Qui arrivera à arrêter la souffrance du monde (qui rend dingue) ?

Et comment, où et quand ?

Je pose la question qui est probablement une des plus importantes de la Vie, après un entretien rapide avec un membre âgé de ma famille qui me parlait de ses souffrances de cet été : obsèques, canicules... et que j'observais devenir de plus en plus fou pendant qu'il parlait et y faisait référence.

Et, pour apporter une précision qui a de l'importance pour clarifier ce point : la douleur c'est à l'instant T, la souffrance c'est à l'instant T+1.

Il y a 5 heures, timot-33 a dit :

Et comment, où et quand ?

Je pose la question qui est probablement une des plus importantes de la Vie, après un entretien rapide avec un membre âgé de ma famille qui me parlait de ses souffrances de cet été : obsèques, canicules... et que j'observais devenir de plus en plus fou pendant qu'il parlait et y faisait référence.

Et, pour apporter une précision qui a de l'importance pour clarifier ce point : la douleur c'est à l'instant T, la souffrance c'est à l'instant T+1.

Peut être une personne qui comprendra que la souffrance ne fait qu’entretenir la douleur... 

La souffrance c’est l’instant TF1...

Comment, où  et  quand ? J'ai  intérêt  à  être  précis. Donc  je  choisis  le  méridien  de  Greenwich  pour  cela.

La  douleur  est  un  message   corporel  qui  signale  un  dysfonctionnement  perçu  comme  dangereux  pour  l'intégrité  de  l'organisme. La  souffrance, comprend  la  douleur, tout  en  l'étendant  au-delà  de  l'organisme, à   l'intégrité  morale  de  la  personne.

Ne  dit-on  pas : l'enfer  est  pavé  de  bonnes  intentions ?

La  souffrance  fait  partie  de  la  vie. L'acceptée, c'est  accepter  la  vie. 

Comment  l'acceptée  lorsqu'on  y  arrive  plus. Il  faut  parler (ou  écrire) beaucoup. De  sorte  que  de  prendre  de  la  distance  avec  sa  propre  souffrance.

Et  sinon, on  peut  aussi  aller  à  Greenwich  avec  une  petite  poupée. On  accroche  un  écriteau "Souffrance" sur  elle. Et  on  y  fiche  le  feu...

Il y a 7 heures, timot-33 a dit :

Et comment, où et quand ?

Je pose la question qui est probablement une des plus importantes de la Vie, après un entretien rapide avec un membre âgé de ma famille qui me parlait de ses souffrances de cet été : obsèques, canicules... et que j'observais devenir de plus en plus fou pendant qu'il parlait et y faisait référence.

Et, pour apporter une précision qui a de l'importance pour clarifier ce point : la douleur c'est à l'instant T, la souffrance c'est à l'instant T+1.

Ce n'est pas la souffrance qui rend dingue, mais c'est notre dinguerie qui nous fait souffrir, et là je ne parle pas de la douleur mais bien de la souffrance.

Donc, la question suivante est : Qu'est-ce qui fait qu'on est dingue ?

Ceux qui souffrent ne deviennent pas forcément ''dingues'' . Quelle idée ...

Que dire de l'endurance ....qui n'endurcit pas forcément .

Peut on caractériser la douleur , la souffrance d'un humain? qui n'est jamais la même.

Chacun de nous à des seuils de tolérance .

Il y a 8 heures, timot-33 a dit :

Et comment, où et quand ?

Je pose la question qui est probablement une des plus importantes de la Vie, après un entretien rapide avec un membre âgé de ma famille qui me parlait de ses souffrances de cet été : obsèques, canicules... et que j'observais devenir de plus en plus fou pendant qu'il parlait et y faisait référence.

Et, pour apporter une précision qui a de l'importance pour clarifier ce point : la douleur c'est à l'instant T, la souffrance c'est à l'instant T+1.

Si tu parles de TA souffrance, il existe peut-être des moyens de la calmer; la médecine fait des progrès tous les jours.

Si tu parles de la souffrance en général, elle est inhérente au monde. Pour tenter de la diminuer tu peux prier (si tu es croyant), te lancer dans l'action humanitaire ou dans la politique. Mais de toute façon, dans le meilleur des cas, tu ne pourras que ça : la diminuer. Pas la supprimer.

Le mal existe, il est à l'oeuvre tout le temps et partout, même si bien entendu il y a des endroits sur terre où c'est plus évident; par exemple en Ukraine (ou à Gaza diront certains). Le très chrétien Bayrou, qui veut faire payer tous les Français pour les méfaits d'une petite caste économico-financière, est aussi, à sa manière, un agent du mal. On ne peut pas s'y habituer. Par contre il vaut mieux éviter de passer ses journées devant les chaînes d'info en continu.

La souffrance est inhérente à l'humain qui a "la chance" de savoir réfléchir sur sa condition.

La nature est régie par la loi "cause-conséquence", ce sont des évènements, rien de plus.

Si tu rejoints la philosophie de Spinoza, tu comprends que sortir des effects, c'est sortir de la souffrance.

Le bouddhisme propose aussi cette voie avec la notion de détachement et d'acceptation.

Autrement dit, ce ne sont pas les évènements qui nous font souffrir, mais le rapport que nous entretenons avec cet évènement.

Les évènements douloureux ne s'arrêteront jamais, selon moi, mais on peut travailler sur nos affects.

On peut aussi "être le changement que l'on veut voir dans le monde" car ce sont des gouttes d'eau qui forment les océans. On participe ainsi activement à l'évolution des consciences vers plus de fraternité entre les humains.

Sans empathie ni compassion, pas de souffrance...

Il y a 8 heures, Amaranthe007 a dit :

La souffrance est inhérente à l'humain qui a "la chance" de savoir réfléchir sur sa condition.

La nature est régie par la loi "cause-conséquence", ce sont des évènements, rien de plus.

Si tu rejoints la philosophie de Spinoza, tu comprends que sortir des effects, c'est sortir de la souffrance.

Le bouddhisme propose aussi cette voie avec la notion de détachement et d'acceptation.

Autrement dit, ce ne sont pas les évènements qui nous font souffrir, mais le rapport que nous entretenons avec cet évènement.

Les évènements douloureux ne s'arrêteront jamais, selon moi, mais on peut travailler sur nos affects.

On peut aussi "être le changement que l'on veut voir dans le monde" car ce sont des gouttes d'eau qui forment les océans. On participe ainsi activement à l'évolution des consciences vers plus de fraternité entre les humains.

Le bouddhisme propose aussi cette voie avec la notion de détachement et d'acceptation.

Autrement dit, ce ne sont pas les évènements qui nous font souffrir, mais le rapport que nous entretenons avec cet évènement.

----------------Suis pas bouddhiste mais je comprends très bien, je pratique!

il y a 7 minutes, Plouj a dit :

Sans empathie ni compassion, pas de souffrance...

Si l'on se réfère à la souffrance des autres...mais la nôtre?

Salut le voyageur!

Ce sont surtout les paroles et les gestes qui font les œuvres.

Il y a 20 heures, timot-33 a dit :

Et comment, où et quand ?

Je pose la question qui est probablement une des plus importantes de la Vie, après un entretien rapide avec un membre âgé de ma famille qui me parlait de ses souffrances de cet été : obsèques, canicules... et que j'observais devenir de plus en plus fou pendant qu'il parlait et y faisait référence.

Et, pour apporter une précision qui a de l'importance pour clarifier ce point : la douleur c'est à l'instant T, la souffrance c'est à l'instant T+1.

Plus je réfléchis à la question, et plus je me dis que croire pouvoir éradiquer la douleur et la souffrance est une illusion .

Mais plus j'y réfléchis également, je me dis que la seule chose que tu peux faire pour diminuer la douleur et la souffrance du monde est de diminuer ta propre douleur et ta propre souffrance , j'ai acquis la conviction que c'est ça la solution .

Si tu es bien dans ta peau et que tu es cool , ( pas un enfoiré ) tu propages autour de toi du bien être , alors où , c'est là où tu te trouves , et quand , ben c'est à partir de maintenant jusqu'à dorénavant 

il y a 8 minutes, bouddean a dit :

Plus je réfléchis à la question, et plus je me dis que croire pouvoir éradiquer la douleur et la souffrance est une illusion .

Mais plus j'y réfléchis également, je me dis que la seule chose que tu peux faire pour diminuer la douleur et la souffrance du monde est de diminuer ta propre douleur et ta propre souffrance , j'ai acquis la conviction que c'est ça la solution .

Si tu es bien dans ta peau et que tu es cool , ( pas un enfoiré ) tu propages autour de toi du bien être , alors où , c'est là où tu te trouves , et quand , ben c'est à partir de maintenant jusqu'à dorénavant 

Je partage tout à fait ton ressenti. Etre en paix en soi-même c'est aussi offrir la paix au monde.

Il y a 13 heures, Amaranthe007 a dit :

La souffrance est inhérente à l'humain qui a "la chance" de savoir réfléchir sur sa condition.

La nature est régie par la loi "cause-conséquence", ce sont des évènements, rien de plus.

Si tu rejoints la philosophie de Spinoza, tu comprends que sortir des effects, c'est sortir de la souffrance.

Le bouddhisme propose aussi cette voie avec la notion de détachement et d'acceptation.

Autrement dit, ce ne sont pas les évènements qui nous font souffrir, mais le rapport que nous entretenons avec cet évènement.

Les évènements douloureux ne s'arrêteront jamais, selon moi, mais on peut travailler sur nos affects.

On peut aussi "être le changement que l'on veut voir dans le monde" car ce sont des gouttes d'eau qui forment les océans. On participe ainsi activement à l'évolution des consciences vers plus de fraternité entre les humains.

avec un changement de "effects" en affects.

@Gouderienaussi a un discours intéressant sur la question, selon moi.

Et d'accord avec la conclusion de @Amaranthe007 concernant le discours de @bouddean cependant il n'y a pas de méthode décrite, juste des résultats, ce qui ne répond pas à la question.

Il y a 10 heures, timot-33 a dit :

avec un changement de "effects" en affects.

@Gouderienaussi a un discours intéressant sur la question, selon moi.

Et d'accord avec la conclusion de @Amaranthe007 concernant le discours de @bouddean cependant il n'y a pas de méthode décrite, juste des résultats, ce qui ne répond pas à la question.

"affects", bien sûr, faute de frappe que je ne peux plus corriger.

C'est vrai, on ne répond pas à la question.

Alors si j'essaie de m'y coller, je répondrai que le "qui" ne peut pas être un individu seul.

C'est à l'ensemble des humains de grandir en conscience, et le chemin est long. On pourrait arriver à une humanité qui aurait éradiquée les conflits, les viols, les meurtres, etc...

Mais restera toujours la souffrance due à la maladie et la mort. La perte d'un être cher est chez moi la souffrance la plus impactante. Et même si on essaie de prendre du recul avec l'aide de la philosophie et de la spiritualité.

il y a 1 minute, Amaranthe007 a dit :

C'est à l'ensemble des humains de grandir en conscience, et le chemin est long. On pourrait arriver à une humanité qui aurait éradiquée les conflits, les viols, les meurtres, etc...

"Grandir en conscience" cela correspondrait à quoi ?

Qu'est-ce que peut vouloir dire cette expression pour toi ?

il y a 18 minutes, Don Juan a dit :

"Grandir en conscience" cela correspondrait à quoi ?

Qu'est-ce que peut vouloir dire cette expression pour toi ?

J'utilise ces termes dans le sens employé dans les textes traitant de spiritualité (Deepak Chopra, Krishnamurti, Eckhart Tolle, Frédéric Lenoir, Matthieu Ricard, Ramana Maharshi, Khalil Gibran, etc...).

Pour faire simple, je comprends ces terme ainsi : prendre conscience que l'humanité possède une conscience collective, qui expérimente la vie dans la matière, dans le but de s'élever vers l'amour inconditionnel.

C'est très résumé... très très très résumé.

Tiens, je viens d'avoir la visite des témoins de Jéhovah sur le thème "comment éradiquer la guerre dans le monde". Ça faisait un moment que je ne les avais pas vus !

Nous savons tous très bien qu'il est impossible d'éradiquer la souffrance du monde puisqu'il est déjà impossible d'éradiquer la souffrance de tout un chacun ...la naissance est une souffrance, la vie est une souffrance et la mort est une souffrance...sauf pour ceux qui ont la chance de s'endormir définitivement durant leur sommeil...

Même s'il y a des degrés dans la souffrance elle n'est jamais bien loin!

Et c'est une optimiste de haut vol qui écrit ces mots...