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Peut on être un bon prostitué si on n'aime pas la bite ?

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eklipse

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Membre, Dingotte à plein temps !, 94ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
94ans‚ Dingotte à plein temps !,
Posté(e)

Pour certaines oui. Même qu'il y en a des mariées, je l'ai vu à la télé :D( m'agresse pas hein ! :sleep: ).

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Membre, Dazzling blue², 51ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
51ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Merci à ceux et celles qui ont participé à ce topic provocateur voire de mauvais goût biggrin.gif

Bon en fait c'est un topic biaisé volontairement.sorry.gif

Je m'explique : mon but était de pointer le côté androcentré de la langue Française, lorsqu'on évoque l'universel, l'ensemble d'un groupe humains (homme et femme), un groupe en général, et parfois le neutre.

L’androcentrisme (du grec andro-, "homme, mâle") est un mode de pensée, conscient ou non, consistant à envisager le monde uniquement ou en majeure partie du point de vue des êtres humains de sexe masculin. L'adjectif dérivé correspondant est androcentrique.

Comme l'écrivait cette chère Simone de Beauvoir, l'homme représente aujourd'hui le positif et le neutre, c'est à dire le mâle et l'être humain, tandis que la femme est seulement le négatif, la femelle.

Et comme écrivait aussi Nicole-Claude Mathieu, au niveau du langage, le général et le masculin sont purement et simplement identifiés ce inconsciemment.

Par ex on pourrait écrire : Les Hommes habitent sur la planète Terre, ils sont aux nombre de 7 milliards, bla bla

Par contre on ne pourrait écrire : Les Hommes habitent sur la planète Terre, elles sont aux nombre de 7 milliards

Car dans le langage actuel, les femmes représentent la différence, l'autre, et l'homme le référent, le soit-disant individu neutre l'ensemble des êtres humains des deux sexes.

"elle" se différencie de "il" de par son sexe biologique différent.

On peut parler d'un groupe d'étudiant incluant hommes et femmes, en disant les étudiants ont manifesté, ils ont été pacifiques.(le masculin l'emportant sur le féminin, dans la grammaire Française)

Par contre si on écrivait "les étudiantes ont manifesté, elles ont été pacifiques" là on pointe le fait que les individus sont tous de sexe féminin, car si il y avait eu des individus de sexe masculin parmi elles, on aurait du écrire les étudiants, et dire "ils" (elles et ils), ou encore écrire des étudiants et étudiantes ont manifesté....

Le féminin n'est jamais employé, pour évoquer un groupe d'individus composé d'hommes et de femmes, sauf quand on utilise le mot "personne", la on peut écrire des personnes ont manifesté, elles ont ...(elles et ils)

Mais en général quand on évoque un groupe d'individus d'hommes et de femmes, ont écrit "ils" et non "elles".

En général, l'homme, il/ils correspond aux individus de sexe masculin, ou aux individus des deux sexes.

par contre, la femme, elle/elles correspond uniquement aux individus de sexe féminin.

Ce qui semble correspondre à une société androcentrée.

Messieurs ne vous sentiriez pas un brin "ostracisés", diminués, si à chaque fois qu'on parlait des Humains en général, on écrivait l'être humaine, l'Femme (femmes et hommes), vit sur la planète Terre, elle pratique l'agriculture et ....

L'femme et "le" homme, au lieu de L'homme et "la" femme.

On notera que L'être humain dans le langage androcentré c'est l'homme et la femme, le "beau" rôle étant attribué au mâle de l'espèce humaine, sujet et référant.

D'ailleurs c'est pareil pour la conjugaison, quand on tape conjugaison pour un verbe, on verra : je, tu, il, nous, vous, ils,

http://la-conjugaison.nouvelobs.com/du/verbe/courir.php

par contre je, tu, elle, nous, vous, elles, je cherche encore...

Bref, je trouve que cela manque d'équité, d'égalité.

J'avais lu sur internet, un ou une philosophe, je ne souviens plus de son nom, qui proposait de créer un nouveau pronom qui désignerait "il et elle", à la fois, par ex "ul",

Bon après j'ai jamais fait des études sur le langage, mais une langue est vivante, elle évolue, en fonction de l'évolution de la société, et je rêve d'une société plus égalitaire, équitable.

ex Les Umains de la planète bleue, uls aiment la paix. happy.gif

Ben quoi on a pu le droit de rêver !?

(plus)

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Membre+, I. C. Wiener, 32ans Posté(e)
konvicted Membre+ 26 925 messages
32ans‚ I. C. Wiener,
Posté(e)

C'est du fétichisme. Et phallus semble plus approprié. La trivialité rend abject celui qui l'emploie.

Le snobisme rend insipide le cul-pincé qui confond grossièreté et vulgarité, ignorant que c'est de bon droit que le langage est fleuri.

L'femme et "le" homme, au lieu de L'homme et "la" femme.

Pourquoi pas "la femme et l'homme", histoire de respecter la sacrosainte règle de l'élision ?

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Invité n30 l eglise verte
Invités, Posté(e)
Invité n30 l eglise verte
Invité n30 l eglise verte Invités 0 message
Posté(e)

franchement cette mode de la femme martyre commence à me saouler.

je sais je sais je suis un gros beauf macho et tout et tout.

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Invité Jadis
Invités, Posté(e)
Invité Jadis
Invité Jadis Invités 0 message
Posté(e)

Dans les hôpitaux français ce n'est pas l'empathie qui fait un bon infirmier. Un bon infirmier, désormais, c'est celui qui fait le boulot de deux personnes sur son temps de présence, même s'il est ignoble avec les patients. Et s'il fait des heures sup, c'est qu'il est mauvais. :mouai:

:plus:

Rectification, pas patient svp, client ! :mouai:

Modifié par Jadis
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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Bon en fait c'est un topic biaisé volontairement.

Je m'explique : mon but était de pointer le côté androcentré de la langue Française, lorsqu'on évoque l'universel, l'ensemble d'un groupe humains (homme et femme), un groupe en général, et parfois le neutre.

par contre je, tu, elle, nous, vous, elles, je cherche encore...

Bref, je trouve que cela manque d'équité, d'égalité.

Bonsoir, je me doutais que tu avais créer ce topic par rapport à cela, j'avais vu ton commentaire sur un autre sujet mais en maintenant, je trouve dommage que tu es posé ces questions au lieu d'aborder directement le sujet.

Tableau de conjugaison

Pour la conjugaison, le il et elle est parfois employé comme sur le lien ci-dessus.

Dans un courrier, on écrit Madame avant Monsieur, lien ci-dessous :

Lettre de motivation

Modifié par samira123
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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 874 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Dès qu'on parle de cul, un sujet remplit 3 pages en 24 heures.

Je sais pas si c'est réjouissant ou affligeant, mais c'est.

D'où le problème de l'être puisqu'on est en philosophie.

L'être n'est pas,

seul le non-être est...

J'ai bon ?

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Moi je suis plus tombé sur l'utilisation du "iel"/"iels" comme alternative neutre à il/elle. La féminisation de la langue apparaît, à quiconque a un peu étudié son fonctionnement dans la psychée, comme une nécessité. On ne peut pas, d'un côté, considérer que la femme doit être l'égale de l'homme, et de l'autre, exiger qu'on conserve un langage qui ramène la femme à un bout d'homme. (Rappelons que l'on parle de "madame LE maire" car madame la maire fait référence à la femme du maire, ce qui rend compte de deux choses, 1- une femme peut être définie par le travail de son mari 2- les Maires restent masculins, même si une femme a le titre)

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Membre+, 51ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 768 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Ça ne me gêne absolument pas, je ne me sens pas diminuée par un masculin générique, ce n'est que ça, pas un homme qui me bat, m'oppresse, me méprise.

Il y a de beaux concepts qui sont féminins : la liberté, la vérité, l'égalité, la paix...

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Membre, Privé de désert, 35ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 036 messages
35ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

La féminisation de la langue apparaît, à quiconque a un peu étudié son fonctionnement dans la psychée, comme une nécessité.

L'affirmation catégorique me rend sceptique. Du coup, j'hésite entre deux interprétations de la phrase.

Tu veux dire que toutes les personnes ayant étudié le fonctionnement du langage sur la psychée voient la féminisation du langage comme nécessaire? (ce qui, je dois bien l'admettre, me semble assez étonnant, l'unanimité étant une chose qu'on n'obtient pour ainsi dire jamais. De fait, si c'est bien ce que tu veux dire, une source serait assez appréciable pour le coup. Histoire de conforter ton argument d'autorité quoi.)

Ou alors tu veux dire que ce ne sont que ceux qui ont un peu étudié l'influence du langage sur la psychée ( et qui sont donc amateurs, et non pas experts) qui voient la féminisation du langage comme nécessaire? ( ce qui me semble encore plus étonnant étant donné que là, le recensement me semble plus difficile à faire.)

Enfin bref, je dois bien admettre qu'en l'état, ton affirmation me laisse on ne peut plus dubitatif. :/

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

@Ocytocyne; tu tombes sur le même soucis que dans le sujet sur RG. Soit tu considères que le fait qu'une femme ait 200 fois plus de risques de subir un crime qu'un homme est juste "un hasard" soit tu considères que le problème est culturel, systémique, c'est à dire ancré dans la pensée et dans l'inconscient. Or, quand on étudie la langue, on sait qu'elle est un moyen d'organiser la pensée. Certaines études vont même jusqu'à dire qu'il n'y a pas de pensée sans langue. D'autres, au contraire, signale que le langage est différent de la pensée ( http://www.asmp.fr/travaux/gpw/philosc/rapport3/9laplane.pdf par exemple) mais en reste un outil qui peut influer sur la pensée. (même source).

Le concept de novlangue, développé dans 1984 utilise clairement cette idée. Sans langue, la pensée s'atrophie. Avec une langue orientée, la pensée suit cette langue.

@Kégéruniku 8: Je ne parle pas d'unanimité, mais d'immense majorité. Et en effet, je n'ai jamais rencontré quelqu'un ayant étudié le langage et ses conséquences sur la pensée qui n'ait considéré que notre langage devait être modifié à divers degrés. (rien que le terme "blanc", pour parler d'un humain est extrêmement raciste (on n'est pas blanc), mais je ferai un truc dessus un de ces quatre)

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Membre, Privé de désert, 35ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 036 messages
35ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

Je ne parle pas d'unanimité, mais d'immense majorité. Et en effet, je n'ai jamais rencontré quelqu'un ayant étudié le langage et ses conséquences sur la pensée qui n'ait considéré que notre langage devait être modifié à divers degrés. (rien que le terme "blanc", pour parler d'un humain est extrêmement raciste (on n'est pas blanc), mais je ferai un truc dessus un de ces quatre)

Tu disais quiconque, j'avais donc compris que tu parlais d'unanimité. Autant pour moi, ici on voit bien que tu ne parles que de ceux que tu connais. De plus, j'avais cru comprendre que ce qu'ils voyaient comme nécessaire n'était pas le fait de changer la langue mais de la féminiser, les nuances et précisions que tu apportes ici limitent conséquemment la portée de tes propos, balayant une majorité de mes doutes. smile.gif

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 178 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Nous sommes passés de la bite à la pensée dans ce topic mais avouons qu'il arrive que l'une se substitue facilement à l'autre jusqu'au mot lui même.

Sans langue, la pensée s'atrophie. Avec une langue orientée, la pensée suit cette langue.

wub.gif

A prendre au douzième degré et sans jet de pierres svp.

fleur.gif

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Oh y a énormément d'autres choses qui posent problème dans la langue en effet. Le pire étant, de l'avis de mes professeurs, le problème de la binarité du français. J'avais un prof qui m'avait expliqué que la binarité n'existait pas dans certaines langues orientales (Vietnamien, indien je crois) et que ça expliquait pourquoi notre société avait du mal à sortir du simple système alternatif bien/mal bon/mauvais grand/petit pour comprendre la réalité selon ce qu'elle est: un système échelonné à trois dimensions. (exemple pour l'orientation sexuelle: hétéro/homo selon notre vue, mais l'échelle de Kinsey déjà nous montre le côté échelonné, et l'ajout des asexuels/pansexuels/ etc... nous offre un schéma qui n'est plus binaire).

Féminiser la langue, c'est une bonne idée. La langue a bien été masculinisée il y a 150 ans (suppression de la règle de proximité au profit de la règle du masculin par défaut), l'inverse est donc possible. En revanche, la question reste toujours la même (et la plus chiante à résoudre): COMMENT ?

@Zenalpha: GG. Juste, GG, c'est magnifique.

Modifié par casdenor
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Invité Safa
Invités, Posté(e)
Invité Safa
Invité Safa Invités 0 message
Posté(e)

Ça ne me gêne absolument pas, je ne me sens pas diminuée par un masculin générique, ce n'est que ça, pas un homme qui me bat, m'oppresse, me méprise.

Il y a de beaux concepts qui sont féminins : la liberté, la vérité, l'égalité, la paix...

:plus:

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 178 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

L'anglais s'est peu à peu imposé comme une langue internationale référente et il n'y a pas de différenciation du genre dans cette langue.

Dans notre communauté francophone, il y a une différenciation du genre marquée.

Je ne sais pas si cela a une conséquence sensible que l'on pourrait constater dans le rapport hommes-femmes entre anglo/saxons et nous.

Est ce qu'ils ont moins de différences de salaire, moins de problèmes de violences envers les femmes, plus de parité politique, plus de femmes dans les instances de pouvoir ou encore d'autres impacts majeurs sensibles ?

Ce qui est certain, c'est que je suis attaché à une égalité de traitement, un même poids, des mêmes chances, une même égalité de droits.

Il faut tendre à cela.

Et dans le même temps, je suis attaché à la différenciation.

Rien de pire dans mon esprit que d'imaginer une société de clones ou une société asexuée.

Faut il effacer sémantiquement la notion de genre pour que nos différences s'estompent ?

Chacun a le droit de se différencier comme il l'entend à titre individuel bien sûr.

Il ne faut pas que le sexe soit un critère de discrimination non plus.

Et dans le même temps, si on recherche un acteur barbu de 75 ans dans un casting, ce serait un peu dommage qu'une starlette de 22 ans porte plainte pour une discrimination.

A partir de là, personnellement, je souhaite donc une égalité, j'admets des différences qui nous rendent globalement différents voire complémentaires et je suis à l'aise avec les codes d'affirmation de son genre et de sa sexualité quelle qu'elle soit.

J'adore notre langue, sa richesse, sa poésie.

J'aime bien penser un mot comme un mot féminin ou masculin qui lui donne une identité sexuée et donc une humanité.

Et c'est totalement subjectif ma vision des choses mais je ne pense pas qu'effacer la différenciation sexuelle, c'est davantage réduire les inégalités que d'effacer une part d'humanité et de sensibilité.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Il n'a jamais été question d'effacer la différenciation sexuelle, mais d'effacer la masculinité par défaut des termes, c'est à dire de considérer qu'il n'est pas logique qu'on considère par défaut l'individu comme masculin, et que la femme soit "un ajout" en sus.

La règle de proximité, qui existait jusqu'au milieu du XVIIIème siècle, disait que l'on accorde le verbe en genre avec le dernier groupe nominal sujet. "Julien et Claire sont allées faire les courses" par exemple. Cette règle a été modifiée pour un masculin par défaut. ("Julien et Claire sont allés faire les courses" est la forme correcte aujourd'hui). Il n'est donc pas question de supprimer les sexes (je suis écrivain et je péterai une durite à cette idée), mais bien de combattre les schémas informels de domination masculine.

Je ne sais pas dans quelle mesure c'est un combat important pour ma part, mais il y a une réalité.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 178 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Oui, il y a une réalité c'est vrai.

La règle initiale que tu indiques que je ne connaissais pas me semble être une bonne alternative qui ne me choquerait pas.

Faudra juste qu'on fasse attention à placer le mot masculin en dernier.

Mais comme les fille mettront le féminin en dernier ^^

Je trouverai ça réellement très bien.

Parce qu'en effet autant je souhaite garder les genres autant la règle où le masculin l'emporte sur le féminin quels que soient le nombre de ces attributs d'ailleurs est sans fondement.

Et Félicitations pour ton métier, c'est vraiment un beau métier.

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Membre, Posté(e)
lucdf Membre 4 113 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)

La différentiation des sexes et des genres, mouai... moi je veux bien mais je ne vois pas ce que cela apporte lorsque l'on parle d'objets ou de mots abstraits.

Quand le mot culotte est féminin et le mot slip est masculin, quand le mot guerre est féminin et le mot traité est masculin on n' atteint pas des sommets dans la logique et la différentiation. Il s'agit ici plutôt de règles arbitraires qui n'apportent strictement rien, si ce n'est une difficulté gratuite pour les non-francophones qui veulent apprendre le français. Dans ce sens, la langue anglaise gagne en économie et donc en intelligence et en efficacité. Certaines langues comme l'allemand ont aussi un neutre mais l'application de ce neutre est tout aussi arbitraire et déraisonnable: die Hose, der Mantel, das Hemd, die Freiheit, der Staat, das Abkommen.

Le latin n'est pas plus conséquent.

Modifié par lucdf
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 178 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

La différentiation des sexes et des genres, mouai... moi je veux bien mais je ne vois pas ce que cela apporte lorsque l'on parle d'objets ou de mots abstraits.

Quand le mot culotte est féminin et le mot slip est masculin, quand le mot guerre est féminin et le mot traité est masculin on n' atteint pas des sommets dans la logique et la différentiation. Il s'agit ici plutôt de règles arbitraires qui n'apportent strictement rien, si ce n'est une difficulté gratuite pour les non-francophones qui veulent apprendre le français. Dans ce sens, la langue anglaise gagne en économie et donc en intelligence et en efficacité. Certaines langues comme l'allemand ont aussi un neutre mais l'application de ce neutre est tout aussi arbitraire et déraisonnable: die Hose, der Mantel, das Hemd, die Freiheit, der Staat, das Abkommen.

C'est un fait, il n'y a aucune logique en effet et ce n'est pas efficace.

ça ferait plutôt appel à une représentation mentale, un rapport particulier aux mots, à une poésie un peu désuète sans doute.

L'anglais est d'ailleurs redoutable pour sa précision, son efficacité, son rapport au temps aussi en tout cas je le trouve plus efficient et plus précis.

Il est aussi efficace en sonorité et se prête d'ailleurs très bien au chant.

Mais le Français permet beaucoup de subtilité, de représentations mentales, de second degré.

Un hymne à la subtilité, à l'apprentissage et un rapport charnel aux mots.

Il est clair que d'apprendre d'un mot s'il est féminin ou masculin, se poser la question parfois, c'est aussi revenir sur l'étymologie, l'identité du mot.

Tout ce que je dis n'est que du domaine de la subjectivité la plus absolue un peu comme il serait difficile de dire pourquoi on aime une femme.

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