Que lisez-vous en ce moment ?

il y a 6 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Ben oui, puisque c’est moi qui l’ai dit plusieurs fois, quelle meilleure raison ? Mais se sentir visée n’est pas nécessairement un "mal". C’est aussi se rendre compte, parfois, du véritable impact de ce que l’on dit. Et que l’on fait un peu tous la même chose...

 

Bonne journée, "soupôlait" !

il y a 22 minutes, Auger a dit :

Bonne journée, "soupôlait" !

Tout pareil,  « susceptible » ! 

@DroitDeRéponse et là ça fait plus de deux heures que je suis sur le testament de Jean Meslier... c'est dur à avaler  aussi !

J'y vois double ! 

J'ai fini : 

Marc Dugain habite dans une maison posée sur une falaise, en Bretagne. Il vit entouré d’animaux : un lapin géant, des poules, un chat, et… deux brebis "Soay", une espèce rare. Aux habitants qui lui demandent régulièrement d’acheter son terrain, il répond : "Et pourquoi mes moutons ne pourraient pas avoir une vue mer ? "
Il a donc adopté leur regard pour écrire son autoportrait. Ce point de vue ovin l’oblige à ne rien s’épargner, ni la férocité, ni la mise à nu. Avec ce texte inattendu, à la fois exploit littéraire et manifeste pour la nature, c’est le règne animal tout entier qui prend sa revanche sur les hommes.
Marc Dugain raconté par ses moutons : sauvagement audacieux.

J'ai bien aimé  C'est court, parfois drôle. Bien sûr on retombe vite dans des lieux communs mais c'est bien écrit, il y a quelques réflexions bien pertinentes. 

J'ai pris : 

Galerie de portraits, descriptions en tout genre, il sait faire même. Un peu alambiqué parfois et de plus en plus porté sur la culotte (y a des moments c'est franchement crade - c'est sensé être drôle..). Une partie du récit résolument carnassier envers les femmes, pas toujours mensonger du reste. 

Au détour d'une page, je lis : "Cayette a hurlé comme un coyote".   Yann....sérieusement ? Maladresse. Il y a aussi quelques répétitions (des mots qu'il aime bien ?), sur un format si court qu'on lit en un ou deux jets, c'est dommage.  

C'est du pur Yann Moix, un volet de sa vie, c'est ce qu'il sait faire, même si ce n'est pas au niveau de Naissance, Orléans ou Reims (la critique dit l'inverse, Paris, le meilleur des volets).

Marc Dugain : j’ai bien aimé Transparence, il s’essaye à la SF. 

Il était super Transparence. Je lisais Dugain avant, et là il m'avait surpris par sa maîtrise sur un sujet "nouveau" pour lui.

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Je viens de terminer ce livre. Je crois que je ne suis pas vraiment "la cible" de ce genre de littérature. C'est assez facile à lire, mais cela manque, pour moi, d'intérêt. Beaucoup de clichés et de banalités. 

J'avais repéré ce bouquin, j'étais frileuse à cause de la maison (l'iconoclaste), mais ensuite, j'ai vu qu'il était pressenti pour plusieurs prix, dont le prix Goncourt, pas moins que ça, Interallié.. du coup, faut voir.

Je suis en train de lire "Le crime du palais royal" par Laurent Joffrin qui a repris le personnage du commissaire Nicolas le Floch ( sous Louis XV et Louis XVI) ce n'est pas mal écrit mais le style me déroute un peu par rapport à l'auteur originel Jean-François Parot

              Bon le personnage poursuit son chemin maintenant pendant la révolution française mais j'ai l'impression d'avoir affaire à un pâle décalque du flamboyant enquèteur des lumières 

                 Ce n'est pas une mauvaise reprise de personnage par Joffrin mais la magie Parot n'est plus là hélas!!

J'ai terminé : 

C'est efficace, facile, pas de sauce. C'est la plume d'une chroniqueuse judiciaire qui n'est pas devenu écrivain, récit synthétique, simple, voire simpliste. Pour en faire un livre d'écrivain, il aurait fallu plus de travail. J'en sors déçue, il y avait tellement, tellement à dire, il manque deux cent pages minimum. Pour autant, le sujet traité est rare, alors même si l'auteur donne les "pistes" sans les explorer, lisez ce bouquin facile, il a quand même le mérite d'amener des questions intéressantes.

La petite menteuse dans la deuxième sélection du prix Goncourt, je n'arrive pas à y croire..  

J'ai fini : 

Vérone, 1978. Renato, sept ans, entretient avec son père une relation merveilleuse, que bouleverse l’enlèvement de l’homme d’affaires par un commando des Brigades rouges. Lorsqu’elles le relâchent après paiement d’une rançon, il n’est plus qu’une ombre. Laminé, honteux, il met fin à ses jours. Renato et sa mère s’exilent en Suisse. Le jeune garçon y développe le goût des hautes cimes et celui du théâtre, où il excelle. Mal entendant, il se sent à l’aise dans cet univers où les mots sont connus par avance et où son handicap peut être caché. Dix ans plus tard, pour sa dernière année de scolarité, il est inscrit dans un internat de Lausanne. Il y vit des moments difficiles, croise le professeur Paolo Mantegazza, un Italien, responsable des activités théâtrales, comme lui passionné de haute montagne. Une amitié elle aussi merveilleuse s’établit entre les deux, faite d’admiration réciproque et de grande estime.

C'est un bon livre, j'aime bien Metin Arditi, j'aurais voulu qu'il creuse un peu plus son personnage, mais c'est bien. J'ai pris le bouquin pour "les brigades rouges" et en fait le livre en parle très très peu. 

J'ai pris : 

En 2002, à la sortie d’un hôtel à Karachi, un attentat à la bombe a coûté la vie à 14 personnes, dont 11 ingénieurs français travaillant à la mise au point d’un sous-marin acheté par le gouvernement pakistanais.
Toutes les victimes venaient de la base nautique de Cherbourg.
Vingt ans après un jeune journaliste localier, fils de l’un des ingénieurs rescapés de l’attentat, décide de mener une véritable enquête sur les coupables : les poseurs de cette bombe et leurs commanditaires.

J'ai choisi le livre pour le thème et l'auteur.  Je ne suis pas encore très loin, pour l'auteur, j'avais beaucoup aimé toute la série sur la laponie et les lapons, je recommande "le dernier lapon" d'ailleurs. En dehors du polar, on y apprend tout un tas de choses.

Je viens de commencer ça. Je crois qu'il va me falloir des plombes pour le finir. Je comprends rien à la façon dont ce mec écrit. C'est lourd, compliqué, alambiqué.... Il fait des phrases tellement longues qu'à mi-chemin je ne sais plus de quoi il était question au départ. Il raconte des choses parfois assez dérangeantes, mais comme je n'en suis qu'au début, j'attends de voir.

il y a 31 minutes, January a dit :

J'ai fini : 

Vérone, 1978. Renato, sept ans, entretient avec son père une relation merveilleuse, que bouleverse l’enlèvement de l’homme d’affaires par un commando des Brigades rouges. Lorsqu’elles le relâchent après paiement d’une rançon, il n’est plus qu’une ombre. Laminé, honteux, il met fin à ses jours. Renato et sa mère s’exilent en Suisse. Le jeune garçon y développe le goût des hautes cimes et celui du théâtre, où il excelle. Mal entendant, il se sent à l’aise dans cet univers où les mots sont connus par avance et où son handicap peut être caché. Dix ans plus tard, pour sa dernière année de scolarité, il est inscrit dans un internat de Lausanne. Il y vit des moments difficiles, croise le professeur Paolo Mantegazza, un Italien, responsable des activités théâtrales, comme lui passionné de haute montagne. Une amitié elle aussi merveilleuse s’établit entre les deux, faite d’admiration réciproque et de grande estime.

 

C'est un bon livre, j'aime bien Metin Arditi, j'aurais voulu qu'il creuse un peu plus son personnage, mais c'est bien. J'ai pris le bouquin pour "les brigades rouges" et en fait le livre en parle très très peu. 

 

"Impossible" de Erri de Luca pourrait te plaire (si pas déjà lu...)

Le livre traite d'anciens membres des brigades rouges, de trahison, de la montagne...

Pour ma part, j'ai détesté cette bien-pensance d'assassins, mais qui ont toutes les bonnes raisons du monde de tuer, dès lors qu'ils sont de gauche et qu'ils ont une belle et bonne idéologie.

Mais ca n'engage que moi, c'est censé être un bon livre, d'un grand auteur contemporain.

il y a 6 minutes, Manrak a dit :

Je viens de commencer ça. Je crois qu'il va me falloir des plombes pour le finir. Je comprends rien à la façon dont ce mec écrit. C'est lourd, compliqué, alambiqué.... Il fait des phrases tellement longues qu'à mi-chemin je ne sais plus de quoi il était question au départ. Il raconte des choses parfois assez dérangeantes, mais comme je n'en suis qu'au début, j'attends de voir.

Des fois..Faut pas insister.

Bon je sais c'est moi qui dis ça, alors que je suis incapable de lâcher l'affaire, je vais au bout de tous les bouquins même si ça me soûle à mort..

il y a 3 minutes, Auger a dit :

"Impossible" de Erri de Luca pourrait te plaire (si pas déjà lu...)

Jamais lu Erri de Luca. J'ai regardé la quatrième, ça me tente  

il y a 5 minutes, January a dit :

Bon je sais c'est moi qui dis ça, alors que je suis incapable de lâcher l'affaire, je vais au bout de tous les bouquins même si ça me soûle à mort..

Pourquoi ! Ça m’a toujours intrigué cette obstination à vouloir finir un truc qui saoûle. Perte de temps et d’énergie...

il y a 3 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Pourquoi ! Ça m’a toujours intrigué cette obstination à vouloir finir un truc qui saoûle. Perte de temps et d’énergie...

Perso pour pouvoir le dezinguer correctement après.  on pourra pas me dire "ouais mais c’est parce que tu l’as pas fini après c’est beaucoup mieux" 

Des fois qu'il se passe un truc, des fois qu'avec la fin, hop lumière..

il y a 6 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Pourquoi ! Ça m’a toujours intrigué cette obstination à vouloir finir un truc qui saoûle. Perte de temps et d’énergie...

Je n'aime pas ne pas terminer quelque chose. Même un livre. Je l'ai choisi, y a sans doute une bonne raison à ça. Et puis parfois on est surpris. J'ai lu un bouquin, y a quelques années, qu'on m'avait conseillé. Un truc d'une nullité affligeante après quelques pages. J'avais la sensation de bouquiner l'oeuvre d'un mec sous acide. On m'a convaincu de poursuivre la lecture. J'ai été au bout. Aujourd'hui c'est un bouquin qui me reste. Il m'a marqué. Alors je finis toujours... on sait jamais !