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Maintenant c'est Roumanoff qui est raciste

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Je parle de tous ceux qui, comme toi dans le message que je citais, valident la police de la pensée. Heureusement que la justice n'est pas encore au stade stalinien malgré vos constants encouragements. Mais on aura plus de chances de rester dans le domaine du réel si vous arrêtez de soutenir la justice de l'imaginaire.

Oui, tu es dans une vision exagérée de "la tyrannie contre l'expression et la pensée". Pour oser me ranger dans les zélateurs du contrôle moral par la répression, il faut bien ça.

Tu prônes donc un système à l'américaine où l'on peut tout dire et où il serait injuste de punir le propos raciste. Or, il est écrit dans la Constitution l'inverse du racisme. C'est un devoir national que de faire valoir ces valeurs.

L'instrumentalisation de la liberté d'expression à des fins de dire de la merde, ou l'instrumentalisation du langage, ou l'utilisation de la justice comme moyen de pression idéologique, ce sont des usages qui ne remettent en cause qu'eux-mêmes, et pas nos principes constitutionnels.

Des propos relevant de l'incitation à la haine, la discrimination raciale (ou autre), font office de prémisses à des actes et sont sanctionnables en tant que propos (un acte est sanctionné comme un acte). Mais tout citoyen à le droit de se défendre. Les débats lors de procès ne donnent pas toujours raison ou tort : ils respectent les bornes législatives.

En fait, c'est tout ce qui se passe autour qui est vicieux. Et la pression médiatique est plus forte que les sanctions légales : c'est là qu'est le pouvoir. Mais les kabbales sont également retournées pour dresser des portraits victimaires de héros brimés par la dictature policière de la pensée.

Qu'il y ait débat forcément, mais quelle est le cadre de ce débat, quelle est la limite ? Cette limite je la fixe aux actes parce que juger les pensées des gens est impossible techniquement et peu souhaitable si on ne souhaite pas l'arbitraire total.

Pourquoi "arbitraire total". La loi est un arbitrage entre les comportements qu'on souhaite et ceux qu'on condamne. Au sein de ce cadre, on a encore la liberté de s'aménager des espaces de tolérance, ce qui est largement le cas pour la liberté d'expression, par exemple. Et on a aussi la liberté de se contredire et de s'affronter. Tu pars du principe que la loi bénéficie systématiquement à une "bien-pensance totalitaire" mais c'est faux.

Si nous voulons une justice objective et un débat objectif, toute proportions gardées, ne condamnons pas ce qu'on imagine que les autres pensent.

Quel que soit le débat ça dépasse forcément son cadre puisqu'il n'y a alors plus de débat, juste un accusateur public qui décrète les pensées justes et injustes, les pensées des uns et des autres en leur lieu et place, et qui sanctionne selon son bon vouloir.

Il ne s'agit pas de la Justice mais d'affrontement moral, idéologique, dialectique dans le débat public, les médias, etc... Dans tout affrontement, il y a des vainqueurs et des perdants. L'accusateur public peut aussi être condamné pour diffamation et de toute façon, on peut encore ignorer totalement les condamnations et les acquittements dans le débat idéologique.

Le gros problème est qu'on s'autorise une forme de lynchage médiatique basé sur la présomption de pensée.

C'est là qu'est l'absence de limite et de parité. On a du mal à mesurer quantitativement le préjudice concret que représente un tabassage médiatique. On n'a pas de recours légaux, justement, si ce n'est un "préjudice moral" très flou. Et ces réjudices peuvent être très étalés dans le temps, très sournois.

Malheureusement, on ne peut compter que sur l'intelligence collective pour arrêter ces conneries. Et comme nous sommes collectivement imbéciles...

La question a poser, la bonne n'est pas "suis-je pour le racisme ?" mais "suis-je pour la justice ?"

Lorsque la justice fait correctement son travail, elle juge équitablement le raciste et le communiste, le maoiste et le raelien. La justice est aveugle bon sang ! Elle n'est pas censée prendre parti en fonction des croyances des uns et des autres.

Tu fais un procès dans le vide. Regarde les compte-rendus : ils sont très précis sur les condamnations. Par exemple, Eric Zemmour a été condamné pour " incitation à la discrimination raciale à l'embauche" mais pas pour sa généralisation sur les "dealers qui sont noirs et arabes". Et il a eu le temps de partager sa pensée bien longtemps avant d'avoir la moindre poursuite un peu concrète. Zemmour, il serait très fort de le voir comme une victime judiciaire.

Par contre, les procès médiatiques ou publics qu'on lui fait vont parfois très loin et me semblent dépasser en proportion les propos du mec et le danger réel.

Si être pour une liberté d'expression totale inclut la liberté de voir des nazis s'exprimer, que le KuKluxKlan ait le droit de s'afficher et autre fantaisies, je suis contre. De toute façon, la France est Constitutionnellement contre les idéologies de la haine de l'autre.

Tu surestimes volontairement la pression légale. La vraie pression réside dans les lois internationales, la pression économique, l'influence médiatique, la pénétration idéologique dans les mentalités. Il suffit de voir combien les condamnations n'ont pas d'effet éducatif mais simplement une radicalisation des positions. Mais ce n'est pas mieux aux USA où les lynchages idéologiques sont puissants, où les propagandes extrêmes aussi. Puisqu'il n'y a plus de bornes dans ce grand rêve néolibéral.

Reste que Roumanoff ne risque pas de condamnation. Il est même possible que les tentatives de poursuites n'aboutissent même pas. Reste donc le pouvoir de l'opinion publique et des médias, qui va décider quel procès on lui fait et quelle sanction tombera, ou s'il y a relaxe ou encore non-lieu.

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Membre, Posté(e)
Vivolta Membre 666 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui, tu es dans une vision exagérée de "la tyrannie contre l'expression et la pensée". Pour oser me ranger dans les zélateurs du contrôle moral par la répression, il faut bien ça.

Tu prônes donc un système à l'américaine où l'on peut tout dire et où il serait injuste de punir le propos raciste. Or, il est écrit dans la Constitution l'inverse du racisme. C'est un devoir national que de faire valoir ces valeurs.

L'instrumentalisation de la liberté d'expression à des fins de dire de la merde, ou l'instrumentalisation du langage, ou l'utilisation de la justice comme moyen de pression idéologique, ce sont des usages qui ne remettent en cause qu'eux-mêmes, et pas nos principes constitutionnels.

Des propos relevant de l'incitation à la haine, la discrimination raciale (ou autre), font office de prémisses à des actes et sont sanctionnables en tant que propos (un acte est sanctionné comme un acte). Mais tout citoyen à le droit de se défendre. Les débats lors de procès ne donnent pas toujours raison ou tort : ils respectent les bornes législatives.

En fait, c'est tout ce qui se passe autour qui est vicieux. Et la pression médiatique est plus forte que les sanctions légales : c'est là qu'est le pouvoir. Mais les kabbales sont également retournées pour dresser des portraits victimaires de héros brimés par la dictature policière de la pensée.

Absolument pas je cite une phrase dans laquelle tu justifie l'interdiction de "penser mal". Pas de "parler mal", mais de "penser mal". Et pour le simple citoyen que je suis cette perspective est terrifiante car nul ne contrôle ses pensées. Et si demain avec votre soutien dans le processus d'inquisition mentale la loi stipulait que penser que le nombre d'élèves par classe doit être de XX devenait illégal ? Si vous validez l'outil, vous validez aussi tous les usages ultérieurs qui en seront faits.

C'est pourquoi je vos conjure de ne plus militer pour l'inquisition mentale.

Ainsi que je l'ai expliqué, l'incitation à la haine -et donc à la violence- , la diffamation, l'appel au meurtre sont des délits objectifs avec des victimes. Ces délits peuvent parfaitement s'intégrer à un processus judiciaire normal et le sont déjà, il n'y a pas à revenir dessus.

Par contre la traque délirante du "racisme" est et restera toujours de l'inquisition mentale, soit un processus sans aucune limite une fois validé. Et c'est pourquoi vous devez cesser de le valider, afin qu'il quitte le service.

Pourquoi "arbitraire total". La loi est un arbitrage entre les comportements qu'on souhaite et ceux qu'on condamne. Au sein de ce cadre, on a encore la liberté de s'aménager des espaces de tolérance, ce qui est largement le cas pour la liberté d'expression, par exemple. Et on a aussi la liberté de se contredire et de s'affronter. Tu pars du principe que la loi bénéficie systématiquement à une "bien-pensance totalitaire" mais c'est faux.

La loi n'est pas et ne peut pas être un régulateur des pensées des individus. Tu préconise ici de condamner non pas des comportements mais des pensées. Et la justice n'en a les moyens techniques ni afin d'évaluer si le délit est constitué, ni pour y mettre fin. Elle condamne donc par essence des innocents et ne met pas fin au délit qui n'est d'ailleurs pas constitué.

C'est ça l'arbitraire total : Quand on fait n'importe quoi.

Il ne s'agit pas de la Justice mais d'affrontement moral, idéologique, dialectique dans le débat public, les médias, etc... Dans tout affrontement, il y a des vainqueurs et des perdants. L'accusateur public peut aussi être condamné pour diffamation et de toute façon, on peut encore ignorer totalement les condamnations et les acquittements dans le débat idéologique.

Lorsque l'on préconise que :

La société, en revanche, doit veiller à ce que ces clichés ne dérivent pas vers la réduction raciste.

Ces arguments là peuvent très bien être retournés pour nourrir l'impunité de tout propos, notamment racistes."

On parle bien de justice, et certainement pas de débat d'idées. Les stéréotypes non plus ne font pas débat, ils sont dans la tête des gens et ceux-ci les expriment ou ne les expriment pas. Personne n'a vocation à entrer dans le cerveau des gens avec son scalpel extraire les stéréotypes ne correspondant pas au standard établi par dieu sait quelle autorité des stéréotypes acceptables.

Il n'y a ici ni échange, ni débat, ni confrontation idéologique, juste une intrusion pure et simple de la justice dans les pensées "impures" ou déclarées telles par un cahier des charges. Arbitraire.

Tu fais un procès dans le vide. Regarde les compte-rendus : ils sont très précis sur les condamnations. Par exemple, Eric Zemmour a été condamné pour " incitation à la discrimination raciale à l'embauche" mais pas pour sa généralisation sur les "dealers qui sont noirs et arabes". Et il a eu le temps de partager sa pensée bien longtemps avant d'avoir la moindre poursuite un peu concrète. Zemmour, il serait très fort de le voir comme une victime judiciaire.

Par contre, les procès médiatiques ou publics qu'on lui fait vont parfois très loin et me semblent dépasser en proportion les propos du mec et le danger réel.

Je ne fais qu'un petit procès à la justice à l'heure actuelle, ce procès je le fais en amont à ceux qui, comme toi valident le processus d'inquisition mentale et expriment un soutien à un dispositif désastreux.

Celui-ci se résume pour l'instant du point de vue légal à la loi sur le révisionnisme, dont je souhaite la suppression et non l'extension.

Si être pour une liberté d'expression totale inclut la liberté de voir des nazis s'exprimer, que le KuKluxKlan ait le droit de s'afficher et autre fantaisies, je suis contre. De toute façon, la France est Constitutionnellement contre les idéologies de la haine de l'autre.

J'ai exprimé une position claire, je suis contre les délits avec des victimes, c'est à dire l'incitation à la haine, et donc à la violence, car la haine = la violence et c'est pour cette raison que nous interdisons ces appels.

Je suis contre la diffamation, et également les appels à la discrimination raciale pour quel que disposition pratique que ce soit, logement, emploi, tout ce qui serait injuste et constituerait des victimes.

Ce n'est donc pas une liberté d'expression totale. C'est le principe de la liberté des uns qui s'arrête ou commence celle des autres. Et à ce titre si un groupe souhaitait exprimer une position en faveur de la pureté raciale par le mariage je ne saurai m'y opposer parce que personne n'est lésé.

Mais surtout je m'oppose fermement à toute inquisition mentale de types avec des diplômes de sociologues qui viennent t'expliquer que dans ta tête il y a un dispositif qui fait que tu es un ennemi de la société et qu'on doit te réformer.

Tu surestimes volontairement la pression légale. La vraie pression réside dans les lois internationales, la pression économique, l'influence médiatique, la pénétration idéologique dans les mentalités. Il suffit de voir combien les condamnations n'ont pas d'effet éducatif mais simplement une radicalisation des positions. Mais ce n'est pas mieux aux USA où les lynchages idéologiques sont puissants, où les propagandes extrêmes aussi. Puisqu'il n'y a plus de bornes dans ce grand rêve néolibéral.

La vraie pression réside dans tous les moralistes qui m'expliquent que je suis mauvais à longueur de journée parce que je ne pense pas comme eux et qui veulent me mettre une sonde dans la tête. Comme ils ne peuvent pas le faire de leur propre initiative, ils ont besoin que la loi valide leurs idées extrémistes et que des fonctionnaires fassent le sale boulot à leur place.

Pour les combattre j'ai besoin de rallier les gens de bon sens capables de comprendre que l'inquisition mentale est un processus qui signe la fin de l'idéal démocratique au profit du totalitarisme.

Reste que Roumanoff ne risque pas de condamnation. Il est même possible que les tentatives de poursuites n'aboutissent même pas. Reste donc le pouvoir de l'opinion publique et des médias, qui va décider quel procès on lui fait et quelle sanction tombera, ou s'il y a relaxe ou encore non-lieu.

Dieu merci Roumanoff ne risque encore rien, mais la pression pour que ça change est forte. Il convient de s'y opposer si on attache encore un prix à la liberté.

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Membre, Posté(e)
Vivolta Membre 666 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Dans le monde tel que je le vois, les appels à la haine quotidiens de Lycan77 seraient un délit.

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Membre, 41ans Posté(e)
robin dubois Membre 954 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

Ah mais là on est parti hein. Le sujet c'est la défense des discriminations et du racisme maintenant. C'est vrai quoi, la liberté c'est aussi celle de refuser des négros dans son entreprise hein.

Je ne pensais pas qu'on en était là en France, mais apparemment si...

Tu generalises bien vite...

La population de ce forum est représentative de la France ?

Modifié par robin dubois
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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Je ne dis pas que le forum est représentatif de la France.

Je dis simplement que je ne pensais pas qu'en France des personnes osent défendre le racisme ou le sexisme dans des espaces publiques. Donc on en est quand même là ouais...

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Absolument pas je cite une phrase dans laquelle tu justifie l'interdiction de "penser mal". Pas de "parler mal", mais de "penser mal". Et pour le simple citoyen que je suis cette perspective est terrifiante car nul ne contrôle ses pensées. Et si demain avec votre soutien dans le processus d'inquisition mentale la loi stipulait que penser que le nombre d'élèves par classe doit être de XX devenait illégal ? Si vous validez l'outil, vous validez aussi tous les usages ultérieurs qui en seront faits.

C'est pourquoi je vos conjure de ne plus militer pour l'inquisition mentale.

Non, je n'ai jamais écrit ça : c'est juste toi qui lis en déformé. Donc tu peux conjurer autant que tu veux.

Mon propos :

Des clichés "sur les juifs", oui. On ne peut pas empêcher les gens d'avoir des visions du juif canonique, du chinois canonique ou du noir canonique. La société, en revanche, doit veiller à ce que ces clichés ne dérivent pas vers la réduction raciste. Mais on n'abolira pas les archétypes, comme on a l'archétype du mâle, du jeune, du business man ou de l'ouvrier...

Tu notes que je ne prônes pas la sanction de mal-pensants parce que je pense qu'on ne peut pas - factuellement- empêcher les gens de penser ce qu'ils veulent à part effectivement par des moyens contraires au respect humain.

La société, ça veut dire "ce qu'on construit par le dialogue, la confrontation des idées et le rapport social, dans le cadre général fixé par la Constitution et les lois". la société, ce n'est ce que tu penses mais ce qu'on crée en commun. Si la propagation de clichés se transforme en propagation de clichés malveillants pour finir par une propagande raciste et enfin des appels à la haine et à la violence, poser un limite légale est saine. C'est ça le cadre. Il est gentil, en plus, il nous laisse même être "modérément raciste" en public, et même totalement raciste en pensée.

Toi, tu veux simplement détruire le principe de responsabilité en caricaturant le pire et surtout en te trompant de cible : le pouvoir n'est pas dans la poursuite judiciaire mais dans la calomnie médiatique, parfois organisée.

Par contre la traque délirante du "racisme" est et restera toujours de l'inquisition mentale, soit un processus sans aucune limite une fois validé. Et c'est pourquoi vous devez cesser de le valider, afin qu'il quitte le service.

Les gens ne sont pas punis simplement pour "racisme", pour la bonne raison que c'est très dur. Il y a toujours un chef de condamnation précis avec... et factuel, comme tu dis. Condamner Anne Roumanoff pour racisme, devant la loi, c'est actuellement impossible et ça le restera à moins de rendre les gens muets. Il n'y a pas matière, juste des interprétations morales diverses. Et l'intention contredit toute accusation.

La loi n'est pas et ne peut pas être un régulateur des pensées des individus. Tu préconise ici de condamner non pas des comportements mais des pensées. Et la justice n'en a les moyens techniques ni afin d'évaluer si le délit est constitué, ni pour y mettre fin. Elle condamne donc par essence des innocents et ne met pas fin au délit qui n'est d'ailleurs pas constitué.

C'est ça l'arbitraire total : Quand on fait n'importe quoi.

C'est toi qui est persuadé que je prône la sanction des pensées. Je prône que c'est à nous de faire notre propre pensée. Cela dit, d'abord on pense et ensuite, on vit en société. Le cadre de loi n'est là que pour limiter les abus, et encore faut-il recourir à la loi. La cadre constitutionnel est une sorte de boussole philosophique nationale. On a même le droit d'être contre la Constitution, tu imagines. Il faut ensuite savoir si on veut faire un peuple soudé autour de ces principes ou si on veut n'être qu'un conglomérat d'unités prétentieuses confondant liberté avec individualisme absolu.

Lorsque l'on préconise que :

La société, en revanche, doit veiller à ce que ces clichés ne dérivent pas vers la réduction raciste.

Ces arguments là peuvent très bien être retournés pour nourrir l'impunité de tout propos, notamment racistes."

On parle bien de justice, et certainement pas de débat d'idées. Les stéréotypes non plus ne font pas débat, ils sont dans la tête des gens et ceux-ci les expriment ou ne les expriment pas. Personne n'a vocation à entrer dans le cerveau des gens avec son scalpel extraire les stéréotypes ne correspondant pas au standard établi par dieu sait quelle autorité des stéréotypes acceptables.

Il n'y a ici ni échange, ni débat, ni confrontation idéologique, juste une intrusion pure et simple de la justice dans les pensées "impures" ou déclarées telles par un cahier des charges. Arbitraire.

La société n'est pas que la justice. L'immense majorité des propos racistes échappent à la justice. Et d'ailleurs, il y a une différence entre être jugé raciste par les gens et être condamné devant la loi pour "racisme". Tu fais comme si les deux étaient systématiques. C'est un chant victimaire qui clame le refrain "aujourd'hui on a peur de s'exprimer parce qu'on va aller en prison ".

On voit bien que l'affaire Roumanoff existe et a des conséquences sur l'opinion sans même qu'un recours en justice soit fait. Juste l'annonce suffit et parfois même pas : juste une accusation morale. Dont on peut parfois critiquer les excès et l'aveuglement.

Que quelqu'un ait peur de dire que "les arabes n'ont pas leur place en France", par exemple, ce n'est imputable à la loi mais à la pression morale. C'est bien parce que c'est une idée dangereuse mais c'est également dommage parce qu'on rend le racisme clandestin et que finalement, on le règle moins, on l'enferme sans le désamorcer. Cela dit, les propos racistes sont aujourd'hui très décomplexés et ont leurs hérauts.

Je suis contre la diffamation, et également les appels à la discrimination raciale pour quel que disposition pratique que ce soit, logement, emploi, tout ce qui serait injuste et constituerait des victimes.Ce n'est donc pas une liberté d'expression totale. C'est le principe de la liberté des uns qui s'arrête ou commence celle des autres.

La diffamation peut revêtir des habits hautement subjectifs. Idem pour la liberté des uns et des autres. Tu es donc un partisan de l'inquisition de la pensée. Bouh ! :o°

Ce n'est donc pas une liberté d'expression totale. C'est le principe de la liberté des uns qui s'arrête ou commence celle des autres. Et à ce titre si un groupe souhaitait exprimer une position en faveur de la pureté raciale par le mariage je ne saurai m'y opposer parce que personne n'est lésé.

Personne n'est condamné en justice pour un propos comme ça. Il faut un support qui soit une incitation publique ou communautaire à le faire (et encore) ou bien d'avoir forcé des gens à suivre cette idéologie contre leur gré (et encore). Tu vois que la loi n'a que peu de prise, déjà, sur ce genre d'expression. Par contre, quiconque oserait dire ça publiquement se prendrait probablement une volée de bois vert moral, et peut-être même des menaces de poursuites. Là, le pouvoir de pression idéologique est plus fort.

Mais surtout je m'oppose fermement à toute inquisition mentale de types avec des diplômes de sociologues qui viennent t'expliquer que dans ta tête il y a un dispositif qui fait que tu es un ennemi de la société et qu'on doit te réformer.

J'avais compris. Ça doit faire la 10ème fois que tu le dis et je vois bien que tu ne viens pas discuter mais faire des procès, distiller ton idée fixe. je en te donne même pas tort sur tout mais tu es loin d'avoir 100% raison. En tout cas, on n'a pas la même conception du cadre, ni des rapports de forces.

La vraie pression réside dans tous les moralistes qui m'expliquent que je suis mauvais à longueur de journée parce que je ne pense pas comme eux et qui veulent me mettre une sonde dans la tête. Comme ils ne peuvent pas le faire de leur propre initiative, ils ont besoin que la loi valide leurs idées extrémistes et que des fonctionnaires fassent le sale boulot à leur place.

Pour les combattre j'ai besoin de rallier les gens de bon sens capables de comprendre que l'inquisition mentale est un processus qui signe la fin de l'idéal démocratique au profit du totalitarisme.

Ah bein tu vois ! Ce n'est pas la loi. A vrai dire, aux USA, la tyrannie des propagandes idéologique est encore plus efficace. Y'a t-il un équilibre ? Non. Anne Roumanoff aux Etats-Unis ne serait pas bien plus armée contre les gens qui lui tomberaient sur le poil, de façon parfois très organisée, très médiatique et avec un écho international plus fort que ce qui se passe en France. J'oserais même penser qu'avec le communautarisme idéologique, l'accès aux armes et compagnie, ce serait plus même flippant.

A part ça, c'est assez drôle de voir que tu ne conçoit les autres que comme des censeurs, et pas de contradicteurs. Si je voulais me victimiser, je pourrais également dire que tu joues les censeurs, que tu veux m'imposer ta bien-pensance au nom, en plus, d'une parodie de liberté.

Question indiscrète (tu réponds si tu veux) : Tu as déjà été condamné devant la loi à cause de tes idées ? Question subsidiaire : si c'est le cas, en es-tu bien sûr ?

Dieu merci Roumanoff ne risque encore rien, mais la pression pour que ça change est forte. Il convient de s'y opposer si on attache encore un prix à la liberté.

Va-y ! Donne-moi des exemples concrets de gens qui veulent réformer la loi pour pouvoir condamner une Anne Roumanoff. Moi, je ne vois que les bombages de torse habituels et les menaces moutonnières de recours devenues tellement peu crédibles qu'avec ou sans loi, ce serait pareil.

Je vois aussi qu'Anne Roumanoff subit beaucoup plus la pression de l'opinion publique et des juges moraux que de la partialité honteuse de notre corpus législatif. Pour le reste, tu es dans un portrait grossissant simplement parce que tu es en infériorité idéologique - comme tu l'expliques toi-même.

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Membre, Posté(e)
coucoucou Membre 8 040 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Canteloup aussi imite Taubira, va-t-il avoir des problèmes?

Et puis finalement, est-ce raciste aussi d'imiter le ton de voix des aristocrates, du beauf, de jeunes catho, puisque le racisme ne concerne pas seulement la race bien entendu ( conférer deuxième acception du mot dans un dico larousse )

Exact.

Et puis, il faudrait quand méme réagir..................on est obligé de sous-titrer les propos de cetains intervenants sur France O, tout comme on le fait pour certaines régions de France où on ne comprends rien au patois local...............est-ce que quand on imite le pépé du coin on est accusé de racisme..NON! Et pourtant tous les pépes n'ont pas d'accent patois................donc, pas de quoi fouetter un chat.

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Membre, Posté(e)
lucianyse Membre 602 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Soyons libre !

Les médias ne s'en gênent pas !

Les politologues non plus !

Aujourd'hui ils accusent une personne de raciste si elle a le malheur de parler black , beur , et j'en passe..

Certains ne comprennent pas que le faite de faire un sketch en y employant une race précise , contribue justement au non racisme.

Des fois faut lire entre les paroles.. ;)

Mais bon , aujourd'hui on a tendance a tous déformé , c'est IN surement !

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Membre, Posté(e)
Vivolta Membre 666 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Non, je n'ai jamais écrit ça : c'est juste toi qui lis en déformé. Donc tu peux conjurer autant que tu veux.

Mon propos :

Tu notes que je ne prônes pas la sanction de mal-pensants parce que je pense qu'on ne peut pas - factuellement- empêcher les gens de penser ce qu'ils veulent à part effectivement par des moyens contraires au respect humain.

En l'occurrence si c'est exactement ce que je lis. Tu exprime l'idée de la nécessité d'un contrôle sur les pensées du public de peur que celui-ci ne soit libre.

Je pourrais tenir compte des formulations qui semblent raisonnables et atténuantes, mais le cœur palpitant du message est qu’exercer sa liberté de penser est visiblement un risque trop grand pour être pris.

La société, ça veut dire "ce qu'on construit par le dialogue, la confrontation des idées et le rapport social, dans le cadre général fixé par la Constitution et les lois". la société, ce n'est ce que tu penses mais ce qu'on crée en commun. Si la propagation de clichés se transforme en propagation de clichés malveillants pour finir par une propagande raciste et enfin des appels à la haine et à la violence, poser un limite légale est saine. C'est ça le cadre. Il est gentil, en plus, il nous laisse même être "modérément raciste" en public, et même totalement raciste en pensée.

Ce cadre est déjà posé. Il est même plus que posé. Plutôt que de vouloir le restreindre encore et encore et encore chaque jour un peu plus toute forme de liberté il suffit de rester vigilant dans le cadre des actes.

La constitution telle qu'elle est n'a jamais été approuvée par les français donc il faudrait plutôt se calmer de ce côté là.

Toi, tu veux simplement détruire le principe de responsabilité en caricaturant le pire et surtout en te trompant de cible : le pouvoir n'est pas dans la poursuite judiciaire mais dans la calomnie médiatique, parfois organisée.

Je suis vigilant à ce qu'on condamne les actes et pas les pensées parce que c'est n'importe quoi et que c'est précisément ça le pire.

On n'a jamais vu de "société" interdire les idées, mais des régimes oui. L'idée est donc de ne pas donner le pouvoir à ces gens là.

C'est toi qui est persuadé que je prône la sanction des pensées. Je prône que c'est à nous de faire notre propre pensée. Cela dit, d'abord on pense et ensuite, on vit en société. Le cadre de loi n'est là que pour limiter les abus, et encore faut-il recourir à la loi. La cadre constitutionnel est une sorte de boussole philosophique nationale. On a même le droit d'être contre la Constitution, tu imagines. Il faut ensuite savoir si on veut faire un peuple soudé autour de ces principes ou si on veut n'être qu'un conglomérat d'unités prétentieuses confondant liberté avec individualisme absolu.

Je le pense uniquement parce que tu écris des choses qui le laissent entendre. "L'impunité de tout propos notamment raciste" suggère très fortement que de tels propos sont condamnables alors qu'ils ne sont même pas appréciables. Ou nuisibles. Doit-on de même interdire tous les propos "marxistes" ou "machistes" ? Seul l'accusateur public décide qui est "marxiste" ou "machiste" ça ne réfère à rien. On est là dans la pure interprétation et la guerre idéologique.

Si l'on accepte ça, alors la justice fait de la politique, plus de la justice.

La société n'est pas que la justice. L'immense majorité des propos racistes échappent à la justice. Et d'ailleurs, il y a une différence entre être jugé raciste par les gens et être condamné devant la loi pour "racisme". Tu fais comme si les deux étaient systématiques. C'est un chant victimaire qui clame le refrain "aujourd'hui on a peur de s'exprimer parce qu'on va aller en prison ".

Non je ne fais pas comme si les deux étaient équivalents, je traite le cas le pire l'autre étant déjà d'actualité. Ici pas mal de monde pense que je suis raciste, mais je m'en accommode. C'est débile et injuste, ils n'ont aucun élément pour étayer cette théorie. Mais je suis habitué, je fais comme si c'était normal d'être cerné de fous qui accusent de n'importe quoi sans raison. Jamais on ne songerait à sanctionner leurs diffamations.

Par contre je n'aimerai pas finir au tribunal juste parce que des types ont une image erronée de moi, fondée sur rien, et pourtant ça semble en bonne voie. Par ailleurs il existe déjà cette loi dans un cas très précis, qui ne demande qu'à être élargi.

On voit bien que l'affaire Roumanoff existe et a des conséquences sur l'opinion sans même qu'un recours en justice soit fait. Juste l'annonce suffit et parfois même pas : juste une accusation morale. Dont on peut parfois critiquer les excès et l'aveuglement.

J'ai eu connaissance d'un spectacle d'humour interdit préventivement, c'était dans ce pays, cette année. Oui nous pouvons craindre les excès en dénonciation et pas juste morales.

Que quelqu'un ait peur de dire que "les arabes n'ont pas leur place en France", par exemple, ce n'est imputable à la loi mais à la pression morale. C'est bien parce que c'est une idée dangereuse mais c'est également dommage parce qu'on rend le racisme clandestin et que finalement, on le règle moins, on l'enferme sans le désamorcer. Cela dit, les propos racistes sont aujourd'hui très décomplexés et ont leurs hérauts.

Voila tout le problème de l'appréciation subjective. Il n'y a jamais eu d'époque moins raciste et on trouve quand même qu'il explose.

Lorsque j'étais au collège on avait des histoires drôles, aujourd'hui on n'en a plus. Parce que les histoires drôles sont toutes racistes, sexistes, homophobes ou lèsent je ne sais quelle catégorie. Bref rire devient un interdit moral et on trouve encore qu'on n'a pas été assez loin.

Un propos racistes aujourd'hui c'est "les arabes". Pas besoin de dire que tu veux les virer par charters. On viendra quand même t'expliquer que c'est dangereux, un stéréotype ou autre chose qu'il ne faut surtout pas dire.

Non seulement vous ne désamorcez pas le racisme en faisant chier tout le monde, mais vous créez une gigantesque crispation y compris chez les non-racistes.

Vous nous avez volé le rire bordel ! Tu crois qu'il va se passer quoi ensuite ?

Les gens qui n'ont plus le droit de rire ne sont pas très marrants.

Ah bein tu vois ! Ce n'est pas la loi. A vrai dire, aux USA, la tyrannie des propagandes idéologique est encore plus efficace. Y'a t-il un équilibre ? Non. Anne Roumanoff aux Etats-Unis ne serait pas bien plus armée contre les gens qui lui tomberaient sur le poil, de façon parfois très organisée, très médiatique et avec un écho international plus fort que ce qui se passe en France. J'oserais même penser qu'avec le communautarisme idéologique, l'accès aux armes et compagnie, ce serait plus même flippant.

Aux USA dire qu'un noir l'est n'est pas une insinuation raciste dissimulant d'odieuses pensées d'extermination dans des camps. Ils sont plus détendus du slip.

A part ça, c'est assez drôle de voir que tu ne conçoit les autres que comme des censeurs, et pas de contradicteurs. Si je voulais me victimiser, je pourrais également dire que tu joues les censeurs, que tu veux m'imposer ta bien-pensance au nom, en plus, d'une parodie de liberté.

Question indiscrète (tu réponds si tu veux) : Tu as déjà été condamné devant la loi à cause de tes idées ? Question subsidiaire : si c'est le cas, en es-tu bien sûr ?

J'observe que les gens justifient des comportements absolument scandaleux de manière asymétriques. Par exemple en considérant que je suis raciste, tu n'envisage pas de te sanctionner. Ça te parait parfaitement normal de me juger comme une pauvre merde qui doit rendre des comptes.

Mais si moi je considérais que tu doive, que sais-je, rendre compte de ta négritude ? Ou de ta juiverie ? Trouverais-tu ça correct ? Ou bien insultant ?

Est-ce que c'est correct de toiser les gens de cette façon avec les sous-entendus les plus odieux ? Voila tu viens de découvrir pourquoi je considère le contradicteur comme un enfoiré dominateur bourré de préjugés qui toise l'autre du haut de son arrogante bien-pensance : il l'est de manière institutionnelle.

S'il ne l'est pas, ce qui je pense est ton cas, c'est parce que contrairement à l'ultra majorité il est bien élevé et ne croit pas qu'avoir la bonne pensée fait de lui un être supérieur. C'est plutôt rare.

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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
Posté(e)

Aux USA dire qu'un noir l'est n'est pas une insinuation raciste dissimulant d'odieuses pensées d'extermination dans des camps. Ils sont plus détendus du slip.

Ça te dirait pas d'arrêter d'invoquer un homme de paille ? Personne ici n'a dit qu'une personne noire était noire était raciste. Soit ta mauvaise foi est abyssale et tu es un gros menteur qui n'a rien trouvé de mieux pour essayer de décrédibiliser les autres, soit tu lis vraiment très mal.

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  • 4 mois après...
Membre, 74ans Posté(e)
Murat1949 Membre 3 616 messages
Baby Forumeur‚ 74ans‚
Posté(e)

Oui, tu es dans une vision exagérée de "la tyrannie contre l'expression et la pensée". Pour oser me ranger dans les zélateurs du contrôle moral par la répression, il faut bien ça.

Tu prônes donc un système à l'américaine où l'on peut tout dire et où il serait injuste de punir le propos raciste. Or, il est écrit dans la Constitution l'inverse du racisme. C'est un devoir national que de faire valoir ces valeurs.

L'instrumentalisation de la liberté d'expression à des fins de dire de la merde, ou l'instrumentalisation du langage, ou l'utilisation de la justice comme moyen de pression idéologique, ce sont des usages qui ne remettent en cause qu'eux-mêmes, et pas nos principes constitutionnels.

Des propos relevant de l'incitation à la haine, la discrimination raciale (ou autre), font office de prémisses à des actes et sont sanctionnables en tant que propos (un acte est sanctionné comme un acte). Mais tout citoyen à le droit de se défendre. Les débats lors de procès ne donnent pas toujours raison ou tort : ils respectent les bornes législatives.

En fait, c'est tout ce qui se passe autour qui est vicieux. Et la pression médiatique est plus forte que les sanctions légales : c'est là qu'est le pouvoir. Mais les kabbales sont également retournées pour dresser des portraits victimaires de héros brimés par la dictature policière de la pensée.

Pourquoi "arbitraire total". La loi est un arbitrage entre les comportements qu'on souhaite et ceux qu'on condamne. Au sein de ce cadre, on a encore la liberté de s'aménager des espaces de tolérance, ce qui est largement le cas pour la liberté d'expression, par exemple. Et on a aussi la liberté de se contredire et de s'affronter. Tu pars du principe que la loi bénéficie systématiquement à une "bien-pensance totalitaire" mais c'est faux.

Il ne s'agit pas de la Justice mais d'affrontement moral, idéologique, dialectique dans le débat public, les médias, etc... Dans tout affrontement, il y a des vainqueurs et des perdants. L'accusateur public peut aussi être condamné pour diffamation et de toute façon, on peut encore ignorer totalement les condamnations et les acquittements dans le débat idéologique.

C'est là qu'est l'absence de limite et de parité. On a du mal à mesurer quantitativement le préjudice concret que représente un tabassage médiatique. On n'a pas de recours légaux, justement, si ce n'est un "préjudice moral" très flou. Et ces réjudices peuvent être très étalés dans le temps, très sournois.

Malheureusement, on ne peut compter que sur l'intelligence collective pour arrêter ces conneries. Et comme nous sommes collectivement imbéciles...

Tu fais un procès dans le vide. Regarde les compte-rendus : ils sont très précis sur les condamnations. Par exemple, Eric Zemmour a été condamné pour " incitation à la discrimination raciale à l'embauche" mais pas pour sa généralisation sur les "dealers qui sont noirs et arabes". Et il a eu le temps de partager sa pensée bien longtemps avant d'avoir la moindre poursuite un peu concrète. Zemmour, il serait très fort de le voir comme une victime judiciaire.

Par contre, les procès médiatiques ou publics qu'on lui fait vont parfois très loin et me semblent dépasser en proportion les propos du mec et le danger réel.

Si être pour une liberté d'expression totale inclut la liberté de voir des nazis s'exprimer, que le KuKluxKlan ait le droit de s'afficher et autre fantaisies, je suis contre. De toute façon, la France est Constitutionnellement contre les idéologies de la haine de l'autre.

Tu surestimes volontairement la pression légale. La vraie pression réside dans les lois internationales, la pression économique, l'influence médiatique, la pénétration idéologique dans les mentalités. Il suffit de voir combien les condamnations n'ont pas d'effet éducatif mais simplement une radicalisation des positions. Mais ce n'est pas mieux aux USA où les lynchages idéologiques sont puissants, où les propagandes extrêmes aussi. Puisqu'il n'y a plus de bornes dans ce grand rêve néolibéral.

Reste que Roumanoff ne risque pas de condamnation. Il est même possible que les tentatives de poursuites n'aboutissent même pas. Reste donc le pouvoir de l'opinion publique et des médias, qui va décider quel procès on lui fait et quelle sanction tombera, ou s'il y a relaxe ou encore non-lieu.

Quel délire, ce pays devient fou !

"Dimanche dernier, sur le plateau de Vivement dimanche (France 2), Anne Roumanoff s'est lancée dans une imitation de la ministre de la Justice, Christiane Taubira. L'accent utilisé par l'humoriste n'a pas plu à certains internautes qui n'ont pas hésité à la qualifier de raciste. L'humoriste s'en défend sur sa page Facebook."

Si je comprends bien, Romanof aurait du imiter Taubira en prenant un accent auvergnat ou Ch'ti du nord du pays.

:o°

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Membre, Posté(e)
EternelVoyageur Membre 2 056 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

il y a une multitude d'accents francophones pourquoi utiliser l'accent désuet de "Tintin au Congo" pour caricaturer une Française Guyanaise ??

populisme pourri .....

Modifié par EternelVoyageur
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  • 2 semaines après...
Invité _Films_
Invités, Posté(e)
Invité _Films_
Invité _Films_ Invités 0 message
Posté(e)

Quel délire, ce pays devient fou !

L'Asile, c'est en Bas du fofo! :smile2:

Tu peux y aller! :smile2:

Ou au vrai Asile, ça s'appelle un HP! Nourri , logé, couché, gratos, avec ta carte de sécu! C'est peinard. :smile2:

Mais pas le droit de boire (alcool) ni de te trucider ni de trucider d'autres gens dedans. :)

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Invité yakapufair
Invités, Posté(e)
Invité yakapufair
Invité yakapufair Invités 0 message
Posté(e)

il n,y a pas plus raciste, que les intégristes anti racistes, ceux sont les pires racistes, xénophobes, qui puissent existé.

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