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Vous définiriez-vous comme humaniste ?


latin-boy30

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

L'humanisme, on sait à peu près ce que c'est et on peut trouver un consensus pour en donner une certaine définition.

Vous-mêmes, estimez-vous être humaniste ?

Moi personnellement, non. Il y a trop de gens qui se comportent mal à mes yeux dans la société, et ma patience a des limites. Je ne serai pas humaniste tant qu'il n'y aura pas une sorte de sursaut moral dans notre pays.

En fait je pense que pour être humaniste, il faut être en présence de gens qui le soient aussi...

L'humanisme n'a rien à voir avec une quelconque tolérance ou laxisme avec des personnes qui seraient jugées comme "se comportant mal.

Il se résume, pour le définir, comme la volonté de vulgariser les savoirs et émuler les qualités humaines (ou valeurs morales). Cela induit morale, donc par essence, éthique et rigueur : c'est donc l'exact inverse de l'avachissement.

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Membre, ptitevalseuse, 54ans Posté(e)
ptitepao Membre 12 807 messages
54ans‚ ptitevalseuse,
Posté(e)

J'allais répondre, mais il y a tant de contre-sens, par ici que je ne suis pas certaine que ma réponse soit adéquate... l'humaniste, c'est celui qui place l'homme au centre de la "création", par opposition à l'église du Moyen-âge, qui se centrait sur dieu... rien à voir avec quelconque amour du prochain ou je ne sais quoi, c'est avant tout l'étude de l'homme, d'une manière qui se voudrait objective et avec un sens "éthique" poussé... "On ne peut rien voir de plus admirable dans le monde que l'homme" (Pic de la MIrandole). Ne pas confondre non plus avec les Lumières qui, elles, sont plus politiques, et s'intéressent aux hommes, par opposition à l'homme individualisé des humanistes. J'ai fait un super raccourci dans ma tentative de définition qui sonne donc faux, tant pis !

Bref, pour moi l'humaniste est bien trop moraliste pour que je m'y reconnaisse...

Mince, je viens de lire Magus qui dit tout ça bien mieux que moi... blush.gif

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Membre, Posté(e)
Moriarty Membre 3 624 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

L'humanisme n'a rien à voir avec une quelconque tolérance ou laxisme avec des personnes qui seraient jugées comme "se comportant mal.

Il se résume, pour le définir, comme la volonté de vulgariser les savoirs et émuler les qualités humaines (ou valeurs morales). Cela induit morale, donc par essence, éthique et rigueur : c'est donc l'exact inverse de l'avachissement.

Votre définition correspond grosso-modo au sens moderne et moral du mot humanisme, Magus.

Et le "problème" est bien là.

En effet, comment discuter, "tergiverser", confronter de manière rationnelle , si, à la base, les intervenants n'empruntent pas le même "sentier" de discussion. (sens moderne, historique, philosophique ?).

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

L'humanisme, on sait à peu près ce que c'est et on peut trouver un consensus pour en donner une certaine définition.

Vous-mêmes, estimez-vous être humaniste ?

Moi personnellement, non. Il y a trop de gens qui se comportent mal à mes yeux dans la société, et ma patience a des limites. Je ne serai pas humaniste tant qu'il n'y aura pas une sorte de sursaut moral dans notre pays.

En fait je pense que pour être humaniste, il faut être en présence de gens qui le soient aussi...

Humanisme est un "isme".

Celui-ci a pour objet et méthode de placer l'humain comme idéal supérieur, son nom vient de ce qu'il s'oppose à l'idée de Dieu, mais que c'est l'humain le dieu.

Il n'est pas du tout universel, puisque comme les autres "ismes" il désigne l'ennemi : le croyant.

Pour ceux qui n'auraient pas fait le rapprochement c'est maçonnique.

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

C'est, d'ailleurs, la condition de base, sinon, il n'est pas anarchiste.

mille merci !!

Dieu merci en France on est encore quelques uns à respecter le drapeau

/quote]

ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

- 10000 point !!

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)




ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh


- 10000 point !!
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Membre, 80ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 828 messages
Mentor‚ 80ans‚
Posté(e)

Quand tu écris "l'homme", tu veux dire "l'Homme" ou "l'individu" ?

Dans ma conception, l'humanisme est un équilibre entre notre égoïsme et notre altruisme. On ne peut rien construire sur un cumul d'égoïsmes, à moins d'avoir une entité extérieure permettant des les organiser de façon constructive. L'autorégulation magique des égoïsmes, c'est la fable des ultra-libéraux. ll faut savoir écouter le monde, au moins autant que de vouloir être écouté par lui.

De même, à titre individuel, on ne peut pas s'épanouir pleinement dans l'égoïsme. Le partage, le don, sont des expériences enrichissantes à tous les niveaux. De même que la satisfaction d'avoir oeuvré pour autrui et non seulement pour soi. La grande quête de "chercher à être utile".

En tout cas, j'ai du mal avec la conception de l'incitation à l'égoïsme et à l'individualisme sans limites (qui sont... l'autre, le monde, les limites naturelles,...). La promotion de la prédation, de la loi du plus fort, du profit personnel aveugle, tout ça, ça me semble un nouveau déclin de la civilisation humaine, et un affront total à l'humanisme.

Et pire : certaines firmes se servent HONTEUSEMENT de ce prétexte pour justifier leurs exactions.

Je partage votre opinion.

La recherche d’être le moins nuisible pour la société et si possible de l'aider dans la mesure de ses moyens ou compétences m'anime aussi.

Je reconnais que cette démarche me procure un certain plaisir.......égoïste, par contre elle me fait voir la vie avec plus d'optimisme et de confiance en l’humanité.

Mais je me dis que cet état d'esprit est une chance et je comprends l'amertume de nombreuses personnes en galère, malades, en échec, rejetés, exploites, etc..pour lesquelles cette notion d'humanisme est une gageure.

L'humanisme peut être considéré comme un privilège de gens dégagés de toute préoccupation matérielle et ayant la possibilité d'agir positivement sur la société.

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Invité sfc
Invités, Posté(e)
Invité sfc
Invité sfc Invités 0 message
Posté(e)
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »

Et le colibri lui répondit :« Je le sais, mais je fais ma part. »

le colibris est un humaniste .

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Invité échappée
Invités, Posté(e)
Invité échappée
Invité échappée Invités 0 message
Posté(e)

le colibris est un humaniste .

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Membre, Posté(e)
Blatte Membre 3 683 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Quand tu écris "l'homme", tu veux dire "l'Homme" ou "l'individu" ?

Je parle de l'homme tout court, qu'il soit "individualiste" ou en communauté.

Je pense que l'humanisme ne peut se construire qu'à partir du moment où il y a une interaction entre chaque individu, qu'il soit seul ou en groupe importe peu.

Dans ma conception, l'humanisme est un équilibre entre notre égoïsme et notre altruisme. On ne peut rien construire sur un cumul d'égoïsmes, à moins d'avoir une entité extérieure permettant des les organiser de façon constructive. L'autorégulation magique des égoïsmes, c'est la fable des ultra-libéraux. ll faut savoir écouter le monde, au moins autant que de vouloir être écouté par lui.

Mouais, je ne suis pas convaincu par cette notion d'ultra-égoïsme.

Même un ultra-égoïste se soucie de ses enfants, de sa famille, de ses amis, même si il en a peu. Indirectement, cela peut ressurgir sur l'humanité (d'une façon ou d'une autre).

De même, à titre individuel, on ne peut pas s'épanouir pleinement dans l'égoïsme. Le partage, le don, sont des expériences enrichissantes à tous les niveaux. De même que la satisfaction d'avoir oeuvré pour autrui et non seulement pour soi. La grande quête de "chercher à être utile".

Oui, si tu considères qu'il y a UNE bonne façon de s'épanouir.

Pour moi, non. Un homme peut (ce n'est pas non plus ni une obligation, ni une ode à l'égoïsme) s'accomplir dans l'accumulation de son trésor matériel personnel, dans l'autosatisfaction de pouvoir au sein de son travail, etc.

A mon sens, des gens peuvent autant s'accomplir dans des petits boulots sans intérêt tout en baisant à droite à gauche, que d'autres s'accomplir en se mariant et en ayant une dizaine de gosses. Chacun défend sa vision de ce que son "accomplissement" peut être, et c'est effectivement (c'est là où je te rejoins) nécessaire de concilier l'intérêt de la société en tant que "groupe" (au sens large du terme) et de l'accomplissement de chacun, avec les débordements éventuels.

Au passage, chaque être humain voit son intérêt premier dans chacune de ses démarches. Tout le monde est égoïste, à divers degrés.

En tout cas, j'ai du mal avec la conception de l'incitation à l'égoïsme et à l'individualisme sans limites (qui sont... l'autre, le monde, les limites naturelles,...). La promotion de la prédation, de la loi du plus fort, du profit personnel aveugle, tout ça, ça me semble un nouveau déclin de la civilisation humaine, et un affront total à l'humanisme.

Pour moi, c'est une forme d'humanisme, dans la mesure où effectivement il y a une recherche d'accomplissement.

Et pire : certaines firmes se servent HONTEUSEMENT de ce prétexte pour justifier leurs exactions.

Il faut juste qu'un jour, un état puisse leur rappeler qu'il y a d'autres principes qui se sont greffer avec l'humanisme comme "ne fait pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse" et que ton égoïsme n'a pas à se faire au détriment des autres, ce qui se passe actuellement.

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pour moi, non. Un homme peut (ce n'est pas non plus ni une obligation, ni une ode à l'égoïsme) s'accomplir dans l'accumulation de son trésor matériel personnel, dans l'autosatisfaction de pouvoir au sein de son travail, etc.

Visiblement, c'est le cas d'aucun des participants à ce forum. Qu'est ce qu'ils y foutraient, sinon ?

Y a pas tellement d'homme qui peuvent s'épanouir dans la solitude. L'isolement ça a toujours été une des peines les plus sévères de tous les systèmes répressifs, et ce n'est pas un hasard. Et à partir du moment où on ne peux pas se passer des autres, on en arrive vite à la conclusion qu'on peut pas être toujours égoïstes.

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Membre, Posté(e)
Blatte Membre 3 683 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Y a pas tellement d'homme qui peuvent s'épanouir dans la solitude. L'isolement ça a toujours été une des peines les plus sévères de tous les systèmes répressifs, et ce n'est pas un hasard. Et à partir du moment où on ne peux pas se passer des autres, on en arrive vite à la conclusion qu'on peut pas être toujours égoïstes.

Si un jour un type décide d'aller tout seul dans la forêt s'enfermer dans une grotte loin de toute humanité, est-ce que par la même il irait, déjà, contre les principes de l'humanisme, et d'autres parts, est-ce que cela l'empêcherait de défendre l'idée que l'être humain peut développer ses dons, ses talents, par la culture, peut s'épanouir indépendamment ?

Je ne pense pas. Ce n'est pas contradictoire. Le partage (attention au terme "partage") n'est pas une obligation.

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Si un jour un type décide d'aller tout seul dans la forêt s'enfermer dans une grotte loin de toute humanité, est-ce que par la même il irait, déjà, contre les principes de l'humanisme

Non. L'argument c'est pas que la solitude soit contraire à l'humanisme. C'est qu'à partir du moment où on éprouve le besoin de se frotter aux autres, et participer à ce forum est indéniablement une preuve de ce besoin, ça parait logique de se poser des questions sur la nature de cette relation avec les autres. A partir de là, les valeurs humanistes, notamment la nécessité d'accorder aux autres les mêmes droits qu'on s'accorde, elles viennent assez logiquement. LA preuve en est que l'éthique de réciprocité, on la retrouve un peu partout.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Tout dépend en effet de la définition que l'on donne à l' "humanisme" ou la manière dont on l'emploie. Je ne suis pas certain qu'il y ait un consensus, ou plutôt que le terme ne soit pas ambigu selon les cas.

Pour ma part, l'humanisme c'est le fait de penser l'intérêt de l'Humain et des humains comme étant la priorité.

Cela implique donc à la fois de réfléchir, avec sagesse et rationalité, à la place de l'espèce humain et à son avenir, à ses valeurs, et aux respects des droits et dignité de chaque être humain. Et tout cela en élevant l'humanité vers le savoir plutôt que vers l'obscurantisme.

C'est une démarche puis moi forcément altruiste.

Après, cette définition ne collera peut-être pas au terme "humaniste" tel qu'on peut l'entendre, mais je n'en vois pas d'autres.

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Humanisme est un "isme".

Celui-ci a pour objet et méthode de placer l'humain comme idéal supérieur, son nom vient de ce qu'il s'oppose à l'idée de Dieu, mais que c'est l'humain le dieu.

Il n'est pas du tout universel, puisque comme les autres "ismes" il désigne l'ennemi : le croyant.

Pour ceux qui n'auraient pas fait le rapprochement c'est maçonnique.

Tu essayes de réduire la notion d'humanisme à un "culte de l'humain" mais ce n'est pas exactement ça. Il existe une façon humble d'être humaniste, notamment en prenant l'humain comme partie du tout et en visant à améliorer ses comportements pour qu'il puisse à la fois s'épanouir, jouir du confort et prouver son intelligence en le faisant bien, c'est à dire en préservant le monde. Du coup, la notion de l'Homme au centre de tout, elle est relative. Nous, l'humanité, devenons la matière à travailler.

=====

Mouais, je ne suis pas convaincu par cette notion d'ultra-égoïsme.

Même un ultra-égoïste se soucie de ses enfants, de sa famille, de ses amis, même si il en a peu. Indirectement, cela peut ressurgir sur l'humanité (d'une façon ou d'une autre).

Penser au bien de sa famille, c'est déjà un pas vers l'autre. Même si ça se résume à son clan. Je vois ça comem un micro-humanisme, avec des tenants et aboutissants visible et tangibles puisque ce sont nos proches. Avec une portée plus directe, moins abstraite. C'est plus facile d'agir pour ses enfants, même à l'échelle temporelle de 10 ans (en plaçant de l'argent pour eux, par exemple), que de changer un comportement visant à améliorer le sort de gens vivant à des centaines de km, dont on n'est pas responsable légalement, à qui on n'a rien fait, etc...

Oui, si tu considères qu'il y a UNE bonne façon de s'épanouir.

Pour moi, non. Un homme peut (ce n'est pas non plus ni une obligation, ni une ode à l'égoïsme) s'accomplir dans l'accumulation de son trésor matériel personnel, dans l'autosatisfaction de pouvoir au sein de son travail, etc.

L'égoïsme est une relation humainement pauvre. Ce n'est parce que certaines personnes peuvent éprouver de la jubilation à l'être que ça représente un épanouissement; et en tout cas, ce n'est pas un épanouissement que je qualifierai d'humaniste.

A l'inverse, penser à autrui ne veut pas dire abandonner tout égoïsme ni intérêt personnel. Nous sommes des êtres égoïstes.

A mon sens, des gens peuvent autant s'accomplir dans des petits boulots sans intérêt tout en baisant à droite à gauche, que d'autres s'accomplir en se mariant et en ayant une dizaine de gosses. Chacun défend sa vision de ce que son "accomplissement" peut être, et c'est effectivement (c'est là où je te rejoins) nécessaire de concilier l'intérêt de la société en tant que "groupe" (au sens large du terme) et de l'accomplissement de chacun, avec les débordements éventuels.

Oui, pour moi ça se résume à ça. Profiter du monde sans être nuisible, c'est un minimum mais qui demande déjà de la réflexion et une véritable action. Ensuite, chercher à être utile, c'est l'étape supérieure. Ce n'est pas évident du tout.

Il faut juste qu'un jour, un état puisse leur rappeler qu'il y a d'autres principes qui se sont greffer avec l'humanisme comme "ne fait pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse" et que ton égoïsme n'a pas à se faire au détriment des autres, ce qui se passe actuellement.

Si les états commencent à penser en termes uniques de rentabilité, on est mal barré. Et c'est pourtant ce qui arrive peu à peu. Politiquement, la ligne humaniste devrait fédérer plus de gens.

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Tu essayes de réduire la notion d'humanisme à un "culte de l'humain" mais ce n'est pas exactement ça. Il existe une façon humble d'être humaniste, notamment en prenant l'humain comme partie du tout et en visant à améliorer ses comportements pour qu'il puisse à la fois s'épanouir, jouir du confort et prouver son intelligence en le faisant bien, c'est à dire en préservant le monde. Du coup, la notion de l'Homme au centre de tout, elle est relative. Nous, l'humanité, devenons la matière à travailler.

Je n'essaye rien du tout je donne le sens littéral du mot tout simplement. Je fais pareil avec tous les autres ismes car chacun d'entre eux est réductible à son extrémisme.

Après je ne nie pas la légitimité de ce type de mouvements à l'origine, car ils se construisent toujours en contre, contre une situation contestable sans laquelle ils ne naitraient pas.

Enfin on voit bien qu'aujourd'hui le combat humaniste c'est "les seins à l'air" au nom de l'égalité c'est le pourrissement total du concept et sa dégénérescence. Les FM d'aujourd'hui sont des dégénérés.

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Membre, Posté(e)
Blatte Membre 3 683 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

L'égoïsme est une relation humainement pauvre.

Je pense que tu mélanges "humainement" et "humanisme".

Bien que ça ait la même racine, ça ne veut pas dire la même chose, ni que ça ait forcément un rapport dans le cas qui nous occupe.

Crois-tu qu'un gars qui vit tout seul dans sa grotte, ne puisse pas lui permettre de penser que l'homme peut être indépendant et se construire par la (sa) culture ? Peu importe le jugement de valeur qui tu lui prêtes: "c'est humainement pauvre". Oui mais, et alors ?.

Ce n'est parce que certaines personnes peuvent éprouver de la jubilation à l'être que ça représente un épanouissement; et en tout cas, ce n'est pas un épanouissement que je qualifierai d'humaniste.

Pour EUX, cela peut être un épanouissement, même si ça nous échappe.

Le sens du bonheur n'est pas le même pour tout le monde.

A l'inverse, penser à autrui ne veut pas dire abandonner tout égoïsme ni intérêt personnel. Nous sommes des êtres égoïstes.

Certes.

Oui, pour moi ça se résume à ça. Profiter du monde sans être nuisible, c'est un minimum mais qui demande déjà de la réflexion et une véritable action. Ensuite, chercher à être utile, c'est l'étape supérieure. Ce n'est pas évident du tout.

Bien sûr que ce n'est pas évident. Mais nous avançons, nous progressons, difficilement - voir tous les débats sur le mariage homo, un chouette symbole de l'humanisme pour ma part..

Si les états commencent à penser en termes uniques de rentabilité, on est mal barré. Et c'est pourtant ce qui arrive peu à peu. Politiquement, la ligne humaniste devrait fédérer plus de gens.

Je n'ai pas parlé de "rentabilité", quoique nous pourrions utilisé ce terme d'une certaine manière. Le mariage homo est-il "rentable", au sens où il améliorera le quotidien de tout un chacun ? Je dirais oui, m'enfin le terme n'est pas adapté et, je le répète, je n'ai pas utilisé ce terme qui doit rester là où il est, c'est à dire dans les chiottes des ultras libéraux.

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