Que lisez-vous en ce moment ?

Le 27/07/2019 à 17:23, January a dit :

 

Des longueurs.. Pas encore fini. Le Cri était mieux je crois.

Alors finalement... Un truc est apparu dans l'histoire qui ne l'a pas rendu plus intéressante, mais la théorie développée elle, est intéressante. Comme il s'agit de la place de la femme et qu'en ce moment le forum est noyé sous le féminisme je ne vais pas vous infliger ça pour le moment, mais je partagerais probablement  

Le 08/07/2019 à 21:04, narcejo a dit :

Les mêmes raisons. Sauf que j'ai lu jusqu'au bout. Sauf que la fin m'a pas impressionné on s'y attendait plus ou moins non ? quelles connes, quand même. 

En revanche, ai bien aimé "élévation" du même auteur, hommage à chacun de ses écrivains de fils (quand on connaît la bio de l'auteur, et qu'on a lu JO hill. "L'homme feu" c'est pas mal : j'ai lu aussi "le costume du mort" ça ne m'étonne pas que Jo hill ait commencé dans la b.d. ) Bien qu'un poil un peu romantique, comme son père, décidément, mais en revanche la famille possède un don ça c'est net : on dirait qu'ils ont vécu tous les instants de leur vie avec un bloc notes d'écrivains à la main). En réalité, j'en sais rien, mais quand j'ai pas encore lu Tabitha King. 

Pour l'instant, je préfère Jo Hill. D'après moi, plus de talent que Stephen King lui-même.

Salut. Finalement j'ai laissé tomber " Sleeping beauties ",  j'ai feuilleté les pages finales sans trouver la solution du "mystère". Sans que ça ne m'empêche de dormir, j'aurais bien aimé savoir. Pouvez-vous me donner l'explication de cette étrange épidémie traitée de façon si laborieuse ?

Je crois que tout simplement, il n'y a pas d'explication, mais c'est un peu une interaction avec des univers parallèles comme il s'en produit avec les mondes de la Tour Sombre (pour les fans) chez l'auteur. Un peu comme au début du livre "Coeurs perdus en Atlantide".... Tout repose sur les personnages. Et quasi rien d'autre. (pour l'anecdote, il paraît que la fin des romans de Stephen king est volontairement toujours un peu floue.... ce pour que les lecteurs qui flânent dans les rayons des librairies soient détournés de leur besoin compulsif de lire la fin. Pour le coup, on se dit que c'est mieux quand la fin est claire. Ici, elles réintègrent le monde réel (où elles ont laissé les hommes) après avoir voté à l'unanimité pour que ça se passe comme cela (si une seule avait voté contre la vie réelle (dont celle qui a tué son fils quand elle était inconsciente) alors elles y seraient restées. C'est juste un peu poétique, sans plus, du moins j'ai estimé.

Le 29/07/2019 à 20:39, narcejo a dit :

Je crois que tout simplement, il n'y a pas d'explication, mais c'est un peu une interaction avec des univers parallèles comme il s'en produit avec les mondes de la Tour Sombre (pour les fans) chez l'auteur. Un peu comme au début du livre "Coeurs perdus en Atlantide".... Tout repose sur les personnages. Et quasi rien d'autre. (pour l'anecdote, il paraît que la fin des romans de Stephen king est volontairement toujours un peu floue.... ce pour que les lecteurs qui flânent dans les rayons des librairies soient détournés de leur besoin compulsif de lire la fin. Pour le coup, on se dit que c'est mieux quand la fin est claire. Ici, elles réintègrent le monde réel (où elles ont laissé les hommes) après avoir voté à l'unanimité pour que ça se passe comme cela (si une seule avait voté contre la vie réelle (dont celle qui a tué son fils quand elle était inconsciente) alors elles y seraient restées. C'est juste un peu poétique, sans plus, du moins j'ai estimé.

Ok. Je pense que King n'est pas très à mon goût quand il se pique de poésie, du moins quand elle est ficelée dans un pavé aussi indigeste. Je le trouve brillant comme conteur de l'enfance, monde qu'il décrit à merveille, et la métamorphose toujours difficile de ses héros enfants qui passent à l'âge adulte sans parfois jamais y parvenir a quelque chose d'infiniment causant, héros gardant une candeur qui les préserve et leur permet de faire face à toutes formes de périls, comme dans " Joyland " que j'avais adoré. Sinon, il est très fort aussi quand il veut dans l'analyse sociétale,  dans "Jessie" , " Dolorés Clayborne" il joue d'un féminisme élégant et pas lourdingue. " Chantier" reste aussi un de mes favoris, peut-être mon préféré d'ailleurs. La subtile mais implacable transformation de cet américain moyen docile en rebelle que rien n'arrêtera a quelque chose de fascinant je trouve.

J'ai lu tous ceux que vous citez. Les critiques ont toujours encensé "Le Corps" (figurant en français dans le recueil : Différentes saisons). Non, c'est exact, hormis les livres "le fléau", "ça" (quoique à un certain degré j'aime bien aussi) il n'en a pas "raté" beaucoup.

Mais enfin, expliquez-moi "élévation" d'une autre manière que je me l'explique (Naomie est cuisinière, Jo hill et Owen sont écrivains), il faut reconnaître que depuis "Shinning" il s'est un tantinet "laissé aller" non ? J'ai bien aimé "Cujo", parce que, à mon sens, c'est l'équivalent des "Dents de la mer" chez Stephen King.

Nnn, cela reste un de mes auteurs favoris, là dessus, je rejoins quiconque. Le seul truc, c'est qu'un auteur favori, si on peut plus le critiquer...

“Si vous abordez ces pages en quête de vérités que vous croyez déjà connaître ; si vous espérez être conforté dans votre vision orientaliste, ou rassuré quant à vos préjugés anti-Arabes ; si vous vous attendez à entendre l’incessante berceuse du confl it des civilisations, mieux vaut ne pas poursuivre. Car je ferai dans ce livre tout ce qui est en mon pouvoir pour vous «décevoir».” C’est en ces termes que Joumana Haddad s’adresse au lecteur occidental avant de lui expliquer comment elle et ses semblables peuvent être des femmes libres dans un monde arabe pourtant ravagé par le despotisme et l’obscurantisme.

J'ai trouvé "brouillon"... 

Il y a 22 heures, narcejo a dit :

J'ai lu tous ceux que vous citez. Les critiques ont toujours encensé "Le Corps" (figurant en français dans le recueil : Différentes  saisons.)

Oui, j'ai oublié aussi cette longue nouvelle dans mon panthéon, la seule du recueil qui soit emblématique de ce que King peut écrire de meilleur, esquisse de cette sensibilité de l'enfance à nulle autre pareille je trouve. J'ai bien aimé aussi son adaptation ciné , tout comme celle de" la ligne verte".

Marnie, petit génie des mathématiques du prestigieux établissement St Libby, a tout de l'élève modèle. Jusqu'au jour où, avec son amie Rachel, elle commet l'irréparable. Pour oublier, elle va noyer son angoisse dans l'alcool.

Juste avant ces événements dramatiques, elle a fait une rencontre singulière : sa seule raison de vivre, désormais, sera de revoir Freddie Friday, ce garçon qui travaille à l'usine de céréales Shredded Wheat. Ses rêves vont devenir les siens. Mais pour qu'ils se réalisent, elle aura besoin de son professeur de maths, la belle Julie Crewe, autrefois danseuse. Acceptera-t-elle de l'aider ? Aura-t-elle envie de remuer le passé, de se rappeler ce temps où elle était encore capable de danser, avec l'irrésistible et mystérieux Jo à Central Park ?

Si Marnie fait appel à elle, c'est parce que ce jeune homme étrange, fascinant, rêve sans trop y croire de devenir danseur. Ses pas de danse résonnent sur le plancher de l'usine tous les samedis après-midi, quand personne ne vient y travailler. Marnie est transportée par les moments qu'elle passe avec Freddie, loin des imbroglios familiaux de son milieu privilégié. Avec l'innocence de la jeunesse, elle veut tout chambouler. Elle, elle y croit.

Ca plairait à beaucoup d'entre vous. Une belle histoire  

Un homme, un chien, des kilomètres à parcourir : une incroyable histoire vraie...
Coureur marathonien de l'extrême, Dion Leonard s'apprête à participer à une course d'endurance de 250 kilomètres au coeur des terres sauvages du désert de Gobi, en Chine. Une course redoutable, éreintante. Le deuxième jour de l'épreuve, un petit chien se mêle aux coureurs sur la ligne de départ. Il semble avoir jeté son dévolu sur Dion, et se montre bien décidé à le suivre à chaque étape de la course... Dion n'a pas du tout l'intention de courir ce marathon en binôme. Et pourtant, comment résister à cette petite boule de poils, endurante et courageuse, qui ne le lâche pas d'une semelle ? 

Sans intérêt... (et c'est rare que je sois aussi sévère)

il y a 11 minutes, January a dit :

Ca plairait à beaucoup d'entre vous. Une belle histoire  

Un homme, un chien, des kilomètres à parcourir : une incroyable histoire vraie...
Coureur marathonien de l'extrême, Dion Leonard s'apprête à participer à une course d'endurance de 250 kilomètres au coeur des terres sauvages du désert de Gobi, en Chine. Une course redoutable, éreintante. Le deuxième jour de l'épreuve, un petit chien se mêle aux coureurs sur la ligne de départ. Il semble avoir jeté son dévolu sur Dion, et se montre bien décidé à le suivre à chaque étape de la course... Dion n'a pas du tout l'intention de courir ce marathon en binôme. Et pourtant, comment résister à cette petite boule de poils, endurante et courageuse, qui ne le lâche pas d'une semelle ? 

 

Je vais me laisser tenter, merci ! 

il y a 2 minutes, Petit pois a dit :

Je vais me laisser tenter, merci ! 

Moi aussi, je crois 

Le ‎02‎/‎08‎/‎2019 à 14:20, narcejo a dit :

J'ai lu tous ceux que vous citez. Les critiques ont toujours encensé "Le Corps" (figurant en français dans le recueil : Différentes saisons). Non, c'est exact, hormis les livres "le fléau", "ça" (quoique à un certain degré j'aime bien aussi) il n'en a pas "raté" beaucoup.

Mais enfin, expliquez-moi "élévation" d'une autre manière que je me l'explique (Naomie est cuisinière, Jo hill et Owen sont écrivains), il faut reconnaître que depuis "Shinning" il s'est un tantinet "laissé aller" non ? J'ai bien aimé "Cujo", parce que, à mon sens, c'est l'équivalent des "Dents de la mer" chez Stephen King.

Nnn, cela reste un de mes auteurs favoris, là dessus, je rejoins quiconque. Le seul truc, c'est qu'un auteur favori, si on peut plus le critiquer...

J'en ai tellement lu de Stephen King que j'ai fini par faire un tableau Excel histoire de récapituler les bouquins que j'ai lus, ceux que je possède chez moi mais que je n'ai pas encore lus, et enfin ceux que je dois acheter. En ce moment je finis "Tout est fatal", un recueil de nouvelles.

Le problème surtout c'est que quand, comme moi, on a commencé à lire le King en 1980 (avec "Shining", enfin plus exactement "l'Enfant lumière", roman très supérieur au film que Kubrick en a tiré), on n'a plus guère de surprises à en attendre. Alors oui, il a un infini talent, mais il cultive toujours le même champ. Ce qui m'étonne le plus chez cet écrivain, c'est que plus il vieillit plus, physiquement, il ressemble à ce qu'il écrit. 

Le 27/07/2019 à 17:23, January a dit :

Une pépite !

 

C'est "le rapport de Brodeck" un des meilleurs livres que j'ai lu, qui m'a fait découvrir Philippe Caudel en tant qu'auteur puis,  par la suite,  en tant qu'acteur/réalisateur.

Celui là,  je me le réserve pour mes vacances 

.

il y a 10 minutes, Petit pois a dit :

Je vais me laisser tenter, merci ! 

Moi aussi, je pense 

il y a 14 minutes, Gouderien a dit :

mais il cultive toujours le même champ

C'est un peu ce que je lui reproche  et qui fait que j'ai cessé de le lire.

Mon premier fut "Simetierre" et mon préféré "le fléau".

il y a 17 minutes, Cheragaz a dit :

C'est un peu ce que je lui reproche  et qui fait que j'ai cessé de le lire.

Mon premier fut "Simetierre" et mon préféré "le fléau".

 

Mes préférés sont "Ça" et "Cujo". "Cujo" est vraiment un roman extraordinaire, où il n'y a pratiquement pas de surnaturel et où toute l'intrigue est bâtie sur des éléments très simple. Hélas, King a vieilli depuis! Mais il reste très intéressant à lire.

à l’instant, Gouderien a dit :

Mes préférés sont "Ça" et "Cujo". "Cujo" est vraiment un roman extraordinaire, où il n'y a pratiquement pas de surnaturel et où toute l'intrigue est bâtie sur des éléments très simple. Hélas, King a vieilli depuis!

Il me semble que je n'ai pas réussi à finir "Ça".

Je crois que j'en avais déjà marre de King à ce moment là.

Par contre j'ai bien aimé "Cujo" 

il y a 1 minute, Cheragaz a dit :

Il me semble que je n'ai pas réussi à finir "Ça".

Je crois que j'en avais déjà marre de King à ce moment là.

Par contre j'ai bien aimé "Cujo" 

"Ça" est sans doute son chef-d'oeuvre. 

Ce qui est passionnant aussi dans ses œuvres récentes, c'est le regard - acide, on s'en doute - qu'il porte sur le monde actuel et sur les technologies nouvelles.

il y a 2 minutes, Gouderien a dit :

"Ça" est sans doute son chef-d'oeuvre. 

C'est très possible mais j'ai commencé à lire Stephen King vers l'âge de 20 ans et puis mes goûts ont changé. 

Lorsque j'ai voulu reprendre ce fut avec "Ça' et je n'ai plus accroché.

Mais King restera pour beaucoup "le maître du frisson" 

il y a 1 minute, Cheragaz a dit :

C'est très possible mais j'ai commencé à lire Stephen King vers l'âge de 20 ans et puis mes goûts ont changé. 

Lorsque j'ai voulu reprendre ce fut avec "Ça' et je n'ai plus accroché.

Mais King restera pour beaucoup "le maître du frisson" 

 

Il est bien plus que cela… Il a une palette très étendue, c'est une de ses forces.

Et vous vous régalerez avec "Tout est fatal" à mon avis. Après, "Crépuscule" (un précédent recueil de nouvelles -et la première nouvelle n'est pas la moindre- je croyais avoir une mauvaise surprise -oui, un coup sur deux, King semble.... - ben, avec "Tout est fatal", je trouve qu'il s'est surpassé ! Ne surtout pas lire son introduction, mais les nouvelles suivantes sont tout simplement géniales. C'est un auteur qui est tiraillé entre la "littérature générale" et "l'épouvante" ; le seul problème, c'est qu'il est américain. Les américains, je sais pas, mais quand on lit "tout est fatal"....