument nécessaire d'avoir des individus motivés, que ce soit positivement ( la réussite ) ou négativement ( la peur de ce qui adviendra ), c'est une condition sinequanone, un prérequis, qui aujourd'hui fait défaut chez nos enfants, et pour ça, tous le monde a sa part de responsabilité, et ce pour plusieurs raisons.

Quand on veut, on peut! ( raisonnablement )

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Membre, Zigbu, 77ans Posté(e)
Zigbu Membre 6 639 messages
77ans‚ Zigbu,
Posté(e)

Dans le monde du travail, comme pour l'apprentissage scolaire-professionnel, il est absolument nécessaire d'avoir des individus motivés, que ce soit positivement ( la réussite ) ou négativement ( la peur de ce qui adviendra ), c'est une condition sinequanone, un prérequis, qui aujourd'hui fait défaut chez nos enfants, et pour ça, tous le monde a sa part de responsabilité, et ce pour plusieurs raisons.

Ce n'est pas en coupant les oreilles d'un âne qu'on en fait un cheval de course

Les élèves qui n'ont pas envie de bosser à l'école (j'en connais quelques uns, j'en faisait partie) peuvent s'orienter vers des métiers qui ne nécessitent pas de rester user ses fonds de culotte sur les bancs de l'école jusque Bac+. Combien d'étudiants Bac 5/10ans restent sur le carreau par manque de débouchés alors qu'il y a de nombreuses demandes chez les artisans qui n'arrivent pas à embaucher.

La grande réforme de l'E.N ce serait d'arrêter de vouloir 80% d'une classe d'âge avec le Bac. A quoi cela sert il de pousser un gamin qui n'a pas envie d'étudier ? A le braquer contre l'école ?

Après la troisième, rien ne devrait empêcher un jeune qui le désire de se diriger vers une formation professionnelle. Pourtant, les profs essaient de garder les élèves dans le système scolaire jusqu'au Bac (j'en sais quelque chose pour avoir été enseignant en Lycée professionnel). Et après, qu'est ce qu'ils font ceux qui n'ont pas envie, ou ne peuvent pas, continuer les études ? Ils se dirigent vers les formations professionnelles. Bilan, trois années de "perdues".

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Oui tout à fait, qui prétend le contraire?

Car aujourd'hui je suis devant des jeunes qui ont fait/suivent des filières professionnelles, et qui ne sont pas motivés, ni pour l'obtention du diplôme, ni pour "bosser" que ce soit avec le cursus habituel ou en apprentissage, en alternance.

À donner le Bac à tous le monde, sans mérite, on finit par saturer les niveaux supérieurs, mais c'est comme le reste une course en avant, un cercle vicieux qui s'instaure et dont plus personne ne peut/veut rompre la spirale.

Le mieux serait dans un premier temps de redonner une valeur au baccalauréat, qu'il soit général, technologique ou professionnel, voire les BEP et CAP, car il faut de tout dans une société, des gens spécialisés manuellement et conceptuellement.

Le bac aujourd'hui est plus une question politique que de société, et cela dérègle tout le système éducatif aussi bien les strates inférieures et supérieures.

Les notes n'est pas le problème de fond, mais c'est ce qui focalise les attentions, parce que c'est l'indicateur accessibles par l'extérieur, et que les parents se sont trop reposés sur l'Éducation nationale, et ne savent plus eux-même.

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Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
Posté(e)
1403609694[/url]' post='9089087']

Et puis, en grande partie, la note tient à l'élève. Elle n'est pas immuable et les profs le rappellent. On ferait mieux d'être plus sévère (par exemple : saquer la saleté de la copie, l'orthographe... mais avec les moyens de remettre l'élève à niveau, sinon c'est idiot) parce que les cursus qui laissent s'accumuler des lacunes, de la fainéantise et de l'échec sont bien plus nuisibles qu'un 3/20.

Une précision en passant : en langue vivante, il m'est interdit de noter l'orthographe française des élèves.

Je fais des remarques plus ou moins explicites, j'inclus cette observation dans le commentaire que je laisse en haut de la copie, mais je ne peux, dans ma matière, retirer un point à cause de l'orthographe française (malgré les perles... Vous fêtes à la place de vous faites...)

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Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)

Je sais une chose. J'ai recu mon éducation via un systême de notation.

Mes enfants itou.

Résultat un fils de menuisier et de concierge ( moi ) qui obtient un doctorat.

Et mes deux enfants, un sorti ingénieur Arts et Métiers, un autre en train de passer son internat de médecine.

Je trouve que noter est très utile. Et je remercie ma prof de math de 3 eme qui m'a dit : " Si vous voulez faire Médecine et vu le niveau du collège, je ne serai pas satisfaite à moins de 18/20 "

Et elle à eu raison. J'ai du apprendre à résoudre les EquaDiff en première année......je ne l'attendais pas celle là au départ. J'ai essayé sans succès ( elle etait hélas décédée ) d'inviter cette prof à ma soutenance

Et ma thèse, ( ou j'ai du promettre de ne mettre qu'une équation wink1.gif ) finissait sur une Equadiff' pour expliquer un transport d'ions trans-membranaire.

Par contre, mon frère, dyslexique de haut-vol, à été orienté vers un BEP d'electronique. Qui ne lui à pas servi à grand-chose.

Il à heureusement su rebondir, progresser de façon interne à l'entreprise et est maintenant chef de projet. Ce qui vu son niveau d'etudes etait inespéré

Ce qui m'attriste dans cet exemple — rien de personnel, Alain, tout le monde fait ça — c'est cette espèce de dénigrement inconscient : menuisier, concierge seraient des métiers plutôt minables, c'est médecin, ingénieur qui sont valorisés. C'est le doctorat dont on se vante, pas travailler de ses mains.

Je crois qu'une réforme du système éducatif passe avant tout par un changement de mentalités : ne pas hiérarchiser la valeur d'un individu en fonction de son métier, de ses études, mais revaloriser le travail en général. Du coup la stigmatisation par les notes perdraient déjà naturellement de l'importance.

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 64ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 401 messages
64ans‚ Marxiste tendance Groucho,
Posté(e)

Ce qui me rejouit personnellement, c'est la réussite de mon frangin. ( La mienne aussi bien sur. )

Et pour le conseil d'orientation..mieux vaut ne pas en parler..J'étais sois-disant destiné à faire de la tôlerie et les filles de la classe coiffure...Les 2 LEP les plus proches de mon collège, comme par hasard....

Ca, ça craint.

Et mon doctorat débouchait sur une pratique/exercice manuelle

Modifié par Alain75
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Tu ne fais pas seulement référence au lien que j'ai posté, tu dis que j'ai posté ce lien pour argumenter sur le système de notation, et qu'en plus, je ne l'ai pas lu jusqu'au bout.

C'est bien la preuve que tu n'as pas pris en compte la totalité de mon post, ou alors que tu ne sais pas lire. (serais-tu la preuve vivante que notre système éducatif est défaillant?)wink1.gif

Gné ???

Mon post s'adressait à dinosaure marin ... pas à toi...

Sur la base de notre échange où ill me prêtait des propos xénophobes alors que le contenu que j'avais repris était issu de ton lien.

Tu n'es pas le centre du monde...

C'est avec lui que je conversais...et c'est lui que j'invitais à lire le lien jusqu'au bout.

C'est même plus le système éducatif qu'il faut revoir à ce niveau là.

Tu as même pas compris que je ne m'adressais pas à toi...

D'ailleurs cet échange avec lui vient de toi...

Quand je vous lis tous, une question se pose. Dinosaure marin l'a d'ailleurs déjà posée, mais ça a l'air de questionner personne.

Pourquoi est-ce que dans d'autres pays n'utilisant pas ce système de notation les acquis des élèves sont bien meilleurs qu'en France? cf le lien que j'ai posté plus haut dans le topic.

Modifié par zenalpha
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Membre, Posté(e)
-X9- Membre 780 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

les profs sont pour beaucoup démotivés, et d'ailleurs le Capes n'attire plus beaucoup de candidats (sauf en sport et en arts plastiques), voire plus assez de candidats tant ces métiers sont devenus ingrats. Et c'est assez inquiétant, tant pour l'avenir de l'enseignement que pour sa qualité.

comment dynamiser l'éducation sans redonner de l'autorité morale aux profs ? les droits sont accompagnés de devoirs, mais ça c'est devenu ringard et les parents ne l'inculquent plus aux enfants.

on pense donc pouvoir répondre aux profs, aux flics, ... un manque de respect affiché que l'on justifie par des prétendus droits.

mais la prise de conscience n'est pas d'actualité, malheureusement, les parents préfèrent aujourd'hui allez râler chez les profs, voire les violenter, pour "défendre" leurs têtes blondes.

on ne peut plus continuer à niveler par le bas, à quand donc la prise de conscience ?

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Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
Posté(e)

Comment font les pays sans notes comme la Finlande ?

Quand on pense qu'ils ont l'outrecuidance de mieux réussir que notre superbe système éducatif !

Mais surtout ne changeons rien hein !!

Ce serait intéressant de voir les facteurs de réussite d'un tel système. Dans mon collège, ça a été une pure défaite malgré une équipe qui, globalement, y croyait fort.

Les raisons officielles de l'échec de l'opération "école sans note" (je paraphrase les mots du principal qui a sifflé la fin de l'opération) :

- les bons élèves ne s'y retrouvaient pas : le système "non acquis, en cours d'acquisition, acquis" était utilisé, et les élèves qui étaient bons avaient le sentiment de stagner, quand bien même ils se donnaient plus un jour qu'un autre, le résultat était le même.

- chez les mauvais élèves, ça ne changeait rien, rythme des programmes oblige dans certaines matières, la vérification systématique des compétences acquises après une évaluation mettant en lumière quelques "non acquis" retardant l'avancée de la classe en général.

En langue, on nous encourage à un système mixte : après-tout, notre objectif est de permettre la communication en langue étrangère des élèves dans des situations de communication données (présentation, expression du goût, commande d'un repas etc.) : on séquence notre enseignement suivant ces situations en commençant par les plus basiques et donc, a priori, les plus faciles, et on présente aux élèves une fiche des compétences à acquérir durant l'année. Nous, tout en continuant à évaluer régulièrement les connaissances et aptitudes des gosses, on attend qu'ils se présentent devant nous, nous dise qu'ils pensent avoir acquis ceci ou cela, nous vérifions cela et on valide, ou non, sur cette fiche. C'est un bon compromis, je trouve. Mais ça nécessite des moyens que tout le monde n'a pas : pour vérifier l'acquisition ou non de la compétence, je met le marmot devant mon assistante de langue :dev: (tout le monde n'en a pas).

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Membre, Posté(e)
-SyntaxError- Membre 2 255 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Gné ???

Mon post s'adressait à dinosaure marin ... pas à toi...

Sur la base de notre échange où ill me prêtait des propos xénophobes alors que le contenu que j'avais repris était issu de ton lien.

Tu n'es pas le centre du monde...

C'est avec lui que je conversais...et c'est lui que j'invitais à lire le lien jusqu'au bout.

C'est même plus le système éducatif qu'il faut revoir à ce niveau là.

Tu as même pas compris que je ne m'adressais pas à toi...

D'ailleurs cet échange avec lui vient de toi...

Tu as dis texto que j'avais posté ce lien pour argumenter l'arrêt des notations.

Or, non, c'est à tout le système éducatif que je faisais référence. Au début de mon post je précise bien "ça n'a l'air de questionner personne".

Car il est bien là le problème, c'est de remettre en question le système éducatif français. Et cette mesure de suppression des notations devrait justement amener les gens, et l'Etat à se questionner.

Pourquoi en France l'éducation nationale se casse la gueule quand dans d'autres pays les résultats sont bien meilleurs?

Concernant la lecture du lien, je ne l'avais pas compris dans ce sens, mais en même temps la formulation de ta phrase prêtait à confusion.

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 55ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
55ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)

les profs sont pour beaucoup démotivés, et d'ailleurs le Capes n'attire plus beaucoup de candidats (sauf en sport et en arts plastiques), voire plus assez de candidats tant ces métiers sont devenus ingrats. Et c'est assez inquiétant, tant pour l'avenir de l'enseignement que pour sa qualité.

comment dynamiser l'éducation sans redonner de l'autorité morale aux profs ? les droits sont accompagnés de devoirs, mais ça c'est devenu ringard et les parents ne l'inculquent plus aux enfants.

on pense donc pouvoir répondre aux profs, aux flics, ... un manque de respect affiché que l'on justifie par des prétendus droits.

mais la prise de conscience n'est pas d'actualité, malheureusement, les parents préfèrent aujourd'hui allez râler chez les profs, voire les violenter, pour "défendre" leurs têtes blondes.

on ne peut plus continuer à niveler par le bas, à quand donc la prise de conscience ?

Déjà en changeant "éducation nationale" par "enseignement nationale"

l 'éducation c'est du ressort des parents ou tuteurs ,responsables légaux et l'enseignement c'est du ressort des professeurs

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Tu as dis texto que j'avais posté ce lien pour argumenter l'arrêt des notations.

Or, non, c'est à tout le système éducatif que je faisais référence. Au début de mon post je précise bien "ça n'a l'air de questionner personne".

Encore une fois je n'ai pas fait référence de près ou de loin à tes écrits.

J'ai utilisé ton lien afin d'argumenter sur un topic qui traite donc de l'arrêt des notations afin d'évoquer le système finlandais.

Ce lien permet de pouvoir argumenter sur le système de notation donc sur le sujet dont nous parlons puisqu'on voit qu'il n'a pas disparu dans ce pays et qu'il n'est qu'une partie de leur politique.

Du reste, il est intéressant ton lien donc merci.

Car il est bien là le problème, c'est de remettre en question le système éducatif français. Et cette mesure de suppression des notations devrait justement amener les gens, et l'Etat à se questionner.

Pourquoi en France l'éducation nationale se casse la gueule quand dans d'autres pays les résultats sont bien meilleurs?

Personnellement, je trouve que la question se pose indépendamment du système de notation.

Ce n'est pas ce sujet qui doit nous interroger sur une remise en cause plus générale.

Qui plus est, ce système de notation est plutôt un atout.

Concernant la lecture du lien, je ne l'avais pas compris dans ce sens, mais en même temps la formulation de ta phrase prêtait à confusion.

Dinosaure Marin pensait que ma première intervention était xénophobe et je lui répondais en lui montrant que le faible niveau d'étrangers en finlande et la nature de l'immigration plutôt suédoise est une source d'information issue de ton lien.

Tu n'as pas du suivre cet échange et effectivement si tu n'as pas du tout lu ce qui précédait, tu peux mal interpréter.

Dans le fil de discussion, c'est très explicite qu'il s'agit d'un échange en lien avec les échanges précédents.

Modifié par zenalpha
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)
.

Sur la base de notre échange où ill me prêtait des propos xénophobes alors que le contenu que j'avais repris était issu de ton lien.

Ca alors, voilà qui m'étonne beaucoup de lui.

^^

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Membre, 62ans Posté(e)
soi Membre 396 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

Perso, je descendais pas en-dessous de sept (ou très rare : cas où je ne pouvais pas faire autrement comme pour une copie vide) : bé, les gamins venaient me voir pour voir ce qu'on pouvait faire car ils avaient vite compris que sept c'était la cata. Je montais jusqu'à vingt aussi, à l'oral.En début d'année, ils s'excusaient des fôtes: je leur répondais qu'on était là pour ça et l'affaire était, en général, réglée, question complexes.Tout le monde pouvait toujours refaire un devoir pour récupérer un devoir pas réussi.J'étais hyper- minutieuse dans mes corrections et les copies étaient réécrites en fonction de la correction : progrès assurés.

En confidence, je vous avoue que l'ensemble de mes façons de faire n'étaient pas appréciées, en général, pas les dirigeants d'établissement : ça m'a couté ma santé.

Les élèves et leurs parents, eux ,en général, étaient contents.

Modifié par soi
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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour, je suis plutôt pour les notes, comment l'élève peut savoir où il en est, il lui faut bien une référence. D'ailleurs ça me fait penser au médecin qui demande à quel note on situe la douleur, même s'il peut y avoir plusieurs examens...La note permet au médecin de se faire une idée plus précise sur comment le patient ressent cette douleur.

Un professeur qui va dire à un élève qu'il a fait un bon travail, une bonne dictée, cela ne va pas lui permettre de savoir combien de fautes il a fait alors qu'avec la note, il saura exactement combien il a fait de fautes.

Modifié par samira123
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Membre, Zigbu, 77ans Posté(e)
Zigbu Membre 6 639 messages
77ans‚ Zigbu,
Posté(e)

- les bons élèves ne s'y retrouvaient pas : le système "non acquis, en cours d'acquisition, acquis" était utilisé, et les élèves qui étaient bons avaient le sentiment de stagner, quand bien même ils se donnaient plus un jour qu'un autre, le résultat était le même.

- chez les mauvais élèves, ça ne changeait rien, rythme des programmes oblige dans certaines matières, la vérification systématique des compétences acquises après une évaluation mettant en lumière quelques "non acquis" retardant l'avancée de la classe en général.

C'est exactement ce qui s'est également passé en enseignement professionnel. Le contrôle continu a été remplacé par le contrôle en cours de formation, c'est à dire plusieurs examens sur la durée de la formation.

Comme je l'ais déjà dis plus haut, quand une compétence acquise aujourd'hui, ne l'est plus quelques semaines plus tard, comment fait on ? (une compétence acquise l'est, en principe, définitivement !)

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