Après les incidents qui ont eu lieu pendant le concert de l’orchestre philharmonique d’Israël jeudi soir à la Philharmonie de Paris (XIXe arrondissement de Paris), quatre individus ont été placés en garde à vue. Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a fermement réagi ce vendredi midi, soulignant la gravité des faits : « Hier soir, un concert donné à la Philharmonie de Paris a été perturbé par des militants pro-Palestiniens », a-t-il confirmé.

Le parquet de Paris a été avisé du placement en garde à vue de quatre personnes : trois hommes et une femme. Trois d’entre elles sont poursuivies pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations », un délit passible d’un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende. La quatrième personne est en garde à vue pour « organisation d’une manifestation non déclarée », délit qui fait encourir 6 mois de prison et 7 500 euros d’amende.

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Les éléments corroborent la thèse policière d’une action « organisée et non individuelle », laissant penser à un « groupement en vue de commettre des dégradations ou violences ». Selon des informations du Figaro, il a été identifié comme fiché S pour ses liens avec la « mouvance contestataire ».

Un deuxième homme, né le 25 août 1994 et également de nationalité française, a été interpellé à 20h35 à l’intérieur même de la Philharmonie. Il est mis en cause pour les mêmes faits ainsi que pour « destructions, dégradations, détériorations volontaires aggravées ».

Selon la police, cet individu a allumé un fumigène rouge dans la salle de concert Philharmonie où se trouve le public, « créant un mouvement de panique et de foule mettant en danger la vie d’autrui ». Laurent Nuñez a insisté sur la dangerosité de ces agissements : « Cet acte est extrêmement grave et totalement irresponsable. Aucune cause ne justifie que l’on mette en danger la vie des spectateurs qui étaient présents pour assister au concert. Il est injustifiable d’interrompre un concert de cette manière. L’usage d’un fumigène dans une enceinte fermée est dangereux, car il aurait pu provoquer des mouvements de foule et des blessés. »

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Ces incidents s’inscrivent dans un contexte déjà tendu. Le concert de l’orchestre philharmonique d’Israël faisait l’objet de pressions depuis plusieurs semaines, notamment de la part de la CGT-Spectacle et de divers artistes appelant à son annulation.

La ministre de la Culture, Rachida Dati, avait déjà fermement défendu la liberté de programmation et de création. La Philharmonie avait quant à elle rappelé son rôle d’accueil d’artistes de toutes origines, refusant d’exiger des prises de position politiques de la part des musiciens

https://www.leparisien.fr/faits-divers/concert-israelien-perturbe-a-la-philharmonie-trois-femmes-boules-puantes-qui-sont-les-quatre-personnes-arretees-07-11-2025-AKKAW7Z6INAYBAKMAPN3F3TMF4.php

Concert d'un orchestre israélien perturbé à la Philharmonie: "Je regrette surtout le génocide", affirme Jean-Luc Mélenchon

Pourquoi mêler des artistes à des considérations politiques dont ils ne sont pas les promoteurs mais seulement les ressortissants??? Ils ne sont pas comptables des imbécilités de leurs dirigeants...

il y a 1 minute, Ma Poule a dit :

Pourquoi mêler des artistes à des considérations politiques dont ils ne sont pas les promoteurs mais seulement les ressortissants??? Ils ne sont pas comptables des imbécilités de leurs dirigeants...

Parfois ce sont les artistes eux-mêmes qui prennent position...

Le monde tourne de cette façon, la politique.

il y a 12 minutes, Plouj a dit :

Le monde tourne de cette façon, la politique.

Les réseaux sociaux, la facilité pour chacun de faire une vidéo d’un évènement quelconque avec son téléphone portable, l’irrésistible envie de la CGT du spectacle de montrer qu’elle existe, ma belle-mère disait finalement quelque chose de très juste, de nos jours c’est à celui ou celle qui conjugue le verbe paraitre à tous les temps qui emporte la palme, pour faire parler de lui ou d’elle.

L’essentiel est de faire le buzz, peu importe la nature du sujet, tout est prétexte à se mettre en scène..

Un génocide vaut bien un couac dans le concert d'un monde à la sinistre symphonie ...