Je l'ai créé, je suis fatigué alors je veux la fermer, puis-je le faire ?

mais alors dans le monde d'aujourd'hui (globalisation),

il ya t-il encore une place pour une micro-entreprise?

peut on encore survivre entant que petit artisan ?

moi je pense que non.

et dans ce cas precis justement, l'entrepreneur est en droit de mettre la cle sous la porte quand bon lui semble.

helas des petites entreprises qui ferment il y en a pleins, et tous les jours! ce n'est pas ca qui va creer un mouvement politique puisque c'est justement accepter comme la loi du marche et de la concurrence.

par contre ca n'empeche pas d'etre honnete avec ses collaborateurs et de leur expliquer son ras-le-bol.

Non je veux la fermer, virer tout le monde, tout en respectant les délais, etc...

Mais je veux que ma société meurt, parce que c'est la mienne, c'est moi qui l'ai montée, c'est moi qui veut en terminer !

Histoire de montrer les conséquences de ce que la société fait depuis beaucoup trop longtemps = Dégoûter les gens de créer et de faire !

Quelle sale mentalité ... T'es pas obligé de tout détruire parce que tu fais une dépression due au surmenage, vas plutôt te reposer, te soigner au lieu de vouloir emmener tout le monde dans ta noirceur. Repose toi sur ton second quelques temps et prends même 6 mois de vacances pour réfléchir.

Je suis comptable gestionnaire, aujourd'hui l'Impôt sur les sociétés représente 1/3 du Résultat, sous le Général de Gaule il était à 50%, c'est pas pour autant que Dassault ou autres n'ont pas pu exister et ont lâché l'affaire.

Arrêtez tout le temps de vous plaindre et si vraiment cette entreprise te fait horreur, déjà il n'y a aucune raison pour que tu perdes l'argent que tu as investi donc vends la, secondement il y a des tas de moyens de passer au travers des impôts et diverses charges : les dons sont déduits, tous les travaux d'amélioration des équipements sont déduits, les investissements sont déduits, vois avec ton comptable.

Tu peux même tricher sur ton résultat c'est très facile.

Mais cessez tous de mentir : quand l'état te prend 1/3 sur un résultat de 100 000 euros, il te reste 66 600 euros, que tu peux redistribuer comme bon te semble, alors qu'en tant que patron t'as déjà touché une paye plus que convenable (puisque je fais aussi la paye), aux alentours de 5000 euros par mois ou plus, puisque c'est toi qui choisis le montant.

Je suis d'accord pour dire qu'il est totalement surréaliste, que les entreprises privées doivent embaucher et payer de leur poche, des comptables qui finalement passent leur temps à travailler pour l'état, puisque c'est ce que nous faisons, calculer les charges, TVA et autres TVS, taxes diverses, mais tu peux t'en sortir quand même, en attendant le jour où les français seront enfin un peu plus libéraux.

Ce qui ne saurait tarder puisque je suis militant PS et même au PS nous tournons libéraux. Nous avons d'ailleurs récupéré bon nombre des ex militants d'Alternative Libérale.

Avec cette austérité ça ne se voit pas, mais seul le libéralisme économique (qui n'est pas pareil que le capitalisme débridé attention) est l'avenir, n'importe qui ayant un peu de jugeote et un peu de culture économique le sait.

Hollande lui-même l'a compris (merci à HEC).

On ne peut pas mettre un flic derrière chaque être humain déjà car ça coûte cher, de plus est-il souhaitable de créer une société de suspicion permanente ? Non, il vaut mieux quelques abus qu'une société à la G. Orwell, donc tout le monde y vient.

Prends des vacances, revends, mais ne détruis pas bêtement ce que tu as créé.

@ Essayeur : c'est une fiction, hein !

mais alors dans le monde d'aujourd'hui (globalisation),

il ya t-il encore une place pour une micro-entreprise?

peut on encore survivre entant que petit artisan ?

Oui : les artisans communiquent comme étant (encore) la plus grande entreprise de France. Mais c'est dur : ils disparaissent. On ne peut pas tout imputer aux charges car il y a également la concurrence des grandes centrales de distribution, qui flinguent allègrement les petits commerces et artisans. Le retour au marché local est encore lent alors que les artisans meurent petit à petit. Pas forcément des faillites, plutôt un manque de successeurs.

Il y a un autre statut assez marrant aussi : celui d'auto-entrepreneur. Il est assez paradoxal car dans l'idée, il était destiné à favoriser la création de petites activités (menant à de plus grandes ?) mais dans les faits, il est devenu une sacrée bouse qui en viendrait presque à dégoûter d'entreprendre. De plus, il y a des problèmes d'alignements de statuts avec - notamment - les artisans.

Ça, c'est quand même un beau bordel, qui au final est plus rédhibitoire qu'autre chose. Et ça interdit les parcours à la "self-made man".

moi je pense que non.

et dans ce cas precis justement, l'entrepreneur est en droit de mettre la cle sous la porte quand bon lui semble.

helas des petites entreprises qui ferment il y en a pleins, et tous les jours! ce n'est pas ca qui va creer un mouvement politique puisque c'est justement accepter comme la loi du marche et de la concurrence.

Le gros problème, c'est qu'il n'y a pas autant de petites entreprises qui ouvrent. Le marché du travail se fait gober par des firmes énormes qui, un jour venu, auront la bonn idée de délocaliser un site ou de simplement faire une licenciement économique. Parce que pour ces multinational, le sort du citoyen français n'est pas leur problème. Leur jeu est le bonneteau. Et la concurrence de ces groupes détruit aussi les petites activités.

Ensuite, on se retrouve le bec dans l'eau car nos territoires perdent d'un coup leur tissu économique. C'est pire qu'une crise car il faut reconstruire et dans les pires conditions.

C'est pour ça que l'on doit penser à l'avenir des petites professions. A moins qu'on suive la donne capitaliste actuelle qui est "la loi du plus gros", qui papillonnent et, comme des Attila, ne laissent pas repousser l'herbe.

Ça, c'est quand même un beau bordel, qui au final est plus rédhibitoire qu'autre chose. Et ça interdit les parcours à la "self-made man".

C'est "drôle" dès qu'on parle entreprise, tout est au masculin, alors qu'il existe de plus en plus de femmes entrepreneuses, femmes d'affaires, "self-made Women"

Mais bon, ces messieurs on encore du mal, avec le féminin qui entreprend, qui créé.

Création d’entreprise - Selon l’Insee, en 2012, 38% des entreprises individuelles ont été créées par des femmes...

Depuis décembre, l’Association pour la création d’entreprise (APCE) n’a plus un président, mais une présidente : Frédérique Clavel, la fondatrice de Paris Pionnières. Un signe positif envoyé aux femmes pour leur rappeler que l’entrepreneuriat n’est pas l’apanage des hommes. D’autant que de plus en plus de femmes tentent l’aventure, comme le montrent les chiffres de l’Insee rendus publics ce mardi. Ainsi en 2012, 38 % des entreprises individuelles ont été créées par des femmes, contre 34 % dix ans plus tôt. Elles sont même majoritaires dans certains secteurs : elles représentent ainsi 60 % des nouveaux chefs d’entreprises en 2012 dans l’enseignement, la santé humaine et l’action sociale et 57 % dans les services aux ménages.

suite

http://www.20minutes.fr/economie/1089707-femmes-plus-plus-nombreuses-a-creer-entreprise

@ Essayeur : c'est une fiction, hein !

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Oui : les artisans communiquent comme étant (encore) la plus grande entreprise de France. Mais c'est dur : ils disparaissent. On ne peut pas tout imputer aux charges car il y a également la concurrence des grandes centrales de distribution, qui flinguent allègrement les petits commerces et artisans. Le retour au marché local est encore lent alors que les artisans meurent petit à petit. Pas forcément des faillites, plutôt un manque de successeurs.

Il y a un autre statut assez marrant aussi : celui d'auto-entrepreneur. Il est assez paradoxal car dans l'idée, il était destiné à favoriser la création de petites activités (menant à de plus grandes ?) mais dans les faits, il est devenu une sacrée bouse qui en viendrait presque à dégoûter d'entreprendre. De plus, il y a des problèmes d'alignements de statuts avec - notamment - les artisans.

Ça, c'est quand même un beau bordel, qui au final est plus rédhibitoire qu'autre chose. Et ça interdit les parcours à la "self-made man".

Le gros problème, c'est qu'il n'y a pas autant de petites entreprises qui ouvrent. Le marché du travail se fait gober par des firmes énormes qui, un jour venu, auront la bonn idée de délocaliser un site ou de simplement faire une licenciement économique. Parce que pour ces multinational, le sort du citoyen français n'est pas leur problème. Leur jeu est le bonneteau. Et la concurrence de ces groupes détruit aussi les petites activités.

Ensuite, on se retrouve le bec dans l'eau car nos territoires perdent d'un coup leur tissu économique. C'est pire qu'une crise car il faut reconstruire et dans les pires conditions.

C'est pour ça que l'on doit penser à l'avenir des petites professions. A moins qu'on suive la donne capitaliste actuelle qui est "la loi du plus gros", qui papillonnent et, comme des Attila, ne laissent pas repousser l'herbe.

Les artisans n'ont pas accès aux marches publics et de manière générale aux appels d'offre d'une certaine importance.

On les retrouve comme sous-traitants des grosses boites qui les font souffrir a' la fois au niveau exigences et paiement.

Les grands prédateurs des artisans ce n'est pas l'Etat mais ces grosses entreprises. :cool:

C'est "drôle" dès qu'on parle entreprise, tout est au masculin, alors qu'il existe de plus en plus de femmes entrepreneuses, femmes d'affaires, "self-made Women"

Mais bon, ces messieurs on encore du mal, avec le féminin qui entreprend, qui créé.

suite

http://www.20minutes...reer-entreprise

C'est surtout parce qu'on a la flemme d'écrire un/e entrepreneur/euse ou self-made man/woman, artisan homme/femme, dirigeant/e, etc... à chaque fois. Mais merci du rappel.

Et ben alors, Pepsy a fait "psssshittt" ?

Qui dit "500 employés" dit syndicats obligatoires.

Dit avant de fermer ton entreprise, attends toi à être rossé comme une crevure (500 familles dans la mouise, soit une moyenne de 2000 personnes, tu t'imagines ce que ça représente, et plus encore dans une région dévast'land en difficulté), trainé dans la boue (à raison pour moi, tu as le sort de milliers de personnes entre tes mains).

Autre solution, proposer à tes employés de reprendre eux-même l'entreprise. Là, tu sors avec les honneurs, je pense. D'autant plus si tu trouves un arrangement plus qu'équitable.

Pas mieux.

Sinon, les employés ont le devoir moral de s'emparer de l'entreprise.

Par ce que si le patron a bien travaillé, les employés aussi, mais fois 500.