Que lisez-vous en ce moment ?

J’ai lu 

je ne sais pas si j’ai aimé ou pas en fait.. 

Ça se lisait bien mais je n’ai pas non plus été transcendée, pourtant quand je vois les critiques les gens sont dithyrambique.. je ne comprend pas. 
Il y a une chose qui m’a gêné c’est l’utilisation de l’argot, ça faisait pas naturel, ça ne voulait pas de source comme ça pouvait l’être dans les San Antonio. 
Pour l’histoire en elle-même pareil, je n’arrive pas à me faire d’avis. On me l’a offert, ce n’est pas le genre de livre vers lequel je serais allée de moi-même, j’ai eu une dédicace de l’auteur en plus, il attend un retour mais je sais pas quoi dire  

bref en attendant je suis passé à du grand classique, je lis Othello. 

il m'a tout l'air d'un catastrophiste..

Bon je reviens sur Guérilla que j'ai mangé en deux jours, encore un bouquin à ne pas mettre entre toutes les mains mais.. Il sera, entre toutes les mains, comme tous les Obertone, donc.. Guérilla le tome 1 était le récit d'une apocalypse française en trois jours. On retrouve dans le tome 2 certains protagonistes et c'est le récit de la survie. Habilement saupoudré de relents d'extrême-droite (c'est Obertone...), le récit est bien, des expressions m'ont fait rire, d'autres "analyses" en revanche ne m'ont pas fait rire du tout, mais je sais raison garder (c'est pour ça surtout que le bouquin ne s'adresse pas à tout le monde).

J'ai repris un Glukhovsky :

L'action de FUTU.RE se déroule dans un avenir lointain où l'humanité a su manipuler son génome pour stopper le processus de vieillissement et jouir d'une forme d'immortalité. L'Europe, devenue une gigapole hérissée de gratte-ciel où s'entasse une population qui avoisine le trillion de personnes, fait figure d'utopie car la vie y est sacrée et la politique de contrôle démographique raisonnée. La loi du Choix prône que tout couple qui souhaite procréer doit déclarer la grossesse à l'État et désigner le parent qui recevra l'injection d'un accélérateur métabolique destiné à provoquer son décès à plus ou moins brève échéance.

Le Glukhovsky est en cours (pavé), mais entre-temps ce week-end : 

J'ai appris certaines choses, je ne connais pas très bien le milieu des hymalayistes mais après la lecture de ce bouquin, il me semble crédible qu'Adam Bielecki sera le premier à gravir le K2 en période hivernale, ce dernier sommet qui résiste encore à l'humain. 

Je recommande le bouquin à tous ceux qui aiment l'extrême, tant du point de vue que de la performance physique que du milieu où évoluer. 

Et hier soir j'ai fini : 

Divertissant. 

des individus et des populations déchirés lors des mouvements pour l'indépendance de l'Algérie

En ce moment je lis

-La vie secrète de Bee de Sara Wolf, je n'en suis que au début mais il est génial! je le recommande.

1984 of course...

Le 18/10/2019 à 07:35, Deremensis a dit :

1984 of course...

George Orwell? J'ai eu du mal à aller au bout, mais j'avoue qu'il était bien anticipé vue l'époque à laquelle il l'a écrit. Un classique. 

Deux livres lus aujourd'hui, deux livres de m.... Bon, ne perdez pas votre temps avec : 

Alors je ne savais pas que c'était possible d'écrire aussi Plat, plat, mais alors plat... C'est une découverte finalement. 

et : 

Là je vais tuer mon mari puisque c'est lui qui a mis ça sur ma pile à lire. Moi et les trucs hantés, une très longue histoire de désamour. M'inquiète de sa santé du coup, on est quand même ensemble depuis un bail.. 

l'autre classique de Théodore Sturgeon, très semblable dans son message à Les Plus qu'Humains. enfin, de ce que j'en saisis, je suis pas sûr de saisir la grandeur de cet auteur. 

je rattrape mes lacunes sur les pères fondateurs de l'imaginaire (H. G. Wells et Jules Verne). 

Il y a 19 heures, Crève a dit :

je rattrape mes lacunes sur les pères fondateurs de l'imaginaire (H. G. Wells et Jules Verne). 

Tu dois te régaler !

Si t'as pas lu, n'oublie pas "la guerre du feu" de Rosny Aîné : c'est de la "rétro-anticipation !" depuis mes 9 ans, je le relis tous les 5 ans !

Moi j'ai craqué hier soir sur la "contre histoire de la philo" d' Onfray !

Le premier tome sur l'antiquité....

Il me restait 60 pages, et je l'ai refermé ! Je suis d'accord avec presque tout ce qu'il dit, pourtant, mais il dilue, il est trop bavard !

Et puis l'hédonisme, le rire, encensés par un type qui peste et qui démolit tout le monde, y"a un truc qui colle pas...

L'eau ferrugineuse les idées, oui ! l'alcool le type non !

@January 

je l'ai fini et j'ai pas trouvé que ça méritait le Goncourt ; sa plume est limpide, mais à part ça, je vois pas ce qu'il y a d'extraordinaire..

il y a 4 minutes, Crève a dit :

@January 

je l'ai fini et j'ai pas trouvé que ça méritait le Goncourt ; sa plume est limpide, mais à part ça, je vois pas ce qu'il y a d'extraordinaire..

Ah ! Alors là nous sommes entièrement d'accord ! A l'époque j'avais eu un débat animé en famille avec ça, pour moi, ce n'était pas un prix Goncourt. Il lui a été décerné parce-que le bouquin était absolument Juste dans l'air du temps, c'est tout. 

" Le chant glacé et mélodieux de la rivière, sa peur, le poids terrible d'une attente folle entre les remparts des montagnes qui la cernent, mais quelle attente cette épée qu'elle pressent toujours, suspendue dans la nuit des arbres qui l'écrase – sur son cœur blanc, sa tête rousse de gibier des bois. Oh que tout éclate enfin pour que tout s'arrête. "

Pour Rosalinde, c'est l'été de tous les dangers. Dans ce village où l'a menée son errance, quelque part en Provence, elle est une saisonnière parmi d'autres.

Travailler dans les champs jusqu'à l'épuisement ; résister au désir des hommes, et parfois y céder ; répondre à leur violence ; s'abrutir d'alcool ; tout cela n'est rien à côté de ce qui l'attend.

L'amitié – l'amour ? – d'une autre femme lui donne un moment le sentiment qu'un apaisement est possible.

Mais ce n'est qu'une illusion.

Mouais, bof.. 

Je commence :

décalque pour la jeunesse du roman du même auteur Vendredi ou les Limbes du Pacifique ; 197 pages. 

"Avec l'amour maternel, la vie vous fait, à l'aube, une promesse qu'elle ne tient jamais. Chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son coeur, ce ne sont plus que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. Des bras adorables se referment autour de votre cou et des lèvres très douces vous parlent d'amour, mais vous êtes au courant. Vous êtes passé à la source très tôt et vous avez tout bu. Lorsque la soif vous reprend, vous avez beau vous jeter de tous côtés, il n'y a plus de puits, il n'y a que des mirages. Vous avez fait, dès la première lueur de l'aube, une étude très serrée de l'amour et vous avez sur vous de la documentation. Je ne dis pas qu'il faille empêcher les mères d'aimer leurs petits. Je dis simplement qu'il vaut mieux que les mères aient encore quelqu'un d'autre à aimer. Si ma mère avait eu un amant, je n'aurais pas passé ma vie à mourir de soif auprès de chaque fontaine. Malheureusement pour moi, je me connais en vrais diamants."

Romain Gary, La Promesse de l’aube.