Comment peut-on ne pas intervenir ??

il y a 4 minutes, Passiflore a dit :

 

Tu n'hésiterais pas à te mettre en danger, à risquer ta vie, tu penses ?

Maintenant j'hésiterais,j'ai plus la forme mais ça me met réellement en colère

il y a 9 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Ce n’est pas le sujet.

Le titre c'est " Comment ne pas intervenir ", je réponds ! 

à l’instant, Passiflore a dit :

 

On ne peut que supposer que l'on réagirait de telle ou telle façon mais tant qu'on ne l'a pas soi vécu, on n'en sait strictement rien.

 

Ouais.... cest exactement ce que je dis.... encore.

à l’instant, soan a dit :

En vrai la question est intéressante. Mais quand tu as vu, de très près la lâcheté humaine et que tu acceptés de reconnaître que tu as pu l'être toi même (enfin seulement moi visiblement), j'avoue que le regard change sur les inactions des autres. 

Mais je crois que nous le sommes tous, lâche, à un moment ou à un autre. Mais quand tu es confronté aux guerres, aux misères, aux cataclysmes en tant que professionnels pour en rendre compte, comment vivre sans regrets, sans remords, sans cauchemars avec cette "inaction" qui semble faire partie intégrante du job !?

il y a 15 minutes, soan a dit :

(...) Sinon que dire des journalistes qui filment des catastrophes naturelles type tremblement de terre sans poser la caméra pour prêter mains fortes et soulever des cailloux a la recherche de victimes...(...)

Qui se souvient ?

Les larmes me viennent......

il y a 18 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Mais je crois que nous le sommes tous, lâche, à un moment ou à un autre. Mais quand tu es confronté aux guerres, aux misères, aux cataclysmes en tant que professionnels pour en rendre compte, comment vivre sans regrets, sans remords, sans cauchemars avec cette "inaction" qui semble faire partie intégrante du job !?

Je doute qu'ils sortent totalement indemne de tout ça. Des regrets, des remords peut etre en ont ils, mais avec la satisfaction peut etre aussi d'avoir pu dénoncer ce qui les a touché. 

il y a 9 minutes, Passiflore a dit :

 

Qui se souvient ?

 

 

Les larmes me viennent......

Sans rapport. Autour de cette gamine des tas de gens qui ont tenté pendant des jours de la sortir de la..  donc sans lien avec le sujet. 

Omayra Sanchez n'a pas été abandonnée à son sort. Corde, leviers… durant les 60 heures qu'elle passera coincée dans la boue, les secours vont tout tenter pour la libérer, avec des moyens souvent dérisoires. Pendant quelques heures, les sauveteurs lui passent une bouée autour de la taille, pour diminuer les efforts qu'elle doit fournir. Jairo, le jeune homme qui l'a découverte, passe même la nuit du 14 au 15 novembre dans l'eau, contre la petite fille, pour la réchauffer.

il y a 15 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Mais je crois que nous le sommes tous, lâche, à un moment ou à un autre. Mais quand tu es confronté aux guerres, aux misères, aux cataclysmes en tant que professionnels pour en rendre compte, comment vivre sans regrets, sans remords, sans cauchemars avec cette "inaction" qui semble faire partie intégrante du job !?

Informer n'est pas vraiment de l'inaction. 

Si le journaliste n'avait pas pris de photo mais avait raconté ce genre de torture pratiquée lui reprocherait-on de n'avoir rien fait, de n'avoir pas bousculé, en superhéros indigné,  une culture pour sa barbarie ?

A t'il réellement dit qu'il n'avait rien fait par respect de la culture locale ? Si c'est vraiment le cas on peut toujours débattre autour de ce genre d'argument. Mais sur son éthique de journaliste et parce qu'on peut penser qu'il aurait peut-être lui-même été torturé s'il avait essayé de libérer la malheureuse, qu'aurait-il dû faire : fermer les yeux et ne prendre aucune photo mais dans ce cas ne pas informer ? 

il y a 8 minutes, soan a dit :

Sans rapport. Autour de cette gamine des tas de gens qui ont tenté pendant des jours de la sortir de la..  donc sans lien avec le sujet. 

Omayra Sanchez n'a pas été abandonnée à son sort. Corde, leviers… durant les 60 heures qu'elle passera coincée dans la boue, les secours vont tout tenter pour la libérer, avec des moyens souvent dérisoires. Pendant quelques heures, les sauveteurs lui passent une bouée autour de la taille, pour diminuer les efforts qu'elle doit fournir. Jairo, le jeune homme qui l'a découverte, passe même la nuit du 14 au 15 novembre dans l'eau, contre la petite fille, pour la réchauffer.

Exact mais cette photo !!!...

Il y a 6 heures, Mite_Railleuse a dit :

Comment peut-on partir en abandonnant une victime à un tel sort ???

Je crains que tu n’aies pas exactement pris en compte le contexte qui entoure la réalisation de ce daguerréotype.

D’une part les choses se passaient au fin fond de la Mongolie il y a plus d’un siècle. Depuis beaucoup de neige est passée sur les gens en cause. Et sur leurs mœurs. Ne serait-ce que le Régime Soviétique qui a notablement modifié la condition de la femme. Y compris des femmes mongoles.

D’autre part ce cliché est attribué à Stéphane Passet. Mais en réalité il fait partie d’une énorme quantité d’autres clichés. Albert Kahn, qui avait fait fortune dans les mines de diamant et d’or d’Afrique du Sud, avait envoyé de nombreuses équipes à travers le monde. Il a consacré une partie de sa fortune dans des œuvres humanitaires et l’autre partie à constituer une énorme quantité de photos appelée « Les Archives de la Planète ». Pendant plus d’un demi- siècle, ces Archives ont pratiquement été les seuls témoignages de ce qui se passait sur la planète.

Une équipe de deux douzaines de personnes, dont des photographes, s’est risqué à aller explorer, et photographier, les fins fonds de la Mongolie. Dans des secteurs où  ils étaient les premiers occidentaux à aller.

Les mongols de ces contrées vivaient encore comme leurs ancêtres le faisaient deux mille ans plus tôt.

Tu dis :

- «  Comment peut-on partir en abandonnant une victime à un tel sort ??? »

Il est évident qu’avec notre sensibilité occidentale d’aujourd’hui, nous considérons, avec raison, que c’est une chose abominable. Mais que ces photographes pouvaient-ils y faire ? Ils ne parlaient pas la langue mongole, que d’ailleurs personne ne parlait en dehors de la Mongolie.  Et surtout la Mongolie n’était pas un véritable état, avec ses règles, sa police ou son armée. Tout cela n’existait pas en Mongolie, qui vivait comme à l’époque de Gengis Kahn.  

Ils se trouvaient seuls en face d’une tribu d’autochtones, et les téléphones portables, ni les autres parce qu’il n’y en avait pas, ne couvraient pas la zone.  

Comment auraient-ils pu intervenir ?

Par contre, l’an dernier, dans une ville de 200 000 habitants du Centre de la France, à quatre heures de l’après-midi une fille s’est faite violer par 2 racailles, sous les boîtes aux lettres de la Poste Centrale. Elle hurlait. La Police a établi qu’au moins une douzaine de personnes sont passées à ce moment-là. Tous et toutes ont changé de trottoir, et personne n’est intervenu.  

Plus d’un siècle après les actes en Mongolie que tu évoques, avons-nous fait quelques progrès ?  

il y a 9 minutes, CAL26 a dit :

Informer n'est pas vraiment de l'inaction. 

Si le journaliste n'avait pas pris de photo mais avait raconté ce genre de torture pratiquée lui reprocherait-on de n'avoir rien fait, de n'avoir pas bousculé, en superhéros indigné,  une culture pour sa barbarie ?

A t'il réellement dit qu'il n'avait rien fait par respect de la culture locale ? Si c'est vraiment le cas on peut toujours débattre autour de ce genre d'argument. Mais sur son éthique de journaliste et parce qu'on peut penser qu'il aurait peut-être lui-même été torturé s'il avait essayé de libérer la malheureuse, qu'aurait-il dû faire : fermer les yeux et ne prendre aucune photo mais dans ce cas ne pas informer ? 

C’est toute la complexité du sujet. Mais je crois que je bute sur l’image que j’ai de quelqu’un qui prend ce genre de photo, qui tourne les talons et s’en va. L’émotionnel prend le pas sur la "raison"...

il y a 5 minutes, Mite_Railleuse a dit :

L’émotionnel prend le pas sur la "raison"...

On le fait tous. En plein hiver croiser un type sur un banc en sachant que peut être qu'il ne se relèvera pas le lendemain matin. 

Il y a 1 heure, PtitAngelina a dit :

N'oublions pas qu'il était là pour faire du scoop aussi , de belles photos .

Combien actuellement prennent leurs appareils (en france déjà ) pour filmer et ne pas intervenir ? 

Alors qu'ils connaissent les coutumes et usage du pays 

Beaucoup, déjà rien que dans ma petite ville. Je sais.

Qu'est ce que tu veux y faire...prendre le contrôle de leurs âmes pour les éduquer n'est même pas la dernière option possible. Alors on va laisser faire et faire en sorte que notre propre niveau de conscience s'élève. Sans espérer que ça changera quoi que ce soit à l'humanité parce que l'histoire des singes qui apprennent à éplucher les patates et qui l'apprennent comme par une télépathie inconsciente aux singes d'une autre île éloignée, c'est des conneries. Les seuls singes qui peuvent faire quelque chose sont ceux de la sagesse. Comme sur la maquette du meuble jaune. 

Et c'est urgent. Les singes deviennent comme sur la photo.

Faut enseigner au monde, d'une manière ou d'une autre.

Ou alors au moins comprendre pourquoi les méchants font ça à la vie, aux enfants, aux femmes, aux singes à qui on a cousu les bouches, aux mouches qu'on tue parce qu'elles nous gênent, aux pelouses qu'on foule sans respect pour les êtres vivants qu'on va piétiner, pour les familles qu'on va séparer. Et pourquoi on pleure pour Gaza alors qu'on fait la même chose sous nos Adidas, il va au moins falloir comprendre, c'est moi qui vous le dit.

Il y a 4 heures, Virtuose_en_carnage a dit :

Malheureusement les punitions font parties des règles sociales. Elle savait ce qu'elle encourait. 

Voilà un exemple de sale boulot. Accepter, tolérer en "déplorant" littéralement, c'est peut-être une preuve de conscience aiguë de la situation, ou peut-être une manifestation passagère de crétinerie abjecte, mais les conséquences sont les mêmes.

Ceux qui font ça aident ceux qui refusent de laisser faire. Ils leur donnent de la force. Ils font le sale boulot comme les marchands d'armes qui créent des guerres le font. Ils sont utiles, et à plaindre. Ou peut-être pas à plaindre. Peut-être que ce sont ceux qui se laissent berner par cette projection intensive des guerres et des problèmes dans le monde qui sont à plaindre. Ils passent à côté de leurs destins. Ils enragent et s'engagent dans des directions contrôlées par le pouvoir de l'illusion retranscrite à l'excès dans le monde, et à l'heure actuelle de façon déréglée. 

Et ça il faut le comprendre. C'est primordial. (Je me parle tout seul)

il y a 1 minute, manupain a dit :

(Je me parle tout seul)

Ben voilà, on est d'accord. 

il y a 23 minutes, manupain a dit :

 

Beaucoup, déjà rien que dans ma petite ville. Je sais.

Qu'est ce que tu veux y faire...prendre le contrôle de leurs âmes pour les éduquer n'est même pas la dernière option possible. Alors on va laisser faire et faire en sorte que notre propre niveau de conscience s'élève. Sans espérer que ça changera quoi que ce soit à l'humanité parce que l'histoire des singes qui apprennent à éplucher les patates et qui l'apprennent comme par une télépathie inconsciente aux singes d'une autre île éloignée, c'est des conneries. Les seuls singes qui peuvent faire quelque chose sont ceux de la sagesse. Comme sur la maquette du meuble jaune. 

Et c'est urgent. Les singes deviennent comme sur la photo.

Faut enseigner au monde, d'une manière ou d'une autre.

Ou alors au moins comprendre pourquoi les méchants font ça à la vie, aux enfants, aux femmes, aux singes à qui on a cousu les bouches, aux mouches qu'on tue parce qu'elles nous gênent, aux pelouses qu'on foule sans respect pour les êtres vivants qu'on va piétiner, pour les familles qu'on va séparer. Et pourquoi on pleure pour Gaza alors qu'on fait la même chose sous nos Adidas, il va au moins falloir comprendre, c'est moi qui vous le dit.

Il ne faut jamais laissé faire , jamais .

Il y a 1 heure, Plouj a dit :

" Le poids des mots, le choc des photos " ce slogan ne vous rappelle rien ? 

Pas de changement, au contraire même, les JT sont friands, à qui fera la plus belle audience, peu importe le support.

Des abominations contre les femmes sont toujours en cours un peu partout dans le monde.

Qui intervient ? 

Harcèlement de rue, outrages sexuels ou sexistes, chez nous.. qui intervient ? 

Inutile de remonter en 1913.. à part pour lancer le sujet.

Sur les documentaires animaliers, les reporters considèrent que c'est la nature et qu'il faut laisser faire.

Les humains sont filmés en toutes circonstances par une armée de personnes à l'aide de leur mobile, sans aucune déontologie ni respect. Les images sont ensuite diffusées sur les réseaux sociaux..

J'arrive, je fignole mes préparatifs, je me découvre encore un peu à travers l'histoire de l'humanité, le temps de gravir les quelques embûches que je me suis semé et qu'on va encore m'opposer, et je suis à vous. Rome s'est pas faite belle en un jour. 

D'ailleurs qu'est ce qu'elle est devenue celle-ci ? J'y ai "jamais" mis les pieds.

il y a une heure, CAL26 a dit :

Informer n'est pas vraiment de l'inaction. 

Si le journaliste n'avait pas pris de photo mais avait raconté ce genre de torture pratiquée lui reprocherait-on de n'avoir rien fait, de n'avoir pas bousculé, en superhéros indigné,  une culture pour sa barbarie ?

A t'il réellement dit qu'il n'avait rien fait par respect de la culture locale ? Si c'est vraiment le cas on peut toujours débattre autour de ce genre d'argument. Mais sur son éthique de journaliste et parce qu'on peut penser qu'il aurait peut-être lui-même été torturé s'il avait essayé de libérer la malheureuse, qu'aurait-il dû faire : fermer les yeux et ne prendre aucune photo mais dans ce cas ne pas informer ? 

Merci. 

J'ai peut-être dit n'importe quoi à son sujet, peut-être pour asseoir ma propre puissance, me l'affirmer, ce que vous voulez mais en tout cas heureusement que des gens comme toi savent tirer l'épingle du jeu.

Les juges de la ville condamnèrent une fois

Une jeune femme qui avait violé quelque loi

Au soleil elle exposait sa tendre écorce de chair,

Ils la firent lier nue à un pieu dans le désert.

Je t’enseignerai, me dit mon père

Vers quoi tendent les hommes.

Comme nous voyagions, la nuit entière

Passa sur elle et lui fut bonne.

Mais le soleil du jour suivant

But toute la sueur de ses aisselles,

Assécha sa salive tiède et son sang,

Et de ses yeux, la lumière qui la faisait belle.

La nuit douce et humide tomba à nouveau

Lui prodiguant sa courte miséricorde,

Qu’elle accepta comme un dernier repos.

Mais son sang rougissait toute la corde.

Quand nous parvînmes mon père et moi,

Elle tordait ses bras comme un sarment qui

Voudrait s’échapper d’un feu de bois.

Son corps entier était un incendie

Juan.

Il y a 7 heures, Mite_Railleuse a dit :

Le sujet c’est la déontologie des professionnels de l’info...

Je pense être dans le sujet mais pas forcément  de ton avis, donc...

il y a 1 minute, Plouj a dit :

Je pense être dans le sujet mais pas forcément  de ton avis, donc...

Il n’y a pas de "donc". Je supporte parfaitement la contradiction, je la trouve bien souvent enrichissante. Mais il n’est pas question du quidam qui photographie tout et n’importe quoi et poste tout azimuts. Il est question de professionnels et de leur déontologie.