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Conte, légende, mythe, simple histoire

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January

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 052 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

'me fait penser à Déméter

Quand Hadès, souverain des morts, enleva Perséphone pour en faire son épouse, la mère de cette dernière, Déméter, partit à sa recherche, délaissant les récoltes de la Terre. Prenant la forme d'une vieille femme nommée Doso, elle erra pendant neuf jours et neuf nuits. Voyant que la famine menaçait les mortels, Zeus envoya son messager Hermès au royaume d'Hadès pour lui demander de rendre Perséphone à sa mère. Mais la jeune déesse avait mangé six pépins de la grenade que le rusé Hadès lui avait offerte pour la garder avec lui, la tradition voulant que quiconque mange dans le royaume des morts ne peut plus le quitter. Zeus obtint que Perséphone passât l'hiver aux Enfers avec son époux et le reste de l'année avec sa mère. Ainsi débuta, selon la mythologie grecque, le cycle des saisons.

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Membre, 55ans Posté(e)
Danoketian Membre 17 003 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
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il y a 29 minutes, K-sos a dit :

Pourquoi parler de légende ? Ca n'a aucun intérêt !

Pour faire travailler l'imagination et il y'a un côté poetic dans ces histoire. 

Pourquoi venir sur ce topic si cela ne m'intéresse pas?

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Membre, Posté(e)
soan Membre 1 597 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 37 minutes, K-sos a dit :

Pourquoi parler de légende ? Ca n'a aucun intérêt !

On te laisse bien t'exprimer alors quil n'y a aucun intérêt a te lire....

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Membre, 64ans Posté(e)
K-sos Membre 4 058 messages
Maitre des forums‚ 64ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, soan a dit :

On te laisse bien t'exprimer alors quil n'y a aucun intérêt a te lire....

Ah ! Dame censure.

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Membre, Posté(e)
soan Membre 1 597 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
à l’instant, K-sos a dit :

Ah ! Dame censure.

Non. La censure aurait ete de te dire d'aller jouer plus loin avec tes critiques qui elles censurent des sujets au prétexte que cela ne servirait a rien.... 

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Membre, 60ans Posté(e)
Elbaid1 Membre 9 244 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)
il y a 55 minutes, January a dit :

Quand Hadès, souverain des morts, enleva Perséphone pour en faire son épouse,

 Perséphone ?  la cousine à Itinéris ? :hum:

 bon ok je sort ....

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Membre, 60ans Posté(e)
Elbaid1 Membre 9 244 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)

Conte cathare du serpent 

UN HOMME cultivait sa vigne, comme il en enlevait les pierres, il en vit une qui était grosse et qu'il eût l'idée d'ôter aussi; quelle ne fut pas sa surprise de découvrir un trou d'où surgit un gros serpent. Il eut une grande peur. Le serpent lui parla: « Qui t'a permis d'enlever la porte de ma maison ? » L'homme s'excusa en lui disant qu'il n'aurait jamais pensé que cette pierre fut la porte de sa demeure. Le serpent répliqua alors: « Je sais que tu as trois filles à marier, si tu ne me donnes pas l'une des trois, je viendrai dans la nuit pour t'étouffer. Va-t'en et donne-moi bientôt une réponse. »

L'homme en rentrant chez lui était triste, triste, tellement triste que ses filles lui demandèrent quelle était la cause de son chagrin. Il leur expliqua que lorsqu'il travaillait dans la vigne et qu'il soulevait une grosse pierre, un serpent sortant du trou qu'elle recouvrait lui apparut et lui dit: « Qui t'a permis d'enlever la porte de ma maison ? » Lui s'était excusé en disant qu'il n'aurait jamais pensé que cette pierre fut la porte de sa demeure, le serpent avait répliqué: « Je sais que tu as trois filles à marier, si tu ne me donnes pas l'une des trois, je viendrai dans la nuit pour t'étouffer. Va-t-en et donne-moi bientôt une réponse. »

Alors l'ainée de ses filles s'écria qu'elle ne serait jamais la femme d'un serpent et la cadette fit la même réponse. Seule la plus jeune consola son père en lui disant de ne pas avoir d'inquiétude et en l'assurant qu'elle ferait ce sacrifice. Là-dessus le père prit la plus jeune de ses filles par la main et se rendit avec elle à la vigne.

Le serpent les y attendait à l'entrée de sa demeure; du seuil de la porte d'entre, il les invita à descendre sous terre, il passa le premier en rampant, le père et la fille le suivirent. Ils arrivérent bientôt dans un château merveilleux dont les portes s'ouvrirent sur des appartements magnifiques aux murs tapissés de diamants, garnis de beaux meubles, éclairés par des lustres éblouissants. Le père et la fille furent surpris de voir de si belles choses et la demoiselle en fut si émerveille qu'elle se tourna vers son pére pour lui dire qu'elle acceptait volontiers de devenir la femme du serpent. Dès lors ils s'entendirent avec lui pour célébrer les noces. Le serpent offrit à sa fiance la robe blanche et la robe du lendemain, le mariage eut ainsi lieu, des gens de la meilleure société y assistaient; la mariée était vêtue de sa robe blanche qui avait une longue traîne et le serpent rampait à ses côtés. Après le mariage les invités se rendirent au château où l'on fit un grand repas, on y servit des mets délicieux et recherchés comme des faisans cuits à la broche devant un feu de bois, des laquais en habits servaient à table ...

Le soir quand tous les invités se retirèrent la demoiselle suivit son mari dans sa chambre, mais elle fut effrayée de se trouver sans parents, sans amis, avec un serpent à côté d'elle. Celui-ci voyant son effroi la rassura en lui expliquant qu'il pouvait redevenir homme à son choix, le jour ou la nuit; il lui demanda aussitôt de dire ce qu'elle désirait qu'il fit. Sa femme lui répondit qu'elle préférait qu'il fut homme pendant la nuit, car elle serait ainsi moins effrayée, le jour elle aurait moins peur que la nuit d'avoir une bête auprès d'elle. Alors le serpent se dépouilla tout de suite de sa peau, la suspendit à un clou près de son lit et lui apparut comme un beau prince qu'une vilaine fée avait ensorcelé. - La fe lui avait jeté ce sort en espérant qu'il ne trouverait jamais à se marier. - Le lendemain matin il reprit sa peau et ainsi toutes les nuits il était prince et tous les matins serpent.

Quelques jours après la jeune mariée alla visiter ses parents, ses soeurs la voyant vêtue d'une manière somptueuse de belles robes couvertes de diamants, furent jalouses d'elle. Elles lui proposèrent de lui rendre visite en son château et elles allèrent en effet passer quelques jours auprès d'elle, leur soeur leur montra toutes ses belles toilettes et ses beaux diamants. ... Elles lui demandèrent alors si elle n'avait pas peur d'avoir un gros serpent à ses côtés. Son mari lui avait dit que, si un jour elle invitait ses soeurs, elle prenne garde au moins de ne pas toucher à sa peau pendant qu'il dormirait, sans quoi un grand malheur s'abattrait sur tous deux. Quand la jeune mariée amena ses soeurs dans sa chambre pour répondre à leur curiosité inquiète et leur faire voir que son mari était un beau prince, elle les prévint de ce que son mari lui avait bien recommandé: si elle les invitait un jour qu'elle prenne garde au moins qu'elles ne touchent pas à sa peau pendant qu'il dormirait sans quoi un grand malheur s'abattrait sur tous deux. Cependant la soeur aînée en voyant un si beau prince fut remplie de désirs et de jalousie; pour le regarder de plus près elle avait pris un flambeau à la main, elle l'approcha par méchanceté de la peau de serpent qui s'enflamma aussitôt. Le prince s'éveilla en sursaut et dit vivement à sa femme qu'elle aurait dû se souvenir de la recommandation qu'il lui avait faite. Aussitôt pour châtier ses soeurs il les toucha toutes deux d'une baguette magique: les deux soeurs sé trouvèrent alors hors du château en rase campagne, d'où elles rentrèrent à leur maison.

Le prince dit à sa femme: « Tu n'as pas écouté mes conseils, je dois te châtier aussi; prends sept bouteilles vides et sept paires de sabots de fer, lorsque tu auras rempli ces sept bouteilles de tes larmes et que tu auras usé les sept paires de sabots, tu me retrouveras. » Alors il la toucha de sa baguette magique, et elle se vit en rase campagne, seule, égarée; elle pleura nuit et jour et marcha sans cesse, elle était d'autant plus affligée a sa marche était d'autant plus pénible qu'elle attendait la naissance d'un enfant. Au bout de quelques mois elle eut un beau petit garçon; elle se nourrissait de ce qu'elle trouvait sur son chemin, elle mangeait de l'herbe, des fruits et elle parvenait ainsi à vivre et à allaiter son enfant. Elle marcha sans cesse pendant sept ans en remplissant chaque année une bouteille de ses larmes et en usant une paire de sabots de fer; elle était toute en haillons.

Au bout de sept ans de pérégrinations elle aperçut un village et elle entendit des cloches qui sonnaient à toute volee; elle demanda à la première personne qu'elle rencontra quelle était cate grande fête et celle-ci lui répondit: « C'est un prince qui s'était marié, mais qui a perdu sa femme depuis sept ans, Il se remarie aujourd'hui. » Alors la femme du serpent prit son enfant par la main et alla se placer à la porte de l'église; son mari qui la reconnut avec beaucoup de joie, s'arrêta sur le seuil, et diit à tous ses assistants: « J'avais une jolie clef, je l'ai perdue il y a sept ans, aujourd'hui je la retrouve. Que faut-il que je fasse, que je garde l'ancienne ou que j'en fasse faire une nouvelle ? » Tous répondirent: « Si vous étiez content de l'ancienne pourquoi en faire faire une nouvelle », et ils s'écrièrent: « Gardez l'ancienne ! » Le prince dit alors: « Voilà ma femme que je retrouve au bout de sept ans, je la reprends. » Il l'amena dans son beau château où ils vécurent heureux et où ils eurent beaucoup d'enfants.

 

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Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 15 026 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a une heure, K-sos a dit :

Pourquoi parler de légende ? Ca n'a aucun intérêt !

Parce que contrairement à toi apparemment… certain.ne.s aiment se plonger dans des histoires, faire place à l’imaginaire, au rêve.

Question de goût, de plaisir ! 

Modifié par Elisa*
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Membre, Oiseau de nuit, pays Union européenne, 42ans Posté(e)
sovenka Membre 8 434 messages
42ans‚ Oiseau de nuit, pays Union européenne,
Posté(e)
Il y a 4 heures, tison2feu a dit :

Bri­ gindona ou Brigitte, c'est Dame Nature

Selon d'autres sources Brigitte viendrait de Brigantia, de Brig= élevé, éminent, c'était la déesse des arts, de la guerre, de la magie et de la médecine. Dans la mythologie irlandaise, Brigit est la fille du Dagda et de l'Aurore, ce qui fait d'elle la fille du Ciel diurne. Ce terme Briga se retrouve dans beaucoup de toponymes d'origine celte.

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Membre, Posté(e)
de ghoul Membre 404 messages
Forumeur accro‚
Posté(e)

Joha et l’âne invisible

Un jour, Joha arrive au marché en criant :

— À vendre ! À vendre ! Un âne invisible ! Fort, rapide, silencieux, et surtout… personne ne vous le volera !

Intrigués, les gens se rassemblent.

Un riche marchand s’avance :

— Invisible, tu dis ?
— Parfaitement ! Tellement discret qu’on dirait qu’il n’est pas là !

Le marchand rit :

— Et combien pour cet… "âne invisible" ?
— Cent pièces d’or.

— Cent pièces ? Pour du vent ?
— Ce n’est pas du vent, c’est un chef-d’œuvre de la discrétion.

Le marchand, par défi, paie.

Joha prend l’or, tend une corde… vide.

— Tiens, il est là. Prends-en soin, il est un peu timide.

Le marchand regarde la corde, rien au bout. Il crie :

— Mais il n’y a rien !! Tu m’as trompé !

Joha répond, sérieux :

— Évidemment que tu ne le vois pas. C’est pour ça qu’il est invisible ! Si tu le vois, c’est qu’il s’est sauvé.

Le marchand devient rouge de colère.

— Alors rends-moi mon argent !
— Je veux bien… mais il est devenu invisible aussi.

Moralité : il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir de l’imagination… surtout quand elle rapporte de l’or.
 

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 118 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Elbaid1 a dit :

Conte cathare du serpent 

UN HOMME cultivait sa vigne, comme il en enlevait les pierres, il en vit une qui était grosse et qu'il eût l'idée d'ôter aussi; quelle ne fut pas sa surprise de découvrir un trou d'où surgit un gros serpent. Il eut une grande peur. Le serpent lui parla: « Qui t'a permis d'enlever la porte de ma maison ? » L'homme s'excusa en lui disant qu'il n'aurait jamais pensé que cette pierre fut la porte de sa demeure. Le serpent répliqua alors: « Je sais que tu as trois filles à marier, si tu ne me donnes pas l'une des trois, je viendrai dans la nuit pour t'étouffer. Va-t'en et donne-moi bientôt une réponse. »

L'homme en rentrant chez lui était triste, triste, tellement triste que ses filles lui demandèrent quelle était la cause de son chagrin. Il leur expliqua que lorsqu'il travaillait dans la vigne et qu'il soulevait une grosse pierre, un serpent sortant du trou qu'elle recouvrait lui apparut et lui dit: « Qui t'a permis d'enlever la porte de ma maison ? » Lui s'était excusé en disant qu'il n'aurait jamais pensé que cette pierre fut la porte de sa demeure, le serpent avait répliqué: « Je sais que tu as trois filles à marier, si tu ne me donnes pas l'une des trois, je viendrai dans la nuit pour t'étouffer. Va-t-en et donne-moi bientôt une réponse. »

Alors l'ainée de ses filles s'écria qu'elle ne serait jamais la femme d'un serpent et la cadette fit la même réponse. Seule la plus jeune consola son père en lui disant de ne pas avoir d'inquiétude et en l'assurant qu'elle ferait ce sacrifice. Là-dessus le père prit la plus jeune de ses filles par la main et se rendit avec elle à la vigne.

Le serpent les y attendait à l'entrée de sa demeure; du seuil de la porte d'entre, il les invita à descendre sous terre, il passa le premier en rampant, le père et la fille le suivirent. Ils arrivérent bientôt dans un château merveilleux dont les portes s'ouvrirent sur des appartements magnifiques aux murs tapissés de diamants, garnis de beaux meubles, éclairés par des lustres éblouissants. Le père et la fille furent surpris de voir de si belles choses et la demoiselle en fut si émerveille qu'elle se tourna vers son pére pour lui dire qu'elle acceptait volontiers de devenir la femme du serpent. Dès lors ils s'entendirent avec lui pour célébrer les noces. Le serpent offrit à sa fiance la robe blanche et la robe du lendemain, le mariage eut ainsi lieu, des gens de la meilleure société y assistaient; la mariée était vêtue de sa robe blanche qui avait une longue traîne et le serpent rampait à ses côtés. Après le mariage les invités se rendirent au château où l'on fit un grand repas, on y servit des mets délicieux et recherchés comme des faisans cuits à la broche devant un feu de bois, des laquais en habits servaient à table ...

Le soir quand tous les invités se retirèrent la demoiselle suivit son mari dans sa chambre, mais elle fut effrayée de se trouver sans parents, sans amis, avec un serpent à côté d'elle. Celui-ci voyant son effroi la rassura en lui expliquant qu'il pouvait redevenir homme à son choix, le jour ou la nuit; il lui demanda aussitôt de dire ce qu'elle désirait qu'il fit. Sa femme lui répondit qu'elle préférait qu'il fut homme pendant la nuit, car elle serait ainsi moins effrayée, le jour elle aurait moins peur que la nuit d'avoir une bête auprès d'elle. Alors le serpent se dépouilla tout de suite de sa peau, la suspendit à un clou près de son lit et lui apparut comme un beau prince qu'une vilaine fée avait ensorcelé. - La fe lui avait jeté ce sort en espérant qu'il ne trouverait jamais à se marier. - Le lendemain matin il reprit sa peau et ainsi toutes les nuits il était prince et tous les matins serpent.

Quelques jours après la jeune mariée alla visiter ses parents, ses soeurs la voyant vêtue d'une manière somptueuse de belles robes couvertes de diamants, furent jalouses d'elle. Elles lui proposèrent de lui rendre visite en son château et elles allèrent en effet passer quelques jours auprès d'elle, leur soeur leur montra toutes ses belles toilettes et ses beaux diamants. ... Elles lui demandèrent alors si elle n'avait pas peur d'avoir un gros serpent à ses côtés. Son mari lui avait dit que, si un jour elle invitait ses soeurs, elle prenne garde au moins de ne pas toucher à sa peau pendant qu'il dormirait, sans quoi un grand malheur s'abattrait sur tous deux. Quand la jeune mariée amena ses soeurs dans sa chambre pour répondre à leur curiosité inquiète et leur faire voir que son mari était un beau prince, elle les prévint de ce que son mari lui avait bien recommandé: si elle les invitait un jour qu'elle prenne garde au moins qu'elles ne touchent pas à sa peau pendant qu'il dormirait sans quoi un grand malheur s'abattrait sur tous deux. Cependant la soeur aînée en voyant un si beau prince fut remplie de désirs et de jalousie; pour le regarder de plus près elle avait pris un flambeau à la main, elle l'approcha par méchanceté de la peau de serpent qui s'enflamma aussitôt. Le prince s'éveilla en sursaut et dit vivement à sa femme qu'elle aurait dû se souvenir de la recommandation qu'il lui avait faite. Aussitôt pour châtier ses soeurs il les toucha toutes deux d'une baguette magique: les deux soeurs sé trouvèrent alors hors du château en rase campagne, d'où elles rentrèrent à leur maison.

Le prince dit à sa femme: « Tu n'as pas écouté mes conseils, je dois te châtier aussi; prends sept bouteilles vides et sept paires de sabots de fer, lorsque tu auras rempli ces sept bouteilles de tes larmes et que tu auras usé les sept paires de sabots, tu me retrouveras. » Alors il la toucha de sa baguette magique, et elle se vit en rase campagne, seule, égarée; elle pleura nuit et jour et marcha sans cesse, elle était d'autant plus affligée a sa marche était d'autant plus pénible qu'elle attendait la naissance d'un enfant. Au bout de quelques mois elle eut un beau petit garçon; elle se nourrissait de ce qu'elle trouvait sur son chemin, elle mangeait de l'herbe, des fruits et elle parvenait ainsi à vivre et à allaiter son enfant. Elle marcha sans cesse pendant sept ans en remplissant chaque année une bouteille de ses larmes et en usant une paire de sabots de fer; elle était toute en haillons.

Au bout de sept ans de pérégrinations elle aperçut un village et elle entendit des cloches qui sonnaient à toute volee; elle demanda à la première personne qu'elle rencontra quelle était cate grande fête et celle-ci lui répondit: « C'est un prince qui s'était marié, mais qui a perdu sa femme depuis sept ans, Il se remarie aujourd'hui. » Alors la femme du serpent prit son enfant par la main et alla se placer à la porte de l'église; son mari qui la reconnut avec beaucoup de joie, s'arrêta sur le seuil, et diit à tous ses assistants: « J'avais une jolie clef, je l'ai perdue il y a sept ans, aujourd'hui je la retrouve. Que faut-il que je fasse, que je garde l'ancienne ou que j'en fasse faire une nouvelle ? » Tous répondirent: « Si vous étiez content de l'ancienne pourquoi en faire faire une nouvelle », et ils s'écrièrent: « Gardez l'ancienne ! » Le prince dit alors: « Voilà ma femme que je retrouve au bout de sept ans, je la reprends. » Il l'amena dans son beau château où ils vécurent heureux et où ils eurent beaucoup d'enfants.

 

Ce conte rappelle le mythe grec de Psyché et de ses deux soeurs, raconté par Apulée dans les Métamorphoses.

Avec de nouvelles données correspondant aux croyances cathares.

Les "sept ans de pérégrination"s correspondent aux 7 degrés d'initiation de l'âme chez les Cathares.

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Membre, Posté(e)
de ghoul Membre 404 messages
Forumeur accro‚
Posté(e)
il y a 40 minutes, tison2feu a dit :

Ce conte rappelle le mythe grec de Psyché et de ses deux soeurs, raconté par Apulée dans les Métamorphoses.

Avec de nouvelles données correspondant aux croyances cathares.

Les "sept ans de pérégrination"s correspondent aux 7 degrés d'initiation de l'âme chez les Cathares.

Apulée de Madaure, les métamorphoses que j'ai lu, connu sous le titre de l'âne d'or, parmi les premiers vrais romans de l'histoire, un humour incroyable et une imagination exceptionnelle. Tu as l'impression que c'est un livre écrit pendant ce diècle

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Membre, Posté(e)
de ghoul Membre 404 messages
Forumeur accro‚
Posté(e)

Une femme se présente devant un juge, tenant fermement la main de son mari.

— Seigneur juge, dit-elle, mon mari me délaisse, il ne m’accorde ni parole ni affection.

Le mari réplique :

— C’est faux ! Je suis fatigué, je travaille du matin au soir !

Le juge dit :

— Alors tu travailles pour ta maison, n’est-ce pas ?

— Bien sûr ! répond l’homme.

La femme sourit :

— Eh bien, la maison te remercie. Mais moi, je suis ton épouse, pas ton mur.

Le juge tapa dans ses mains et dit :

— Jugeons maintenant. Si tu traites ta femme comme ta maison, alors elle peut te vendre à la prochaine fatigue !

☞ Morale : une maison sans chaleur n’est qu’un tas de pierres.
 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 052 messages
108ans‚ ©,
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Dans le massif des Voirons, on raconte qu’un père et son jeune garçon, venus d’Espagne, s’étaient installés dans une bâtisse isolée, où ils vivaient en paix avec leur mule blanche. Un jour, le village apprit leur disparition : on retrouva leurs dépouilles derrière la maison, sans que personne ne sache ce qui s’était passé. La mule, introuvable au moment du drame, réapparut peu de temps après, avant de s’éteindre à son tour, devant la maison désertée.

Légendes Annecy et Haute-Savoie

 

Depuis ce sinistre événement, on raconte qu’à minuit, l’ombre d’une mule blanche se manifeste près des ruines. Elle frappe du sabot sur le seuil, comme pour appeler quelqu’un. Soudain, la silhouette d’un enfant apparaît à la lucarne, saute par la fenêtre, atterrit sur le dos du fantôme et disparaît avec lui dans la nuit, ne laissant derrière qu’un silence glaçant.

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Membre, Posté(e)
de ghoul Membre 404 messages
Forumeur accro‚
Posté(e)

Une jeune fille écrivait chaque soir des lettres à un inconnu, qu’elle avait vu une fois au marché, et dont elle était tombée amoureuse.

Elle n’osa jamais envoyer une seule.

Vingt ans plus tard, devenue vieille, elle vendit ses affaires. Parmi elles, une boîte pleine de lettres non envoyées.

Un acheteur lut une lettre… et tomba à genoux.

C’était lui.

— Je t’ai cherchée toute ma vie. Et toi… tu m’écrivais sans le savoir.

Ils vécurent leurs dernières années ensemble, lisant les lettres du passé comme un roman d’amour qu’ils n’avaient jamais osé ouvrir.

☞ Morale : le silence aussi peut être une déclaration d’amour — mais il faut bien finir par parler.


 

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