les services de renseignements en action

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Au tribunal de grande instance de Paris, une salle servirait de planque à des services de renseignement. C'est ce qu'a découvert le journaliste d'Owni Jean-Marc Manach. Le tribunal lui-même n'était pas au courant.

Hier, mardi 22 mai, le journaliste Jean-Marc Manach était appelé en tant que témoin, spécialiste des fichiers policiers, au procès de Philippe Pichon, un commandant de police mis à la retraite d’office pour avoir dénoncé les dysfonctionnements du STIC, et fourni les fiches de Johnny Hallyday et Jamel Debbouze au site Bakchich (nous l'avions invité sur notre plateau). Le procès se déroule dans la “Chambre de la presse”, la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris.

Manach est convié à aller attendre dans la salle des témoins. C'est à ce moment-là qu'il découvre une femme en train de prendre des photos depuis l'intérieur de la pièce, dotée d'un miroir dans tain.

"En nous faisant entrer dans ce local, l’huissier de justice s’étonna d’y découvrir une dame portant un appareil photo doté d’un gros téléobjectif, et lui demanda comment elle était entrée, et ce qu’elle faisait là. La mystérieuse photographe expliqua qu’un gendarme l’avait faite entrer, par l’autre porte -qui donne sur un couloir du tribunal-, s’excusa, rangea son paquetage, et s’éclipsa", raconte Manach."Sur le moment, nous ne réalisions pas la portée de cette intrusion. Quelques minutes plus tard, un gendarme entra par la porte extérieure -celle qui donne sur le couloir, et par laquelle était sortie la mystérieuse photographe- et nous demanda gentiment s’il pouvait éteindre la lumière. Interloqués, il nous expliqua que les grandes baies vitrées de cette salle des témoins étaient recouvertes par un miroir sans tain, et qu’il serait donc préférable d’éteindre la lumière, afin de ne pas révéler l’existence de ce miroir sans tain…Interrogé sur cette façon de pouvoir surveiller, sans le dire, la salle des pas perdus, le gendarme nous expliqua que cela permettait, lors de certains procès, de se renseigner sur les «collectifs de soutien»". Ce jour-là, se déroulait la 5e journée du procès antiterroriste de la mouvance dite “anarcho-autonome“.

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l' article en entier sur :

http://www.arretsuri...te.php?id=13879

et ?

Mais quelles turpitudes des mafieux de droite ou de gauche qui gouvernent pourraient encore nous étonner ?

et ?

Et c'est quoi cette façon de faire ? Si ils veulent prendre des photos, y a qu'à le faire au grand jour. Quand on va soutenir un pote au tribunal on y va de façon découverte il me semble.

c'est petit.

Ce que vous pouvez être candides quand même, c'est dingue de regarder le monde avec des yeux de poneys comme vous le faites.

Qu'est ce que vous croyez ? que les services de renseignements bossent comme ça avec marqué en gros "espion" sur un T shirt ?

Vous évoluez dans un monde à la vertu théorique et immaculée mais c'est complètement en dehors de tout réalisme, c'est amusant, on dirait des enfants.

Y a des caméras de vidéo surveillance dans les tribunaux. Si c'est pour se faire gauler par les journalistes, faut changer de taf.

Force est de constate que les services de renseignements français que sont la dcri ou la drm effectue dans leur ensemble un travail permettant a un état présent sur la scène internationale comme la France de se prémunir des menaces extérieures majeures comme ce que l'on a pu voir en Espagne ou au Royaume Uni.

Je suis curieux de voir par qui va être remplace Monsieur Squarcini

Très bien, qu'ils restent à l'extérieur. Allez, zou.

C'est zarb de se faire gauler aussi connement... pour des services de renseignement ça craint...

Ben oui, quand même, surtout que la demoiselle est rentré dans cette pièce de façon illégale, et le tribunal va demander une enquête.

C'est plus ce que c'était la maison poulagat.

Illégale oui et non... C'était son lieu de travail, elle était payé (par nous) pour nous protéger dans la plus grande discrétion. Du coup je suppose que ça finira en "secret défense"... Tant que la fille ne tire pas au silencieux sur ces gens pour ensuite maquiller les mots en accident... Comme quoi parfois on se fait des films ^^

« Les policiers du renseignement effectuent régulièrement des missions de surveillance de la mouvance radicale autonome. Mais là, c'est clairement une erreur de positionnement, une erreur regrettable », explique ainsi un responsable policier interrogé par l'AFP. Une « erreur de positionnement », car non seulement cette fonctionnaire de police se trouvait dans un local de la justice, mais dans une pièce strictement fermée au public, la salle des témoins. Elle y était entrée , selon cette source, « sans savoir qu'elle n'en n'avait pas le droit ».

Du côté des chefs de juridiction du TGI de Paris, ceux-ci ont indiqué mardi à l'AFP « qu'ils ignoraient totalement la présence de cette femme munie d'un appareil photo dans la salle des témoins ». « Ils souhaitent que toute la lumière soit faite sur cette affaire », avait-on précisé au TGI.

« Si vous ou l'un de vos agents était capturé ou tué, le Département d'État nierait avoir eu connaissance de vos agissements. Bonne chance, Jim. »

et ?

et....et..... zorro est arrivvvvvvvvvvvvvvvvvvvé !!!

c 'est un truc à lire !!

« Si vous ou l'un de vos agents était capturé ou tué, le Département d'État nierait avoir eu connaissance de vos agissements. Bonne chance, Jim. »

:smile2:

Ce que vous pouvez être candides quand même, c'est dingue de regarder le monde avec des yeux de poneys comme vous le faites.

Qu'est ce que vous croyez ? que les services de renseignements bossent comme ça avec marqué en gros "espion" sur un T shirt ?

Vous évoluez dans un monde à la vertu théorique et immaculée mais c'est complètement en dehors de tout réalisme, c'est amusant, on dirait des enfants.

Je ne pense pas que le problème sois le travaille des services de renseignement, mais ou ils effectuent ce travaille, dans ce cas dans les locaux même du tribunal. Le tribunal ce dois de garder une certaine impartialité, donc les locaux du tribunal aussi.

Bien-sur on peut aussi ce dire que les photos si elles n'étaient pas prise au tribunal elle le seraient à l'extérieur, mais là est toute la difference, à force de petits détails on arrive à de gros dérapage, le principe de la goute d'eau en quelque sorte.

Et pour aller encore plus loin, et oui temps qu'à faire, le procureur devraient à l'image des avocats avoir ses propres locaux, et ne pas avoir sont bureau à coter de celui des juges d'instructions & Co.

La vertu "immaculé" aux yeux du peuple a une grande importance, et plus en pratique qu'en théorie