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Il reste des femmes objectives... OUF !

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bel68

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Membre, 63ans Posté(e)
bel68 Membre 873 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

Ci-dessous une analyse "rafraichissante" sur les femmes et le féminisme..OUF!

++++++++++++++++++++++++++++++++++++

mercredi 5 septembre 2012 - par Catherine Marx

Quand le féminisme vire mal...

... et devient un nouvel outil politique de contrôle social.

Critiquer le féminisme n'est pas chose aisée. Car quand on pense "féminisme" viennent immédiatement à l'esprit des combats nobles dont ont découlé des avancées majeures pour la condition des femmes : le droit de vote, la contraception, l'avortement, la libération sexuelle, le droit au travail sans autorisation maritale, le droit à l'autonomie financière... On est donc suspecté de se faire l'allié d'un machisme répugnant, même si on est soi-même une femme. Car une femme en désaccord avec le féminisme ne peut être - pour ses représentantes et sympathisants - qu'aliénée, victime de la domination masculine, voire même être taxée de nuire à ses semblables.

Eh bien, on a tort. D'abord, parce qu'il n'existe pas qu'un seul féminisme, mais plusieurs courants de pensée dont les positionnements sur des thématiques comme, par exemple, le port du voile, le travail du sexe ou la maternité sont très variables. Ensuite, parce qu'une pensée unique est toujours nocive, le signe de consciences anesthésiées, empêtrées dans une doctrine quasi religieuse qui ne supporte pas les contradictions, qui voudrait museler celles et ceux qui ont un avis divergent et qui, au final, empêche de penser autrement que rond.

On s'est récemment félicité - dans les milieux féministes traditionnels - de ce que notre gouvernement ait recréé le ministère des Droits des femmes, initialement instauré par Valéry Giscard d'Estaing en 1974. Je le déplore quant à moi. Cela ne peut signifier que deux choses : soit nous sommes des sous-citoyennes pour lesquelles les droits de l'Homme ne s'appliquent pas, soit nous valons mieux que la gent masculine et devons bénéficier de droits supérieurs aux leurs au seul prétexte que nous soyons de sexe féminin. Dans les deux cas, le féminisme trahit l'engagement de ses pionnières qui refusaient qu'une place leur soit assignée en fonction de leur sexe...

Et ce n'est malheureusement qu'une des manifestations multiples de sa dérive. Ainsi, les violences conjugales sont déclarées "violences faites aux femmes", comme si les hommes en étaient systématiquement les instigateurs et jamais les victimes. Aucun des spots passés à la télévision ou à la radio, aucune des affiches publicitaires n'a mis en scène un homme victime de violences psychologiques ou physiques de la part de sa compagne... S'insinue ainsi dans la pensée collective l'image toute-puissante de la femme victime par essence et celle du mâle prédateur et effrayant.

La réalité qu'on tait volontairement, c'est que les violences conjugales sont un problème de couple avant d'être un problème de genre. Je vous encourage à lire (pour anglophones) cette étude sur les violences domestiques effectuée par des universitaires de Colombie britannique en 2004. Il est surprenant de constater à quel point il nous est difficile d'accepter que des femmes soient tortionnaires et pire, que leur nombre ne soit pas si inférieur que ça à celui des hommes... Preuve que le discours victimaire de certaines féministes, abondamment relayé par les médias, fonctionne très bien...

Pour le harcèlement sexuel, même topo. Nous sommes dépeintes tels des êtres faibles, des mineures dont le seul salut reposerait sur un recours en justice, un peu comme un enfant irait appeler un parent à l'aide dès qu'on le chahute dans la cours de récréation... L'existence d'un délit de harcèlement sur le lieu de travail n'est pas suffisant aux yeux des féministes, non. Il faut qu'il y ait une qualification d'ordre "sexuel" parce qu'on soutient que la domination des femmes s'exerce à travers leur sexualité et qu'il est bien pire de se voir proposer un rencard avec insistance que de subir toute autre forme de pression psychologique.

Ce qu'on parvient très bien à inscrire dans la psyché des femmes en tenant ces propos, c'est que leur sexualité est une sphère qui les rendrait particulièrement vulnérables. Et hop, un bon coup de balai sur la libération sexuelle ! Eh oui. Elle se meurt de cette contradiction notoire : prétendre d'un côté que la sexualité des femmes doit pouvoir s'exprimer comme celles des hommes et ensuite soutenir que les avances et les sous-entendus grivois les atteignent spécifiquement parce qu'elles sont femmes, qu'ils peuvent les détruire sur le plan psychique, qu'ils sont plus dangereux à ce titre qu'un "simple" harcèlement moral. Dès lors qu'elles adhèrent à cette vision, les femmes se perçoivent comme des êtres émotionnellement fragiles, des proies sexuelles évoluant dans un environnement hostile.

Et effectivement, telles les prédictions de l'astrologue pour ceux qui les consultent, celles des féministes se réaliseront très souvent : elles seront anéanties par cette forme - qu'on a voulue spécifique - de harcèlement. Exit la légèreté, exit le répondant cinglant, ne restent que la peur et la plainte aux autorités... Au passage, on ne relève pas l'existence de femmes qui usent et abusent de leurs atours et atouts sexuels pour obtenir de l'avancement (des victimes, elles aussi, de la fameuse domination masculine qui les oblige à troquer du sexe contre de l'argent, les pauvres...).

On retrouve d'ailleurs exactement le même cheminement de pensée pour ce qui est de la prostitution, c'est à dire de l'usage que nous faisons de notre sexe dans le cadre de relations sexuelles consenties et tarifées. Au prétexte que l'exploitation existe dans ce domaine comme dans d'autres (exemple : ateliers de travail clandestin), au prétexte que les femmes sont plus nombreuses à exercer ce métier, on qualifie la prostitution d'esclavagisme et de violence faite aux femmes (encore...).

Une tribune récente du Nouvel Observateur, intitulée "L'abolition de la prostitution est une chimère", a été généreusement fustigée par de nombreuses féministes. Il n'y a qu'à en taper le titre sur un moteur de recherche pour trouver leurs réactions outrées et méprisantes. Les hommes qui se prostituent ? Sans intérêt. Les femmes qui exercent de leur plein gré et revendiquent leur choix ? Elles sont dans le déni, subissent la dictature patriarcale, sont de pauvres créatures à sauver malgré elles. Les intellectuels et les bourgeois n'auraient pas leur mot à dire, les prostituées volontaires non plus. La thématique est confisquée par celles et ceux qui s'octroient le droit d'en débattre, au nom des femmes (!) qui n'ont d'intérêt et de légitimité que lorsqu'elles sont du même avis. Les autres, il convient de les remettre sur le droit chemin ou de les ostraciser...

La prostitution, c'est le seul métier qu'on trouve condamnable et indigne s'il n'est pas éxécuté par plaisir et par vocation. Selon cette logique, une femme faisant payer ses prestations sexuelles juste pour subvenir à ses besoins et qui ne se serait jamais imaginée faire ça quand elle était petite trouverait assurément son salut dans un poste d'équarisseuse de poulets. J'en connais, des prostituées, qui ne seraient pas d'accord...

Je ne m'appesantirai pas sur la question de l'inégalité des salaires et du fameux plafond de verre (cela fera certainement l'objet d'un prochain article), qui serait - à en croire la majorité bruyante des féministes - le seul fruit de la domination masculine et n'aurait surtout rien à voir avec la maternité (c'est mieux de soutenir la thèse du complot machiste que de risquer de faire baisser la natalité en nous disant la vérité. Avec ses 800 000 naissances annuelles, la France est championne d'Europe de la fertilité et elle s'est donné les moyens financiers de l'être...).

Il est temps que s'opère une prise de conscience citoyenne. Nous sommes tous concernés. Une certaine propagande féministe s'évertue jour après jour, avec de plus en plus de force et d'insistance et grâce au soutien des autorités politiques, à nous inscrire dans des rôles sexués (à son discours défendant puisqu'il se targue du contraire, ce qui est très habile...).

J'accuse ce féminisme-là d'être devenu un nouvel outil stratégique de contrôle social, je l'accuse de faire régresser la condition féminine, je l'accuse de renforcer le stigmate de la putain, je l'accuse de constituer une entrave à la libération sexuelle des femmes, je l'accuse d'être misandre, de favoriser un regain du machisme et de nuire à l'instauration d'une société au sein de laquelle les rapports de genre seraient paisbles. Je l'accuse de mettre en place les jalons d'une dictature féministe qui pourrait avoir des effets désastreux sur le plan social. C'est ce que j'ai voulu illustrer dans Moralopolis, roman d'anticipation paru aux éditions Tabou, dont l'action se déroule dans la France des années 2050...

http://mobile.agoravox.fr/actualites/societe/article/quand-le-feminisme-vire-mal-122156

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Membre, Chevalier de la Table Ronde , 72ans Posté(e)
Le-Roi-Arthur Membre 1 865 messages
72ans‚ Chevalier de la Table Ronde ,
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:rtfm:

Un exemple d'objectivité féminine très sympathique et qui ne mange pas de pain .

Clara Morgane .

:bo:

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Membre, Ne se refuse rien, 37ans Posté(e)
cricket Membre 3 815 messages
37ans‚ Ne se refuse rien,
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Ce n'est pas la première fois que je vois ce point de vue sur le féminisme, et je suis plutôt d'accord avec les différents points abordés.

Mais on peut très bien extrapoler ce comportement à tous les combats, il en est de même pour le racisme par exemple.

Quand les porte parole ne rendent plus service à ceux qui doivent être défendus... c'est fort dommage de brasser du vent, mais ça occupe l'espace, et donne l'impression d'agir.

Le fait de considérer seulement une partie de la population comme victime et l'autre comme bourreau ne fait que donner du grain à moudre aux extrêmes en tous genres. Et surtout ce n'est pas en fixant les étiquettes de ce genre, qu'on va permettre aux gens de s'en libérer.

Il ne faut pas se leurrer, les "bonnes féministes" agissent de la sorte avec de bonnes intentions, elles croient à leur combat.

Et les combats on n'en manque pas, encore faut il ne pas s'attarder sur les moulins à vent.

Il ne devrait pas y avoir de différence entre les violences, et les violences faites aux femmes. Comme il ne devrait pas y en avoir contre toute forme de discrimination (peu importe contre qui c'est dirigé) ou toute forme de harcèlement.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Le pouvoir des gens de l'autre groupe est considéré comme maléfique, le pouvoir des gens de notre groupe est considéré comme bénéfique.

Pour un machiste : le pouvoir des femmes est maléfique, le pouvoir des hommes est bénéfique

Pour une féministe : le pouvoir des hommes est maléfique, le pouvoir des femmes est bénéfique

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Membre, Chevalier de la Table Ronde , 72ans Posté(e)
Le-Roi-Arthur Membre 1 865 messages
72ans‚ Chevalier de la Table Ronde ,
Posté(e)

:rtfm:

Le féminisme n'est qu'un intégrisme de plus .

Avec ceci de pervers , c'est qu'il introduit la notion de sexisme "légal" .

Comme tous les "ismes" , il est une arme à la disposition des fanat-ISMES .

Et dans le cas qui nous occupe ici , le fanatisme des "peine-à-jouir" ...

Un crétinisme de plus à rajouter .

Pour , hélas , créer , entre les deux sexes , un SHISME ...

:rtfm:

Priapisme ?

:rtfm:

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Cet article est intéressant, même si je ne suis pas d'accord avec tout. Par contre, ton titre "Il reste des femmes objectives ouf!" Est à chier comme d'habitude, on sent le frustré, le parti pris, l'idée figée, le préjugée...Alors, dis nous tout Bel, y'a une méchante femme qui a pas été gentille avec toi?

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Membre, Ne se refuse rien, 37ans Posté(e)
cricket Membre 3 815 messages
37ans‚ Ne se refuse rien,
Posté(e)

Cet article est intéressant, même si je ne suis pas d'accord avec tout. Par contre, ton titre "Il reste des femmes objectives ouf!" Est à chier comme d'habitude, on sent le frustré, le parti pris, l'idée figée, le préjugée...Alors, dis nous tout Bel, y'a une méchante femme qui a pas été gentille avec toi?

:smile2:

C'est vrai que "ouf, enfin une femme d'accord avec moi" aurait été approprié. :D

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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Mmmm.....Oedipien? M'en doutais. :hehe:

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nana89 Membre 902 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Merci bel68 pour cet article, c'est intéressant, effectivement notre société compote bien des contradictions, par exemple les mères ont milité pour la libération de la femme et à juste titre et aujourd'hui, elles doivent militer pour pouvoir s'occuper de leurs petits bouts, c’est fou…

Récupération politique ? Ah oui il fallait s'extasier que Rachida Dati retourne au boulot le lendemain de son accouchement, bonjour le message

:sleep:

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Membre, Posté(e)
Lutinian Membre 1 453 messages
Baby Forumeur‚
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plus.gif

Ci-dessous une analyse "rafraichissante" sur les femmes et le féminisme..OUF!

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mercredi 5 septembre 2012 - par Catherine Marx

Et ce n'est malheureusement qu'une des manifestations multiples de sa dérive. Ainsi, les violences conjugales sont déclarées "violences faites aux femmes", comme si les hommes en étaient systématiquement les instigateurs et jamais les victimes. Aucun des spots passés à la télévision ou à la radio, aucune des affiches publicitaires n'a mis en scène un homme victime de violences psychologiques ou physiques de la part de sa compagne... S'insinue ainsi dans la pensée collective l'image toute-puissante de la femme victime par essence et celle du mâle prédateur et effrayant.

La réalité qu'on tait volontairement, c'est que les violences conjugales sont un problème de couple avant d'être un problème de genre. Je vous encourage à lire (pour anglophones) cette étude sur les violences domestiques effectuée par des universitaires de Colombie britannique en 2004. Il est surprenant de constater à quel point il nous est difficile d'accepter que des femmes soient tortionnaires et pire, que leur nombre ne soit pas si inférieur que ça à celui des hommes... Preuve que le discours victimaire de certaines féministes, abondamment relayé par les médias, fonctionne très bien...

Pour le harcèlement sexuel, même topo. Nous sommes dépeintes tels des êtres faibles, des mineures dont le seul salut reposerait sur un recours en justice, un peu comme un enfant irait appeler un parent à l'aide dès qu'on le chahute dans la cours de récréation... L'existence d'un délit de harcèlement sur le lieu de travail n'est pas suffisant aux yeux des féministes, non. Il faut qu'il y ait une qualification d'ordre "sexuel" parce qu'on soutient que la domination des femmes s'exerce à travers leur sexualité et qu'il est bien pire de se voir proposer un rencard avec insistance que de subir toute autre forme de pression psychologique.

Ce qu'on parvient très bien à inscrire dans la psyché des femmes en tenant ces propos, c'est que leur sexualité est une sphère qui les rendrait particulièrement vulnérables. Et hop, un bon coup de balai sur la libération sexuelle ! Eh oui. Elle se meurt de cette contradiction notoire : prétendre d'un côté que la sexualité des femmes doit pouvoir s'exprimer comme celles des hommes et ensuite soutenir que les avances et les sous-entendus grivois les atteignent spécifiquement parce qu'elles sont femmes, qu'ils peuvent les détruire sur le plan psychique, qu'ils sont plus dangereux à ce titre qu'un "simple" harcèlement moral. Dès lors qu'elles adhèrent à cette vision, les femmes se perçoivent comme des êtres émotionnellement fragiles, des proies sexuelles évoluant dans un environnement hostile.

http://mobile.agorav...vire-mal-122156

...merci d' avoir raison, et d' oser le dire plus.gif

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Membre, Chevalier de la Table Ronde , 72ans Posté(e)
Le-Roi-Arthur Membre 1 865 messages
72ans‚ Chevalier de la Table Ronde ,
Posté(e)

:rtfm:

Il reste des femmes objectives... OUF ! ...

:rtfm:

Selon certains humoristes , il resterait même des "femmes-objets" .

Put-hein , mais où ?

:rtfm:

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Membre, 63ans Posté(e)
bel68 Membre 873 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

Cet article est intéressant, même si je ne suis pas d'accord avec tout. Par contre, ton titre "Il reste des femmes objectives ouf!" Est à chier comme d'habitude, on sent le frustré, le parti pris, l'idée figée, le préjugée...Alors, dis nous tout Bel, y'a une méchante femme qui a pas été gentille avec toi?

Tiens Lucy avec son 123000 ème remake de l'homme frustré, dés lors que l'on ose une critique envers les féministes.... rien de neuf !

Merci bel68 pour cet article, c'est intéressant, effectivement notre société compote bien des contradictions, par exemple les mères ont milité pour la libération de la femme et à juste titre et aujourd'hui, elles doivent militer pour pouvoir s'occuper de leurs petits bouts, c’est fou…

Récupération politique ? Ah oui il fallait s'extasier que Rachida Dati retourne au boulot le lendemain de son accouchement, bonjour le message

:sleep:

En effet...une vraie avancée sera un discours pour tous, et non celui qui dénonce une partie de la population pour privilégier une autre.

Un vrai respect de chaque femme, de chaque homme, de chaque enfant...

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Membre, Posté(e)
nana89 Membre 902 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour bel68, j'ai trouvé une vidéo que je trouve pertinente à propos du féminisme, je la partage donc :

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 40ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
40ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

C'est un texte que je trouve très bon, dans la mesure où il met des mots sur un ressentis que j'avais personnellement, et que d'autres avaient visiblement. Comme le dit Cricket, attention toutefois à ne pas extrapoler, d'une part, et à ne pas tomber dans le piège de la généralisation d'autre part. Catherine Marx n'accuse pas "le feminisme" elle accuse "ce feminisme là", et c'est ce qu'il ne faut surtout pas perdre de vue si on ne veut pas commencer à rentrer dans un débat hors sujet et stérile sur l'utilité du féminisme en général.

Par ailleurs, il est aussi important de noter que Marx ne prend pas parti sur les divers débats qu'elle cite, et je pense en particulier à celui de la prostitution, vaste et surtout très animé débat. Attention à ne pas non plus se perdre dans la critique facile en disant qu'elle est pour ou contre quoi que ce soit, ce n'est pas ce qu'elle dit : elle dit qu'il serait bien de pouvoir en parler et écouter les avis de chacun sur la question sans se faire tomber dessus par "ces feministes là". Que pour ma part je n'hésiterai pas à appeler intégristes, en rapport avec l'uniformité dogmatique de la pensée qui caractérise ce féminisme là.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Effectivement, il faut faire la différence. Dire que "le féminisme c'est de la merde" comme le conclut Alain Soral est partial. Si l'on reconnait qu'il y a une émancipation des femmes, alors on ne peut pas totalement rejeter le féminisme. Je pense qu'on peut résumer les deux féminismes dont nous parlons par :

  • le féminisme de l'émancipation de la femme, qui ne passe pas nécessairement par le salariat
  • le féminisme de la diabolisation de l'homme, qui passe nécessairement par le salariat

Le premier fait partie de l'humanisme, le deuxième non.

Pour être complet, je pense qu'on peut expliquer que l'opposition des femmes à certains hommes sous certaines conditions se transforment en opposition à tous les hommes.

Le père est un mot qui signifie à la fois le père biologique et familial et le supposé créateur de l'univers dominateur du monde. L'opposition au père n'est généralement pas accepté par la société, qu'elle vienne d'un garçon ou d'une fille d'ailleurs.

Il s'agit d'un exemple, cela peut être autre chose, mais de façon évidente il peut y avoir des conditions où l'opposition à un homme en particulier ne peut pas s'exprimer sainement, et se transforme en pulsion de mort contre les hommes en général. Ce n'est pas une raison, mais cela permet de comprendre.

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  • 2 semaines après...
Membre, 63ans Posté(e)
bel68 Membre 873 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

C'est un texte que je trouve très bon, dans la mesure où il met des mots sur un ressentis que j'avais personnellement, et que d'autres avaient visiblement. Comme le dit Cricket, attention toutefois à ne pas extrapoler, d'une part, et à ne pas tomber dans le piège de la généralisation d'autre part. Catherine Marx n'accuse pas "le feminisme" elle accuse "ce feminisme là", et c'est ce qu'il ne faut surtout pas perdre de vue si on ne veut pas commencer à rentrer dans un débat hors sujet et stérile sur l'utilité du féminisme en général.

Par ailleurs, il est aussi important de noter que Marx ne prend pas parti sur les divers débats qu'elle cite, et je pense en particulier à celui de la prostitution, vaste et surtout très animé débat. Attention à ne pas non plus se perdre dans la critique facile en disant qu'elle est pour ou contre quoi que ce soit, ce n'est pas ce qu'elle dit : elle dit qu'il serait bien de pouvoir en parler et écouter les avis de chacun sur la question sans se faire tomber dessus par "ces feministes là". Que pour ma part je n'hésiterai pas à appeler intégristes, en rapport avec l'uniformité dogmatique de la pensée qui caractérise ce féminisme là.

Comme dans tous les mouvements, il y a dans le féminisme les extrémistes et les plus modérées, à la différence, que les soit-disantes modérées, ne dénoncent pas les extrémistes.... il y a la plus part du temps "une sororité", une solidarité féminine, pour faire bloc face aux hommes.... c'est cet aveuglement qu'il faut dénoncer et combattre.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Je sais pas, je pense que le problème c'est qu'on diabolise la solidarité quand cela ne nous arrange pas. Les misandres diabolisent la solidarité masculine, et les misogynes diabolisent la solidarité féminine.

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Membre, Chevalier de la Table Ronde , 72ans Posté(e)
Le-Roi-Arthur Membre 1 865 messages
72ans‚ Chevalier de la Table Ronde ,
Posté(e)

:rtfm:

Il reste des femmes objectives... OUF ! ...

:rtfm:

Oui mais précisons quand même que ce ne sont pas les plus "canons" !

Moi , l'objectivité d'une petite grosse aux cheveux courts , mal fringué , je m'en fout un peu ...

:rtfm:

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