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Internet et les relations sociales


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Dossier : Internet et les relations sociales.

Les réseaux sociaux ont-ils modifié nos comportements ? Quel impact sur le quotidien et les relations sociales ou affectives ? Que cela révèle-t-il de la société actuelle ?

Les réseaux sociaux produisent quantité de données permettant l'étude de nos comportements. En France, selon l’Observatoire des réseaux sociaux, 82% des internautes se disent inscrits sur au moins un réseau social (20 % il y a 7 ans).

Le point de vue des sciences humaines :

- "mise en scène de soi-même" et fragilité narcissique

Coté psychologie, "ces réseaux sont comme des espaces de développement personnel, qui viennent révéler une fragilité narcissique" (Michael Stora, psychologue, psychanalyste et expert des mondes numériques) Ils "révèlent une incapacité à être seul, le fait de vouloir à tout prix exister dans le regard des autres, ce qui est normal pour les adolescents mais chez beaucoup d'adultes on a l'impression que cela nous révèle une fragilité narcissique". "Ce besoin a tout prix aussi bien de manière quantitative par le plus grand nombre d'amis, mais aussi de manière plus qualitative, dans le fait que lorsque je poste quelque chose les likes ou commentaires viendraient valider que j'ai bien de la valeur".

Le psychanalyste s’interroge aussi sur la dimension "hyper positive" de ces réseaux, "où tout le monde va super bien, c'est un peu une fête permanente, où tout le monde serait tout le temps heureux". Vraiment ?

La sociologie semble moins négative dans son analyse : "Les plus grandes gueules sur Twitter deviennent parfois les plus timides en vrai", confirme Matteu. "Mais cela n'a rien de nouveau, quand on s'habille pour sortir en ville on se fabrique un personnage, et on n'a pas attendu les réseaux sociaux pour ça. Internet est le révélateur de fonctionnements très courants auxquels on n'avait pas forcément fait attention", indique le sociologue André Gunthert.

Par ailleurs les réseaux sociaux ont participé à développer les relations sociales, et renforcer "les liens faibles" : on communique et reste en contact avec les gens qu’avant on ne croisait qu’occasionnellement.

- Une incapacité à être seul ?

La encore, plusieurs théories se confrontent : "C'est quand même révélateur d'une profonde incapacité à être seul", analyse Michael Stora. "Cela nous montre que finalement ces personnes sont un peu comme l'image du tout petit l'enfant qui se retourne pour voir que sa maman voit bien ce qu'il est en train de faire, non pas dans un but de surveillance mais dans une sorte d'attention conjointe. Il y a un besoin, et cela vient révéler une grande fragilité narcissique chez beaucoup de nos contemporains", ajoute-t-il.

"De la partager immédiatement, on voit bien que c'est la dimension sociale qui joue plutôt que la dimension personnelle, c'est vraiment l'idée de rendre un moment collectif et le plaisir qu'on y trouve est augmenté du fait du partage", considère pour sa part André Gunthert, sociologue.

- Une drogue ?

Pour Michael Stora, psychanalyste, "ce n'est pas une addiction à Twitter ni au smartphone, c'est une dépendance affective qu'on a à l'égard de l'autre, à ce groupe, à nos followers, Internet n'est qu'un médium. (...) J'ai eu l'occasion de parler avec des responsables d'association des dépendants affectifs et sexuels, qui viennent confirmer un peu ce que je dis : on a deux fois plus de monde, pourquoi ? Parce que ces objets-là sont venus amplifier de manière folle une pathologie déjà pré-existante".

- Des effets négatifs sur le lien social

<<La communication humaine, médiatisée par l'ordinateur, est transformée par des pratiques pernicieuses telles que la séparation physique et la fin de la rencontre directe, la confusion entre le virtuel et le réel et la communication permanente (Breton, 2000 ; Wolton, 2000 ; Jauréguiberry, 2000).

La manipulation identitaire devient une conséquence de cette séparation physique ; un "individu peut maintenant superposer une identité virtuelle à son identité réelle" (Jauréguiberry, 2000). En outre, de nombreux auteurs affirment que l'usage croissant d'Internet est lié très étroitement à la maladie de l'homme moderne, c'est-à-dire à la solitude. Selon Breton (2000), l'être ensemble est remplacé sur le réseau, par "l'interactivité", ce qui contribue à créer des "relations très réactionnelles, rapides, peu engageantes".

- Une nouvelle communication visuelle

La communication par les images et les photos a pris un essor fulgurant. "Les réseaux sociaux ont inventé un nouveau langage visuel qui n'existait pas il y a dix ans", explique André Gunthert, sociologue et fondateur de Culture visuelle. "On est passés à quelque chose d'autre, qui ne fonctionne pas comme le langage écrit, il s'agit d'une autre grammaire, des formes très inventives qui déplacent fondamentalement les usages".

Le sociologue imagine une nouvelle génération plus autonome: "Parce qu'en faisant ses propres images, en créant ses propres normes, elle crée son autonomie, elle sera donc plus difficile à faire rentrer dans un cadre",

- Un "énorme révélateur instantané" de notre société

"Les transformations de l'individualisme contemporain sont liées à l'apparition dans tous les univers (scolaires, professionnels, familiaux) d'une idéologie du 'accomplis-toi toi-même, montre que tu es singulier et différent', c'est le moteur socio-culturel qui conduit aux formes d'exposition de soi sur les réseaux sociaux. Mais en même temps les réseaux amplifient le phénomène et lui donnent plus de consistance, d'importance" (Dominique Cardon, sociologue)

"Toute révolution veut inventer l'avenir en changeant le vieux monde, et personne ne sait vraiment où celle-ci aboutira", note également l'Académie des sciences.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

SOURCES :

L’observatoire des réseaux sociaux

Dix ans de Facebook : les réseaux sociaux nous ont-ils changés ?

Réseaux sociaux. Plus belle la vie… partagée

Communication.revue : Utilisation d'internet et relations sociales

Culture visuelle

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Membre+, 51ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 768 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Excellent sujet, madame l'animatrice. :bo:

Pour l'instant je n'en pense pas grand chose, si ce n'est que ces hypothèses me paraissent tout à fait crédibles.

Pour ma part j'en ressens un énorme besoin en termes de valorisation car j'ai des problèmes avec mon image, et se "faire voir" de l'intérieur avec les mots plutôt qu'avec le physique c'est narcissiquement plus facile et rétributeur.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 656 messages
Forumeur confit,
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Bonjour Théia,

Je ne participe pas aux réseaux dits « sociaux »et ne partage pas complètement toutes les analyses sociologiques sur la question, sans doute en partie pour cette raison ?

Par contre, l’irruption de l’informatique, qui se cantonnait à un usage exclusif sur le lieu de travail hier, et qui s‘est répandu en tout lieu et à chaque instant de l’existence, est incontestablement un facteur qui a modifié notre mode de relation aux autres ?

Via les smartphones, avec le suivit de ses mails, la gestion de son agenda, l’appareil de photo et la caméra intégré, les SMS, l’utilisation de la localisation et la navigation géographique de nos déplacements, les actualités et les brèves en continu, nous font subir une avalanche de signaux et nous encombrent l’esprit sans doute.

Mais l’informatique est aussi un lien formidable pour ceux qui ne se cantonne pas exclusivement à ce mode de communication, en adhérant à des activités sociales et de loisirs au sein d’associations, mais aussi un fil d'Ariane, nous reliant constamment à la famille, malgré les distances.

Voilà pour ma petite participation au sujet.

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Invités, Posté(e)
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Invité Invités 0 message
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Excellent sujet, madame l'animatrice. Pour l'instant je n'en pense pas grand chose, si ce n'est que ces hypothèses me paraissent tout à fait crédibles.

Pour ma part j'en ressens un énorme besoin en termes de valorisation car j'ai des problèmes avec mon image, et se "faire voir" de l'intérieur avec les mots plutôt qu'avec le physique c'est narcissiquement plus facile et rétributeur.

Merci m’dame^^

Tu soulignes une autre dimension à ces relations sociales du quotidien, celle de pouvoir privilégier les mots à l’image. C’est un moyen de communiquer qui peut, si on le veut, nous libérer non seulement de l’image physique mais aussi de "l’image sociale". Les barrières hiérarchiques n’existent plus.

Bonjour Théia,

Je ne participe pas aux réseaux dits « sociaux »et ne partage pas complètement toutes les analyses sociologiques sur la question, sans doute en partie pour cette raison ?

(...)

Bonjour Enchantant =)

Indépendamment des réseaux sociaux, je pense qu’une partie de ces analyses est transposable à d’autres moyens de communications (comme tu le dis : le smartphone avec les sms et le suivi instantané des mails) mais aussi la fréquentation des forums de discussions. Notamment le phénomène de l’addiction, bien connu de certains habitués de FFr. Dépendance affective ou un simple conditionnement de comportement ?

D’ailleurs ton intervention m'a conduite à compléter le dossier et à modifier le titre (un peu trop fermé aux réseaux sociaux). Merci !

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Membre, Posté(e)
Membre, ptitevalseuse, 52ans Posté(e)
ptitepao Membre 12 807 messages
52ans‚ ptitevalseuse,
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Pour moi, en raison de mon éloignement géographique depuis 4 ou 5 ans, j'utilise les réseaux sociaux pour conserver un lien facile et rapide avec mes amis de l'autre bout de la France d'une manière qui n'est pas trop intrusive (par rapport, par exemple à une sonnerie de téléphone intempestive), le plus souvent en donnant des infos codées, en multipliant les concours de bons (voire très mauvais) mots ou encore les échanges musicaux ou littéraires (bien que j'aie du abandonné ce dernier sujet après avoir vexé malencontreusement certains lecteurs en confiant que je ne suis pas amatrice de polars... les goûts et les couleurs sont parfois susceptibles, même virtuellement).

Quant au forum, il me permet de communiquer avec des personnes que je ne rencontrerai jamais sur des sujets que je n'aurais peut-être pas l'occasion d'aborder dans mes cercles habituels... une autre manière de cultiver l'ouverture d'esprit en semant des graines virtuelles...

Alors oui, internet a modifié mon comportement : il me permet de garder le contact tout en préservant ma tranquillité, de me cultiver à moindre effort...

(j'ai un peu l'impression de faire du H.S., là, désolée si tel est le cas... blush.gif)

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Membre, Esprit de contradiction, 46ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
46ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

J'aime bien ce topic, et moi qui ne me sens pas du tout concerné par la question ( -___- ) je vais tenter d'y participer au mieux.

D'abord, à mon humble avis, le problème principal de la relation sociale via internet, c'est l'anonymat. Même si il est toujours plus sécurisant de surfer de manière anonyme, la non représentation de ce qu'on est reellement pousse à inventer un personnage qui jouerait un rôle qu'on est pas capable d'assumer dans la vie réelle. Et donc, une attitude ( l'agressivité sur internet n'existerait pas dans le monde en 3D, parce qu'à un moment donnée l'agressivité débouche sur la confrontation physique, et que l'écrasante majorité fuit et craint la violence. Si internet permet à tous d'accéder à la parole, il incite aussi les lâches à prendre leur revanche sur le monde dans lequel il vive et où ils n'ont pas beaucoup d'importance, et donc à surjouer un rôle de caïd.

Ensuite, la métaphore de l'enfant qui veut que sa mère le regarde, mais c'est trop bien trouvé! Ici même, on pourrait l'illustrer avec les +1 et ou les citations agrémenté d'un smiley positif. Sur facebook, par les "jaime", sur twitter par les RT.

Internet donne la possibilité à n'importe qui d'exister et de se faire flatter l'ego pour pas cher.

Je pense en fait qu'internet est à la fois le symptôme et la cause de la maladie contemporaine qu'est le narcissisme.

Finalement, tout le monde devient "acteur" et donc oublie de jouer sa vraie vie et oublie également qu'il faut des normes pour co-exister, et que la vérité n'est pas bonne à dire toujours.

La dimension terrifiante de la chose, c'est la mise en public de choses en théorie personnelle ( l'usage de twitter comme d'une message SMS privée, mais dont tout le monde pourrait lire le contenu, éternellement) .

Si tout le monde devient le spectateur de tout le monde, il devient aussi son flic potentiel.

"Pour vivre heureux vivons cachés" avait une certaine pertinence, et les services psychiatriques n'ont pas fini d'avoir de la clientèle.

Je viens de tomber sur cette page facebook => https://www.facebook.com/fariddelamaurlette

On pourrait aussi parler de l'aspect lynchage du net -__-

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Membre+, 51ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 768 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

D'abord, à mon humble avis, le problème principal de la relation sociale via internet, c'est l'anonymat.

Tss tss, tout le le monde n'est pas si anonyme que ça voyons. :hehe:

Même si il est toujours plus sécurisant de surfer de manière anonyme, la non représentation de ce qu'on est reellement pousse à inventer un personnage qui jouerait un rôle qu'on est pas capable d'assumer dans la vie réelle.

Je ne suis pas certaine que tout le monde joue un rôle, même si l'anonymat y prédispose, en effet.

Et donc, une attitude ( l'agressivité sur internet n'existerait pas dans le monde en 3D, parce qu'à un moment donnée l'agressivité débouche sur la confrontation physique, et que l'écrasante majorité fuit et craint la violence. Si internet permet à tous d'accéder à la parole, il incite aussi les lâches à prendre leur revanche sur le monde dans lequel il vive et où ils n'ont pas beaucoup d'importance, et donc à surjouer un rôle de caïd.

Là, je suis d'accord.

Ensuite, la métaphore de l'enfant qui veut que sa mère le regarde, mais c'est trop bien trouvé! Ici même, on pourrait l'illustrer avec les +1 et ou les citations agrémenté d'un smiley positif. Sur facebook, par les "jaime", sur twitter par les RT.

Internet donne la possibilité à n'importe qui d'exister et de se faire flatter l'ego pour pas cher.

Je pense en fait qu'internet est à la fois le symptôme et la cause de la maladie contemporaine qu'est le narcissisme.

Finalement, tout le monde devient "acteur" et donc oublie de jouer sa vraie vie et oublie également qu'il faut des normes pour co-exister, et que la vérité n'est pas bonne à dire toujours.

La dimension terrifiante de la chose, c'est la mise en public de choses en théorie personnelle ( l'usage de twitter comme d'une message SMS privée, mais dont tout le monde pourrait lire le contenu, éternellement) .

Si tout le monde devient le spectateur de tout le monde, il devient aussi son flic potentiel.

"Pour vivre heureux vivons cachés" avait une certaine pertinence, et les services psychiatriques n'ont pas fini d'avoir de la clientèle.

Je viens de tomber sur cette page facebook => https://www.facebook.com/fariddelamaurlette

On pourrait aussi parler de l'aspect lynchage du net -__-

Mais c'est là que ça ne va plus : d'un côté l'anonymat qui préserve et permet d'endosser un costume, de l'autre le besoin de s'exposer,de se surexposer même. Dans les deux cas c'est narcissique, mais ce sont deux attitudes différentes pourtant ?

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Membre, Esprit de contradiction, 46ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
46ans‚ Esprit de contradiction,
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Tss tss, tout le le monde n'est pas si anonyme que ça voyons. :hehe:

Je ne suis pas certain que tout le monde joue un rôle, même si l'anonymat y prédispose, en effet.

Les gens qui me connaissent savent à quel point je ne change pas d'un iota mon discours selon que je le tiens ici ou ailleurs, mais ici, je ne suis QUE mon discours, ma personnalité est donc réduite à mes opinions et à la manière dont je les défends.

Ici, je ne participe (par exemple) qu'aux débats qui m'intéressent, et comme je suis passionné, je suis à un moment ou à un autre un "sale con" pour mon interlocuteur.

Je ne crois pas être un sale con dans le reste de ma vie pourtant.

Mais c'est là que ça ne va plus : d'un côté l'anonymat qui préserve et permet d'endosser un costume, de l'autre le besoin de s'exposer,de se surexposer même. Dans les deux cas c'est narcissique, mais ce sont deux attitudes différentes pourtant ?

De surexposer son costume de se surexposer soi-même ?

Perso, je tiens le même discours ici qu'ailleurs, c'est plus facile de vive voix ( et face à la personne) que par écrit où on se trouve face à un ego plus souvent qu'à un contradicteur.

La dimension publique (nous parlons mais on nous regarde) fait qu'au delà du débat, il y a le spectacle.

Une personne de conviction ( et donc sincère) est relativement facile à reconnaître en ce cas: il défend des idées impopulaires, n'obtiendra donc aucun honneur à bien les défendre et récoltera au contraire la haine.

(Je ne dis pas qu'une personne de conviction ne peut pas défendre des points de vue populaires, mais qu'on aura plus de mal à savoir si il les défends par conviction ou par envie de plaire au plus grand nombre).

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Je pense en fait qu'internet est à la fois le symptôme et la cause de la maladie contemporaine qu'est le narcissisme.

Finalement, tout le monde devient "acteur" et donc oublie de jouer sa vraie vie et oublie également qu'il faut des normes pour co-exister, et que la vérité n'est pas bonne à dire toujours.

Tu veux dire qu’internet jouerait le rôle d’un miroir devant lequel on s’illusionne et on se construirait seul, selon des normes qui nous éloignent de la co-existence et donc des autres ? Si c'est le cas "la génération internet" a du mouron à se faire..

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Membre, Esprit de contradiction, 46ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
46ans‚ Esprit de contradiction,
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Tu veux dire qu’internet jouerait le rôle d’un miroir devant lequel on s’illusionne et on se construirait seul, selon des normes qui nous éloignent de la co-existence et donc des autres ? Si c'est le cas "la génération internet" a du mouron à se faire..

Ah oui complétement. Je crois qu'internet est une fabrique à schizophrènes car il induit un comportement différent (dénué de retenue ) à cause de l'anonymat, de l'absence de la composante physique ( à un moment, quand on s'engueule, soit on se tape dessus soit un baise, mais on a pas besoin d'une tierce personne pour venir nous rappeler qu'on est pas dans les clous de la morale)

Je crois qu'internet a un effet hypocondriaque sur ceux qui l'utilisent : création d'un besoin d'être vu et applaudie, détestation de la concurrence, donc manipulation, challenge, reconnaissance subjective du talent ( " si toi aussi t'aimes le dernier livre de Justin Bieber, clique sur j'aime et partage") et finalement, représentation perpétuelle au dépend de la création.

Cela dit, je crois que les jours de l'anonymat sur internet sont comptés, et c'est tant mieux.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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Je suis toujours très emmerdé par les études sur l'Internet. D'une part, elles sont souvent conçues par des personnes qui ne connaissent pas grand chose à Internet, et font des confusions divers et variés. D'autres part, elles sont souvent également très caricaturale, faisant d'Internet soit l'outil de l'émancipation humaine soit de sa déchéance, sans jamais véritablement en faire ce que, à mon avis, c'est: un outil, qui n'est ni honnête ni malhonnête, mais dépends de la main qui s'en sert.

Or, le sujet me paraît, malheureusement, exactement dans cette lignée. Une psychanalyste dit s'interroger de la dimension "hyper-positive" des réseaux sociaux où " "où tout le monde va super bien, c'est un peu une fête permanente, où tout le monde serait tout le temps heureux"."

J'ai envie de dire: est-ce qu'elle a déjà mis le pied sur Internet ? A-t-elle oublié toutes les pages facebook de personnes décédées qui ressemblent aux pierres tombales qu'on trouvait dans les cimetières ? Est-ce qu'elle oublie les réseaux sociaux moins connus, ou est-ce qu'elle se concentre exclusivement sur ceux de masse, à savoir facebook et twitter, en oubliant les autres ?

La volonté de différenciation du réel et du virtuel est aussi quelque chose de profondément dommage, parce qu'il est totalement en dehors de la réalité des relations internet. Y a-t-il plus de virtuel à entretenir des relations par correspondance qu'à en entretenir par téléphone, ou par vidéo skype ? Où se situe véritablement la virtualité de la relation ?

À l'inverse, l'article oublie que précisément, les réseaux sociaux sont souvent l'interface entre la vie réelle et l'Internet. Prenons les individus que je côtoie sur ce forum. Comment vais-je les différencier les uns des autres, si ce n'est par le fait, justement, de les avoir sur un de mes réseaux ? Un autre site n'est pas suffisant, car cela reste des pseudonymes. Il y a des personnes ici qui me connaissent de deux à trois autres sites. Mais un lien facebook est largement assez pour considérer la personne. Je devrais dire "m'est" largement assez, puisque je fais partie des personnes qui n'ont en "ami" sur facebook qu'une minorité de personnes, dont la quasi totalité ont été rencontrée, ou vont l'être.

Enfin, j'ajouterais que les réseaux sociaux considérés ici semblent n'être, au final, que twitter et facebook. Quid des senscritiques.com, des fetlife, omegle, chatroulette, ou même des forums, qui sont au final, d'autres formes de réseaux sociaux extrêmement développés, et d'un fonctionnement foncièrement différent.

Oh, certes, Internet a ses inconvénients, je n'en doute pas. Il peut permettre à de nombreuses pathologies de se développer, notamment grâce à l'anonymat (qui, en réalité, n'existe pas sur les réseaux sociaux les plus visés par cette étude, à savoir en priorité facebook et ses consorts). Mais à l'inverse, il permet aussi à des personnes de calmer leurs pathologies, d'évoluer ou d'avancer dans leur vie.

Certes, la technologie a créé un système de solitude. Télévision et ordinateur ont ajouté des intérêts aux individus à rester chez eux plutôt qu'à sortir. Mais cela n'a pas fait que ça. Cela a permis une expansion du savoir, une expansion de la culture sans précédent. Qui pouvait, il y a trente ans, prendre quelques soirées pour aller apprendre les rudiments de l'astronomie ? Aujourd'hui, n'importe qui avec un accès internet en serait capable.

Outil à double tranchants, comme un couteau qui peut servir à la viande ou à se tailler les veines, Internet est dangereux et utile tout à la fois. Les réseaux sociaux le sont d'autant plus qu'ils font office de tampon entre les deux.

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Membre+, 51ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 768 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
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Perso, je tiens le même discours ici qu'ailleurs, c'est plus facile de vive voix ( et face à la personne) que par écrit où on se trouve face à un ego plus souvent qu'à un contradicteur.

La dimension publique (nous parlons mais on nous regarde) fait qu'au delà du débat, il y a le spectacle.

Une personne de conviction ( et donc sincère) est relativement facile à reconnaître en ce cas: il défend des idées impopulaires, n'obtiendra donc aucun honneur à bien les défendre et récoltera au contraire la haine.

(Je ne dis pas qu'une personne de conviction ne peut pas défendre des points de vue populaires, mais qu'on aura plus de mal à savoir si il les défends par conviction ou par envie de plaire au plus grand nombre).

C'est ce que je ne comprends pas : pourquoi dire que tu restes toi, mais que l'anonymat fait porter un masque ?

Comment peux-tu définir "l'opinion du plus grand nombre" et comment se forge-t-elle ? Par ces nouveaux outils ?

C'est "plus facile de vive voix", mais pourquoi ne pas le faire alors que de vive voix ?

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Membre, 59ans Posté(e)
alcina Membre 5 752 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

Sujets oh combien intéressant, :)

Je pense que si internet et les réseaux sociaux connaissent un tel essor c'est aussi pour partie par ce que les gens ont de moins en moins les moyens de sortir et parfois même de recevoir et que cela reste une façon pour eux de "sortir de chez eux" et de fuir cette situation qu'est leur solitude qui leur est imposé du à leur manque de moyens pécunier, et ainsi de continuer à et discuter et échanger à moindre couts tout en passant un bon moment.

Je vois certains déjà d'ici me dire mais ils peuvent sortir et voir du monde, c'est pas par ce qu'ils n'ont pas d'argent que ça les empêche de voir leurs amis et ou famille. C'est alors oublier que quand on reçoit une invitation à laquelle on répond par l'affirmative, la politesse veut que l'on renvoi tôt ou tard cette invitation et qu'il y à des personnes pour qui c'est important de ne pas faire toujours parti de ceux qui sont invités et qui sachant qu'elles ne pourront pas à leur tours recevoir, refusent les invitations et se replient de plus en plus sur elles mêmes. A nous faisant parti de leur entourage proche de ne pas les laisser s'enliser dans cette situation et de resté vigilant.

Je pense que ce n'est pas le besoin de ce faire mieux voir et ou juger qui amène beaucoup de gens à se tourner vers internet mais juste le besoin de se sentir moins seul chez soi.

D'ailleurs ce qu'il y à de triste dans ce genre de situation c'est que les gens communiquent de plus en plus, donc sont en contact avec des centaines d'autres personnes et se retrouvent en même temps de plus en plus seul physiquement chez eux.

Merci.

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Je vois que les jeunes vivent beaucoup de leurs rapports sociaux via le net. Dans le rapport IRL, ils se racontent ce qui s'est passé sur Facebook, Twitter, etc... Ils testent leur cote de popularité. Les réseaux sociaux, c'est assez étrange. C'est un étalage narcissique avant d'être un vrai lieu d'échange. Je comprends tout à fait ceux qui font leur pub via ces réseaux.

Sur des forums, c'est différent parce que finalement, on n'a pas vraiment de relation sociale si on ne franchit pas le cap de briser l'anonymat et d'aller plus loin que des échanges publics sur un site. Et encore, ça peut se révéler très unilatéral, une relation sur commande qu'on peut couper en un clic.

Pour ce qui est du rapport internet/réel, ça me rappelle l'expérience " I dare you...take this Lollipop ! " ( Je te mets au défi de prendre cette sucette ! ). Pour ceux qui ont un compte Facebook, vous pouvez y jouer :

http://www.takethislollipop.com/

Pour ceux qui auraient peur de jouer, vous pouvez regarder ce que ça donne là (mais c'est beaucoup plus marquant via son propre compte FB :

Disons que c'est un genre de relation sociale rendue encore plus facile par le net.

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Invité Out of Paprika
Invités, Posté(e)
Invité Out of Paprika
Invité Out of Paprika Invités 0 message
Posté(e)

Je n'utilise aucun autre réseau social que ce forum, dans lequel je ne ressens pas plus que ça un quelconque besoin d'anonymat poussé jusqu'à l'image de ce que je ne suis pas. On voit une partie de mon visage dans mon profil, je n'hésite pas à poster ma trombine de temps à autre... tout ça pour dire que non, tout le monde ne se cache pas derrière un écran.

Pour ma part - oui je suis narcissique mais surtout je me connais un peu mieux que les utilisateurs en général - je ne joue ici aucun rôle et suis certainement bien plus vaindicative dans la vie, avec les gens dont le répondant pourra m'intéresser. Aucun masque donc de mon côté ; ce qui m'amène à déplorer et ne pas toujours comprendre le comportement de ceux qui cherchent à y exprimer ce qu'ils n'oseraient dans la vraie vie. Et pourquoi donc? hypocrisie, peur du jugement, envie d'épouser la bonne marche d'une société qu'on ne fait au final que critiquer, par le biais des forums?

On parle beaucoup de liberté d'expression, et nous sommes encore en pays relativement libre, nullement besoin d'avancer masqué sauf à vouloir manipuler son entourage. Bien sûr que je joue les fausses naïves, et qu'il est effectivement nettement plus simple de venir s'exprimer ou se défouler sous couvert d'anonymat, c'est même devenu tout à fait dans la norme et utilisé à ces fins. Pourtant, quels que soient les débordéments, il n'en résulte que des joutes verbales qui tourneront toujours en boucle et dont il ne restera rien d'autre que des paroles en l'air.

Ce qui m'amène à devoir me situer moi-même dans ce type d'hyper et fausse com...

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Membre, Esprit de contradiction, 46ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
46ans‚ Esprit de contradiction,
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C'est ce que je ne comprends pas : pourquoi dire que tu restes toi, mais que l'anonymat fait porter un masque ?

Exprimer ce qu'on pense, c'est être fidèle à ses idées, la manière change selon qu'on est anonyme ou non. (je ne compte pas ce que le net peut générer d'envie de "tester pour voir", et de défendre un temps des idées qui ne sont pas les siennes pour voir si on y arrive)

L'anonymat ça excite le "ça", suffit de regarder le comportement d'un corbeau : le corbeau, dans un village, qui écrit à tout le monde pour dire que madame Michu trompe son mari avec son frère ment-elle? Si ça se trouve non, la vérité comme ultime fin ne suffit pas, il faut la morale.

Si demain, l'individu devenait anonyme, il devrait être sa propre loi 24h / 24, et ne rendre des comptes qu'à son système de valeurs personnel, c'est la définition de la psychopathie.

Norman Bates tue des filles parce qu' à ses yeux, "ce sont des catins " mais la morale universelle réprouve de tuer selon des appréciations et des codes personnels.

Comment peux-tu définir "l'opinion du plus grand nombre" et comment se forge-t-elle ? Par ces nouveaux outils ?

C'est un genre d'ambition qui pousse à s'intégrer en suivant plutôt qu'en étant, mais ça se partage avec la volonté de "ça" en fait. Le pire étant, sur le net de passer inaperçu.

C'est "plus facile de vive voix", mais pourquoi ne pas le faire alors que de vive voix ?

Par tentation de confort, par manque de moyens aussi (ou de choix) , le net offre un large spectre d'interlocuteurs.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 656 messages
Forumeur confit,
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Je n'utilise aucun autre réseau social que ce forum, dans lequel je ne ressens pas plus que ça un quelconque besoin d'anonymat poussé jusqu'à l'image de ce que je ne suis pas. On voit une partie de mon visage dans mon profil, je n'hésite pas à poster ma trombine de temps à autre... tout ça pour dire que non, tout le monde ne se cache pas derrière un écran.

Pour ma part - oui je suis narcissique mais surtout je me connais un peu mieux que les utilisateurs en général - je ne joue ici aucun rôle et suis certainement bien plus vaindicative dans la vie, avec les gens dont le répondant pourra m'intéresser. Aucun masque donc de mon côté ; ce qui m'amène à déplorer et ne pas toujours comprendre le comportement de ceux qui cherchent à y exprimer ce qu'ils n'oseraient dans la vraie vie. Et pourquoi donc? hypocrisie, peur du jugement, envie d'épouser la bonne marche d'une société qu'on ne fait au final que critiquer, par le biais des forums?

On parle beaucoup de liberté d'expression, et nous sommes encore en pays relativement libre, nullement besoin d'avancer masqué sauf à vouloir manipuler son entourage. Bien sûr que je joue les fausses naïves, et qu'il est effectivement nettement plus simple de venir s'exprimer ou se défouler sous couvert d'anonymat, c'est même devenu tout à fait dans la norme et utilisé à ces fins. Pourtant, quels que soient les débordéments, il n'en résulte que des joutes verbales qui tourneront toujours en boucle et dont il ne restera rien d'autre que des paroles en l'air.

Ce qui m'amène à devoir me situer moi-même dans ce type d'hyper et fausse com...

Doit-on qualifier un forum de réseau social ?

Je perçois les réseaux dits « sociaux » Facebook,Twitter… comme une mise en scène de soi, comme cela était mentionné dans le fil initial de Théia.

Mais en ce qui concerne le forum, c’est plutôt un échange d’idées brut, sans interférence ou de brouillage affectif, entre un pseudo émetteur et un pseudo récepteur qui réagit avec ses arguments, que l’on partage ou pas. Développer sa pensée, sa façon de voir, en quelques lignes manuscrite, ce n’est pas se mettre en scène, correspond au plaisir d’échanger tout bêtement, mais pas à celui de se mettre en scène.

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
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(...)

Pour ma part - oui je suis narcissique mais surtout je me connais un peu mieux que les utilisateurs en général - je ne joue ici aucun rôle et suis certainement bien plus vaindicative dans la vie (...)

Il y a un truc notable sur le net, c'est que les relations se passent beaucoup à l'écrit, avec aussi les SMS, les tchats. Et ça nous donne à savourer ce genre de lapsus, ce qui serait impossible à l'oral. :D

Plus sérieusement, ça peut changer pas mal de choses. Dans la vie, je ne suis pas très bavard, sauf quand le sujet et l'interlocuteur me passionnent. En général je suis économe en tout ce qui est bavardage social, mondanités, etc... Si j'étais ado, je serais un bon client pour toutes ces relations internets. Je pense que ça permet à certaines personnes de se construire.

A l'inverse, on ne contrôle pas forcément l'image que l'on dégage - à moins d'être méticuleux. Certaines personnes abusent de smileys et ça peut refléter leur personnalité exubérante comme l'inverse. On peut en révéler bien plus sur soi au fil de longues discussions écrites qu'on ne le ferait dans la vie, mais on loupe d'autres interactions. J'ai pas mal d'amis qui connaissent moins mes avis que certains forumeurs qui sont ici depuis longtemps.

Je pense que l'idéal, c'est qu'on puisse s'affirmer dans des relations via le net comme en vrai.

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Doit-on qualifier un forum de réseau social ?

Je perçois les réseaux dits « sociaux » Facebook,Twitter… comme une mise en scène de soi, comme cela était mentionné dans le fil initial de Théia.

Mais en ce qui concerne le forum, c’est plutôt un échange d’idées brut, sans interférence ou de brouillage affectif, entre un pseudo émetteur et un pseudo récepteur qui réagit avec ses arguments, que l’on partage ou pas. Développer sa pensée, sa façon de voir, en quelques lignes manuscrite, ce n’est pas se mettre en scène, correspond au plaisir d’échanger tout bêtement, mais pas à celui de se mettre en scène.

Je ne suis pas tout à fait d'accord. Au fil des discussions, il se recrée une sorte de rapport social. Tous les intervenants n'ont pas le même "impact social" quand ils écrivent, ni même le même "public". On s'évalue, on se juge. On est bien obligé puisqu'on sait qu'on lit des personnes, malgré l'anonymat, et qu'à force on y associe des choses. De plus, on écrit publiquement et qu'on le veuille ou non, ça participe à un spectacle. Il y a quelque pare-feux permettant de préserver notre identité réelle, on peut toujours tricher et s'inventer un personnage, mais je ne trouve pas que participer régulièrement à un forum soit socialement neutre.

Ça peut être très partiel mais disons que participer régulièrement, retrouver les mêmes intervenants et échanger avec eux, c'est une amorce de relation sociale. On ne peut pas ignorer que le fait d'avoir discuté pendant des années avec les mêmes gens - masqué(s) ou non - représente un peu plus qu'un simple échange idéologique. Mais ça peut en rester là, ça peut être coupé, il y a moins d'implication tant qu'on ne franchit pas le pas d'aller plus loin.

Parfois, dans certains mp, les gens signent avec leur prénom. C'est une sorte d'invitation à aller plus loin, à en donner en peu plus. Ça peut être le début d'une relation plus poussée - mais toujours assistée par ordinateur.

Dans certaines sections (comme ici l'asile ou le tchat) dont le but est simplement de jouer, blablater, délirer et faire connaissance, la notion de jeu social est apparaît plus clairement.

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
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La traduction du désir d'une relation sociale plus poussée que celle amorcée sur le net est la rencontre IRL. Les gens qui y participent ne vont pas totalement à la rencontre d'inconnus puisqu'ils se fréquentent déjà su le net.

Il y a plusieurs sujets lancés, d'ailleurs, pour ceux qui veulent :

http://www.forumfr.com/sujet581123-compatriotes-ch-ti.html

http://www.forumfr.com/sujet575712-le-sud-appelle-ffr-je-repete-le-sud-appelle-ffr-mise-a-jour-2014.html

http://www.forumfr.com/sujet565456-rencontre-irl-bretonne-a-rennes.html

Pour ma part, il y a des personnes avec qui j'ai sympathisé sur le net et que j'ai rencontrées en vrai. Je ne peux pas nier qu'il s'est construit quelque chose en amont, que la relation était déjà amorcée et que la rencontre en vraie n'a fait qu'adouber la chose. Mais on peut très bien se tenir à distance de tout ça.

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