"Les pensées ne sont pas les nôtres"

Il y a 8 heures, hanss a dit :

Par ex dans les langues qui ont une forme de futur dédiée, le futur semble plus lointain alors dans ces pays il y a moins de prévoyance pour le futur sur le plan de l’épargne et sur le plan de la prévoyance de la santé. Dans ces pays on fume plus, pas d’exercices physiques réguliers, plus de rapports sexuels non protégés etc etc contrairement aux pays où il n’y a pas de marque de futur dans la langue. Pour eux le futur est partie intégrante du présent. Je sais pas si je l’ai bien exprimé. 

Mais en français (qui est la seule langue que je connaisse un peu), le futur a une forme dédiée. Pourtant on se préoccupe un peu du futur. 

Si tu pouvais préciser, le sujet me paraît intéressant. 

Il y a 8 heures, lysiev a dit :

J'espère que personne emmagasine mes pensées  Vous auriez une migraine 

Allons, allons, il m'en faut un plus pour songer au Doliprane (toujours effervescent chez moi, merci),    .

Il y a 18 heures, crockettpolice a dit :

Bonjour,

 

Une fois, une sophrologue m'a dit cela: mais alors comment savoir celles qui sont vraies?

Qu'en pensez-vous?

Une pensée est une pensée, elle n'a pas à être vraie ou pas. 

Une pensée se forge à partir d'une analyse personnelle sur des éléments qui peuvent être extérieurs à soi-même.

On peut certes reprendre la pensée d'autrui et la faire sienne. On peut partager une pensée commune.

il y a 7 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Une pensée est une pensée, elle n'a pas à être vraie ou pas. 

Une pensée se forge à partir d'une analyse personnelle sur des éléments qui peuvent être extérieurs à soi-même.

On peut certes reprendre la pensée d'autrui et la faire sienne. On peut partager une pensée commune.

Exact 

Il y a 3 heures, MadeleinedeProut a dit :

Une pensée est une pensée, elle n'a pas à être vraie ou pas. 

Une pensée se forge à partir d'une analyse personnelle sur des éléments qui peuvent être extérieurs à soi-même.

On peut certes reprendre la pensée d'autrui et la faire sienne. On peut partager une pensée commune.

Comment partager une pensée et pretendre l’adopter ?

Une declaration je peux , mais une pensée sauf être télépathe.... 

Comment est ce possible ?

En fonction du contexte au sein duquel elle est prononcée cette phrase peut varier plus ou moins dans sa signification.

Une interprétation possible: On peut par exemple considérer que nos pensées sont influencées par d'autres individus, voire qu'il peut arriver d'adopter des shémas de pensée qui viennent de quelqu'un d'autre, entre autres par le biais de l'éducation ou de la culture... Or il peut arriver d'adopter des pensées sans les soumettre tout à fait à notre esprit critique, dans ce cas la pensée n'est pas forcément en adéquation avec notre propre personnalité mais peut coïncider avec une attente sociale, voire un formatage ou une déteinte. On peut adapter nos opinions et nos jugements en fonction de ce que l'on peut attendre de soi ou de ce que l'on veut nous transmettre, et pas exclusivement en fonction de nos propres sentiments d'autant plus si on ne s'est pas tellement penché sur le sujet concerné, si on ne l'a pas vérifié, réfléchi par soi-même, voire aussi s'il existe une pression importante de pensée unique. Par exemple si quelqu'un nous dit "Tu es susceptible." sans qu'on ne l'ait conclu aussi par soi-même, il est possible de le prendre pour argent comptant sans forcément le remettre en question pour différentes raisons, dans ce cas cette pensée que l'on a adoptée ne nous appartient pas totalement, elle provient d'un jugement extérieur et non pas d'une construction personnelle. Ou on peut dire "Je pense qu'il faut manger un petit-déjeuner le matin." alors que c'est ce qu'on nous a appris, ça ne vient pas forcément d'une réflexion personnelle plus poussée, parfois oui mais pas forcément.

Autre interprétation: Les pensées peuvent se partager, voire se ressembler. Si je me demande par exemple pourquoi cette personne pense comme moi, a la même opinion, je peux en être contente, mais je peux aussi le déplorer, me dire que ça m'enlève le privilège de cette réflexion, ou que cette personne a trop imité ce que j'ai pu dire alors qu'il ne s'agissait pas de sa réflexion... Ce qui peut conduire éventuellement à une forme de sentiment de dévalorisation ou d'injustice (dans le cadre d'une rivalité professionnelle par exemple) plus ou moins lié au principe de propriété intellectuelle (qui a cependant ses limites). Les gens peuvent s'inspirer de ce que l'on pense et que l'on exprime, une pensée que l'on exprime ne nous appartient pas forcément exclusivement. Si on veut garder seulement pour soi ses jugements, ses opinions, on évite de les exprimer, mais même dans ce cas d'autres peuvent parfois penser la même chose que soi par d'autres sources d'inspiration que soi.

Autre interprétation: Les pensées ne dépendent pas que de notre propre volonté. On peut penser en réaction même si on ne le veut pas, même si on préfèrerait ne pas y penser. Elles peuvent parfois dépendre davantage de ce à quoi on est confronté extérieurement ou de certains déterminismes que de ce à quoi on veut penser.

...

Il y a 20 heures, hanss a dit :

Je sais pas si je l’ai bien exprimé. 

Disons qu'il faut lire plusieurs fois 

Il y a 3 heures, Sittelle a dit :

Comment partager une pensée et pretendre l’adopter ?

Une declaration je peux , mais une pensée sauf être télépathe.... 

Comment est ce possible ?

Une pensée ne peut pas se transmettre oralement?  on ne pourrait donc pas partager ses pensées ??? tiens donc....

c'est quoi déjà sophrologue ? une sorte de charlatan ?

Il y a 4 heures, MadeleinedeProut a dit :

Une pensée ne peut pas se transmettre oralement?  on ne pourrait donc pas partager ses pensées ??? tiens donc....

Si vous la transmettez oralement elle devient une declaration , non ?

Il y a 2 heures, Sittelle a dit :

Si vous la transmettez oralement elle devient une declaration , non ?

La pensée est obligée d'en passer par les mots. Le langage devient alors la traduction de la pensée. A mon sens les deux sont liés. Sans mots il n'y a pas de pensée.

Si la chose est tout comme pour nos actes, alors je plaide l'innocence ...

il y a 41 minutes, MadeleinedeProut a dit :

La pensée est obligée d'en passer par les mots. Le langage devient alors la traduction de la pensée. A mon sens les deux sont liés. Sans mots il n'y a pas de pensée.

 

Et le language des signes?

Il y a 3 heures, MadeleinedeProut a dit :

La pensée est obligée d'en passer par les mots. Le langage devient alors la traduction de la pensée. A mon sens les deux sont liés. Sans mots il n'y a pas de pensée.

Certes l'on peut exprimer sa pensée par le moyen des mots dits ou écrits mais la pensée reste la plupart du temps à l'état de pensée n'appartenant qu'à soi, quand on veut garder ses pensées pour soi.

Donc non, la pensée n'est pas obligée d'en passer par les mots si l'on ne souhaite pas la dévoiler.

Il y a 10 heures, MadeleinedeProut a dit :

Une pensée ne peut pas se transmettre oralement?  on ne pourrait donc pas partager ses pensées ??? tiens donc....

Si on le souhaite (et seulement si), on exprime sa pensée lors d'une discussion et l'on partage alors certaines de ses pensées.

Personne ne dévoile toutes ses pensées.

Il y a 9 heures, Passiflore a dit :

Donc non, la pensée n'est pas obligée d'en passer par les mots si l'on ne souhaite pas la dévoiler.

Ca va de soi. 

Il existe des expériences où l’on donne aux participants des exercices dans le même endroit. Figurez vous que les groupes suivant donnaient des réponses de plus en plus juste. Enfin c’est si ambigue je dois l’avouer. Faut retrouver la source

Il y a 18 heures, BadKarma a dit :

Si la chose est tout comme pour nos actes, alors je plaide l'innocence ...

Il y a des pensées négatives qui se répètent souvent. Ou par des expériences similaire comme un chauffard sur la route qui s’énerve sur les erreurs de conduite des autres. Mais c’est sans fin les erreurs des gens sur la route. Si on s’habitue à se plaindre ça craint. Faut parfois s’efforcer à ne pas penser si ou ça en se corrigeant sur le moment même. J’ai l’impression que l’esprit est une sorte d’ordinateur qui se répète. Et dans nos actes aussi on se répète indéfiniment

Il y a 21 heures, spirale a dit :

c'est quoi déjà sophrologue ? une sorte de charlatan ?

Une médecine parralèle qui commence à être reconnu. "Une médecine douce psychocorporelle"

Le 21/08/2025 à 22:21, hanss a dit :

Trop rien en fait c’est pas grave. Tu peux travailler par ex sur le fait que tu as des croyances limitantes qui t’empêche de faire quelque chose qui te ferait plaisir ou mettre à jour ta carte du monde pour mieux comprendre les autres ou t’aider à te comprendre mieux toi meme. Y’a des personnes qui ont besoin d’une forte validation extérieur d’autres qui ont un cadre interne fort qui empêche tout échange tout cela peut  se bosser. 

Oui la reconnaissance extérieur est parfois un manque qu’on a tous faudrait créer un sujet là-dessus. Elle est souvent muette cette reconnaissance qu’on a. Ou la recherche de la validation extérieur, celle ci est beaucoup plus exprimé. Notre fierté nous rend sourd et mute cette zone dans l’amitié aussi. On en fait pas trop alors qu’on estime fort les autres. Mais ça passe. C’est sur l’instant qu’on essaye de montrer qu’une personne et ces pensées nous plaisent. La recherche de la validtion extérieur est beaucoup plus osé. Mais c’est tellement caduque, éphémère et on ose pas trop en faire trop pour mieux connaître tel personne

Le 21/08/2025 à 14:28, crockettpolice a dit :

Bonjour,

 

Une fois, une sophrologue m'a dit cela: mais alors comment savoir celles qui sont vraies?

Qu'en pensez-vous?

J'ai une idée.

On distinguera deux courants en soi (langage intérieur), le premier courant forme une pensée, une idée, qui va provoquer des émotions, des sentiments. Je l'appelle le "parasite" ... et le second courant de pensée émerge d'une émotion, d'un sentiment qui provoque une pensée, une idée.

C'est inversé. Ce qui est véritable est l'émotion, le sentiment est une réponse que nous pouvons traduire par des mots, nous pensons ce que nous éprouvons mais nous ne pouvons pas penser ce que nous n'éprouvons pas => C'est le parasite.

Celles qui sont vraies sont les pensées qui succèdent à nos émotions et non pas celles qui les précèdent, de plus ces émotions ne sont pas bonnes à vivre (le fantasme). Une pensée qui succède à une émotion répond à la réalité à notre existence en la traduisant ...

Réalité et fiction ?