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Sommes-nous responsables de nos croyances?


Invité Quasi-Modo

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Scénon Membre 3 612 messages
Forumeur alchimiste ‚
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1-0 faut que j'égalise.

Euh... jouons-nous un match???

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Bon, faut que j'arrête mes blagues.

Désolé Monsieur.

crying8vr.gif

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Je ne pense pas qu’on fasse le choix de ses croyances (ou de ses incroyances), puisqu’il y a des croyances dont on n’est même pas conscients qu’elles en sont. En revanche on peut faire le choix de les remettre en question, ou non. Certaines d’entre elles sont plus difficilement ébranlables parce qu’elles sont les fondations de toute une représentation du monde. C’est le cas des croyances religieuses, ou de la croyance en dieu. D'autres sont plus aisément vulnérables.

Nombre de nos croyances individuelles peuvent durer sans jamais être contrariées, mais la plupart d’entre elles sont un jour mises à l’épreuve par leur confrontation avec des croyances qui s’y opposent. Et je pense que c’est là qu’intervient le choix. Le choix de les remettre en question et de les abandonner ; ou bien celui de les conserver et de les tenir pour "vérités" ; vérités qui perdent alors consciemment leur statut de "vérités universelles".

Alors je suis grandement en accord, ou disons plutôt en accord avec ce que tu dis, mais je suis toutefois empêtré dans un tas de contradictions. Je n'arrive toujours pas à résoudre la question de la moralité des croyances par exemple ; car si nous ne sommes pas responsables de nos croyances, il est possible de penser que les juifs sont tous avares. Néanmoins cette croyance doit-elle pouvoir évoluer sans être inquiétée avec tous les risques de dérives?

Je suppose, pour le bien et la clarté de notre discussion, qu'il est possible, au sujet d'une proposition donnée, de croire, de douter ou de savoir qu'elle est vraie (ou fausse). Premièrement, pourquoi remettrions-nous une croyance en question si nous ne percevons pas d'abord une bonne raison au moins d'en douter (par exemple avec la prise de conscience de l'existence d'une théorie incompatible)? Mais si il faut d'abord percevoir un points de vue alternatif pour remettre en question une croyance (condition nécessaire pour peser un pour et un contre), comment la croirait-on encore durant le temps de l'examen de la proposition? Et comment fera-t-on autrement que tomber sur un autre points de vue, puisque celui auquel nous croyions nous semblait jusque là indubitable? Où se situe donc le choix dans la mise en route du processus de remise en question?

Certes, il est ensuite possible de chercher à sauver sa croyance (et en toute honnêteté c'est ce que nous faisons tous), mais cela suppose un vice épistémique, en ce que le sujet connaît sa conclusion avant son raisonnement. Néanmoins je crois voir dans ton discours une idée intéressante, qui fait un petit peu avancer le débat et me semble importante : une croyance se combattrait uniquement à partir d'un autre points de vue ou d'une autre croyance, celle-ci étant la condition nécessaire pour percevoir des raisons de douter de la première.

Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, moi j'ai grandi dans une famille d'Athée, on m'a toujours dit que Dieu n’existait pas, et pourtant vers 15-16 ans j'ai commencé à me poser un tas de question, sur l'origine du monde, de l'homme ect. j'ai lu énormément de livre sur les différentes religions, je suis française, la logique voudrait que je me penche vers le christianisme, et pourtant, de toutes mes lectures, j'ai découvert l'islam, cette religion critiqué de toute part, moi même la première j'avais un avis pré-fabriqué par les médias sur cette religion. Mais se cultiver est toujours bénéfique, car j'ai compris la réalité des choses et je me suis convertie à l'islam. Alors je pense que chaque être humain à la possibilité de choisir ses croyances, et elles ne sont pas systématiquement dictées par la famille.

Si on admet qu'une croyance ne se combat qu'à l'aide d'une autre proposition incompatible, je ne trouve finalement rien d'étonnant dans ton expérience personnelle. Finalement peut-être serions-nous à l'image d'un objet physique soumis à différentes forces, dont certaines apparaissent, d'autres disparaissent, sans que l'objet en question puisse décider de son mouvement lui-même. Changer de conception du monde ou opter pour une croyance différente de nos parents ne prouve pas l'absence de conditionnement.

Concernant le rapport entre la famille et la croyance religieuse, on constate effectivement que si le lien n'est pas 'génétique' ou 'héréditaire', il demeure une forte corrélation. Voir le lien sur le site du cnrs : Hérédité de la croyance.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Alors je suis grandement en accord, ou disons plutôt en accord avec ce que tu dis, mais je suis toutefois empêtré dans un tas de contradictions. Je n'arrive toujours pas à résoudre la question de la moralité des croyances par exemple ; car si nous ne sommes pas responsables de nos croyances, il est possible de penser que les juifs sont tous avares. Néanmoins cette croyance doit-elle pouvoir évoluer sans être inquiétée avec tous les risques de dérives?

Je dirais que nous ne sommes pas responsables de nos croyances, jusqu'à ce que deux conditions soient réunies :

- Que nous soyons capables de décentration (au sens "piajetien"), un processus qui nous permet de dépasser notre perception égocentrique du monde. Je crois qu’on peut raisonnablement affirmer avoir tous dépassé ce stade de développement sur ce forum^^

- Que l’occasion de confronter une croyance se présente. Et la plupart du temps, c’est dans l’altérité que cette occasion se présente. Dans l’interaction et l’interrelation. A moins de vivre en Robinson Crusoe, nous baignons aussi tous dans cette 2e condition.

Premièrement, pourquoi remettrions-nous une croyance en question si nous ne percevons pas d'abord une bonne raison au moins d'en douter (par exemple avec la prise de conscience de l'existence d'une théorie incompatible)?

"La bonne raison d’en douter", c’est l’autre, celui qui ne partage pas ma croyance, qui me la donne. Qu’est ce qui justifie ma croyance et qu’est ce qui justifie la sienne ? C’est dans la confrontation de ces motivations que je conforterai ma propre croyance ou que je la modifierai.

Mais si il faut d'abord percevoir un points de vue alternatif pour remettre en question une croyance (condition nécessaire pour peser un pour et un contre), comment la croirait-on encore durant le temps de l'examen de la proposition?

Le temps de la réflexion, la croyance est "en suspend". Pour moi c’est ça, remettre en question. C’est accepter de ne plus considérer sa croyance comme vraie. Le temps de la réflexion, elle n’est plus conclusion, elle est question.

Et comment fera-t-on autrement que tomber sur un autre points de vue, puisque celui auquel nous croyions nous semblait jusque là indubitable?

On peut adopter un point de vue, tout en ayant conscience qu’il n’est que point de vue: Après avoir pris conscience que ma vérité n’était que croyance, après avoir remis en question ma croyance, soit je l’abandonne au profit d’une autre croyance qui m’aura convaincue davantage, soit je conserve la mienne, la plus convaincante, tout en sachant qu’elle n’est que "ma" vérité.

Où se situe donc le choix dans la mise en route du processus de remise en question?

Le choix, je dirais que c’est celui de l’honnêteté envers soi-même. A moins d’être suffisamment dérangé pour penser détenir la vérité absolue sur tout, il est évident que nous fonctionnons sur des croyances. puisque nous sommes tous régulièrement confrontés à des croyances qui ne sont pas les nôtres. Il revient alors à chacun d’entre nous d’avoir la volonté (et parfois même le courage) d’examiner chacune de ces croyances au fur et à mesure que l’occasion s’en présente , pour développer et enrichir sa pensée sur des croyances motivées et non simplement subies ou aveugles. C’est ce que j’appelle "penser par soi-même", du moins s’en approcher, autant que possible.

Je donne mon point de vue, Quasi-Modo, mais je ne suis pas sûre qu’on parle de la même chose. Ta question concernait peut-être davantage la croyance en dieu ?

----

Finalement peut-être serions-nous à l'image d'un objet physique soumis à différentes forces, dont certaines apparaissent, d'autres disparaissent, sans que l'objet en question puisse décider de son mouvement lui-même.

à l'image des girouettes dont l'orientation ne dépend que du vent ? Brrrrr je n'ai aucune envie d'adhérer à cette croyance!^^

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il vaut mieux savoir que croire.

Dans le même temps, je crois que je ne sais pas et je sais que je ne crois pas.

Sachant que savoir est mieux que croire,

j'en déduis qu'il vaudrait mieux savoir que je ne sais pas et savoir que je ne sais pas.

Ce qui donne donc qu'il vaut mieux que je sache que je ne sais pas au carré.

Donc j'en déduis qu'il vaut mieux ne rien savoir, puisque c'est exponentiellement le mieux pour moi.

yahoo.gif

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 22 459 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Sommes-nous responsables de nos croyances ? Peut-on décider de croire (ou de ne pas croire) en Dieu ?

J'aurai tendance à répondre que non. Dans le cas contraire, cela signifierait que nous puissions choisir nos croyances (ou notre absence de croyance). Croire c'est être fidèle ou confiant envers une parole donnée que l' on va considérer comme "vraie". Mais la vérité (ou le sentiment de vérité) s'impose (ou ne s'impose pas) sans jamais pouvoir se décider : un mathématicien ne pourra jamais décider que le résultat de son équation n'est pas celui qu'il a trouvé.

Si nous ne sommes pas responsables de croire (ou de ne pas croire) reconnaissons que ce n'est pas un sujet à l'endroit duquel il est possible d'émettre un jugement, ce qui serait un premier pas vers la paix et le respect mutuel. Trop souvent encore, "athée" ou "croyant" sonne comme une insulte dans la bouche de certains.

Bien sûr que chacun est libre de croire ou de ne pas croire ou d'opter pour telle religion ou telle autre !

Cela dit, certains subissent des pressions familiales faisant qu'ils s'obligent à la pratique de certaines traditions religieuses ne correspondant pas à leurs propres idéaux, pour se conformer aux us et coutumes de la famille et du milieu auxquels ils appartiennent mais par contre la foi, personne ne peut décider à notre place car c'est une affaire strictement personnelle.

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Membre, 58ans Posté(e)
chelsea83 Membre 934 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

je dirais que oui, nous sommes responsable de nos croyances, a partir du moment ou c'est croyances ce sont développées a l 'âge adulte.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Tu viens d'exclure de la catégorie 'Responsables' les 95% des fervents catholiques qui le sont depuis l'enfance dont le Pape.

Pas très sympa avec ta communauté.

Bien sûr, c'est un trait d'humour.

;)

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

mais par contre la foi, personne ne peut décider à notre place car c'est une affaire strictement personnelle.

Pourtant la foi est imposée elle aussi par l'éducation reçue. Tous les enfants qui ont reçu une éducation religieuse croient en dieu. Aucun d'entre eux n'a décidé quoique ce soit. Et pourquoi la foi aurait-elle ce statut particulier "d'affaire strictement personnelle" ? C'est le cas de toutes les croyances, non ?

Bien sûr, c'est un trait d'humour.;)

Maintenant tu te sens obligé de le préciser ? :D

.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Je dirais que nous ne sommes pas responsables de nos croyances, jusqu'à ce que deux conditions soient réunies :

- Que nous soyons capables de décentration (au sens "piajetien"), un processus qui nous permet de dépasser notre perception égocentrique du monde. Je crois qu’on peut raisonnablement affirmer avoir tous dépassé ce stade de développement sur ce forum^^

- Que l’occasion de confronter une croyance se présente. Et la plupart du temps, c’est dans l’altérité que cette occasion se présente. Dans l’interaction et l’interrelation. A moins de vivre en Robinson Crusoe, nous baignons aussi tous dans cette 2e condition.

"La bonne raison d’en douter", c’est l’autre, celui qui ne partage pas ma croyance, qui me la donne. Qu’est ce qui justifie ma croyance et qu’est ce qui justifie la sienne ? C’est dans la confrontation de ces motivations que je conforterai ma propre croyance ou que je la modifierai.

Je crois comprendre l'idée et je vais tenter de résumer ce que j'en pense. J'ai une croyance et je rencontre un autre points de vue. Par "décentration", je remets alors en question mon points de vue afin de peser le pour et le contre, afin d'accepter ou rejeter les objections qui me sont faites. Je peux alors viser deux objectifs différents : 1°) Opérer une synthèse, développer un points de vue plus général et englobant. 2°) Opter pour l'une ou l'autre des thèses présentées. La bonne démarche sera-t-elle la démarche 1°) ou la démarche 2°)?

J'ai une préférence pour la démarche numéro 1°). La voie numéro 1°) est celle de la conciliation, du compromis et donc de la paix. La voie numéro 2°) est celle du combat, de l'engagement et du rejet de l'autre. De plus, il peut y avoir d'autres façons que les deux thèses initialement confrontées de répondre à la problématique sous-jacente, exactement comme il peut y avoir plusieurs façons de concilier ces même réponses. Cependant, il doit bien y avoir une réalité! Et le compromis, ne nous éloignera-t-il pas justement de la réalité, de la justice et de la justesse, si justement nous nous compromettons avec des points de vue erronés ou iniques?

Au sens de Kant, nous pouvons supposer qu'il y a dans tous les cas, en philosophie, mais aussi dans la vie courante (mais il n'y a pas que des croyances philosophiques), un devoir de l'Aufklärung :

<< L’Aufklärung, c’est la sortie de l’homme hors de l’état de minorité dont il est lui-même responsable. L’état de minorité est l’incapacité de se servir de son entendement sans la conduite d’un autre. On est soi-même responsable de cet état de minorité quand la cause tient non pas à une insuffisance de l’entendement mais à une insuffisance de la résolution et du courage de s’en servir sans la conduite d’un autre. >> Emmanuel Kant.

Nous voyons bien ici que selon Kant justement, la responsabilité envers nos croyances philosophiques ne se limite pas d'ailleurs à peser un pour et un contre pour finalement adhérer à l'une ou l'autre position. Il faut refuser de tenir son entendement "sous la conduite d'un autre". Kant semble de plus penser que certaines croyances peuvent bel et bien obtenir le titre de savoir, et selon lui, l'athéisme est à éviter. Et si ce savoir est objectif, c'est tout le cheminement intérieur qui y conduit qu'il est de notre devoir de reproduire en soi.

Parfois donc, il faudrait tout de même choisir la voie numéro 2°), pour éviter la compromission. Je dirai que la réalité nous oblige parfois à choisir sans pouvoir faire une synthèse. Si je dis que ce livre est sur l'étagère (ou que Dieu existe), nous savons soit qu'il y est (qu'il existe), soit qu'il n'y est pas (qu'il n'existe pas). Pas de position intermédiaire autre que de suspendre son jugement (agnosticisme). Encore que, nous pouvons nous lever et aller vérifier si le livre est sur l'étagère ; parfois, il est possible de trancher par l'épreuve des faits. J'opterai donc pour la voie numéro 1°) quand il n'y a pas possibilité de confronter par une expérience, mais pour la voie numéro 2°) quand l'expérience permet de trancher, avec le devoir d'aller y voir par soi-même.

Mais la responsabilité s'applique-t-elle indifféremment aux deux types de problématiques? Comment par exemple choisir le critère qui départagerait entre les deux (ou les multiples) points de vue sur la question de Dieu (ou par exemple sur une question de morale, de politique, etc...)? Pour le moins on ne pourra pas reprocher de ne pas y être allé voir soi-même. Et si ce critère n'est jamais que subjectif (ce que je crois dans la plupart des cas) et fait seulement état d'une préférence individuelle et irrationnelle, cela se révélerait être une humiliation pour toute tentative de pensée philosophique (la philosophie étant principalement composée de croyances), celle-ci étant bien sûr particulièrement attachée au rationalisme qui la fonde. Elle se réduirait alors à de la sophistique?

Du coup notre question devient : Qu'est-ce qu'un critère de démarcation rationnel entre des croyances qu'on ne peut pas mettre à l'épreuve des faits? Qu'est-ce que la rationalité?

Le temps de la réflexion, la croyance est "en suspend". Pour moi c’est ça, remettre en question. C’est accepter de ne plus considérer sa croyance comme vraie. Le temps de la réflexion, elle n’est plus conclusion, elle est question.

On peut adopter un point de vue, tout en ayant conscience qu’il n’est que point de vue: Après avoir pris conscience que ma vérité n’était que croyance, après avoir remis en question ma croyance, soit je l’abandonne au profit d’une autre croyance qui m’aura convaincue davantage, soit je conserve la mienne, la plus convaincante, tout en sachant qu’elle n’est que "ma" vérité.

Le choix, je dirais que c’est celui de l’honnêteté envers soi-même. A moins d’être suffisamment dérangé pour penser détenir la vérité absolue sur tout, il est évident que nous fonctionnons sur des croyances. puisque nous sommes tous régulièrement confrontés à des croyances qui ne sont pas les nôtres. Il revient alors à chacun d’entre nous d’avoir la volonté (et parfois même le courage) d’examiner chacune de ces croyances au fur et à mesure que l’occasion s’en présente , pour développer et enrichir sa pensée sur des croyances motivées et non simplement subies ou aveugles. C’est ce que j’appelle "penser par soi-même", du moins s’en approcher, autant que possible.

Tout à fait d'accord.

Je donne mon point de vue, Quasi-Modo, mais je ne suis pas sûre qu’on parle de la même chose. Ta question concernait peut-être davantage la croyance en dieu ?

Je te rassure tout de suite, tu es en plein dans le sujet. La croyance en Dieu est un cas particulier de croyance, mais il faut bien pouvoir parler des autres types de croyances ou des croyances en général (si autre types il y a) pour le bien de la discussion!

à l'image des girouettes dont l'orientation ne dépend que du vent ? Brrrrr je n'ai aucune envie d'adhérer à cette croyance!^^

J'avoue que l'image ne me réjouit pas tant que ça moi non plus... et que ça blesserait facilement l'orgueil de quiconque "pense penser", notamment par lui-même.

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Membre, 58ans Posté(e)
chelsea83 Membre 934 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

Tu viens d'exclure de la catégorie 'Responsables' les 95% des fervents catholiques qui le sont depuis l'enfance dont le Pape.

Pas très sympa avec ta communauté.

Bien sûr, c'est un trait d'humour.

;)

tu te goure ZEN,

il y a énormément de gens qui ont découvert leur foi a l 'age adulte, et bien plus que tu ne le pense

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Tu remets en cause les 95%, dont acte.

Je ne connais que quelques catholiques convertis à l'âge adulte et cette proportion est un simple ressenti.

Pouvons nous convenir que plus de 25% des catholiques le sont depuis l'âge tendre de leur première communion ?

Je ne prends pas grand risque, c'est tout de même une transmission parents-enfants courante.

Autant d'irresponsables, c'est tout de même inquiétant.

wink1.gif

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Membre, 58ans Posté(e)
chelsea83 Membre 934 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

la question du sujet est : sommes nous responsable de nos croyances ?

je dit simplement que a l 'age adulte nous sommes responsable de nos croyances , quand on découvre ou redécouvre la foi et l 'espérance en jésus, je n 'ai exclu personne, en ce qui concerne les croyants de naissance, il vivent leur croyance depuis le début de leur vie.

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Membre, 58ans Posté(e)
noureddine2 Membre 4 031 messages
Forumeur activiste‚ 58ans‚
Posté(e)

Je dirai que si Dieu était responsable de nos croyances, il doit avoir de l'humour pour avoir créé des non-croyants.

A moins qu'il ait eu une crise de fou rire et qu'il ait créé le libre arbitre.

je suppose que l'ange et le diable sont déterministes et stupides , et chacun est le contraire de l'autre .

l’hésitation de l'homme entre les deux pôles , lui crée une liberté et une intelligence .

peut être que le but de Dieu c'est de voir émerger l'intelligence chez l'homme .

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Membre, 58ans Posté(e)
chelsea83 Membre 934 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

L'INTELIGENCE SPRIRITUELLE

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

@ Quasi Modo, mama mia qué prise de tête, une question implique une question qui en implique une autre... Désolée si je réagis un peu en vrac parce que je ne fais que passer, mais c'est drôlement intéressant tout ça.

Je pense que si tu veux avancer un peu dans la discussion il vaut mieux évacuer les croyances qui ne relèvent pas de la connaissance humaine, celles qu’il est possible de "trancher par l’épreuve des faits" (ou de la connaissance).

Restent les autres, celles qui ne relèvent que de la conviction et qu’aucun homme ne peut affirmer comme vraie.

Parmi celles-ci, 1)soit une croyance est vraie, 2)soit elle est fausse, 3)soit elle porte en elle une part de vérité mais aussi d’erreur. Si rien ne permet de trancher pour l’une au l’autre des positions, d’après moi la plus raisonnable à adopter sera la 3e, celle qui offre le moins de risque de s’éloigner de la réalité. Une position d’autant plus raisonnable que, on l’a vu, il est impossible de trancher. Mais il y a des situations où l’on choisira la 1 ou la 2 pour des raisons purement subjectives qui ne prennent sens que dans la globalité d’un système de pensée et d’idéaux. On est alors dans le parti-pris. Plus j’y pense et plus je me dis que la croyance en dieu (ou l’athéisme) est de ces partis-pris là. Je ne parle pas de ceux qui croient en dieu parce qu’ils y ont toujours cru et que "c’est évident". Je parle de ceux qui ont sérieusement mis en question leur croyance.

Je n’ai pas compris où tu voulais venir avec le paragraphe qui cite Kant. Kant évoque "le courage de se servir de l’entendement sans la conduite de l’autre". Il présente comme un devoir le fait de ne pas suivre aveuglément la parole d’un guide, ou d’un dieu. Il libère l’homme de la pensée dogmatique. Si l’athéisme est à éviter, il reconnait aussi qu’affirmer l’existence de dieu est toute aussi dogmatique qu’affirmer son inexistence.

Kant croit en un Dieu Idéal, mais je comprends cette croyance chez lui comme un choix utile, un parti-pris.

Cela dit, petite parenthèse, le premier problème de la "très particulière croyance en Dieu", c'est déjà de s'entendre sur la définition de Dieu.

J'avoue que l'image ne me réjouit pas tant que ça moi non plus... et que ça blesserait facilement l'orgueil de quiconque "pense penser", notamment par lui-même

C’est un exemple qui illustre ce dont je parle plus haut. J’ai volontairement précisé "je n’ai aucune envie" d’adhérer à cette croyance. Je suis dans le parti pris. Parce que je pense que, dans l’intérêt des hommes et le mien, il est préférable de croire que cette image – fataliste - est fausse. Et comme il y a toutes les chances que cette croyance ne soit jamais totalement vérifiable, mieux vaut considérer comme une vérité (bien que relative) qu'il est possible de penser "par soi-même".

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Membre, 58ans Posté(e)
noureddine2 Membre 4 031 messages
Forumeur activiste‚ 58ans‚
Posté(e)

L'INTELIGENCE SPRIRITUELLE

le spirituel tout seul est une liberté qui risque de créer un délire ,

la matière est un support qui nous empêche de délirer .

je peut supposer que l'intelligence est un mélange de spirituel et de matérialisme . un mélange de déterminisme et d’aléatoire .

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

la question du sujet est : sommes nous responsable de nos croyances ?

je dit simplement que a l 'age adulte nous sommes responsable de nos croyances , quand on découvre ou redécouvre la foi et l 'espérance en jésus, je n 'ai exclu personne, en ce qui concerne les croyants de naissance, il vivent leur croyance depuis le début de leur vie.

J'ai bien compris ton raisonnement d'autant que je sais que c'est aussi ton vécu personnel.

Ce que j'entendais dans un topic où la question est 'sommes nous responsables de nos croyances', c'est que j'ai davantage de probabilité d'être catholique si je nais dans une famille de catholiques dans une société de culture judéo-chrétienne que de croire que Zeus est le Dieu de l'Olympe et que Poséidon est le dieu de la mer.

Par conséquent le libre arbitre de la responsabilité à l'age adulte est réel mais il est à relativiser par l'environnement dans lequel on est et dans lequel on nait.

Es tu certaine que tu n'aurais pas été musulmane si tu étais née en Iran ?

Nous ne sommes pas responsables de notre naissance.

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Membre, 58ans Posté(e)
chelsea83 Membre 934 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

J'ai bien compris ton raisonnement d'autant que je sais que c'est aussi ton vécu personnel.

Ce que j'entendais dans un topic où la question est 'sommes nous responsables de nos croyances', c'est que j'ai davantage de probabilité d'être catholique si je nais dans une famille de catholiques dans une société de culture judéo-chrétienne que de croire que Zeus est le Dieu de l'Olympe et que Poséidon est le dieu de la mer.

Par conséquent le libre arbitre de la responsabilité à l'age adulte est réel mais il est à relativiser par l'environnement dans lequel on est et dans lequel on nait.

Es tu certaine que tu n'aurais pas été musulmane si tu étais née en Iran ?

Nous ne sommes pas responsables de notre naissance.

pour ma part mon libre arbitre n 'as pas été relativiser par l 'environnement dans lequel j 'étais, pour la bonne est simple raison, que j 'étais entourée uniquement d 'athées, et qui plus est des personnes, totalement irrespectueuse avec l 'église, la foi, et les religieux (que ce soit ma famille ou mes ami(ies) ), je suis seule responsable de mes croyances.

non, je n 'en suis pas certaine, mais sache que même dans les pays musulman, il y a des catholiques, peut être que j 'aurais pris ce chemin la, a l 'age adulte, contre la volonté de ma famille.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

D'accord mais je pense sincèrement que si tu réfutes complètement le rôle de l'environnement dans la place de ses croyances c'est qu'alors, tu laisses la place au pur déni ou à l'auto persuasion.

On peut citer autant de contre exemples possibles et imaginables.

Je peut être un indouhiste en france, un catholique chez les indiens d'amazonie, un protestant en Iran, un musulman au Vatican.

Certes, c'est possible...

Mais ce que je dis vaut pour la tendance générale, la réalité du phénomène démographique et social.

Aujourd'hui, tous les enfants de ma cité qui vont au catéchisme parce que les parents les y envoient ont plus de chance de se tourner vers le catholicisme que les gamins qui sont envoyés à la Mosquée du coin.

La place à la responsabilité personnelle est réelle, je ne l'occulte pas.

Mais c'est totalement se voiler la face que de penser qu'elle est l'unique responsabilité.

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