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Le féminisme ne se trompe t'il pas de chemin ?

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Membre, Brise-noix devant l'éternel, 31ans Posté(e)
Ninouschkaya Membre 3 047 messages
31ans‚ Brise-noix devant l'éternel,
Posté(e)

Il n'est pas question de faire payer l'IVG pour moi mais tout simplement de le restreindre aux différentes situations qui ne relèvent pas de la volonté: viol, trop grande précarité sociale, préservatif défectueux.

Faut le prouver comment dans le cas de la capote qui craque ? On montre la maudite relique ?

Alors non, il n'est pas question de vérifier, juste d'alourdir les démarches administratives.

Je connais un peu le monde pharmaceutique, et les jeunes filles, qui font le bonheur des monopoles aux pillules lendemains, en cherchant le medicamment après chaque rapport parce que c'est plus simple.

Alors d'accord, la pilule du lendemain n'est pas l'IVG puisqu'il y a intervention mais il faut éviter la banalisation.

Dolto en son temps voulait faire payer 1€ symbolique.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Mmmm je viens d'avoir une réflexion par mail avec quelqu'un sur le féminisme.

ça été très éclairant... et relir les dernière remarque me fait sauter des évidences aux yeux.

un petit choc ?

Le féminisme est la panacée ici, selon beaucoup de monde.

Le masculinisme est la pire des choses... selon les mêmes.

Osez dire qu'il n'y a pas une contradiction ?

Je m'y connais assez pour savoir que le féminisme est un mécanisme différencialiste qui tend par définition à privilégier la femme en usant de divers prétextes, certains peuvent être justifiés, d'autres non. Et comme tout extrémisme il y a de moins en moins de justifications et de plus en plus de posture de principe.

En fin compte je rejoint Zead dead

Je pense que tout ceux qui m'ont répondu sur le féminisme comme valorisant autant l'homme que la femme se trompent de mot.

Profondément.

Le féminisme, ne vise qu'à libérer les femmes, et exclusivement des femmes. Point.

Et la lutte que vous imaginez, tout ce que vous mettez de "bien" dans le féminisme, en disant qu'il prône aussi la libération des hommes, la liberté d'exprimer un comportement sexué sans être méprisé, ça n'est pas du féminisme.

C'est autre chose.

De bien, mais autre chose.

Qui a été toujours passé pour du féminisme, mais qui n'en est pas.

Beaucoup se revendiquent du féminisme et luttent en réalité contre le féminisme sans s'en rendre compte.

Moi aussi j'ai été berné, ici même, en acceptant ces déviations du langages.

Le féminisme ne concerne que la lutte pour la libération des femmes. Exclusivement.

Il est temps de changer de terme pour le reste.

Il a conduit à des excès et des erreurs.

Et d'évacuer le coté "féministe" de la lutte pour la libération sexué, des uns et des autres, en toute liberté de ses choix. En tout harmonie les uns avec les autres, tant homme que femmes.

Contre les visions sexistes, tout autant que féministe et masculiniste de l'histoire.

Elles sont une erreur. (ou plutôt conduisent à des erreurs)

Pas ce que vous voulez défendre, mais le vrai féminisme.

Le dictionnaire Oxford atteste que c'est un quasi-synonyme d'antiféminisme et de

pour résumer le post je dirais que l on on peut dire que le féminisme peut se tromper de chemin .. mais pas de but , .. et Tista au lieux de remettre en cause le chemin remet en cause le but sans même sans rendre compte ..

et le coté castrateur , c est juste la résurgence de vieux mythe sur les femmes sexiste qui ont traversé les siècle ..

Non, le but c'est de libérer les femmes de la domination masculine. Je ne l'ai jamais remis en cause.

Le chemin choisi à seulement détruit la considération valorisante de la situation féminine.

Et été trop loin en oubliant que cette libération ne devait pas s'obtenir au prix de l'a-sexualisation des comportement, de la castration des hommes.

Et qu'on ne devait pas non plus oublier la lutte contre la domination féminine sur les hommes.

Et les exemple que j'ai montré ont prouvé que ces comportement étaient extrêmement répandu et que la castration n'est pas un mythe.

Tu en est d'ailleurs l'exemple vivant.

Celui de l'homme castrateur des hommes.

Face à quelqu'un qui lutte contre les castrations courantes, qui cherche à pouvoir être un homme sans dévalorisation ou mépris des femmes, et témoigne de la grosse difficulté à pouvoir l'être dans cette société, qui méprise profondément la sexualité masculine.

Tu considère qu'il ne fait que "vouloir violer", ou "vouloir dominer".

Pour toi, avoir un comportement sexué ne peut qu'être méprisable. Vouloir être un homme ne peut qu'être vouloir violer ou dominer les femmes.

Et tu me dis que la castration est un mythe.

:zen:

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Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)

Et TU fait partit de ceux qui castrent les hommes dans cette société.

Probablement parce que tu l'a tellement été toi même, et tu n'arrive visiblement même plus à imaginer qu'un comportement sexué vis à vis d'une femme puisse ne pas être "méprisable".

C'est juste triste d'en arriver à se mépriser sois même à ce point. :/

Merci pour le fou-rire.lol.gif Enfin, je préfère en rire parce que ce sont des accusations insultantes et diffamatoires que je suis tentée de sanctionner.shrunkface.gif Donc j'espère que tu vas t'excuser, et si le membre le demande, exit ton post. Pour le reste, je suis trop fatiguée pour répondre ce soir, je vais me contenter de pleurer sur mon membre viril fantôme qui me démange tellement que je rêve de couper celui des hommes. biggrin.gif Bonne nuit.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Je me suis auto-modéré avant ton intervention.

La supposition était trop personnelle, je suis d'accord.

Reste qu'il a un comportement castrateur ne t'en déplaise.

N'arriver à concevoir un comportement sexué que comme la recherche d'un viol ou d'une domination des femmes. C'est assez clairement réducteur, si j'ose dire. :D

J'ai très précisément expliqué ce qu'était les comportements castrateurs courant dans notre société. Il n'était nul par question de viol ou d'une quelconque domination.

Mais il n'a cessé depuis de considérer que je ne cherchais qu'à violer ou enfermer les femmes dans un rôle de dominée.

Et je ne le méprise en rien en lui révélant le côté castrateur (et auto-castrateur) de son comportement.

Puisque je pense par là qu'il n'est que le produit de cette société castratrice, dont il a seulement totalement intégré les règles.

J'ai bien conscience que ce comportement est "normal", et c'est justement ça qui me fait m'insurger.

Rien que le fait que tu ai senti que l'accuser d'être castrateur était une insulte... alors que considérer qu'un homme ne fait que rechercher à violer passe comme une lettre à la poste, c'est aussi révélateur. Le deuxième est juste tellement plus "ordinaire".

Au demeurant, je ne me suis pas senti insulté personnellement ^^

J'ai l'habitude d'affronter ce genre de comportement, puisqu'il est "normal", très répandu, et n'est finalement en rien personnel.

C'est un comportement opprimant les hommes dans leur ensemble.

Modifié par Titsta
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Membre, 105ans Posté(e)
Madame. Membre 932 messages
Baby Forumeur‚ 105ans‚
Posté(e)

Yardas, d'où tu as vu que je parlais du féminisme dans ce que tu cites ? :hu:

Vous n'arrivez vraiment à penser les gens que dans des roles pro ou anti ? >_<

Je disais seulement que notre époque avait considérablement vu augmenter les comportements castrateurs.

Et Ninouschkaya me demandais ce que c'était qu'un comportement castrateur.

Comme c'est loin d'être évident, je ne faisais que lui donner des exemple de ces différents comportements.

Je ne sais pas où tu as été cherché que j'ai dis qu'être féministe c'était avoir ces comportements. >_<

Au deumeurant, considérer qu'être attirée par une femme, c'est la considérer comme une proie, ça fait partie des jugement dont je parlais. :mef:

La preuve, s'il en faut, que ce genre de pensée est extrêmement facile et répandue.

Tu en est bourré presque à chaque ligne de ta réponse.

Et si tu considère toi même que cette "amitié" niant ou rendant inacceptable la moindre forme d'attirance est un apport du féminisme, alors tu considère toi même que le féminisme à apporté des comportements castrateurs.

( Et il faudrait être sacrément de mauvaise foie pour nier tout apport de comportement castrateur par le féminisme. C'est un peu comme si je disais que la religion ne prônant que l'amour de son prochain, il est impensable qu'elle ai pu amener des violences ou de la haine >_> un jour, il faudrait murir. )

Pour ma part, l'amitié est un choix de relation. Elle n'est pas remise en cause s'il y a attirance.

Mais nous ne sommes pas des bêtes et ça n'est pas parce qu'il y a attirance que nous somme obligé de nous "consommer". ou même de juger que ça serait important que ça se fasse. Tout le monde ne porte pas l'assouvissement de ses pulsions sexuel au plus haut point de son échelle de valeur.

Beaucoup de gens en rient, ou en joue, tout simplement. ça fait partit des petits jeux agréables entres amis de sexe opposés.

La nier totalement, nier ces rapports sexués, ou même considérer qu'une relation serait forcément "réduite" si on acceptait de considérer la part d'attirance qui la compose, c'est par définition castrateur.

Merde, une femme refuse de rentrer dans ton jeu de séduction et tu considères cela comme un apport castrateur du féminisme ? En effet, si l'on considère que celui-ci permet aux femmes de penser pouvoir dire "non" à quelque chose dont elles n'ont pas envie. On se fait allumer par un relou qui ne nous excite pas du tout et faudrait se forcer, se laisser séduire, sinon monsieur va se sentir "castré", qu'est-ce que c'est drôle !

Je te rassure Titsta, la majorité des femmes en France ne rembarrent pas un mec qui leur plaît, le féminisme ne nous a pas encore trop gangrénés !

Quant au fait que certaines femmes se méfient de "comportements sexués", selon les contextes bien sûr, c'est peut-être un petit peu qu'elles se font trop traiter de salope qui suce, parole de femme ;)

Là dedans j'y vois bien plus l'apport du machisme que du féminisme.

Ah mais en fait, peut-être que pour toi, le terme "salope" n'a rien d'insultant, si je suis ton raisonnement, c'est la condition féminine que le féminisme a contribué à dénier !

Je crois que nietzsche.junior est une femme Titsta !

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Invité nietzsche.junior
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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Merde, une femme refuse de rentrer dans ton jeu de séduction et tu considères cela comme un apport castrateur du féminisme ? En effet, si l'on considère que celui-ci permet aux femmes de penser pouvoir dire "non" à quelque chose dont elles n'ont pas envie. On se fait allumer par un relou qui ne nous excite pas du tout et faudrait se forcer, se laisser séduire, sinon monsieur va se sentir "castré", qu'est-ce que c'est drôle !

Je te rassure Titsta, la majorité des femmes en France ne rembarrent pas un mec qui leur plaît, le féminisme ne nous a pas encore trop gangrénés !

Il ne s'agit pas de femmes que je ne connais pas qui me rembarrent.

Elles n'ont pas le temps, ni l'envie, ça n'a rien à voir.

Mais d'une amie que je fréquentais intimement. Et la plupart du temps (en fait tout le temps) de façon assexuée. Il y avait beaucoup d'affection entre nous, mais distante et totalement assexuée.

Et les comportements sexués de ma part étaient totalement niée, la possibilité d'une attirance, systématiquement "castré". Non pas d'une demande sexuelle de ma part, mais d'une position masculine à son égard.

Et surtout le fait qu'elle ne me considérait jamais comme un homme.

Le jour où j'ai couché avec une amie à elle, elle est tombée des nues ! ça a été un mini-traumatisme de se rendre compte que je pouvais coucher avec une nana.

Je ne m'en suis pas rendu compte sur le coup, mais est-ce que tu imagines dans quel extrême asexué elle m'avait collé pour en être éberluée à ce point ?

Quant au fait que certaines femmes se méfient de "comportements sexués", selon les contextes bien sûr, c'est peut-être un petit peu qu'elles se font trop traiter de salope qui suce, parole de femme ;)

Là dedans j'y vois bien plus l'apport du machisme que du féminisme.

Ah mais en fait, peut-être que pour toi, le terme "salope" n'a rien d'insultant, si je suis ton raisonnement, c'est la condition féminine que le féminisme a contribué à dénier !

Je n'ai jamais traité une femme de salope.

Je n'ai jamais défendu ceux qui traient les femmes de salope.

Et si tu considère que le fait d'avoir été énervé par un imbécile donne le droit d'avoir un comportement castrateur sur l'ensemble des hommes, en grande majorité ceux qui ne t'on rien fait, je ne suis pas d'accord.

Plutôt que de voir des hommes dans ces imbécile, vois des imbéciles.

Ramener ces comportements aux comportement des hommes EST considérablement réducteur.

"Les hommes" ne se comportement pas comme ça. Les hommes ne sont pas des imbéciles décérébrés et irrespectueux de base.

La majorité de ceux que tu côtoies ne le sont pas. Je ne le suis pas.

Prière de ne pas m'assimiler.

Ni moi, ni les autres.

Je crois que nietzsche.junior est une femme Titsta !

Mmm possible. Mais je ne pense pas, et il s'annonce en homme.

De toute façon ça ne change pas qu'il tiens, comme l'immense majorité tant hommes que femmes, des considérations castratrices envers les hommes.

Modifié par Titsta
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Invité nietzsche.junior
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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

[/u][/b]tu peux preciser a quel moment il y avait une considération valorisante de la situation féminine qui a été mis a mal par les féministe .. et des considération de quel type ...

Pffffff >_<

J'ai pas arrêté d'en parler au début du débat...

Les femmes avaient une place dans la société. Et cette place était reconnues et très valorisée. Je t'assure que les comportements envers les femmes les valorisaient beaucoup.

Les fonctionnements étaient beaucoup plus sociaux qu'aujourd'hui.

Et les hommes contrains à des devoirs envers leur foyer, et envers l'ensemble des femmes, sous peine d'être exclu de la société.

L'évolution du foyer étaient l'affaire et le travail des deux, dans une complicité instituée socialement.

ça paraît aberrant aujourd'hui, mais on ne donnait pas de responsabilité à quelqu'un qui n'étaient pas "respectable".

Et être respectable c'était être marié, avoir des enfants bien élevés, bien traiter sa femme, avoir une maison bien tenue, apte à recevoir des gens... et que notre femme connaisse et fréquente les autres personnes jugées respectables.

La respectabilité d'un homme passait considérablement par les femmes à travers leur "réseaux sociaux", et son rapport respectueux des femmes.

La répartition des tâches très clairement sexuée, mais personne ne considérait que ramener l'argent dans le foyer étaient plus valorisant que d'élever les enfants, ou d'entretenir un nid douillet pour que tous puissent avoir leur petite bulle à eux.

C'était des positions très sexuée, et je ne dis pas que ça n'a pas été une évolution positive de permettre un choix des modes de vie. Dans l'ensemble je trouve ça plutôt bien de pouvoir choisir son style de vie.

Mais reste que la femme était très valorisée à l'époque.

Les féministes ont beaucoup cherché à abattre les sources de reconnaissance des femmes, en essayant de les faire passer pour de "l'esclavage". Alors que l'homme à l'usine n'étaient pas moins de l'esclavage.

La propagande féministe à aussi considérablement contribué à "faire connaître" combien les femmes pouvaient être méprisée et dévalorisée, et à cacher combien elles pouvaient être respectée et valorisée.

Tiens un seul exemple, personne à cette époque n'aurai pu traiter en pleine rue une femme de salope. ça paraissait complètement impensable tellement elles étaient respectée et valorisée.

C'est aujourd'hui que la condition féminine n'est plus aussi valorisée que ça.

Elle a très certainement été démystifiée... Et peut être n'est-ce pas plus mal... mais pas vraiment valorisée.

Face à quelqu'un qui lutte contre les castrations courantes, qui cherche à pouvoir être un homme sans dévalorisation ou mépris des femmes, et témoigne de la grosse difficulté à pouvoir l'être dans cette société, qui méprise profondément la sexualité masculine.[/b]

sexualité masculine , tu peux 'approfondir' . c est quoi la sexualité masculine ? vous pratiquez une sexualité différente de nous ? d un point de vue hétéro je comprend pas trop ce que tu veux dire ..

Ha si, tu es peut être une femme finalement ^^

J'avais le souvenir de t'avoir vu avec un bitonio bleu une fois :hu:

Oui, nous pratiquons une sexualité différente des femmes. Il serait temps de s'en rendre compte ^^

Et ne ramène pas forcément la sexualité aux rapports sexuels systématiquement.

Même si, au seins même d'un rapport sexuel hétéro, la sexualité masculine est différent de la sexualité féminine.

ça n'est pas parce qu'on est deux à participer à quelque chose, qu'on fonctionne pareil.

La sexualité masculine, c'est le point de vu masculin de la sexualité.

Les désirs masculins, leur façon de penser la sexualité.

Leur sentiments sexuée, et comment leur sexualité joue sur ces sentiments.

Ou sur leur rapports avec les femmes ou les autres hommes.

Je parle des rapports au sens large.

Encore une fois, la sexualité ne se résume pas à "copuler".

ça aussi c'est castrateur (autant pour les hommes que pour les femmes d'ailleurs)

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Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

Salut,

Titsta depuis qqs messages que je te lis je me dis que t'as raison qq part, mais je me demande quand même...

Qu'est-ce que c'est une attitude masculine ? Qu'est-ce qu'on empêche de s'exprimer quand on "castre" ? (ouai, bizarre comme question je sais)

Une fois déconstruites comme tu montres les complémentarités "sociales" des rôles féminins et masculins et qu'il ne reste plus entre les individus en tant qu'ils sont homme et femme qu'une complémentarité sexuelle, de principe, alors empêcher l'attitude masculine de s'exprimer n'est-ce pas refuser que la relation se dirige vers le rapport sexuel ? directement ou indirectement (c'est la zone dangereuse).

La croisade féministe aura affaibli l'aura de "respectabilité" qui enveloppait autrefois la femme bonne sous tout rapport (et les autres?...) ; c'est en vue d'acquérir le respect des droits de l'individu. Une porte de sortie juridique est ouverte de manière à rendre impossible la contrainte d'une personne en principe d'un rôle. Et certes, se faisant, nous sommes tous contraints à embrasser au moins du coin des lèvres le mannequin lisse de toute prise aux différences qui tend à s'établir comme principe organisateur des rapports sociaux. C'est mal ?

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Et d'évacuer le coté "féministe" de la lutte pour la libération sexué, des uns et des autres, en toute liberté de ses choix. En tout harmonie les uns avec les autres, tant homme que femmes.

Contre les visions sexistes, tout autant que féministe et masculiniste de l'histoire.

Elles sont une erreur. (ou plutôt conduisent à des erreurs)

Pas ce que vous voulez défendre, mais le vrai féminisme.

Ca m'intrigue ce que tu écris.

La libération sexuée des uns et des autres ? Libération de quoi ? Jusqu'ici la thèse féministe a toujours trouvé la justification de son intitulé par le fait que le Mal Absolu était l'homme, ainsi la "libération" était la libération de l'homme. Ah pardon, politiquement correct oblige je suis censé écrire "le machiste" mais ce mot désigne l'ennemi qui est bien l'Homme.

Si l'ennemi n'est pas l'homme, alors qui est-il ?

Deuxièmement, je ne comprends pas vraiment la différence entre féminisme, masculinisme et sexisme. A ma connaissance il n'existe que deux sexes, donc si on place l'un des deux au dessus de l'autre on est automatiquement "sexiste". Peut-être ma compréhension de ce dernier terme est-elle défaillante ?

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

L'ennemi du féminisme n'a jamais été l'homme mais le système social qui plaçait/place la femme en dessous de l'homme.

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Membre+, N'a pas la haine, la distribue - Avocat du diable, 37ans Posté(e)
La Haine Membre+ 19 091 messages
37ans‚ N'a pas la haine, la distribue - Avocat du diable,
Posté(e)

Mais est-ce qu'il faut forcément qu'il y ait un ennemi ? :D

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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
Posté(e)

Jusqu'ici la thèse féministe a toujours trouvé la justification de son intitulé par le fait que le Mal Absolu était l'homme, ainsi la "libération" était la libération de l'homme.

Non.

Deuxièmement, je ne comprends pas vraiment la différence entre féminisme, masculinisme et sexisme.

On a remarqué. Petit indice : Les masculiniste ne sont très majoritairement que des machos en mal de couilles qui pensent que le féminisme va leur enlever des droits fondamentaux.

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

L'ennemi du féminisme n'a jamais été l'homme mais le système social qui plaçait/place la femme en dessous de l'homme.

Si ce que tu dis était vrai alors il n'y aurait plus de féminisme. Et il y en a encore...

Mais est-ce qu'il faut forcément qu'il y ait un ennemi ? :D

Lorsque tu es un "isme" oui puisque tu ne te définis que par rapport à lui et à ta volonté de l'anéantir. Et même quand il est objectivement anéanti tu continue de le traquer de manière hystérique. Je te recommande de mettre un antifa sous l'objectif de ton microscope afin d'illustrer cette affirmation.

On a remarqué. Petit indice : Les masculiniste ne sont très majoritairement que des machos en mal de couilles qui pensent que le féminisme va leur enlever des droits fondamentaux.

Tu sais que si j'écrivais le texte symétrique du tien je prendrais un avertissement pas vrai ? Et tu sais pourquoi ? Mépris, incitation à la haine, discrimination ... tous ces trucs illicites dans un sens et formidables de conscience dans l'autre.

Mais heureusement c'est à quelqu'un d'un peu plus éveillé que je m'adressais.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Si ce que tu dis était vrai alors il n'y aurait plus de féminisme. Et il y en a encore...

Ce que tu dis implique que ce n'est plus le cas.

Or, le fait est que ça l'est encore. Moins. Mais encore.

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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
Posté(e)

Si ce que tu dis était vrai alors il n'y aurait plus de féminisme. Et il y en a encore...

Le patriarcat est tombé pendant la nuit et on ne m'a rien dit ? Sacrebleu !

Tu sais que si j'écrivais le texte symétrique du tien je prendrais un avertissement pas vrai ? Et tu sais pourquoi ? Mépris, incitation à la haine, discrimination ... tous ces trucs illicites dans un sens et formidables de conscience dans l'autre.

Tu peux essayer de diaboliser les modos tant que tu veux, ils ne t'en auraient pas mis un pour ça, non.

Toujours est-il qu'à chaque fois que je vois des revendications masculinistes, ce sont en fait des positions anti-féministes. Un sentiment que "le féminisme est allé trop loin".

http://www.franceinter.fr/emission-les-femmes-toute-une-histoire-quest-ce-que-le-masculinisme

Quant aux soi-disantes réelles revendications masculinistes, comme "la garde donnée dans 80% des cas aux mamans", c'est de la blague :

http://www.huffingtonpost.fr/johanna-jacquotalbrecht/sos-papa-garde-denfant_b_2781068.html

Bref, le masculinisme, c'est du machisme en costume bon marché.

http://www.huffingtonpost.fr/virginie-martin/feminisme-masculinisme_b_2835720.html

Mais heureusement c'est à quelqu'un d'un peu plus éveillé que je m'adressais.

Ouais fais gaffe, tu risquerais d'apprendre des trucs et d'ébranler tes acquis, ce serait fâcheux !

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Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)

Trouve moi un isme sans dérive sectaire.

Le fond est l'étymologie.

Le saturnisme ? :p

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Qu'est-ce que c'est une attitude masculine ? Qu'est-ce qu'on empêche de s'exprimer quand on "castre" ? (ouai, bizarre comme question je sais)

Bonnes questions quand même.

Une attitude masculine, c'est forcément associé à une composante culturelles.

Chevalerie, amour courtois, galanterie, ce genre de choses qui ont fortement marqué notre culture, et définissent encore actuellement beaucoup de nos comportements sexués.

Après, tout n'est pas culturel.

Il y a aussi des comportements issue des différences réelles biologique entre les hommes et les femmes.

Les psychologues ont montré depuis longtemps que le simple fait de "désirer pénétrer" pour les hommes ou "désiré être pénétrée" pour les femmes avaient des répercutions sur beaucoup de nos façons de penser le monde et les rapports humain, même théorique ou abstrait.

Rien n'est déterminée dans un cerveau, mais ces décalages de sensations vont introduire des décalages de conception du monde.

Un autre phénomène biologique qui a des incidences importante sur nos conceptions du monde :

Les femmes on des changement sexuels brutaux. La puberté avec les formes qui apparaissent, les règles qui arrivent d'un coup, le dépucelage qui change le corps de la femme (même si c'est minime) et pas celui de l'homme, le fait de tomber enceinte, le fait d'accoucher, la ménopose...

Alors que les hommes ont des changements biologiques beauuucoup plus lent, et beaucoup plus régulier tout au long de leur vie.

Cette simple différence d'expérience de vie, fait que les femmes appréhendent en général beaucoup plus facilement les "changement de vie brutaux".

Et les hommes, souvent moins habitués, angoisseront beaucoup plus sur de tels changements brutaux de situations dans leur vie.

• Qu'est-ce qu'on empêche de s'exprimer ?

Une manière d'être aux autres.

Quelque chose qui compose très fortement la personnalité de quelqu'un.

Et une façon de se construire dans une image qu'il peut aimer de lui-même, en respectant des valeurs auquel il tiens et qui n'ont rien de méprisante ou irrespectueuses.

Une fois déconstruites comme tu montres les complémentarités "sociales" des rôles féminins et masculins et qu'il ne reste plus entre les individus en tant qu'ils sont homme et femme qu'une complémentarité sexuelle, de principe, alors empêcher l'attitude masculine de s'exprimer n'est-ce pas refuser que la relation se dirige vers le rapport sexuel ? directement ou indirectement (c'est la zone dangereuse).

C'est souvent la justification donnée. ça reste la justification d'un préjugé.

Un peu comme de dire que certains black sont délinquant donc il ne faudrait même pas laisser entrer un black dans un magasin... par sécurité.

Cette peur est irrationnelle et démesurée. Et un peu comme certains qui assimilent une "dates limite de vente" dans les supermarché avec une nourriture "toxique"

Beaucoup de femmes à cause de cette "zone dangeureuse" absurde vont sentir comme des "viols" des situations totalement banales, et "tirer" à elle la barrière de l'irrespect comme une femme qui te laisserai 1cm d'une couverture d'un lit 5 places.

Peur qui se met à "justifier" des insultes et comportement excessifs.

Considérer quelqu'un d'emblée comme un violeur potentiel, sans signe de sa part que c'est le cas, c'est aussi insultant à la base que considérer qu'une femme est une pute, sans aucun signe de sa part que ça soit le cas.

Pourtant ces comportements féminins sont tellement courants, et on est tellement habitué à baigner dedans en permanence, qu'on ne les voit même plus.

Étrangement, si je commence à considérer que les femmes qui répondent ici sont potentiellement des putes, ça passera beaucoup plus mal que si elles supposent que je suis potentiellement un violeur. (là ça passe sans problème)

Et pourtant, l'insulte est moins forte, car tout le monde conviendra qu'être une pute, c'est quand même franchement moins grave qu'être un violeur.

Mais c'est normal, comme on est des hommes on doit supporter la supposition d'être des merdes, jusqu'à ce qu'on prouve le contraire.

Depuis que j'ai "ouvert les yeux" ces préjugés à cause desquels ont devrait systématiquement se justifier, ou donner des gages de soumissions, m'insupportent de plus en plus.

( Pas le fait qu'on suppose que j'en sois une... j'en ai rien à faire d'être pris pour une merde. ^^

Le fait que ça paraisse parfaitement normal qu'on soit obligé de supporter ça. )

Une porte de sortie juridique est ouverte de manière à rendre impossible la contrainte d'une personne en principe d'un rôle.

Et certes, se faisant, nous sommes tous contraints à embrasser au moins du coin des lèvres le mannequin lisse de toute prise aux différences qui tend à s'établir comme principe organisateur des rapports sociaux. C'est mal ?

C'est un phénomène bien connu des publicitaires. Un droit se transforme inconsciemment en obligation.

S'il est impossible de contraindre une personne à un rôle, ça ne veux pas dire qu'il faut la contraindre à ne pas en avoir.

Et là, toute la lumière se fait sur les erreurs d'interprétations.

Un comportement sexué n'est pas "mal" en soit. C'est obliger à ce comportement, en fonction d'un détail physiologique, qui est mal.

Mais le droit s'est transformé en obligation. Et la liberté en servitude.

Modifié par Titsta
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