UMP : le scrutin vire au règlement de comptes...

On en reparlera, mais je suis prêt à parier gros que les militants ne voterons pas en 2017 pour désigner le candidat UMP, même si j'espère me tromper.

Sinon si la suite du quinquénat de l'ami "Normal" est à l'image de celle de son départ, 2017 devrait être une formalité pour le candidat de droite tant le pays sera ravagé et les socialistes discrédités, pour cette raison il ne devrait même pas y avoir besoin d'alliance. De toute façon, VRP de chez Nicolas et Président de l'UDI fera comme à chaque fois, il rejoindra l'UMP.

Je doute qu'on redonne leur chance a l'UMP et au PS ça fera le jeu des extrêmes,a moins que la situation s’améliore dans les 4 ans a venir (on sais jamais).

Ils se sont autodétruits ....

Bref ....

Je doute qu'on redonne leur chance a l'UMP et au PS ça fera le jeu des extrêmes,a moins que la situation s’améliore dans les 4 ans a venir (on sais jamais).

Positivons : le centre aussi peut en tirer avantage et alors place à Borloo, Bayrou...

Borloo finit toujours pas ce dégonfler et Bayrou me semble cramé pour la politique car il n'a plus de base.

Franchement Copé et ses argumentations rapide.^^

Voyons voir ce qu'on en pense au Liban: (Pourquoi pas......Courrier International a ses raisons........)

FRANCE • Duel à l'UMP : le lièvre et la tortue

L'UMP serait en fait l'Union des Mauvais Perdants, selon ce journaliste libanais. Mais la bataille est bien plus une mauvaise fable, dont Valérie Giscard d'Estaing détient la morale.

• L'Orient-Le Jour |
• Christian Merville |
• 27 novembre 2012
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(DR)L'UMP, quatre ans après le PS. Au sein d'un parti, des élections qui se terminent mal : cela devient une particularité française au même titre que le croissant trempé dans le bol de café-filtre et la baguette sous le bras. Dire que la première formation de droite se trouve aujourd'hui au bord de l'explosion, c'est commettre deux erreurs. D'abord l'enfant adoptif de Nicolas Sarkozy, dont le géniteur fut Jacques Chirac, est déjà au fond du ravin, victime autant de cette sorte de frénésie du suicide collectif, façon Moon, que du ridicule, un travers qui, en France encore moins qu'ailleurs, ne paraît nullement mortel.

Ensuite, il ne s'agit pas d'une explosion mais bel et bien d'une implosion causée par un scrutin interne qui a tout de même intéressé quelque 300 000 adhérents, un chiffre qu'il faudra ramener à des proportions bien plus modestes une fois que l'on aura baissé le rideau sur la désolante mascarade du 19 novembre. L'histoire ressemble fort à la fable du lièvre François Fillon, et de la tortue Jean-François Copé. Rappelez-vous ce bon Monsieur Jean de La Fontaine :

" ................................. À la fin quand il vit

Que l'autre touchait presque au bout de la carrière,

Il partit comme un trait ; mais les élans qu'il fit

Furent vains : la tortue arriva la première."

L'ancien Premier ministre avait ses raisons pour mépriser "une telle victoire" et pour tenir "la gageure à peu de gloire". Toujours est-il que, parti tard, il est arrivé tard. Oh ! à 98 voix de son adversaire, mais la victoire tient souvent à un fil - ou à quelques suffrages. C'est alors que l'on découvrit ces satanées urnes d'outre-mer, inopportunément oubliées, qui assuraient au centriste une tout aussi mince avance. Vingt-six voix, c'est Blücher, alors qu'on espérait Grouchy. À partir de cet instant, les situations cocasses vont se succéder, comme dans les meilleurs vaudevilles (encore une particularité française).

Jusqu'à l'irruption sur la scène d'un huissier mandaté par Fillon dans le cadre d'une saisie conservatoire des “pièces à conviction”, comprendre des documents électoraux devenus soudain corpora delicti. Une intervention pour rien puisque le brave homme, mandaté par le Tribunal de grande instance de Paris au 55, rue La Boétie, siège du défunt - je sais, je sais, cela relève de la politique-anticipation -, est reparti les mains vides, les dossiers en question se trouvant dans une pièce placée sous contrôle... d'huissier.

Acte III. - Alain Juppé, convié à jouer le rôle d'arbitre, accepte en rechignant tout de même, histoire d'entretenir le suspense. Seule condition : que les deux plaignants s'en remettent à son infinie sagesse, une éventualité que l'un des deux (devinez lequel) rejette au prétexte que le peuple a déjà parlé. Se sentant outragé, le dernier ministre des Affaires étrangères du précédent quinquennat remet son tablier. Ses mots pour annoncer la fin de sa mission résonnent déjà comme une oraison funèbre : “Il apparaît clairement que Nicolas Sarkozy est le seul aujourd'hui à avoir l'autorité suffisante pour proposer éventuellement une sortie que je n'aperçois pas, en ce qui me concerne. ”

Sur la planche ainsi savonnée, l'ancien président de la République allait-il s'engager ? Non, est-il apparu hier [26 novembre]: le déjeuner avec son ancien chef de gouvernement a été cordial et utile, termes habituellement utilisés pour qualifier un entretien de pure forme. Tout indique que, désormais, la dégradation va poursuivre son bonhomme de chemin et que le début de dislocation constaté il y a une semaine est appelée à s'accélérer jusqu'à devenir irréversible. Sous un titre franchement alarmiste : “Arrêtez le massacre !”, l'éditorialiste du Figaro lance un “Ça suffit !” excédé qui traduit l'exaspération de la base du parti.

Étrange destin que celui d'une droite française qui a choisi de se perdre au lieu de saisir la chance inespérée offerte par un nouveau pouvoir qui en est toujours, six mois et demi après son triomphe quasi total, à chercher sa voie. Curieux cheminement politique d'un homme qui, en prétendant braconner sur les terres de l'extrême droite, fait à celle-ci le cadeau inespéré de milliers de nouveaux adhérents par ses soins incomplètement “décomplexés”. Jean-François Copé, ou l'ex-secrétaire général désormais privé de troupes.

"Vous ne verrez jamais dans votre vie un homme d'État de cette stature." Celui qui s'est adressé, le 14 novembre, en ces termes [en parlant de lui-même] à un parterre de lycéens européens réunis à la Mutualité, c'est Valéry Giscard d'Estaing, l'homme du "oui, mais", l'homme du non au référendum du 27 avril 1969. Combien il a raison, l'ex. Pour une fois.

• L'Orient-Le Jour |
• Christian Merville |
• 27 novembre 2012

En fait cette histoire c'est notre affaire Lewinski à nous.

On se passionne autant que les amerloques pour les histoires de pipes de Clinton.

C’est la fin de l’ump .Entre eux c’est la haine ! Et même s’ils venaient à se réconcilier il serait étonnant qu’ils puissent aller en ordre de bataille reconquérir le pouvoir. Sur l’autre rive: silence dans les rangs pour l’instant , mais on le sent bien ,la moindre étincelle pourrait mettre le feu aux poudres .

Une constatation s’impose : Nous n’avons plus d’hommes politiques de haut niveau ,à droite et à gauche pas plus qu’aux extrêmes et encore moins au centre. Pourtant il y a des femmes et des hommes de qualités dans notre pays, mais ils ne veulent pas entrer dans cette mascarade polico-médiatique où le paraitre et les combines politiques prennent le pas sur le sérieux et la compétence.

Marine Lepen avait misé sur l'éclatement de l'UMP en cas d’échec de Nicolas Sarkozy et visiblement elle a eu raison sur ce point !

Et dire que c'est ça qui nous a gouverné 15 ans.....

Heu, deja c'est 10ans d'UMP. Ensuite, l'UMP au pouvoir a reussi a controler certaines choses, on ne peut pas leurs cracher dessus.

Marine Le pen est une bonne joueuse d'échecs .... elle savait que la Droite allait s'effritée et que le PS allait nous déplaire par ses mesures .... ne revenons pas là dessus ...

Donc voilà où nous en sommes

Tu la payes de mots : tout observateur de la politique sait qu'un grand parti défait aux élections présidentielles traverse des turbulences, a fortiori quand le chef met les voiles... Souvenons-nous Jospin et le PS.

Surtout qu'il est loin d'être sur qu'un pseudo éclatement de l'UMP si il avait lieu, lui serait si favorable : actuellement elle profite surtout du fait de l'espace béant que laisse l'UMP à droite : centrisé qu'il est depuis l'unification du part, les classes populaires l'ont en effet déserté (exception faite de la campagne de Sarkozy en 2007 qui a fonctionné).

Si l'UMP se sépare pour laisser une vraie droite et un centre droit, le vide va se réduire drastiquement et M Lepen va se retrouver en compétition directe.

Heu, deja c'est 10ans d'UMP. Ensuite, l'UMP au pouvoir a reussi a controler certaines choses, on ne peut pas leurs cracher dessus.

Pas besoin ils y arrivent très bien tout seul.

Copé est pourri, extrait de Marianne :

Les sympathisants savent maintenant que Christophe Laroche, le directeur des services informatiques de l’UMP a refusé d’avaliser l’utilisation du fichier des militants au seul profit de Jean-François Copé. Il a depuis démissionné.

Ils ont compris que des milliers de procurations – « 20.000 à 30.000 », dit-on dans l’entourage de François Fillon — ont été miraculeusement comptabilisées.

Ils ont vu, de leurs yeux vu, un certain Patrice Gélard, agrégé de droit, ancien professeur d’université et membre de la Haute Cour de Justice, prononcer des résultats qu’il savait erronés – il avait juste oublié de compter les bulletins de Nouvelle-Calédonie, de Mayotte et de Wallis-et-Futuna !

On a oublié que Sarkozy ne l'aimait pas, il vient d'où Coppé, pas de loin, un avocat aux dents longues qui racle les fonds de tiroir, un arriviste qui travaille dans le privé et fait de la politique, est-ce possible ?

Du temps de Sarkozy, il montrait déjà son désaccord avec lui.

Heu, deja c'est 10ans d'UMP. Ensuite, l'UMP au pouvoir a reussi a controler certaines choses, on ne peut pas leurs cracher dessus.

Tu as raison , j'avais oublié le premier mandat de Jacques Chirac ce qui fait au total 17 ans (7+5+5)!

Je ne dénigre pas le travail de l'UMP mais je parle plutôt du fait d'avoir l'impression que le pays a été gouverné par des enfants capricieux , surtout quand on les voit aujourd'hui.

Je doute qu'on redonne leur chance a l'UMP et au PS ça fera le jeu des extrêmes,a moins que la situation s’améliore dans les 4 ans a venir (on sais jamais).

Aucune chance que des extrémistes tels que le FDG ou le FN arrivent aux affaires, le système électoral ne le permet pas et de toute façon ça fait trente ans que le pays plonge et jamais les français n'ont eu de réelles velléités de changement.

La CONARE. C'est le nom du nid ?

Aucune chance que des extrémistes tels que le FDG ou le FN arrivent aux affaires, le système électoral ne le permet pas et de toute façon ça fait trente ans que le pays plonge et jamais les français n'ont eu de réelles velléités de changement.

Bien évidemment , un verrouillage s'opère à un moment donné-précis , impitoyable comme un souffle sur la nuque .. c'est celà la démocratie elle est visible sur scène mais invisible en coulisses ..

Quand je vois ces deux rigolos, je comprends la clairvoyance de jacques Chirac.

S'il a placé David Douillet, c'est pour leur faire un osae komi waza sur le tatami.

Il est grand temps.