Aller au contenu

Y a-t-il plusieurs façons d'être athée

Noter ce sujet


existence

Messages recommandés

Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 239 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Notre désaccord ou plutôt incompréhension est fondée sur le fait que toi tu ignores (sciemment ?) la différence entre nier l'existence de dieu et écarter l'idée même de l'existence de dieu

J’ai dû écrire des pages d’exemples, des pages de développement de mon argumentation, sans que tu n’en aies rien relevé...

Je n'ignore pas cette différence chère Selenya... j'écarte seulement l'idée même de l'existence de cette différence.

C'est pour cela que tu ne comprends rien. Car l'existence de cette différence existe, elle, et que tu n'arrives donc a priori pas à la concevoir. Mais ça, on s'en était déjà aperçu wink1.gif

Vous avez parfaitement raison... propos plus que pertinent.

Que puis-je répondre d'autre... condescendance, mépris, déstabilisation, mauvaise foi, supériorité, prétention... c'est tout moi.

J'ajouterais un petit côté facétieux pour compléter le tableau wink1.gif

C'est la même chose pour l'athée... si vous n'êtes pas foutu de remplir la condition #1 qui est de nier Dieu (même si ce n'est qu'à vous-même et en vous-même que vous le dites) alors vous n'en êtes pas une.

Ah, ben on avance laugh.gif

Je conclus en disant que vous n'affirmez pas que Dieu existe et que vous n'affirmez pas qu'il n'existe pas... tout comme l'agnostique.

Sauf que l'agnostique donne une bonne dose de crédibilité aux deux hypothèses. Et que sa position n'est pas une simple attitude, mais au contraire une démarche idéologique réfléchie.

Je conclus en disant que vous ne nier pas l'existence de Dieu (dire qu'il n'existe pas) et n'affirmez pas son inexistence, donc que vous n'êtes pas athées.

Ben si, comme me l'a dit m'sieur La Folie, je me dis (à moi-même et en moi-même) que dieu n'existe pas.

Je vais même plus loin, puisque je dis même, à qui cela intéresse, qu'il n'existe pas selon moi (histoire de faire connaître ma position).

Mais par contre, je n'affirme pas qu'il n'existe pas (n'ayant aucune preuve à soumettre).

Mais non, je n'ignore pas la définition, j'écarte seulement l'idée même de l'existence d'une quelconque pertinence et cohérence à donner à celle de Wikipédia... je n'ignore pas la définition, j'écarte l'idée même de la validité de celle que vous avez inventée et qui ne se retrouve dans aucunes sources sérieuses...

Comme les différentes versions des dictionnaires académiques ? laugh.gif

Ou l'encyclopaedia universalis, vraiment du ramassis de cochon aussi cet ouvrage :

Littéralement, le mot « athée » veut dire « sans dieu ». Pour comprendre ses divers emplois dans le cours de l'histoire, il convient de noter que ce terme négatif n'inclut spécialement aucun verbe. Suivant le contexte, plusieurs pourront être sous-entendus : on est tenté de privilégier le verbe « croire » (l'athée est celui qui ne croit pas à l'existence de Dieu – ou des dieux), mais on parle aussi d'une « doctrine athée », ce qui suppose le verbe « nier » (une doctrine est athée lorsqu'elle nie l'existence de Dieu). D'autres fois, l'athée est celui qui refuse de « vénérer » les dieux et de leur « rendre un culte ». Dans certains cas, il faudra sous-entendre un verbe passif, l'athée étant alors un être abandonné de Dieu, un maudit ou encore un adversaire de la religion, un antithéiste... L'adjectif « athée » est préfixé d'un alpha privatif que l'on retrouve en français tantôt sous la forme a (comme dans « apolitique », « atone », etc.), tantôt sous la forme in (dans « incolore », [...])

Et vous pensez que le fait de ne pas connaître le bon mot vous autorise à le mettre là où il n'a pas d'affaire...

Indifférent... Incroyant... Je-m'en foutisme... Ignorant... Ce sont tous des mots qui définissent cette attitude...

Je-m'en-foutisme et indifférents ne décrivent pas tous les types d'athées. Ignorant n'en décrit que peu également.

Incroyant, ou peut-être non-croyant serait un terme synonyme, il est vrai.

Mais on lui préfère athée en général dans la langue française.

Il n'a rien démontré du tout... il n'avait qu'à dire que cela revenait au même (tout comme vous auriez du le faire depuis le début) que de dire que Dieu n'existe pas, soit en posant un geste concret en ce sens.

Affirmer que Dieu n'existe pas, ou dire que selon nous Dieu n'existe pas (ce qui revient à dire que l'on ne croit pas en dieu) ?

Peut-être n'avez-vous pas remarqué que ce passage insiste sur le fait que ce n'est pas de ''croire'' en l'inexistence pour justement ne pas faire passer l'athéisme pour une croyance qui est important... penser qu'il n'y a rien de tel n'est qu'une autre façon de dire que l'on se dit que ça n'existe pas... penser est une action et c'est l'idée de l'affirmation de l'inexistence (que ce soi en vous-même et pour vous-même n'empêche en rien que vous dites que Dieu n'existe pas puisque c'est ce que vous vous dites en y pensant bien).

Oui, ce passage insiste effectivement sur le fait que l'athéisme est une pensée, un avis, une attitude face à une croyance sur l'origine de la vie exprimée et rapportée par d'autres, et que l'athéisme n'est aucunement une autre croyance sur l'origine de la vie, simplement un jugement d'incrédulité.

Ce qu'il me faut de plus... rien de moins que le fait que vous diriez que Dieu n'existe pas... et en me disant qu'il ne vous est pas possible de le faire alors je ne peux que vous dire que vous n'êtes pas athée... sans doute n'êtes-vous pas agnostique non plus, mais vous n'êtes certainement pas une athée.

Tu juges un peu vite ... si elle le fait en elle même et pour elle même, elle est athée, non ? ... en quoi ton jugement viendrait ébranler cet état de fait avec autant de certitude ?? biggrin.gif

L'état d'athée ne serait plus acquis par la négation de dieu, comme tu l'affirmais, mais par ta reconnaissance (ou du moins celle d'un tiers) de cette négation ?

Modifié par Pheldwyn
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Posté(e)
La Folie Membre 3 905 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est pour cela que tu ne comprends rien. Car l'existence de cette différence existe, elle, et que tu n'arrives donc a priori pas à la concevoir. Mais ça, on s'en était déjà aperçu wink1.gif

Mais non... vous ne comprenez pas, ce n'est pas que je ne comprennes pas, c'est juste que j'écarte l'idée même de l'existence de cette différence... vous devriez comprendre puisque vous écartez vous-même l'idée de l'existence de Dieu et que ce n'est pas une affirmation de son inexistence, tout come vous ne dites pas que vous ne comprendriez pas alors que selon le même principe vous diriez de moi que je ne comprendrais pas... huh7re.gif

Je ne nie donc pas cette différence, j'écarte seulement l'idée même de son existence... ne me dites pas que vous ne comprenez pas que ce ne serait pas la même chose... wacko.gif

Vous me jugez beaucoup trop vite...

Ah, ben on avance laugh.gif

En effet, si vous ne vous étiez pas encore rendu compte que le fait de formuler l'inexistence de Dieu était l'essentiel alors vous deviez aussi penser que le fait d'écrire que Dieu n'existe pas ne comptait pas non plus puisque vous ne le dites pas lorsque vous l'écrivez... wacko.gif

Ne vous en faites pas cher Pheldwyn... le chanter et le crier ne compte pas non plus... il faut absolument le dire pour que ça compte.

Mais évidemment comme vous écartez l'idée même de l'existence de Dieu alors vous ne pouvez concevoir que l'on n'aurait nullement besoin de parler pour que Dieu nous comprenne et que c'est uniquement entre lui et vous que ça aurait de l'importance.

Pour le reste... j'écarte l'idée même d'une quelconque cohérence dans vos propos... attention, je ne dis pas qu'il seraient incohérents... juste qu'il n'est pas possible qu'ils soient cohérents.

C'est la nouvelle attitude à la mode... le je-m'en-foutisme Pheldwynesque. wink1.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Je n'ignore pas cette différence chère Selenya... j'écarte seulement l'idée même de l'existence de cette différence.

:smile2: bien joué ! Je ne m’attendais pas à celle-là. Tu es drôle quand tu veux :bo:

Pour le reste, je n’insiste plus.

Disons que je suis une séléniSte : une je m’enfichiste de dieu... qui s’intéresse de près à ce phénomène de croyance.

Attitude paradoxale, proche de la double-contrainte, qui – si l’on baisse la garde - mène droit à... la folie :D

Je suis athée

Prouve-le :D :p

Je considère que la Vie, c'est-à-dire les animaux, les plantes, les bactéries ne sont et restent que des assemblages moléculaires, mais un assemblage qui doit être précis pour fonctionner (comme une voiture ou un ordinateur : les pièces doivent être au bon endroit dans les bonnes conditions). Je ne dis pas que la vie est sans valeur, au contraire elle en a, mais elle reste de la matière.

Si à tes yeux le "bien" est lié à la notion d'utilité, est-ce que tu établis une hiérarchie dans la valeur de ces différents "assemblages moléculaires" que tu nommes ?

.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 239 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Mais non... vous ne comprenez pas, ce n'est pas que je ne comprennes pas, c'est juste que j'écarte l'idée même de l'existence de cette différence...

Sauf que je viens justement de te préciser que cette idée que tu écartes existe et est avérée.

Donc tu écartes une position, un avis pris par d'autres, comme s'il n'existait pas. Ce qui revient à nier la réalité

Alors que lorsque je dis que j'écartais l'hypothèse même de dieu, celle-ci n'est par essence par prouvée, et c'est justement à cause de son manque manifeste de crédibilité que je l'écartes très rapidement. J'écartes une chimère comme si elle n'existait pas, mais ça tombe bien, son existence n'est pas prouvé.

Toi, tu écartes un avis avéré comme s'il n'existait pas. Or il existe.

Vois-tu la différence ou ne comprends tu toujours pas ?

Vous me jugez beaucoup trop vite...

Ah, ben on avance laugh.gif

En effet, si vous ne vous étiez pas encore rendu compte que le fait de formuler l'inexistence de Dieu était l'essentiel alors vous deviez aussi penser que le fait d'écrire que Dieu n'existe pas ne comptait pas non plus puisque vous ne le dites pas lorsque vous l'écrivez... wacko.gif

Ne vous en faites pas cher Pheldwyn... le chanter et le crier ne compte pas non plus... il faut absolument le dire pour que ça compte.

Mais évidemment comme vous écartez l'idée même de l'existence de Dieu alors vous ne pouvez concevoir que l'on n'aurait nullement besoin de parler pour que Dieu nous comprenne et que c'est uniquement entre lui et vous que ça aurait de l'importance.

Pour le reste... j'écarte l'idée même d'une quelconque cohérence dans vos propos... attention, je ne dis pas qu'il seraient incohérents... juste qu'il n'est pas possible qu'ils soient cohérents.

Tu n'as donc vraiment rien compris ? Ce n'est pas possible quand même laugh.gif

Tu mélanges donc tout.

Que tu trouves que mes propos sont incohérents, c'est ton avis que tu as tout à fait le droit d'avoir. Maintenant, tu dois aussi t'attendre à ce que cet avis ne soit pas forcément partagé par tous (à commencer par moi laugh.gif), et que donc il y a une différence notoire entre déclarer : "Moi, La Folie, je trouve les propos de Pheldwyn incohérents" et "il est notoirement reconnu par tous que les propos de Pheldwyn sont incohérents"

Voilà, il existe la même différence entre ne pas croire en Dieu (le nier) et affirmer son inexistence.

Ensuite, mais je viens de revenir dessus car tu as encore opéré la même déformation, j'aimerais savoir par curiosité ce qui fait que tu pense que la cohérence de mes propos est peu crédible. Tu as le droit d'avoir cette attitude de départ que de ne pas croire dans la cohérence de mes propos, mais j'avoue que je pensais au moins avoir donné la preuve suffisante qu'il y avait tout de même une once de cohérence dans mes propos, qu'ils étaient tout de même intelligibles sans que cela relève de la foi.

Par contre, en ce qui concerne la crédibilité de l'existence éventuelle d'un être divin, je n'ai rien vu poindre qui puisse me laisser reconsidérer cette idée avec sérieux.

Modifié par Pheldwyn
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Le gremlins à lunette, 36ans Posté(e)
Elhyareno Membre 4 313 messages
36ans‚ Le gremlins à lunette,
Posté(e)

Ah ben c'est un problème lexical alors;

Oui, les termes bien et mal on une connotation qui me déplait.

Tout comme l'amour et la haine... la vie et la mort. huh7re.gif

L'amour et la haine sont des phénomènes électrochimiques dans le cerveau, ils existent et ont une utilité à l’espèce humaine.

La vie et la mort sont deux états décrivant le fonctionnement et le non fonctionnement d'un organisme.

Ce sont des notions humaines utilisés pour désigner des phénomènes observables et sensible.

Le bien et le mal sont des notions utilisées au départ par certain pour imposer à d'autre des contraintes, souvent récupérés par les religions, cultes et idéologie de tout bord. Aujourd'hui, parler de bien et de mal évoque une dimension spirituelle d'ordre mystique, c'est pourquoi j'estime que ces notions décrivent des choses fictives et préfère parler d’intérêt commun et de pérennité sociale, qui évoque le sujet sous un angle plus concret, matérialiste et moderne, dénué de l'aspect mystique.

Modifié par Elhyareno
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

On peut mettre de côté les termes Bien et Mal, mais je pense qu'il est utile de démonter leur structure pour se les réapproprier. Les mots sont des lieux d'enjeux social.

Le mot Bien a plusieurs sens :

- ce qui est désirable pour tout le monde

- ce qu'une autorité, considérée comme bonne, veut (par exemple le supposé Dieu)

- l'unité des gens qui font le Bien, comme s'ils faisaient partie d'un groupe luttant ensemble contre le Mal

Le mot Mal a aussi plusieurs sens :

- ce qui est nuisible pour tout le monde

- ce qu'une autorité, considérée comme bonne, veut, ou bien ce qu'une autorité, considérée comme mauvaise, veut (par exemple le supposé Satan)

- l'unité des gens qui font le Mal, comme s'ils faisaient partie d'un groupe luttant ensemble contre le Bien

Cette juxtaposition de sens est un outil mental de contrôle social, qui permet de faire passer l'autoritarisme pour le règne de ce qui est désirable, ou au contraire casser une volonté en l'assimilant à ce qui est nuisible pour tout le monde. Cela donne une importance exagérée à une bonne action comme à une mauvaise action, parce qu'une mauvaise action n'est pas vue pour ce qu'elle est mais comme faisant partie d'un plan maléfique, et une bonne action est vue comme une action faisant partie d'un plan bénéfique pour l'humanité. Cela est faux mais permet d'enorgueillir les gens en leur disant que leur action est le Bien, ou bien au contraire les culpabiliser en leur disant que leur action est le Mal.

Le premier sens, ce qui est nuisible ou bien ce qui est désirable, ne me semble pas problématique. Les deux sens suivants sont par contre facilement démontables :

- associer une autorité au Bien ou au Mal est erroné parce qu'une autorité défend ses intérêts, et suivre à 100% une autorité revient à la dictature sur le comportement voire la pensée.

- l'unité des gens (du Bien ou du Mal) est une illusion parce que même une bonne communication ne le permet pas et d'autre part les intérêts des gens divergent. Des gens qui font habituellement le bien peuvent faire le mal de quelqu'un d'autre pour défendre leur intérêt, et c'est la même chose pour les gens qui font souvent du mal. L'idée même de Mal absolu est problématique parce qu'au minimum on fait le bien de soi-même.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Le gremlins à lunette, 36ans Posté(e)
Elhyareno Membre 4 313 messages
36ans‚ Le gremlins à lunette,
Posté(e)

Je suis d'accord avec ton analyse.

Mais je pense que si le troisième sens n'est pas si répandu, le second est encore trop présent dans les esprits. En tout cas c'est l'impression que j'ai.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Certes, on ne le dit plus trop comme cela à part pour les croyants, mais beaucoup de films sont construits sur cette opposition du bien et du mal. D'autre part, dans une entreprise, on va considérer implicitement que le bien de l'entreprise est le Bien et que le bien de l'entreprise concurrente est le Mal. Il y a aussi le football, où on prend parti pour une équipe etc.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Le gremlins à lunette, 36ans Posté(e)
Elhyareno Membre 4 313 messages
36ans‚ Le gremlins à lunette,
Posté(e)

Je pense que je vois de quoi tu veux parler, je n'y avais pas pensé. Cependant, autant le sentiment d'appartenance me semble naturel, tout comme l'esprit de compétition mais pas l'association avec l'idée de bien ou de mal. En tout cas, l'impression que j'ai dans c'est cas là, c'est plus : "on est les meilleurs" ou "on a la plus grosse" que "nous sommes le bien".

Modifié par Elhyareno
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Certes. Mais quand il s'agit des États-Unis qui vont mettre la démocratie en Irak ou bien de la France qui va la mettre en Cote d'Ivoire, on situe les pays occidentaux du côté du Bien. D'autre part, penser qu'on est les meilleurs et que cela justifie la destruction des moins bons, on est pas loin de la lutte entre le Bien et le Mal, puisqu'on considère que le groupe a de la valeur tandis que l'autre n'en a pas, et donc que le Bien c'est de faire l'intérêt du groupe, tout comme on considèrera qu'il vaut mieux tuer du bétail que de tuer des animaux.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Le gremlins à lunette, 36ans Posté(e)
Elhyareno Membre 4 313 messages
36ans‚ Le gremlins à lunette,
Posté(e)

Comme quoi la confusion entre les deux est facile, il est vrai que l'on a tendance à considérer notre façon d'être comme la bonne parce qu'elle nous semble être la meilleure. En même temps j'avoue qu'il me semble difficile de ne pas penser ainsi. Par ailleurs, ça va plutôt dans le sens de l'idée selon laquelle le bien et le mal n'existent pas autrement qu'en tant que création purement humaine et, si je ne me trompe pas, dans le sens de ce que tu disais ; que nous établissons nous-même nos propre bien et notre propre mal selon nos besoins.

Hum, c'est convainquant, le bien et le mal serait donc un moyen de l'esprit de nous conforter dans notre situation et nous pousser à uniformiser les autres ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
La Folie Membre 3 905 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Que tu trouves que mes propos sont incohérents, c'est ton avis que tu as tout à fait le droit d'avoir.

Ben non... vous n'avez toujours pas compris.

J'écarte seulement l'idée même de l'existence d'une certaine cohérence dans vos propos... ça ne veut pas dire que vos propos sont incohérents pour autant.

... et que donc il y a une différence notoire entre déclarer : "Moi, La Folie, je trouve les propos de Pheldwyn incohérents"...

Ben non voyons vous ne comprenez toujours pas et il semblerait bien que vous ne soyez même pas capable de faire vous-même la différence.

J'écarte seulement l'idée même de l'existence d'une certaine cohérence dans vos propos... ça ne veut pas dire qu'ils seraient incohérents pour autant.

Voilà, il existe la même différence entre ne pas croire en Dieu (le nier) et affirmer son inexistence.

Ne pas croire en Dieu... Rien ne me dit que Dieu existe alors je ne dis pas qu'il existe, mais je ne dis pas qu'il n'existe pas pour autant car rien ne me dit qu'il n'existe pas. Ainsi je ne crois pas en l'existence de Dieu et je ne crois pas en son inexistence pour autant.

Affirmer son inexistence... Je manifeste clairement que Dieu n'existe pas, j'exprime une opinion claire et nette voulant que quelquechose me dise que Dieu n'existe pas.

Nier l'existence de Dieu... Je dis que Dieu n'existe pas, j'exprime clairement mon opinion voulant que quelquechose me dise que Dieu n'existe pas.

La voilà la différence entre ''ne pas croire'' et nier.

Mais comme vous n'êtes même pas capable de faire la différence entre le fait que ''j'écarte l'idée même qu'il existe une certaine cohérence dans vos propos'' et le fait que ''vos propos sont incohérents'' alors je ne peux pas vraiment attendre de vous que vous fassiez cette distinction... ce qui me fait dire que finalement, si vous incapable de faire la différence c'est que cette différence n'existe peut-être pas... mais ce ne serait pas comme si je disais que j'écarte l'idée même de l'existence de cette différence puisque ce n'est pas parce que j'écarte cette idée que la différence n'existerait pas...

... j'aimerais savoir par curiosité ce qui fait que tu pense que la cohérence de mes propos est peu crédible.

Vous avez encore mal compris... je ne dis pas que la cohérence de vos propos est peu crédible, j'écarte seulement l'idée même de l'existence d'une certaine cohérence dans vos propos, ça ne veut pas dire que vos propos seraient incohérents, ça veut juste dire que je m'en fout...

Tu as le droit d'avoir cette attitude de départ que de ne pas croire dans la cohérence de mes propos...

Ni ne croit...

Ni ne croit pas...

Juste écarter l'idée même de l'existence de cette cohérence... s'en foutre.

mais j'avoue que je pensais au moins avoir donné la preuve suffisante qu'il y avait tout de même une once de cohérence dans mes propos, qu'ils étaient tout de même intelligibles sans que cela relève de la foi.

Ça se pourrait bien... mais pour ma part comme j'ai choisi d'écarter l'idée même de l'existence de cette cohérence alors je n'ai pas d'opinion puisque j'ai écarté l'idée même de l'existence de cette cohérence... alors je ne peux que m'en foutre.

Par contre, en ce qui concerne la crédibilité de l'existence éventuelle d'un être divin, je n'ai rien vu poindre qui puisse me laisser reconsidérer cette idée avec sérieux.

Tant mieux pour vous... mais je vous dirais que c'est normal puisqu'en écartant à la base l'idée même de l'existence de Dieu alors vous avez décidé de vous en foutre... et il est tout à fait normal qu'on ne remarque pas ce qui concerne un sujet puisque c'est le propre même de l'action de s'en foutre que de ne pas tenir compte et se préoccuper de ce qui touche à ce sujet... vous ne pouvez pas voir si vous avez décidé de vous fermer les yeux tout comme vous ne trouverez rien si vous avez décidé de ne même pas chercher...

Mais peut-être comprendrez-vous un jour que l'on ne peut rejeter une hypothèse ou l'écarter sous prétexte que son objet ne serait pas avéré ou vérifié... car elle n'a nul besoin d'être vrai ou fausse pour être posée.

Alors considérez simplement que j'écarte l'idée même de l'existence d'une certaine cohérence dans vos propos pour les mêmes raisons que vous écartez l'idée même de l'existence de Dieu... je n'ai rien vu poindre qui puisse me convaincre de considérer cette hypothèse avec un minimum de sérieux.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
le bien et le mal serait donc un moyen de l'esprit de nous conforter dans notre situation et nous pousser à uniformiser les autres ?

Cela peut être le cas si on a pas l'ouverture d'esprit de comprendre l'autre. Mais ce n'est pas seulement un problème de comprendre l'autre, mais aussi de voir que chacun fait son chemin. On peut donner des conseils, voire être fermes dans certains circonstances particulières, mais un être humain suit des habitudes, des ressentis etc. Si une façon nous semble la bonne, c'est aussi parce qu'elle nous plait, et peut-être qu'il y a une autre façon de faire qui plaira à quelqu'un d'autre et qui aboutit à peu près au même résultat.

Le bien et le mal sont oppressif s'ils ne prennent pas en compte l'humain. Le bien doit donc inclure le fait de respecter l'individu, de le considérer comme un être libre. Il est donc paradoxalement contradictoire avec une approche "c'est bien comme ça et pas autrement". On en revient au fait que le bien se détermine par le résultat et non par la forme. Le résultat doit inclure l'utilité pour les autres, mais aussi pour l'individu lui-même. C'est qu'on considère un peu rapidement que faire le bien des autres c'est bien, alors que pas forcément, si c'est fait à notre détriment.

Modifié par existence
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 239 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

mais je vous dirais que c'est normal puisqu'en écartant à la base l'idée même de l'existence de Dieu alors vous avez décidé de vous en foutre... et il est tout à fait normal qu'on ne remarque pas ce qui concerne un sujet puisque c'est le propre même de l'action de s'en foutre que de ne pas tenir compte et se préoccuper de ce qui touche à ce sujet...

Tu inverses causes et conséquences ...

C'est parce que je n'ai rien vu de probant, de suffisamment crédible que j'ai écarté l'idée de Dieu.

Et c'est parce que rien ne vient donner suffisamment de sens à cette hypothèse, que je la juge chimérique, que je m'en fous.

Modifié par Pheldwyn
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 239 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Ne pas croire en Dieu... Rien ne me dit que Dieu existe alors je ne dis pas qu'il existe, mais je ne dis pas qu'il n'existe pas pour autant car rien ne me dit qu'il n'existe pas. Ainsi je ne crois pas en l'existence de Dieu et je ne crois pas en son inexistence pour autant.

En gros, tu limites la seule non-croyance aux agnostiques ?

Ton explication suit un cheminement au final assez incohérent ...

Tu pars du principe d'un individu qui déclare "Je ne crois pas en Dieu".

Mais selon toi, ne pas croire en dieu se résume au seul fait que "rien ne me dit que Dieu existe". Il ne faut pas omettre au passage de préciser que Dieu est une hypothèse, et donc que la vraie description du cheminement du non-croyant serait plutôt : "Certains avancent l'hypothèse qu'un truc appelé Dieu existe. Or rien ne me dit que cette hypothèse est vraie.".

Tu omets donc de préciser cet aspect d'importance, mais pire, tu affuble notre non-croyant d'une attitude qu'il n'a pas forcément demandé : "rien ne me dit qu'il n'existe pas". Donc, ce non-croyant devient sceptique sur l'inexistence d'une hypothèse qu'il trouve pourtant peu crédible ... c'est totalement incohérent.

Donc oui, le "non-croyant", ou plutôt la démarche que tu décris relève bien de l'agnosticisme.

Mais, justement, un agnostique n'ira pas déclarer simplement "je ne crois pas en dieu". Car ce serait incomplet, inexact, et que ça ne décrirait pas sa position. Il dira qu'il doute, qu'il ne parvient ni à croire ni à ne pas croire, peut-être, que le choix n'est pas possible.

Mais donc, si un individu déclare qu'il ne croit pas en dieu, c'est qu'il ne donne pas foi à son existence. Point.

C'est un athée, tout simplement.

Modifié par Pheldwyn
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 58ans Posté(e)
noureddine2 Membre 4 031 messages
Forumeur activiste‚ 58ans‚
Posté(e)

que nous établissons nous-même nos propre bien et notre propre mal selon nos besoins.

Hum, c'est convainquant, le bien et le mal serait donc un moyen de l'esprit de nous conforter dans notre situation et nous pousser à uniformiser les autres ?

dans un examen , on repond à une question , chacun peut mettre la reponse qui lui convient , cette question peut avoir plusieurs reponses , mais la meilleur reponse doit exister , chez le prof ou bien chez un surdoué qui surpasse son prof . je pense que quelque fois on a besoin d'intelligence pour distinguer le mal et le bien , car un fou peut faire du mal sans s'en rendre compte , ici je pose une question : est ce que l'education peut aider à apprendre à distinguer entre le mal et le bien ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Il n'y a pas plusieurs athéismes, mais il y a autant d'approches de l'athéisme qu'il y a d'athées. En règle générale, l'athéisme se caractérise par l'anticléricalisme et l'antireligiosité. Parfois, on étend l'athéisme dans le sens du refus de la croyance en le surnaturel et le paranormal, les superstitions. Sans doute en rapport avec le recul de l'évangélisation et de la foi en les miracles rédempteurs du Christ. Il y a des contre-exemples, mais comme le marque le mot a-théisme avec un alpha privatif, l'athée se démarque dans son reffus de croire en quel que dieu. Il ne discutera de dieu que pour appuyer qu'il n'y crois pas. Parfois, l'athée est simplement indifférend à l'idée de dieu. Mais cela est très rare.

Modifié par Frelser
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

que nous établissons nous-même nos propre bien et notre propre mal selon nos besoins.

Hum, c'est convainquant, le bien et le mal serait donc un moyen de l'esprit de nous conforter dans notre situation et nous pousser à uniformiser les autres ?

dans un examen , on repond à une question , chacun peut mettre la reponse qui lui convient , cette question peut avoir plusieurs reponses , mais la meilleur reponse doit exister , chez le prof ou bien chez un surdoué qui surpasse son prof . je pense que quelque fois on a besoin d'intelligence pour distinguer le mal et le bien , car un fou peut faire du mal sans s'en rendre compte , ici je pose une question : est ce que l'education peut aider à apprendre à distinguer entre le mal et le bien ?

Ce n'est pas parce qu'il y a des choses clairement négatives que pour autant il n'y a qu'une façon de faire le bien ou qu'il est légitime d'imposer une conduite à autrui parce que c'est bien. Dans certains cas, on peut imaginer imposer le non-mal tout en laissant à autrui le choix parmi les possibilités non négatives.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 239 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Parfois, l'athée est simplement indifférend à l'idée de dieu. Mais cela est très rare.

Pourquoi des gens ne croyant pas en dieu, avec une certaine indifférence face au sujet, seraient si rares ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Forumeur tacheté , 37ans Posté(e)
ElNix Membre 4 891 messages
37ans‚ Forumeur tacheté ,
Posté(e)

Il n'y a pas plusieurs athéismes, mais il y a autant d'approches de l'athéisme qu'il y a d'athées. En règle générale, l'athéisme se caractérise par l'anticléricalisme et l'antireligiosité. Parfois, on étend l'athéisme dans le sens du refus de la croyance en le surnaturel et le paranormal, les superstitions. Sans doute en rapport avec le recul de l'évangélisation et de la foi en les miracles rédempteurs du Christ. Il y a des contre-exemples, mais comme le marque le mot a-théisme avec un alpha privatif, l'athée se démarque dans son reffus de croire en quel que dieu. Il ne discutera de dieu que pour appuyer qu'il n'y crois pas. Parfois, l'athée est simplement indifférend à l'idée de dieu. Mais cela est très rare.

En lisant ça ça donne l'impression que pour les athées dieu serait donc important même en n'y croyant pas. Vu qu'il est important pour les croyants, cela reviendrait à dire que "très rares" seraient les personnes que dieu indiffère.

Je pense que l'athée moyen ne parlerait jamais de dieu si les croyants ne l'y poussait pas.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×