restez vous même nous disent ils ...

chers amis du forum

"restez vous même , acceptez vous " nous répète t on mais rien n'est constant chez l'homme pourquoi lui obliger à toujours coller à a façon de voir les choses ou de penser ? as t on peur qu"on perd notre identité psychique ?

mais restez soi même , être fidèle à ses défauts ne jamais améliorer ses qualités ? pourquoi donc ?

Tout est fait de défaut et de qualité, d'avantage et d'inconvénient et ces oppositions naissent dans le langage humain pour opposer douleur et indolore. Et donc savoir par la communication ou plutôt déterminer ce qui est bien ou mal.

Bonjour ma Lynx :blush:

Il est même vital d'être soi pour être au mieux, de se forcer ne sert à rien vu que de son naturel en sera présent un moment ou un autre.

L'être est doté de biens des choses pour être ce qu'il est, si tu l'as choisi, c'est bien qu'il te plaisait comme cela, certes, il se peut qu'il est changé avec le temps ou avec certains évènements mais de là, tu ne peux exiger qu'il soit de ta convenance, si lui même, ne le constate pas ou ne le désire pas.

Rien ne peut en être améliorer si la personne en question ne fait rien pour que cela en soit changé ou en soit obtus de ces agissements. Il en sera de changement, si lui à la base est convaincue qu'il en soit bien.

Bisous

Je pense que "rester soi même", ça ne va pas à l'encontre d'améliorer ses qualités. On a nos défauts, on a nos qualités, et on a aussi la volonté de les améliorer d'une façon ou d'une autre, dans un sens ou dans l'autre. C'est une amélioration pour nous, pour notre bien-être personnel.

En revanche, dès que l'on change pour quelqu'un, parce qu'on nous le demande, je pense que nous ne sommes plus dans le "rester soi même".

C'est vrai qu'on est dans un sujet à moitié philo, à moitié courrier du coeur...

Commençons par la philo: la seule chose qui ne change jamais, c'est le changement lui même. L'être évolue qu'il le veuille ou non, il entend, il voit, il apprend sans même réfléchir: ce que je vais lire ici va changer plus ou moins fortement ma façon de voir les choses, ce que je vais vivre avec Lucie ou Catherine vont aussi m'apporter de nouveau éclairage sur moi même...

Rester soi même, pour moi n'est qu'une étape "harmonieuse" avant non pas d'évoluer mais de renoncer à être tout court. Mais cette démarche est individuelle et ne concerne pas tellement le sujet: Pourquoi ne pas évoluer dans "le bon sens" alors? On suppose que faire évoluer ses qualités c'est bon... Mais bon pour qui? Est ce que c'est bon pour moi de me soumettre au désir de ma compagne? Je serais un meilleur amant, un meilleur compagnon, un meilleur père... Pourquoi? Pourquoi je devrais jouer ma partition un temps avant? Pour lui faire plaisir? Sinon quoi? Sinon je vais souffrir parce qu'elle va me quitter? Je dois donc devenir meilleur, c'est à dire pousser mon développement personnel au delà de ses capacités pour éviter de souffrir et de faire souffrir?

Mais qui souffre en premier? Celle qui est en attente de quelque chose de l'autre. Celle qui justifie par la norme, par une évidence qui lui est propre, que les choses se passent ainsi. Alors qu'il suffirait d'éteindre cette allumette à son origine, on se sent obligé de tout remettre en cause et de mettre le feu à la forêt parce qu'on a une idée de ce que doit être la vie de couple et que les choses doivent se passer selon notre idée...

Rester soi même implique de se connaitre soi même. Si je me connais, alors je connais mes forces, mes faiblesses, mes qualités, mes défauts, mes peurs... Cette connaissance me permet de m'apprivoiser et me permet de vivre en harmonie avec moi même. Je suppose que vivre avec quelqu'un d'harmonieux est un sérieux avantage... Aussi je me pose la question de pourquoi vouloir briser cette harmonie en transformant ce qui est équilibré en quelque chose de déséquilibré?

Bien sur que la vie est mouvement, c'est une succession de déséquilibres à l'image d'une marche où d'un pied droit au pied gauche nous gardons naturellement notre équilibre. Être soi même c'est savoir marcher et avancer dans la vie, voilà pourquoi c'est important.

En fait l'image qui me vient quand on confronte "etre soi même" et "faire évoluer ses qualités" est celle de deux promeneurs dont l'un aurait un but alors que l'autre profite de la ballade. "T'es trop lent, va plus vite, faut qu'on aille ici et là, faut faire ci, faut faire ça..." Mais celui qui reste lui même ne peux pas demander à l'autre de changer non plus, en toute logique... Ce qui renforce l'argumentation de la personne pressée et la conforte dans sa façon de penser...

Pour illustrer avec ma propre vie, je suis aussi de ceux qui flâne dans les bois et qui au réveil d'une sieste sous un chêne, réalise que l'autre n'est plus là... Partie ailleurs pour s'occuper... Je demandais donc hier encore à mes amis, pourquoi c'est toujours les filles qui auraient raison de vouloir nous faire "évoluer" en ce qu'elles espèrent alors qu'on pourrait très bien leur opposer la même chose... Si elle me demande de vivre avec moi sous le même toit, alors je peux lui demander à ce qu'on vive chacun chez soi... Si elle me demande de lui faire un enfant alors je peux lui demander de ne pas me faire d'enfant... etc. Mais à ce moment là vous me direz "mais alors ils n'ont plus rien à faire ensemble?!" et je vous répondrais "exactement".

Pour vivre (bien) en société il faut malheureusement moduler certains de nos traits de caractère, parfois à l'extrême. Une personne très franche passera souvent moins bien qu'une personne sait manier l'hypocrisie. Rester soi-même, rester vrai c'est bien, sur le papier :(

Commençons par la philo: la seule chose qui ne change jamais, c'est le changement lui même

Rester soi même implique de se connaitre soi même.

Quel dilemme ! Se connaitre, rester soi même alors qu'on change constamment et c'est la seule chose qui ne change pas, quel emmêlage de pinceaux.

Je propose une solution pour éviter ce genre d'amalgame et rester clair. Quand on parle de changement et que c'est indolore alors oui tout change, mais si on parle de changement alors que c'est douloureux il s'agit de parler d'inchangement mais si on parle d'inchangement et que c'est ce qui est indolore alors parler de changement et significatif de douleur. Parce que à parler de changement qui ne change pas, un jour quelqu'un te dira qu'une chose douloureuse ne l'est pas. C'est comme ci je disais que la seule chose de douloureuse et l'indolore ou la seule chose qui est indolore est la douleur.

Il faut comprendre que la véritable opposition entre les mots est là pour s'éviter des oxymores qui font perdre tout sens au langage.

Je pense que pour s'accepter il faut d'une part avoir une bonne connaissance de soi, à chaque moment de notre vie, autrement dit il faut se livrer régulièrement à l'introspection et à la méditation, prendre le temps. Ensuite il faut accepter ce que l'on est quand on le découvre, et parfois cela nécessite de la réflexion pour comprendre pourquoi on est comme on est. D'ailleurs, la question "pourquoi ?", c'est La Question, celle que l'on doit se poser tout le temps, pour réfléchir constament et comprendre plus facilement le monde et nous, notre place. Dès lors, on peut avancer, se fixer des but, opérer en soi les changement nécessaires, parfois facile, parfois long et fastidieux.

Et puis une dernière chose, faut bien comprendre que l'on est un tout fini, on ne peut pas tout avoir sans contrepartie, il y a nécessairement un contraire pour chaque chose. Donc changer en mieux n'a rien d'absolu, on change juste ce que l'on peut pour s'adapter à notre environnement.

Pour conclure, je dirais que le bien être que l'on retire à se connaitre et maitriser autant que possible sa vie, en acceptant de ne pas pouvoir tout avoir et de loin ce qui se rapproche le plus du bonheur. En tout cas, pour moi, ça marche.

cacher sa vrais nature n'est pas la preuve que l'on à changé. cette expression ne veux pas dire que l'on ne doit pas changer mais que l'on doit se montrer naturel.

si c'est une plaisanterie, ne pas tenir compte de ma remarque.

Reste-t-on soi même ou le devient-on? Ce n'est pas si facile. Il s'agit d'aller vers soi même, dans un effort de connaissance et de reconnaissance, qui très souvent, lorsqu'il est entrepris avec honnêteté et persévérance, est source de beaucoup de bonheur.

Un loup rencontra un mouton.

Le mouton lui demanda comment il pourrait devenir un loup.

Le loup lui répondit que par cette question il l'était déjà suffisemment, et l'égorgeat.

(Car l'herbe c'est chiant à broutter)

Bonsoir, rester soi-même c’est avant tout être bien dans ce que l’on est et ce que l’on vit. Rester soi-même, ce n’est pas se changer par rapport à l’autre mais se changer par rapport à nous. Si on a un défaut qui va être gênant pour les autres et aussi pour nous, on va chercher à s’améliorer. Si on a un défaut qui va être gênant pour l’autre et non pour nous, on va garder ce défaut.

Si on a une nature franche et que cela dérange les autres, parce que l’on peut se soucier de l’autre par attention…, on va se montrer plus diplomate tout en restant soi-même, en gardant cette franchise.

Celui qui est franc et cherche à être hypocrite car il voit que cela dérange l’autre, ce n’est plus être soi-même puisque l’hypocrisie est contraire de franc, mais plus parce que la personne cherche à paraître ce que l’autre attend de lui.

Commençons par la philo: la seule chose qui ne change jamais, c'est le changement lui même

Rester soi même implique de se connaitre soi même.

Quel dilemme ! Se connaitre, rester soi même alors qu'on change constamment et c'est la seule chose qui ne change pas, quel emmêlage de pinceaux.

Je propose une solution pour éviter ce genre d'amalgame et rester clair. Quand on parle de changement et que c'est indolore alors oui tout change, mais si on parle de changement alors que c'est douloureux il s'agit de parler d'inchangement mais si on parle d'inchangement et que c'est ce qui est indolore alors parler de changement et significatif de douleur. Parce que à parler de changement qui ne change pas, un jour quelqu'un te dira qu'une chose douloureuse ne l'est pas. C'est comme ci je disais que la seule chose de douloureuse et l'indolore ou la seule chose qui est indolore est la douleur.

Il faut comprendre que la véritable opposition entre les mots est là pour s'éviter des oxymores qui font perdre tout sens au langage.

Oui je ne comprends pas ce que tu ne comprends pas... Rester soi même c'est continuer d'avancer pour rester soi même. Quand j'étais enfant j'aimais les petits pots aux carottes, maintenant j'aime les petits pois... C'est toujours moi. Sauf erreur de ma part c'est un principe d'ipséité, la capacité de se voir toujours le même alors que nous changeons. Je ne vois pas où tu t’emmêles les pinceaux...

Oui je ne comprends pas ce que tu ne comprends pas... Rester soi même c'est continuer d'avancer pour rester soi même. Quand j'étais enfant j'aimais les petits pots aux carottes, maintenant j'aime les petits pois... C'est toujours moi. Sauf erreur de ma part c'est un principe d'ipséité, la capacité de se voir toujours le même alors que nous changeons. Je ne vois pas où tu t’emmêles les pinceaux...

Donc tu parles de ton corps comme référence quand tu dis rester soi même. Mais ton corps change tout le temps, peut être parles tu de conscience mais chaque jour tu oublis et tu apprends quelque chose de nouveau, même ta conscience change, et ta conscience de toi même change... Comment rester soi même, n'est ce pas une expression illusoire ?

Pour ma part, je reste moi-même la plupart du temps

Quand on dit qu'il faut rester soi même c'est juste qu'il ne faut pas aller à l'encontre de ce que nous sommes.

Si par exemple, ton mec veut que tu sois toujours habillée sur ton 31, maquillée et tirée à 4 épingles alors que ça te ne correspond pas, ça sert à rien.

C'est en ça par exemple qu'il faut rester soi même.

Faire semblant d'être ce que l'on n'est pas ne peut pas marcher.

Chassez le naturel, il revient au galop.....

Peut être sommes nous tous pareils et qu'il est inutile de croire que l'on n'est pas soi même.

Oui je ne comprends pas ce que tu ne comprends pas... Rester soi même c'est continuer d'avancer pour rester soi même. Quand j'étais enfant j'aimais les petits pots aux carottes, maintenant j'aime les petits pois... C'est toujours moi. Sauf erreur de ma part c'est un principe d'ipséité, la capacité de se voir toujours le même alors que nous changeons. Je ne vois pas où tu t’emmêles les pinceaux...

Donc tu parles de ton corps comme référence quand tu dis rester soi même. Mais ton corps change tout le temps, peut être parles tu de conscience mais chaque jour tu oublis et tu apprends quelque chose de nouveau, même ta conscience change, et ta conscience de toi même change... Comment rester soi même, n'est ce pas une expression illusoire ?

Non je ne parle pas du corps... Je ne suis psychiquement plus le même entre hier et aujourd'hui... et demain je serais encore différent, mais ce sera toujours "moi". C'est pas parce que je vais me découvrir une passion pour l'équitation demain que je vais parler de moi à troisième personne du singulier. Etre soi même c'est être toujours en équilibre avec notre propre changement.

On change en grandissant, mais il ne faut pas confondre le changement naturel lié à l'âge et à la maturité, avec le changement pour paraître ce que l'on n'est pas.

"restez vous même , acceptez vous " nous répète t on mais rien n'est constant chez l'homme pourquoi lui obliger à toujours coller à a façon de voir les choses ou de penser ? as t on peur qu"on perd notre identité psychique ?

mais restez soi même , être fidèle à ses défauts ne jamais améliorer ses qualités ? pourquoi donc ?

Ces injonctions à "être soi-même'", "venez comme vous êtes" sont à la mode. On prône l'individualisme et il y a une volonté de classer les gens dans des catégories bien solides et figées. Or, les gens changent. Nous sommes des instants, nous sommes notre propre perception. L'être soi est une est une sorte d'illusion dont on a besoin pour s'ordonner par rapport au monde, pour juste être.

La connaissance de soi est aussi un mouvement : on révèle ses potentialités, on affine ses goûts ou ses idées, on peut cheminer vers un soi qui semble ne jamais s'arrêter. Finalement, notre passé nous dessine, nous choisissons nos repères, les bornes de nous-même, et nous les subissons aussi d'autrui. Et nous changerons quoi qu'on fasse. Nous ne sommes plus les enfants que nous étions, et pas encore les vieillards que nous serons.

On ne reste pas soi-même. On fait le juste choix d'être fidèle à une définition de soi (par soi-même ou d'autres individus). Se trahir soi-même, c'est aussi être soi-même, mais être en rupture avec une définition qu'on jugeait acquise et immuable.