Pédophilie et trafic d'enfants sous Louis XV

Mais le terme "pourri" exprime bien un jugement, bien que cela ne me dérange pas.

J'ai la réponse que je voulais, on m'est juste tombée dessus sur un drôle a priori, c'est tout.

Ah oui, exact, "pourri" est un jugement négatif.

Après, ces deux pages de commentaires sur la forme, que pensons nous du sujet, au fait ?

Que j'ai appris des choses.

Moi aussi. La critique de la pédophilie, c'est tendance, mais en fait, c'est pas nouveau, quoi.

Il ne s'agit pas de faire "tendance". Le topic ne se résume d'ailleurs pas à évoquer la pédophilie de ce temps. Et pour en revenir à ces magistrats de l'époque, j'ai la conviction que les gens du peuple les percevaient ainsi -pourris et corrompus jusqu'à la moelle- même s'ils ne devaient pas oser l'exprimer ouvertement. D'ailleurs, si la Révolution française a eu lieu après le règne de Louis XV, ce n'est pas un hasard. Le peuple était déjà dégoûté depuis Louis XV de la royauté, du pouvoir, des notables de la société, quand c'était Louis XVI qui régnait.

On ne connaissait pourtant pas de vices à Louis XVI, qui plus est roi pas trop sévère comparé aux précédents. Il aura payé pour eux en somme.

Il ne s'agit pas de faire "tendance".

Euh, c'est bien ce que je dis. Il me semble qu'on parle souvent de la pédophilie au présent comme si c'était quelque chose de relativement nouveau et ton topic démontre que ce n'est pas le cas.

Et pour en revenir à ces magistrats de l'époque, j'ai la conviction que les gens du peuple les percevaient ainsi -pourris et corrompus jusqu'à la moelle- même s'ils ne devaient pas oser l'exprimer ouvertement.

C'est possible. Je ne sais pas dans quelle mesure la religion pouvait conditionner ou pas les gens à accepter n'importe quoi sans réfléchir.

D'ailleurs, si la Révolution française a eu lieu après le règne de Louis XV, ce n'est pas un hasard. Le peuple était déjà dégoûté depuis Louis XV de la royauté, du pouvoir, des notables de la société, quand c'était Louis XVI qui régnait.

On ne connaissait pourtant pas de vices à Louis XVI, qui plus est roi pas trop sévère comparé aux précédents. Il aura payé pour eux en somme.

Ah bon ? Il me semblait plutôt que c'était des conditions économiques mauvaises qui causaient les révolutions.

La Révolution française à beaucoup de causes de déclenchement, en plus des problèmes économiques. Car, à la lectures des cahiers de doléances, il ressort surtout la problématique des privilèges es nobles et que l’ascension sociale des bourgeois (qui faisait partie du Tiers-état) était bloquée car les nobles refusaient de les voir siéger à des postes importants qu'ils estimaient être leur chasse gardée, comme ceux au Parlement de Paris.

La Révolution française est également une révolution sociale en plus d'être une révolution d'ordre politique.

A ce moment-là, la critique des nobles provient probablement des bourgeois, ayant atteint suffisamment de pouvoir pour envisager devenir la nouvelle classe dominante.

Vous parlez de deux choses différentes : Loargan réfléchit sur les émeutes populaires et vous parlez leur récupération par des classes plus élevées à leur avantage qui rongeaient leur frein depuis longtemps...Coté émeutes populaires, la chose à beaucoup de facteurs différents c'est sur, on oublie souvent la guerre quasi mondiale intense et complètement ruineuse menée à l’Angleterre qui asséche les caisses et quel le peuple comprends mal, la haine viscérale envers la femme du roi notamment que des agents d'influences entretiennent savamment et intentionnellement, une mauvaise gestion du début des émeutes par des militaires trop zélés, une indécision/maladresse du roi lui même, etc, etc, etc...

Mais en tout cas il est vrai qu'un travail de purge idéologique de la révolution vue par les lumières semblent très nécessaires au vu des travaux de cette historienne.

Pour en revenir sur le sujet, plus je lis là dessus, plus je suis intrigué et passionné, je pense que cela ouvre vraiment des clés pour comprendre l'évolution politico/morale des classes supérieures française au cours de ce siècle, notamment concernant l'opposition magistrats/notables avec le roi et l'église catholique....Et c'est vrai qu'on pourrait mettre certains cotés de cette histoire en lien avec les aspects les plus sordides de l'affaire des poisons.

Je me permet de poster deux vidéos d'un interview de cette historienne : je précise seulement que la premiére partie est en majorité une explication de son parcours personnel et la manière dont elle a rencontré cette affaire, et par la même, l'histoire....Je la laisse juste pour donner des ulcères à noisettes ( ) et parce que c'est, si vous me passez l'expression, un sacré bout de femme.

Premiére partie :

Deuxiéme partie :

Merci encore à Loargan pour m'avoir fait connaitre le sujet

Vous parlez de deux choses différentes : Loargan réfléchit sur les émeutes populaires et vous parlez leur récupération par des classes plus élevées à leur avantage qui rongeaient leur frein depuis longtemps...Coté émeutes populaires, la chose à beaucoup de facteurs différents c'est sur, on oublie souvent la guerre quasi mondiale intense et complètement ruineuse menée à l’Angleterre qui asséche les caisses et quel le peuple comprends mal, la haine viscérale envers la femme du roi notamment que des agents d'influences entretiennent savamment et intentionnellement, une mauvaise gestion du début des émeutes par des militaires trop zélés, une indécision/maladresse du roi lui même, etc, etc, etc...

Mais en tout cas il est vrai qu'un travail de purge idéologique de la révolution vue par les lumières semblent très nécessaires au vu des travaux de cette historienne.

Pour en revenir sur le sujet, plus je lis là dessus, plus je suis intrigué et passionné, je pense que cela ouvre vraiment des clés pour comprendre l'évolution politico/morale des classes supérieures française au cours de ce siècle, notamment concernant l'opposition magistrats/notables avec le roi et l'église catholique....Et c'est vrai qu'on pourrait mettre certains cotés de cette histoire en lien avec les aspects les plus sordides de l'affaire des poisons.

Je me permet de poster deux vidéos d'un interview de cette historienne : je précise seulement que la premiére partie est en majorité une explication de son parcours personnel et la manière dont elle a rencontré cette affaire, et par la même, l'histoire....Je la laisse juste pour donner des ulcères à noisettes ( ) et parce que c'est, si vous me passez l'expression, un sacré bout de femme.

Merci encore à Loargan pour m'avoir fait connaitre le sujet

Point de vue différent sur le sujet. Mais la récupération des émeutes est un fait.

De plus, l'auteur du topic évoque la Révolution qui pourrait s'expliquer car le biais de ces émeutes.

Ces émeutes n'auraient pas suffit à mener à une Révolution, mais le fait que le règne de Louis XV ait été franchement pitoyable, n'a pas laissé la part belle à son successeur, Louis XVI.

Quand Louis XV est mort, cela en a réjoui plus d'un, et le peuple ne l'a pas pleuré. C'est donc d'un peuple plein de rancoeurs, d'une bourgeoisie insoumise et d'une noblesse menaçante qu'a hérité l'infortuné Louis XVI, qui était pourtant un homme tout simple, passionné de serrurerie, de menuiserie, de bons livres et de chasse, qui n'avait rien d'un tyran ni d'un débauché, contrairement à ses prédécesseurs.

Ah oui, d'avoir guillotiné Louis XVI, cela n'était probablement pas justifié, mais d'avoir arrêté la royauté (ou bien de transférer le pouvoir vers le parlement tout en gardant un roi), c'est tout de même une évolution assez logique d'un point de vue démocratique.

ATTENTION !

Les parlements de l'Ancien régime n'ont rien à voir avec les parlements d'aujourd'hui.

Sauf que la "royauté" comme vous dites, n'a pas été arrêté par la Révolution puisqu'elle revient en 1814. D'ailleurs, c'est à ce demander si le régime de Napoléon n'es-il pas lui-même monarchique.

Et puis les révolutionnaires n'avait rien contre la monarchie, mais contre certaine coutume qui remontaient au temps de la féodalité du Moyen Age.

Encore que...

Pour continuer dans la digression, cette historienne à écrit un article intéressant aussi sur la trop facilement oubliée "guerre des farines"suites aux initiatives économiquement très libérales qu'à pris Turgot lorsque Louis XVI à commencé à régner, qu'elle considère comme une sorte de grande répétition générale de la révolution.

Turgot ou l’avènement du libéralisme : la fin de l’Ancien Régime 1ère partie, le pain du peuple.

Turgot ou l’avènement du libéralisme : la fin de l’Ancien Régime 2ème partie, la dérégulation

ça exister bien avant, la pédophilie ! bah merde pour beaucoup c'est venue avec les homos !!!

Comme quoi...y avait des pédophiles même avant que les filles s'habillent de façon provocante...incroyable