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Stephen Hawking: "L'univers n'est pas l'oeuvre de Dieu"

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Yavin

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Dupondt affirme que la phrase "considérer les deux formes quadratiques de signature (3, 1) et (4, 0) comme deux aspects d'un même objet " est présentée come une citation attribué à Grichka par le rapport du CNRS. C'est faux. Dupondt ment. Point final.

Et non, c'est pas parce que tu dis "point final" que c'est point final. Le CNRS cite Grichka Bogdanov entre guillemets pour montrer qu'il s'agit bel et bien d'une citation, que tu le veuilles ou non. Le rapport du CNRS ment, et là oui point final.

Pour le coup je me demande qui si ceux qui s'amusent à traiter de "con" ne le sont pas eux-même.

Que le fuitage soit du à la volonté de certains scientifiques de faire comprendre que le bouquin des frères B. c'était de la daube, c'est bien possible. L'important est que le fait que le rapport ait été rédigé, pas plus que son contenu, ne peuvent être attribué à la jalousie inspiré par un livre qui n'existait pas encore.

Oui, le fuitage est bien dû à une jalousie, effectivement.

Hé, ça aurait été bien de le préciser au moment ou tu as répondu à Valtesse.

Oui, le monde aurait souvent été meilleur différemment.

Sérieusement, à chaque fois que tu réponds, c'est pour soulever des points qui ont déjà été abordés. Je t'ai déjà conseillé de lire ce lien. Attentivement. Surtout la partie "Publicité mensongère et faux titres académiques

". Histoire de voir ce que les prix Nobel pensent des frères B.

Par contre, si je suis obligé de le donner une 4eme fois, ça va s'accompagner d'un torrent d'injure et tu vas encore pleurnicher que je suis méchant. Alors lit le vraiment cette fois.

Oh mon bon petit monsieur menace maintenant. Moi je ne pleurniche pas, je fais simplement constater ton comportement abject. Si tu veux insulter vas-y, ce n'est pas moi qui sera rappelé à l'ordre, mais bien toi. Toi et tes insultes à deux balles, je m'en moque complètement.

Je l'ai déjà lu, ton lien. Cela ne change en rien le fait que Wilson a préfacé le bouquin en question, et c'est ce que je soulignais, donc lis correctement avant de faire ton donneur de leçons.

Oui, mais la différence, c'est que moi j'ai fourni des éléments qui permettent de se faire une idée du contenu (le fameux lien que tu n'arrives pas à lire, la vidéo de leur intervention chez Ruquier).

Ah ça y'est, la vidéo de chez Ruquier récite le livre. Cette vidéo de chez Ruquier, je l'avais vue bien avant d'intervenir dans ce topic. Cela montre bel et bien que nous parlons d'un livre que nous n'avons pas lu, très subtile de se faire une idée sans lire.

On peut trouver le nom des membres des deux sections sur internet. Par exemple, le président de la section math (actuelllement) s'appelle Yann Brenier. Tu peux lui envoyer un courrier, tu auras peut être la réponse à tes questions. A moins que la CADA ne veuille pas.

Comme d'habitude tu ne réponds pas. Qui a écrit le rapport ?

Le président de la section maths, ou tous les membres de la sections maths, n'ont pas écrit ce rapport, du moins rien ne permet de l'affirmer.

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Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Et non, c'est pas parce que tu dis "point final" que c'est point final. Le CNRS cite Grichka Bogdanov entre guillemets pour montrer qu'il s'agit bel et bien d'une citation, que tu le veuilles ou non. Le rapport du CNRS ment, et là oui point final.

Pour le coup je me demande qui si ceux qui s'amusent à traiter de "con" ne le sont pas eux-même.

Le CNRS ne cite pas GB. Le CNRS met une phrase entre guillemet, et c'est tout. Dupondt ment, et toi aussi.

Je l'ai déjà lu, ton lien. Cela ne change en rien le fait que Wilson a préfacé le bouquin en question, et c'est ce que je soulignais, donc lis correctement avant de faire ton donneur de leçons.

Ce que dis Wilson, à propos du bouquin des freres B. c'est :

"J'ai accepté l'invitation d'écrire pour le livre mais sans naturellement avoir vu son contenu. J'ignorais également que ce titre serait choisi et mon coeur s'est pincé en le voyant".

Bref, si tu voulais souligner que les prix Nobel qui ont collaboré avec les frères B. le regrettent amèrement, bravo. Sinon, c'est raté.

Cette vidéo de chez Ruquier, je l'avais vue bien avant d'intervenir dans ce topic. Cela montre bel et bien que nous parlons d'un livre que nous n'avons pas lu, très subtile de se faire une idée sans lire.

Tout est parti d'une remarque sur ce livre, que tu défend depuis 10 pages sans l'avoir ouvert !

Parce que s'en faire une idée, c'est assez facile, vu leur baratin dans les émissions de télé : c'est le principe anthropique fort, qu'on nous ressort en faisant croire que c'est quelque chose de nouveau, et en faisant croire que les scientifiques l'admettent. Il suffit de s'interesser un peu à la physique pour savoir que c'est une idée qui date des années 30, et qui est globalement considérée comme ridicule.

La seule question qu'on peut se poser sur les Bogdanoff, c'est : est-ce qu'ils sont créationnistes, ou juste cupides ?

Modifié par Nephalion
Suppression des insultes
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Invité Gallium
Invités, Posté(e)
Invité Gallium
Invité Gallium Invités 0 message
Posté(e)
Le CNRS ne cite pas GB. Le CNRS met une phrase entre guillemet, et c'est tout. Dupondt ment, et toi aussi.

Il met une phrase entre guillemet pour le plaisir, c'est bien connu.

Bref, aucun argument, mais du ad hominem pour combler le manque de contenu.

Ce que dis Wilson, à propos du bouquin des freres B. c'est :

"J'ai accepté l'invitation d'écrire pour le livre mais sans naturellement avoir vu son contenu. J'ignorais également que ce titre serait choisi et mon coeur s'est pincé en le voyant".

Bref, si tu voulais souligner que les prix Nobel qui ont collaboré avec les frères B. le regrettent amèrement, bravo. Sinon, c'est raté.

Personne n'a parlé de collaboration, mais de préface. Try again !

Tout est parti d'une remarque sur ce livre, que tu défend depuis 10 pages sans l'avoir ouvert !

Parce que s'en faire une idée, c'est assez facile, vu leur baratin dans les émissions de télé : c'est le principe anthropique fort, qu'on nous ressort en faisant croire que c'est quelque chose de nouveau, et en faisant croire que les scientifiques l'admettent. Il suffit de s'interesser un peu à la physique pour savoir que c'est une idée qui date des années 30, et qui est globalement considérée comme ridicule.

La seule question qu'on peut se poser sur les Bogdanoff, c'est : est-ce qu'ils sont créationnistes, ou juste cupides ?

Faux, c'est une idée qui persiste et qui continue à perdurer de nos jours. Rien à voir avec le créationnisme, il commence à dérailler.

Zéro argument, des insultes, bref du brassage d'air comme d'habitude.

Modifié par Nephalion
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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il met une phrase entre guillemet pour le plaisir, c'est bien connu.

Il met une phrase entre guillement pour délimiter le discours sous-jacent.

Personne n'a parlé de collaboration, mais de préface. Try again !

En général, on considère qu'écrire une préface est une collaboration. Loin de moins l'idée de suggérer que des vrais scientifique ont collaboréàl'intégralité du bouquin. C'est précisément le contraire.

Faux, c'est une idée qui persiste et qui continue à perdurer de nos jours. Rien à voir avec le créationnisme, il commence à dérailler.

Ben voyons. C'est une idée qui persiste, certes : il y a toujours des neuneus pour croire que si leurs pieds touchent par terre, c'est que la distance entre leur voute plantaire et le sommet de leur crane a été savamment calculée. Mais peu parmi les scientifiques, et aucun, hormi les créationnistes, qui essaient de faire croire que c'est une théorie scientifique.

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
La thèse de Karl-Theodor zu Guttenberg était un plagiat, il est tout à fait normal qu'il ne mérite pas son titre. Celle des Bogdanov n'est pas un plagiat, ils ont soutenu des idées inédites dans leurs thèses, et très intéressantes pour la physique selon certains chercheurs.

La thèse de Karl-Theodor zu Guttenberg n'était pas un plagiat. Il a juste certains passages qui étaient du plagiat.

Cela montre qu'on peut remettre en cause une thèse après sa délivrance, qu'on peut en critiquer le contenu.

On a pu critiquer le plagiat de la thèse de Karl-Theodor zu Guttenberg, pourquoi ne pourrait-on pas critiquer la thèse Bogdanov sur un autre point que le plagiat ?

N'y a-t-il que le plagiat qui soit condamnable ?

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Nouveau, Posté(e)
Miguel Ruiz Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Histoire d'orienter le débat sur des bases plus saines et plus compétentes : CNRS

05.03.2011

CNRS, frères Bogdanoff, médias... (I)

Le 5 mars, avec le titre « Mediator : "Je veux défendre les patients" », La Dépêche publie une interview d'Irène Frachon évoquant notamment les « conflits d'intérêts dans le monde des médicaments ». La veille, dans une note intitulée « Recommandations de bonne pratique et conflits d'intérêts » et se référant entre autres à un article du Figaro, le site Droit médical faisait grief à l'industrie pharmaceutique de vouloir « influencer des groupes de réflexion, voire même les créer en les finançant ». De son côté, Le Point évoque un guide sur les conflits d'intérêts diffusé par le MEDEF à l'adresse du patronat. S'agissant du secteur public, le rapport de la Commission de réflexion pour la prévention des conflits d'intérêts dans la vie publique a reconnu des carences sérieuses dans l'actuel dispositif légal et réglementaire français, principalement en matière préventive. Que penser, sur ce plan, du fonctionnement des institutions scientifiques, qu'il s'agisse des universités, des établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) français comme le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), des instances d'évaluation, des modes de publication des articles... ? Un avis de septembre 2005 du Comité d'Ethique du CNRS (COMETS), intitulé « Ethique et expertise scientifiques », souligne notamment la nécessité d'anticiper et prévenir les éventuels conflits d'intérêts. Mais qu'en est-il dans la pratique ? La diffusion publique récente, manifestement irrégulière, d'un rapport interne au CNRS et à l'Université de Bourgogne sur les thèses d'Igor et Grichka Bogdanoff nous apparaît de nature à soulever plusieurs questions d'ordre déontologique. Y compris, en ce qui concerne l'apparence d'impartialité et d'indépendance des auteurs inconnus d'une telle « fuite ». Lesquels, à la place, auraient pu s'exprimer publiquement et dans la clarté, par des appréciations motivées portant leurs signatures et sans engager malgré elles les institutions propriétaires de droit du rapport diffusé. Au même moment, une dépêche Le Monde - AFP avec le titre « OGM : l'Agence de sécurité européenne à nouveau accusée de conflit d'intérêts » fait état d'un nouveau problème de conflit d'intérêts au sein du conseil d'administration de cette Agence, responsable notamment des avis scientifiques sur les organismes génétiquement modifiés.

Il ressort des informations diffusées à ce jour, que le CNRS et l'Université de Bourgogne ont sollicité en 2003 l'élaboration d'un rapport concernant les thèses des frères Bogdanoff. Mais les comptes rendus des réunions des sections 01 (Mathématiques) et 02 (Physique Théorique) du Comité National de la Recherche Scientifique (CoNRS) ayant examiné la demande commune du CNRS et de l'Université de Bourgogne et désigné des rapporteurs ne semblent pas avoir été rendu publics. Pas plus que ceux des séances qui ont débattu de ce rapport et entériné son contenu.

On reste donc, alors que de larges extraits dudit rapport circulent depuis des mois dans les médias provenant d'une source inconnue, sans savoir dans quelle mesure, avec quel degré de consensus et suite à quels débats, les Sections 01 et 02 du CoNRS ont éventuellement approuvé le contenu de ce rapport commun.

Et combien, parmi les membres desdites Sections, étaient vraiment compétents pour émettre un avis scientifique fondé sur les thèses d'Igor et Grichka Bogdanoff et avaient investi le temps nécessaire à cette fin ? Combien de chercheurs ont vraiment pris part à des votes sur le contenu du rapport ?

Quant aux rapporteurs, leur identité reste à ce jour inconnue. Les extraits diffusés ne portent aucune signature. Comment contrôler leurs éventuels intérêts dans cette affaire, alors que des médias assènent leur texte au public comme faisant autorité ?

Autant de questions qui viennent s'ajouter à l'absence apparente de débat contradictoire préalable avec les personnes (Igor et Grichka Bogdanoff, responsables de thèse, membres des jurys...) dont le travail est ainsi mis en cause. Et qui nous semblent justifier un examen plus détaillé de cette affaire sur le plan du fonctionnement institutionnel. Tel est le sens des considérations générales que nous exposons dans ce premier article.

On constatera d'emblée :

i) que le CNRS, propriétaire légal du rapport avec l'Université de Bourgogne, a désavoué cette diffusion publique « par surprise » qui place l'institution devant un fait accompli ;

ii) que la Commission d'Accès aux Documents Administratifs (CADA) a fait obstacle à la diffusion du rapport.

La CADA invoque à cet effet le II de l'article 6 de la Loi n°78-753 du 17 juillet 1978 portant diverses mesures d'amélioration des relations entre l'administration et le public et diverses dispositions d'ordre administratif, social et fiscal, en ce qui concerne les « documents administratifs portant une appréciation ou un jugement de valeur sur une personne physique nommément désignée ou facilement identifiable ».

Le texte de loi invoqué par la CADA prévoit :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEG...

Loi n°78-753 du 17 juillet 1978 portant diverses mesures d'amélioration des relations entre l'administration et le public et diverses dispositions d'ordre administratif, social et fiscal

(...)

Article6

I.-Ne sont pas communicables :

1° Les avis du Conseil d'Etat et des juridictions administratives, les documents de la Cour des comptes mentionnés à l'article L. 141-10 du code des juridictions financières et les documents des chambres régionales des comptes mentionnés à l'article L. 241-6 du même code, les documents d'instruction des réclamations adressées au Médiateur de la République, les documents préalables à l'élaboration du rapport d'accréditation des établissements de santé prévu à l'article L. 6113-6 du code de la santé publique, les documents préalables à l'accréditation des personnels de santé prévue à l'article L. 1414-3-3 du code de la santé publique, les rapports d'audit des établissements de santé mentionnés à l'article 40 de la loi n° 2000-1257 du 23 décembre 2000 de financement de la sécurité sociale pour 2001 et les documents réalisés en exécution d'un contrat de prestation de services exécuté pour le compte d'une ou de plusieurs personnes déterminées ;

2° Les autres documents administratifs dont la consultation ou la communication porterait atteinte :

a) Au secret des délibérations du Gouvernement et des autorités responsables relevant du pouvoir exécutif ;

b) Au secret de la défense nationale ;

c) A la conduite de la politique extérieure de la France ;

d) A la sûreté de l'Etat, à la sécurité publique ou à la sécurité des personnes ;

e) A la monnaie et au crédit public ;

f) Au déroulement des procédures engagées devant les juridictions ou d'opérations préliminaires à de telles procédures, sauf autorisation donnée par l'autorité compétente ;

g) A la recherche, par les services compétents, des infractions fiscales et douanières ;

h) Ou, sous réserve de l'article L. 124-4 du code de l'environnement, aux autres secrets protégés par la loi. ;

II.-Ne sont communicables qu'à l'intéressé les documents administratifs :

-dont la communication porterait atteinte à la protection de la vie privée, au secret médical et au secret en matière commerciale et industrielle ;

-portant une appréciation ou un jugement de valeur sur une personne physique, nommément désignée ou facilement identifiable ;

-faisant apparaître le comportement d'une personne, dès lors que la divulgation de ce comportement pourrait lui porter préjudice.

Les informations à caractère médical sont communiquées à l'intéressé, selon son choix, directement ou par l'intermédiaire d'un médecin qu'il désigne à cet effet, dans le respect des dispositions de l'article L. 1111-7 du code de la santé publique.

III.- Lorsque la demande porte sur un document comportant des mentions qui ne sont pas communicables en application du présent article mais qu'il est possible d'occulter ou de disjoindre, le document est communiqué au demandeur après occultation ou disjonction de ces mentions.

Les documents administratifs non communicables au sens du présent chapitre deviennent consultables au terme des délais et dans les conditions fixés par les articles L. 213-1 et L. 213-2 du code du patrimoine. Avant l'expiration de ces délais et par dérogation aux dispositions du présent article, la consultation de ces documents peut être autorisée dans les conditions prévues par l'article L. 213-3 du même code.

(fin de l'article)

Suit le communiqué du CNRS du 19 octobre 2010

Source: site du CNRS (communiqués de presse)

http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2003.htm

Paris, 19 octobre 2010

Communiqué du CNRS au sujet du rapport interne sur les thèses de doctorat d'Igor et Grichka Bogdanov

Suite aux nombreux commentaires publics consécutifs à la délivrance des thèses de doctorat de Igor et Grichka Bogdanov, l'Université de Bourgogne et le CNRS ont, en 2003, commandé un rapport interne sur ces travaux aux commissions 1 et 2 du Comité National de la recherche scientifique (CoNRS). Ce comité regroupe des instances composées d'experts nationaux et internationaux ayant notamment pour mission l'évaluation des chercheurs et le conseil aux directions du CNRS.

Ce rapport interne avait pour finalité de disposer d'un avis susceptible de répondre aux questions que la communauté scientifique pouvait se poser. Il n'avait pas vocation à être rendu public. Toutefois, comme tout document administratif, il peut être communiqué sur demande officielle dans le cadre de la loi relative à la communication des documents administratifs (CADA).

Ayant reçu des demandes officielles de communication de ce rapport de la part de journalistes, le CNRS a sollicité le 30 septembre 2010 l'avis de la CADA, dans le souci du strict respect de la loi et de la protection des personnes, se conformant ainsi à l'article 6.II de cette loi. Cet avis est attendu début novembre.

(fin du communiqué)

Suit également le communiqué du CNRS du 27 octobre 2010

Source: site du CNRS (communiqués de presse)

http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2012.htm

Paris, 27 octobre 2010

Communiqué du CNRS

Le président du CNRS a reçu, à leur demande, MM. Igor et Grichka Bogdanov lundi 25 octobre 2010. La conversation a porté sur le rapport interne demandé aux experts du Comité national de la recherche scientifique (CoNRS), par l'Université de Bourgogne et le CNRS il y a bientôt huit ans.

Le président du CNRS a précisé à MM. Bogdanov que ce document était un rapport interne, portant sur des travaux qui avaient fait l'objet de nombreux commentaires en 2002.

Le président du CNRS a rappelé que rien n'interdisait au CNRS et à l'Université de Bourgogne de solliciter, pour avis, un rapport interne sur des travaux par ailleurs en libre accès sur internet. Bien entendu, le CoNRS n'a pas compétence pour juger si la procédure administrative d'attribution d'un doctorat a été ou non correctement appliquée. De même, conformément aux textes qui régissent son activité, il n'a jamais été demandé au CoNRS de remettre en cause la délibération d'un jury de thèse, qui reste souverain.

Le président du CNRS a souligné que le CNRS n'a jamais fait état de ce rapport ; à ce titre, il est regrettable que des éléments en aient été diffusés. En effet, ce rapport n'avait pas vocation à être rendu public; il pourrait toutefois l'être, suite à des demandes officielles, et seulement si la CADA rend un avis favorable, conformément à la loi.

Enfin, le président du CNRS s'est déclaré heurté par l'allégation de « Stasi scientifique » portée publiquement par MM. Bogdanov à l'endroit du CNRS qui est un établissement totalement dévoué au service public de la recherche et qui, par conséquent, ne souhaite entretenir aucune polémique médiatique avec qui que ce soit.

(fin du communiqué)

Suit, enfin, un extrait de l'avis de la Commission d'Accès aux Documents Administratifs (CADA) du 4 novembre 2010, tel qu'il a été diffusé par Marianne et par d'autres médias :

http://www.marianne2.fr/Affaire-Bogdanoff-l-imposture-doi...

(...)

La commission relève que le rapport en cause a été établi par les sections 01 (mathématiques) et 02 (physique théorique) du CoNRS (...) à la suite d'une demande conjointe de l'université de Borgogne et du CNRS. Ce rapport devait notamment apprécier le niveau des travaux scientifiques contenus dans les thèses de MM. BOGDANOFF et la qualité de l'évaluation qui en a été faite par les membres du jury et les rapporteurs.

La commission estime qu'il résulte de ce qui précède qu'un tel rapport revêt le caractère d'un document administratif soumis au droit d'accès prévu par le chapitre 1er du titre I de la loi du 17 juillet 1978. Toutefois, après avoir pris connaissance de ce rapport, qui se prononce sur la qualité non seulement des thèses réalisées par MM. BOGDANOFF mais également de l'évaluation dont elles ont fait l'objet, la commission estime que le II de l'article 6 de cette loi, selon lequel ne sont communicables qu'à l'intéressé des documents administratifs portant une appréciation ou un jugement de valeur sur une personne physique nommément désignée ou facilement identifiable, fait obstacle à sa communication à des tiers.

(fin du communiqué)

Voir aussi nos articles :

CNRS et concours DR1 : notre recours

CNRS, concours DR1 et transparence

CNRS, concours DR1 et comportement des élus

Conflits d'intérêts et institutions françaises (I)

Conflits d'intérêts et institutions françaises (II)

Conflits d'intérêts et institutions françaises (III)

Conflits d'intérêts et institutions françaises (IV)

Climat, recherche et apparence d'impartialité

ONU, GIEC, grippe A et crise du "jugement par les pairs"

AERES, ANR et revues avec "comité de lecture" (I)

AERES, ANR et revues avec "comité de lecture" (II)

AERES, ANR et revues avec "comité de lecture" (III)

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Histoire d'orienter le débat sur des bases plus saines et plus compétentes

Ca a été déjà abordé tout ça.

Quant aux rapporteurs, leur identité reste à ce jour inconnue. Les extraits diffusés ne portent aucune signature. Comment contrôler leurs éventuels intérêts dans cette affaire, alors que des médias assènent leur texte au public comme faisant autorité ?

En fait, suivant ces arguments, il ne faut pas tenir compte de cet article : il n'est pas signé non plus, et il émane d'un collectif qui pourrait fort bien avoir des conflits d'interet dans cette histoire.

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  • 2 semaines après...
Membre, Posté(e)
angelique5 Membre 69 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

en tout cas, tout cela ne réponds pas à la question "pourquoi" et même si c'est pour " rien", ça ne nous aide pas mieux pour dire "pourquoi pour rien"!!

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
en tout cas, tout cela ne réponds pas à la question "pourquoi" et même si c'est pour " rien", ça ne nous aide pas mieux pour dire "pourquoi pour rien"!!

Ben si, ça nous aide beaucoup. Suffit de faire un tour dans la partie philo pour voir qu'il y a tout un tas d'angoissés qui sont persuadé que "tout ça" doit avoir un but. Et comme évidemment, ils ne savent pas ce que c'est, ils ont la trouille de mal faire et de se faire taper sur les doigts, spirituellement parlant.

Savoir que non, il n'y a pas de but à "tout ça", que tu es libre de choisir ce que tu feras de ton existence et qu'à sa fin personne, à part toi, ne pourras te taper sur les doigts, c'est bien, non ?

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Membre, Anarchiste épistémologique, 50ans Posté(e)
kyrilluk Membre 7 691 messages
50ans‚ Anarchiste épistémologique,
Posté(e)
Savoir que non, il n'y a pas de but à "tout ça", que tu es libre de choisir ce que tu feras de ton existence et qu'à sa fin personne, à part toi, ne pourras te taper sur les doigts, c'est bien, non ?

Ca depend. On en reparlera quand tu apprendra que tu n'as plus qu'un mois a vivre...

Lorsque l'on est jeune ou en pleine forme, on peut se permettre de penser que la vie n'a pas de but. Apres tout, on pense jamais a la mort. Par contre, le jour ou l'on tombe gravement malade, ou suite a un accident l'on est bloquee, a vie sur une chaise roulante, les choses prennent une tout autre dimension.

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Ca depend. On en reparlera quand tu apprendra que tu n'as plus qu'un mois a vivre...

Lorsque l'on est jeune ou en pleine forme, on peut se permettre de penser que la vie n'a pas de but. Apres tout, on pense jamais a la mort. Par contre, le jour ou l'on tombe gravement malade, ou suite a un accident l'on est bloquee, a vie sur une chaise roulante, les choses prennent une tout autre dimension.

Oh, ben c'est pas vraiment la peine d'attendre, ça fait un moment que j'ai pris conscience de ma propre mortalité. Et alors ? Ca aurait du me précipiter dans les bras consolateur de papa Dieu ? J'aurais du me voiler la face et penser que, quand mon corps sera mangé par les asticots, mon "pur esprit" continuera d'exister quelque part ? Ben non. Ma mort sera la fin de mon existence, et croire le contraire ne changerait strictement rien à cette réalité.

D'où d'ailleurs l'interet de savoir que je suis libre d'en faire ce que je veux, de cette existence.

Modifié par Wipe
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Membre, Posté(e)
angelique5 Membre 69 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

nous sommes poussières et nous redeviendrons poussières!!tout ça pour dire qu'après le passage des asticots, on sera poussière et ça fait bizarre quand même de savoir que c'est dans la bible!

et après la mort finalement on est pas rien, on est de la bouffe pour asticot!!

on est recyclé!

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Invité Gallium
Invités, Posté(e)
Invité Gallium
Invité Gallium Invités 0 message
Posté(e)

En général tout ce qui a trait à la croyance est péremptoire. Au final de débats comme celui-ci, la conclusion reste la même que celle que l'on aurait pu en tirer au départ : on peut croire au métaphysique, ou ne pas y croire, tout dépend du sens et de la finalité que l'on veut donner à sa propre existence.

nous sommes poussières et nous redeviendrons poussières!!tout ça pour dire qu'après le passage des asticots, on sera poussière et ça fait bizarre quand même de savoir que c'est dans la bible!

et après la mort finalement on est pas rien, on est de la bouffe pour asticot!!

on est recyclé!

Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme, comme dirait Lavoisier.

Mais avant l'existence même de la Bible, de nombreux savants avaient déjà fait des conjectures à ce niveau là.

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
Mais avant l'existence même de la Bible, de nombreux savants avaient déjà fait des conjectures à ce niveau là.

Par exemple ? Des noms !

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Invité Gallium
Invités, Posté(e)
Invité Gallium
Invité Gallium Invités 0 message
Posté(e)

La séparation entre idéalistes et matérialistes était à l'oeuvre en Grèce ancienne, avec Platon qui parle de "séparation de l'âme loin du corps" dans son dialogue "Qu'est-ce que la mort ?", et pour Démocrite ou encore Leucippe qui écrit : "Rien ne vient du néant, et rien, après avoir été détruit, n’y retourne." on est dans le cadre du matérialisme.

L'ancien testament qui naît au VIIe siècle avant J.-C. était peut-être présent, en fait je parlais surtout du nouveau. Mais je doute fort que Leucippe se soit inspiré du monothéisme.

Modifié par Gallium
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Membre, 59ans Posté(e)
alexandreW Membre 314 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

Salut Gallium, je suis impressionné par ta culture.

Je pense de toute façon qu'on ne trouvera pas de réponse à la question de l'existence de Dieu, ni par voie philosophique, mathématique, physique ou autre.

Peut être simplement parce qu'on ne peut pas démontrer l'existence ou la non existence de quelque chose d'inexistant sur le plan physique et qui n'est qu'un concept qui cherche à expliquer le fonctionnement de la vie...

Je suis entrain de philosopher (j'étais super nul en philo...) je suis à fond...

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Membre, , 58ans Posté(e)
Afarensis Membre 3 752 messages
58ans‚ ,
Posté(e)

rien ne se perd tout se transforme. En disparaissant la matière laisse place à l'énergie. Ou va cette énergie à quoi sert elle? C'est là que les croyances entrent en jeu.

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Membre, 59ans Posté(e)
alexandreW Membre 314 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

salut Afarensis, cette énergie, elle sert peut être à rien!

Dans le mot servir, il y a une finalité, les choses sont ce qu'elles sont sans finalité comme un tremblement de terre qui ne sert à rien..

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Membre, 57ans Posté(e)
noureddine2 Membre 3 996 messages
Forumeur activiste‚ 57ans‚
Posté(e)
rien ne se perd tout se transforme. En disparaissant la matière laisse place à l'énergie. Ou va cette énergie à quoi sert elle? C'est là que les croyances entrent en jeu.

salut , les croyants pensent que l'energie est crée par dieu à partir du néant .

pour demontrer que le néant n'existe pas , il faut d'abord demontrer que la matiere existe , j'espere que les maths pouraient etudier le néant , merci .

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Membre, , 58ans Posté(e)
Afarensis Membre 3 752 messages
58ans‚ ,
Posté(e)
les choses sont ce qu'elles sont sans finalité comme un tremblement de terre qui ne sert à rien..

salut alex, là je ne te rejoins pas. Une cause un effet, un effet une cause, tout a une finalité absolument tout.

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