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En Septembre la France reconnaîtra l’État de Palestine.

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Membre, Posté(e)
de ghoul Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚
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il y a 2 minutes, Neopilina a dit :

Je pense que oui, sans plus pour le degré de certitude qui est le mien à ce sujet. Je me passionne entre autres, pour l'histoire du Proche Orient Antique, c'est à dire - 3 000 à - 500 (conquête perse) et les arabes ne font partie de cette histoire, même si " on ", ces cultures de cette région, de cette époque, les connaît en tant que voisin immédiat. Voici ce secteur au IX° siècle av. J.C.

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Et j'avoue humblement que l'histoire du monde arabe ne fait pas partie de mes centres d'intérêts.

Vous confondez Arabes et Palestiniens comme si l’un annulait l’autre.

1. Les Palestiniens ne sont pas "des Arabes venus d’ailleurs". Ce sont les descendants des populations autochtones de la région, qui ont été arabisées (comme les Égyptiens, les Syriens, les Marocains, etc.) à partir du VIIe siècle. La langue et la religion ont changé, mais les racines sont locales, cananéennes, philistines, araméennes, gréco-romaines, byzantines, etc. Il y a une continuité démographique et culturelle dans la région, même sous domination étrangère (ottomane, croisée, mamelouke, etc.).


2. L’alphabet ? Il est apparu chez les Cananéens du Levant, ancêtres partiels des Palestiniens actuels. Vous dites que « Palestinien = Arabe péninsulaire du VIIe siècle ». C’est historiquement faux : l’identité palestinienne moderne s’est formée sur une terre habitée de façon continue, pas par migration massive depuis le désert.


3. Vous niez que les anciens peuples de cette région commerçaient et naviguaient ? Il suffit de relire les archives égyptiennes, grecques, assyriennes ou romaines pour voir que les peuples du littoral levantin – Phéniciens, Philistins, Cananéens, Araméens – étaient intégrés au réseau commercial antique. Le port de Gaza est cité dès l’Antiquité.


4. Même les historiens israéliens sérieux (comme Shlomo Sand, Ilan Pappé ou Tom Segev) reconnaissent que la majorité des Palestiniens sont les descendants directs des paysans autochtones qui ont vécu sur cette terre, islamisés au fil des siècles. Ce sont eux que vous niez, pas un fantasme.


---

Effacer une histoire locale millénaire sous prétexte que le mot "arabe" vous dérange, c’est du révisionnisme.

 

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Membre, 57ans Posté(e)
colibri33 Membre 1 915 messages
Forumeur vétéran‚ 57ans‚
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Il y a 8 heures, hanss a dit :

Ce que tu as l’air d’oublier, c’est que l’état d’Israël n’a pas été créé pour les juifs palestiniens millénaires mais pour les juifs européens. Tout ça dans ce sens : Théodore et tous les pères du sionisme sont européens, mandat britannique, decla Balfour etc etc toussa c’est européen et pour permettre aux juifs européens de s’installer en Israël pas pour les beaux yeux des juifs qui étaient là bas de génération en génération. 

Oui et ? en quoi ça contredit mes propos ?

Par ailleurs , tu penses qu'on peut d'office faire une distinction entre les deux ? mais où seraient donc partis les juifs qui ont été chassés de Palestine ? quid de leurs descendants ? il y a de nombreuses études généalogiques qui vont dans ce sens 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Études_génétiques_sur_les_Juifs

Cela dit peu importe , pour quelle raison on asseoirait la légitimité d'un peuple palestinien sur sa prétendue présence historique en Palestine alors que l'histoire de cette région n'est que conquêtes et colonisation ? et pas pour les juifs dont la présence a été prépondérante sur au moins 1400 ans et qui en ont été chassés ? j'avoue que je ne comprends pas ce raisonnement

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Membre, 57ans Posté(e)
colibri33 Membre 1 915 messages
Forumeur vétéran‚ 57ans‚
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il y a 29 minutes, de ghoul a dit :

Enfantillage grotesque

tentative de diversion stupide

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Membre, 64ans Posté(e)
Panopticom Membre 734 messages
Forumeur expérimenté‚ 64ans‚
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Il y a 2 heures, Out of Paprika a dit :

1. Je reconnais qu'on ne souhaite absolument pas la présence d'un pays, aussi minuscule soit-il.

2. La "collaboration" à la prospérité d'un pays dans lequel ils peuvent vivre dignement.

3.Résignés à quoi? un toit sur la tête, la protection sociale, les structures de santé, l'éducation, l'émancipation des femmes?

4. Des terroristes n'ont aucune autre motivation que semer la terreur, ce sont eux qui soumettent ou essaient.

Qu'est-ce que ces propos apportent au débat ?

1. Je ne comprends pas le sens de ta phrase

2. Oui, c'est leur droit dès lors qu'Israël l'accepte

3. Oui, ils sont en droit d'espérer tout ça.

4. Oui, comme tous les terroristes.

Il y a 2 heures, Anatole1949 a dit :

"Tu reconnais enfin que si le Hamas gouverne, c'est parce qu'Israël l'a voulu."

Pourquoi, j'ai affirmé le contraire ?

 

En tout cas tu reconnais qu'Israël a préféré le Hamas à la reconnaissance de l'OLP et des accords d'Oslo, et bien sûr, entre terroristes on se comprend : à l'assassinat de Rabin.

 

Il y a 2 heures, Anatole1949 a dit :

C'est obscur pour toi,

Non, pour toi qui n'as pas compris mon propos, de même qu'Israël n'a pas compris comment son bouclier a été pris en défaut.

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Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 939 messages
Maitre des forums‚
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il y a 8 minutes, de ghoul a dit :

1. Les Palestiniens ne sont pas "des Arabes venus d’ailleurs". Ce sont les descendants des populations autochtones de la région, qui ont été arabisées (comme les Égyptiens, les Syriens, les Marocains, etc.) à partir du VIIe siècle. La langue et la religion ont changé, mais les racines sont locales, cananéennes, philistines, araméennes, gréco-romaines, byzantines, etc. Il y a une continuité démographique et culturelle dans la région, même sous domination étrangère (ottomane, croisée, mamelouke, etc.).

Nous sommes bien d'accord : le mot Palestine pour cette région existe bien avant qu'on y voit le premier arabe.

il y a 9 minutes, de ghoul a dit :

qui ont été arabisées (comme les Égyptiens, les Syriens, les Marocains, etc.) à partir du VIIe siècle.

Tu vois, tu le dis toi-même. Moi, je te parle du Proche Orient Antique. Je te dis que je ne sais rien de l'expansion arabe, et pour cause : elle est infiniment plus tardive que la période qui m'intéresse.

il y a 10 minutes, de ghoul a dit :

2. L’alphabet ? Il est apparu chez les Cananéens du Levant, ancêtres partiels des Palestiniens actuels.

Les ancêtres des palestiniens d'aujourd'hui, c'est surtout des arabes. C'est comme si je cherchais le celte, le gallo-romain, le franc, etc., dans " mes veines ", ils y sont, mais pas tout seuls, j'ai même du Neandertal, comme tous les blancs.

il y a 13 minutes, de ghoul a dit :

3. Vous niez que les anciens peuples de cette région commerçaient et naviguaient ? Il suffit de relire les archives égyptiennes, grecques, assyriennes ou romaines pour voir que les peuples du littoral levantin – Phéniciens, Philistins, Cananéens, Araméens – étaient intégrés au réseau commercial antique. Le port de Gaza est cité dès l’Antiquité.

Tout à fait, et aucun de ces peuples n'est un peuple arabe. Comme tu le dis, attendre le VII° après J.C.

il y a 15 minutes, de ghoul a dit :

Effacer une histoire locale millénaire sous prétexte que le mot "arabe" vous dérange, c’est du révisionnisme.

Je n'efface rien du tout. Peut être même que c'est l'inverse. Entre - 3 000 et + 700, y'a un " bail ", non ? Tu me parle de l'histoire millénaire du monde arabe, je te parle des millénaires qui l'ont précédé. Pourquoi les arabes ne réussissent pas à sortir de la péninsule avant ? Parce que contrairement aux peuples voisins, ils ne se sont jamais unifiés, avant le VII ° après J.C.

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Membre, 64ans Posté(e)
Panopticom Membre 734 messages
Forumeur expérimenté‚ 64ans‚
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il y a une heure, colibri33 a dit :

Faux

– Mark Twain en 1867 : «Pas un seul village dans la vallée de Jezréel, rien sur 30 miles dans les 2 sens. 2 ou 3 petits groupes de tentes bédouines, mais pas une seule habitation permanente. On peut voyager pendant 10 miles sans rencontrer 10 êtres humains. Déserts sans âme qui vive, collines VIDES, ruine mélancolique de Capharnaüm, stupide village de Tibériade, enterré sous six palmiers. Nous arrivâmes à Tabor sans rencontrer âme qui vive tout au long du chemin. Nazareth est désolée, Jéricho est en ruine, Bethléem et Béthanie, dans leur pauvreté et leur humiliation, ces endroits n’abritent pas une créature vivante. Un pays désolé, dont la terre serait peut-être assez riche si elle n’était abandonnée aux mauvaises herbes. Une étendue silencieuse, triste. À peine y a-t-il un arbre ou un arbuste, çà et là. Même les oliviers et les cactus, ces fidèles amis d’un sol sans valeur, ont quasiment déserté le pays.»

Compte-rendu de la commission royale Britannique de 1913 : «La région est sous-peuplée et est restée économiquement stagnante jusqu’à l’arrivée des premiers pionniers sionistes vers la fin des années 1880, qui sont venus pour reconstruire la terre juive. La route qui va de Gaza vers le nord n’est qu’une piste estivale tout juste bonne pour les chameaux et les charrettes. On ne voit ni bosquet d’orangers, ni verger, ni vigne, jusqu’à ce que l’on arrive en vue du village de Yavné. Les maisons sont des torchis. Il n’existe pas d’écoles. La partie orientale en direction de la mer est quasiment désertique. Les villages, dans cette région, sont rares et chichement peuplés. Beaucoup de villages sont désertés par leurs habitants.»

Dawood Barakat, éditeur du journal égyptien Al-Ahram en 1914 : «Les sionistes sont nécessaires pour le pays : l’argent qu’ils apporteront, leurs connaissances, leur intelligence et l’industrialisation qui les caractérise contribueront sans aucun doute à la régénération du pays.»

 

Qu'est-ce qui te gêne ? Le terme Palestiniens ? Ou le fait que ces terres étaient habitées avant 1947 ? Tu peux appeler ces gens-là comme tu veux, ils vivaient là et n'ont pas accepté que d'autres viennent s'installer où ils vivaient. N'importe quel peuple aurait réagi ainsi.

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Membre, 57ans Posté(e)
colibri33 Membre 1 915 messages
Forumeur vétéran‚ 57ans‚
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Mr le Professeur Richard Landes, vous êtes historien, diplômé d’histoire de l’Université de Princeton, de Harvard, et vous avez fait l’Ecole Normale Supérieure de Paris. Vous êtes actuellement professeur d’histoire médiévale au département d’histoire de l’Université de Boston.
 
Suite à la déclaration de Newt Gingrich sur l’invention du peuple palestinien, Salam Fayyad a immédiatement réagi sur CNN (1) : « Gingrich a besoin de revoir les livres d’histoire … Le peuple Palestinien habite cette terre depuis l’aube de l’histoire, et il entend y rester jusqu’à la nuit des temps… Les gens comme Gingrich doivent réviser leur histoire, a ajouté Fayyad, qui s’exprimait depuis Ramallah, car on dirait que tout ce qu’ils savent de la région, c’est l’histoire de l’époque Ottomane ».
 
De son coté, le journal Le Monde (2), parlant d’invention de l’invention du peuple palestinien par Gingrich, admettait, dans l’article, la justesse des propos de Gingrich : « on ne fera pas l’injure à l’ancien étudiant en histoire spécialiste de l’Europe à l’époque moderne Newt Gingrich (…) de croire qu’il ne connaît pas ses classiques ».
 
Richard Landes : Avant de commencer, j’aimerai expliciter deux choses. Un ami (collègue européen en Allemagne) m’a dit, en réponse aux thèses que j’articule ci-dessous, qu’en refusant l’identité palestinienne aux gens qui s’y réfèrent, je détruisais toute possibilité de paix. J’ai expliqué que je ne suis pas contre un pays Palestinien, mais un qui serait basé sur des principes de somme positive : « tout comme moi je veux une nation indépendante, j’accorde au peuple Juif le même droit ».
 
Le problème, comme je l’explique, c’est que, jusqu’à présent, l’identité palestinienne est articulée par des gens qui ne pensent que dans un sens à somme nulle : mon identité remplace/déplace/efface celle d’Israël.
 
C’est cela qui rend la paix impossible, et l’incapacité de gens bienveillants (comme mon collègue), d’adresser cette critique aux palestiniens (ça ne lui pose aucun problème de critiquer les israéliens), contribue à l’impasse du processus de la paix dans lequel on se trouve. Pour lui, même d’en parler mets en péril le processus de paix.
 
Ma première question Monsieur le Professeur : y a t-il, entre les historiens sérieux et internationalement reconnus, un débat ou une polémique sur l’origine du « Peuple palestinien » ?
 
Richard Landes : C’est fascinant parce que, pour des raisons dues au politiquement correct, il y a quelques décennies, surtout dans les années qui précédèrent les débuts du processus de « paix » d’Oslo, « tout le monde » (« le tout paris ») a accepté que le peuple Palestinien soit une réalité que seuls les racistes et les fascistes nient. C’était, je crois, en raison de l’effort d’affirmer les désirs et les aspirations des Palestiniens, et il était considéré que seul un esprit mesquin et malveillant pourrait les nier.
 
En fait, pour la plupart, les gens qui insistaient sur l’existence réelle d’un peuple palestinien étaient des dupes de ce que j’appelle les démopathes (c’est à dire les gens qui emploient le langage de la démocratie et des droits de l’homme, uniquement à des buts personnels, pour agresser les autres, mais sans prendre aucun engagement eux-mêmes de respecter les droits des autres). Dans ce cas, l’articulation d’une identité nationale palestinienne était surtout faite pour agresser et éliminer le nationalisme Juif, le sionisme.
 
Les dupes pensaient : le nationalisme palestinien est une expression du désir du peuple palestinien d’avoir leur pays, tout comme les autres pays du monde, tout comme les israéliens. Leur nier cette identité serait malveillant. Mais les démopathes palestiniens (de Haj Amin al Husseini à Arafat en passant, hélas, par Abbas), ont eu un tout autre but : l’élimination d’Israël, donc un « malignant nationalism », un « nationalisme cancérigène », comme l’a défini Menachem Klein.
 
En quelque sorte, on pourrait dire que l’acceptation presque universelle d’une identité palestinienne était une sorte d’ « affirmative action » de la part d’un Occident bienveillant, qui croyait qu’en accordant ainsi cette exigence aux porte-paroles arabes, ils contribuaient à la paix. Ainsi, mon collègue voit dans mon déni de cette identité palestinienne, un rejet de la paix.
 
Entretemps, les « Palestiniens » poursuivaient leur super-sessionisme contre les Juifs, sur le plan historique, en réclamant une identité cananéenne (Jébusite, parce que ceux-là avaient Jérusalem avant le roi David). Ainsi, ils pouvaient non seulement insister (en dépit d’une faillite complète d’évidence génétique et historique), sur leur antiquité bien plus ancienne que les Juifs (en fait les Juifs ashkénazes et les palestiniens ont plus en commun génétiquement qu’avec les non-juifs européens), mais aussi ils pouvaient réclamer le rôle de victime de génocide à deux reprises – une fois au 2e millénaire avant l’ère commune, et de nouveau aujourd’hui. Finalement, ceci est destiné à obscurcir le fait que ce sont les arabes musulmans qui sont les envahisseurs impérialistes, et qui ont réprimé et remplacé les cultures indigènes de la région (chrétiens et Juifs).
 
Et même si on pouvait argumenter que les arabes de la région étaient les descendants des peuples qui y habitèrent depuis des millénaires génétiquement, il n’y a aucune continuité culturelle, à part le fait que les canaanéens et les palestiniens d’aujourd’hui pratiquent le sacrifice de leurs propres enfants.
 
A ma connaissance, il n’y a aucun historien sérieux qui accepte l’argument, totalement politisé, des palestiniens au sujet de leur propres origines.
 
JPG : Sur quels points d’histoire s’appuie Newt Gingrich pour soutenir cette thèse si peu orthodoxe de « l’invention d’un peuple palestinien » ?
 
RL : C’est peu orthodoxe car le « politically correct » tient le terrain. En fait, Gingrich a bien plus raison que ses détracteurs. Jusqu’en 1920, aucun arabes de la région ne se réclamaient palestiniens. Jusqu’à la fin de la première guerre mondiale, ils habitaient dans l’empire Ottoman, ou ils faisaient partie de la Syrie du sud. Quand les Anglais ont créé la Palestine, ils étaient unanimement contre. Ce n’est que quand la France a pris la Syrie en 1920 que les arabes qui habitaient dans la partie Anglaise de la Syrie ont commencé à employer le terme palestinien pour s’identifier. Mais en effet, ce n’est qu’après deux coups terribles, le premier, la création d’Israël et la vague de réfugiés arabes qui résulta de l’échec de la guerre d’annihilation conduite par les pays arabes, le deuxième, la perte des territoires (Cisjordanie et Gaza) en 1967, que les arabes de cette région ont commencé à comprendre qu’ils n’étaient pas « arabes » comme les autres.
 
L’ironie, c’est que l’identité palestinienne des arabes de la région résulte de deux facteurs plutôt gênants.
 
1) Une réaction au sionisme. Sans sionisme, pas d’identité palestinienne. (Le nationalisme arabe était, jusqu’alors, une forme d’identité floue qui essayait de réunir les arabes sur une énorme espace, sans distinctions « nationales »). Et plutôt que d’apprendre un nationalisme producteur et de somme positive, les palestiniens ont adopté une identité à somme nulle, qui cherchait à détruire le nationalisme qui l’avait inspiré.
 
Comme l’a expliqué en 1977 (!) Zair Muhswe’in, membre du comité exécutif de l’OLP : « Le peuple palestinien n’existe pas. La création d’un état palestinien n’est qu’un moyen de continuer notre lutte contre l’état d’Israël et pour l’unité arabe. En réalité, aujourd’hui, il n’y a pas de différence entre les Jordaniens, les Palestiniens, les Syriens, et les Libanais. Nous ne parlons d’un peuple palestinien que pour des raisons de tactique politique, puisque les intérêts arabes nationaux exigent qu’on propose un « peuple palestinien » distinct pour s’opposer au sionisme ». (James Dorsey, Wij zijn alleen Palestijn om politieke reden, Trouw, 31 March 1977)
 
2) Leurs souffrances entre les mains de leurs frères arabes. Les réfugiés de la guerre de 1948 n’ont pas été intégrés dans les régions (faisant toutes partie de la Nation arabe) où ils se sont réfugiés. Au contraire, on les a traité comme des dhimmis avec une loi séparée, d’apartheid, qui ne leur permettait pas de bénéficier des droits des autres citoyens arabes : pas de permis de travail, pas de passeport, pas même de possibilité de construire des résidences permanentes. Il fallait surtout que les « Palestiniens » souffrent tant, qu’Israël puisse être blâmé. Le paradoxe du support que le monde porte au « Palestiniens », c’est qu’en acceptant ce narratif de souffrances provoquées par l’état Juif, les Occidentaux renforcent un récit de bouc émissaire, ou les « Palestiniens » jouent le rôle de victimes sacrificielles sur l’autel de la haine d’un état Juif. Et comme tout récit de bouc émissaire, on identifie mal le responsable, et plutôt que de résoudre le problème, on l’empire.
 
JPG : Dans ce cas, quelle est la base historique de la thèse inverse, soutenue par Fayyad et Diliani ?
 
La « thèse historique » soutenue par Fayyad et Diliani (et d’autres « Palestiniens ») est une forme de super-sessionisme. Comme l’a expliqué Abdala al Ifranji, porte parole de Mahmoud Abbas tout récemment le 14 mai 2011 : « Nous lui [Netanyahu] disons que quand il réclame un droit historique qui date de 3000 ans avant JC (sic) nous, la nation de Palestine, habitions le pays de Canaan 7000 ans avant JC (sic !). C’est la vérité qui doit être comprise, et nous devons le citer pour dire : « Netanyahu tu es un accident de l’histoire. Nous sommes le peuple de l’histoire. L’histoire nous appartient ».
 
Comme tout discours totalitaire, ils ont créé un passé pour redéfinir le présent.
 
Cette identité qui remonte au Cananéens est totalement factice : il n’y a aucun « peuple palestinien » qui a eu même un fragment d’identité pendant ces millénaires. Il n’y a jamais eu une entité politique « palestinienne » — à part ce que les Philistins (des non cananéens), les Romains, et les Anglais ont créé. Mais même le mot Palestiniens reflète son origine extrinsèque : les arabes n’ont pas de lettre P, et donc c’est devenu Filistin.
 
Elle fait partie, cette identité créée au 20e siècle, d’une stratégie de guerre cognitive. Ceux qui l’adoptent, en défiance des faits, le font, ou pour soutenir les arabes dans leur guerre contre un état Juif, qui est une nation indépendante de non-musulmans (dhimmis) au coeur du Dar al Islam, ou pour soutenir les pauvres Palestiniens.
 
En fait, se rallier à une falsification de l’histoire, quel que soit le motif, représente une démarche bien dangereuse. Pour ceux qui, comme le disent les gens de gauche, veulent aider les Palestiniens, ce support renforce les tenailles dans lesquelles les élites arabes (y compris les dirigeants « Palestiniens ») tiennent le « peuple » ainsi désigné.
 
Pour les gens qui n’aiment pas l’idée d’un pays Juif indépendant, ils renforcent les positions d’une force qui va bien au delà des Palestiniens, et embrassent non seulement les arabes mais aussi les musulmans. Ces gens là (Hamas et Hezbollah) ont une agenda qui vise l’extension de Dar al Islam sur le monde entier, y compris – surtout – sur l’Occident. Soutenir de telles forces – par ignorance ou malveillance – est une forme de suicide.
 
 
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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 337 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 4 minutes, Panopticom a dit :

Qu'est-ce que ces propos apportent au débat ?

1. Je ne comprends pas le sens de ta phrase

2. Oui, c'est leur droit dès lors qu'Israël l'accepte

3. Oui, ils sont en droit d'espérer tout ça.

4. Oui, comme tous les terroristes.

En tout cas tu reconnais qu'Israël a préféré le Hamas à la reconnaissance de l'OLP et des accords d'Oslo, et bien sûr, entre terroristes on se comprend : à l'assassinat de Rabin.

 

Non, pour toi qui n'as pas compris mon propos, de même qu'Israël n'a pas compris comment son bouclier a été pris en défaut.

Les "alliances" de circonstance, cela existe et manifestement les israéliens se sont fait rouler dans la farine.

Que dire de notre alliance en 1942 avec le dictateur Staline pour lutter contre un autre dictateur nommé Hitler ?

Sachant que Staline avait signé une pacte avec Hitler, que l'URSS a livré des milliers de tonnes de matières premières et carburant aux nazis et cela jusqu'en 1942, sans oublier que les Nazis et soviétiques se sont partagé la Pologne martyrisée...

C'était une alliance de circonstance car par la suite ce fut la guerre froide entre l'Occident et l'URSS.

L' OLP est impuissante et corrompue à l'extrême et peut soutenue pas les palestiniens !

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Membre, Posté(e)
de ghoul Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, Neopilina a dit :

Nous sommes bien d'accord : le mot Palestine pour cette région existe bien avant qu'on y voit le premier arabe.

Tu vois, tu le dis toi-même. Moi, je te parle du Proche Orient Antique. Je te dis que je ne sais rien de l'expansion arabe, et pour cause : elle est infiniment plus tardive que la période qui m'intéresse.

Les ancêtres des palestiniens d'aujourd'hui, c'est surtout des arabes. C'est comme si je cherchais le celte, le gallo-romain, le franc, etc., dans " mes veines ", ils y sont, mais pas tout seuls, j'ai même du Neandertal, comme tous les blancs.

Tout à fait, et aucun de ces peuples n'est un peuple arabe. Comme tu le dis, attendre le VII° après J.C.

Je n'efface rien du tout. Peut être même que c'est l'inverse. Entre - 3 000 et + 700, y'a un " bail ", non ? Tu me parle de l'histoire millénaire du monde arabe, je te parle des millénaires qui l'ont précédé. Pourquoi les arabes ne réussissent pas à sortir de la péninsule avant ? Parce que contrairement aux peuples voisins, ils ne se sont jamais unifiés, avant le VII ° après J.C.

Par contre un problème préoccupe:

L’alphabet phénicien, issu du protosinaïtique (env. 1800 av. J.-C.), est l’un des plus anciens alphabets consonantiques du monde. Il a été utilisé par les Phéniciens, puis adapté par les Grecs, et a servi de base à l’alphabet latin, que nous utilisons aujourd’hui.

Mais ce que beaucoup ignorent ou refusent de voir, c’est que cet alphabet était fondé sur des mots très simples, issus de la vie quotidienne – et ces mots sont très proches de l’arabe moderne.

🔡 Exemples :

Aleph (tête de bœuf) → /ʾalif/ (lettre A en arabe)

Beth (maison) → /bayt/ بيت

Gaml (chameau) → /ǧamal/ جمل

Dal (porte) → /bāb/ باب (évolution possible par glissement sémantique)

Yod (main) → /yad/ يد

Aïn (œil) → /ʿayn/ عين

Pé (bouche) → /famm/ فم

Rêš (tête) → /raʾs/ رأس

Shin (dent) → /sinn/ سن


Tu l’as remarqué : tous ces mots sont encore utilisés en arabe aujourd’hui, avec des sons quasi identiques. Pourquoi ? Parce que l’arabe, comme l’hébreu et l’araméen, est une langue sémitique, et toutes ces langues viennent d’une racine commune. On parle de la famille des langues sémitiques du nord-ouest, parlées au Levant depuis plus de 3000 ans.


---

🎯 Ce que cela prouve :

Les populations qui ont inventé cet alphabet vivaient dans la région du Levant, c’est-à-dire la Palestine actuelle, le Liban, la Syrie et une partie de la Jordanie.

Les Palestiniens actuels parlent une langue héritière directe de ces langues sémitiques, car ils sont les descendants des peuples autochtones : Cananéens, Araméens, Philistins, etc.

Le fait que ces mots aient survécu dans l’arabe parlé montre une continuité linguistique et culturelle millénaire.

---

🧱 En résumé :

Quand on nie l’ancienneté des Palestiniens sous prétexte qu’ils parlent arabe, on oublie que l’arabe est une branche d’une grande famille sémitique, présente dans cette région depuis des millénaires. Ce ne sont pas les Arabes qui ont importé la culture, c’est la culture sémitique qui a survécu à travers eux.
 

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Membre, 57ans Posté(e)
colibri33 Membre 1 915 messages
Forumeur vétéran‚ 57ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, Panopticom a dit :

Qu'est-ce qui te gêne ? Le terme Palestiniens ? Ou le fait que ces terres étaient habitées avant 1947 ? Tu peux appeler ces gens-là comme tu veux, ils vivaient là et n'ont pas accepté que d'autres viennent s'installer où ils vivaient. N'importe quel peuple aurait réagi ainsi.

rien ne me gêne , si ce n'est le mensonge ; et lorsque toute la littérature de l'époque est claire , je pense que la gêne est ailleurs

lis bien l'interview postée plus haut , je suis exactement dans le même état d'esprit , créer un état pour un peuple palestinien pacifiquel  (même inventé récemment à des fins politiques) ne me poserait aucun état d'âme , c'est bien le "jeu à somme nulle" entretenu par ceux qui instrumentalisent ce peuple qui me dérange 

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 337 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
Il y a 2 heures, frunobulax a dit :

Forcément, vu que ce territoire faisait partie de l'Empire Ottoman, qui a été démantelé en 1918 par les puissances occidentales (britannique, français, italien, arménien et grec).

A l'époque, les Juifs ne représentaient que 10% de la population totale du territoire.

Après la chute de l'empire Ottoman, les nationalistes arabes souhaitaient la création d'une "nation indépendante de Palestine", qui leur avait été plus ou moins promise comme en attestent la correspondance entre McMahon et Hussein.

Mais le mouvement sioniste, principalement américain, a eu très clairement ENORMEMENT plus de "poids" vis-à-vis des quatre puissances occidentales que celui de la population "locale" arabe.
(On rappellera au passage que la déclaration Balfour de 1917 a été très largement "inspirée" par le  dirigeant sioniste Chaim Weizmann.)

On notera aussi le texte (pour le moins parlant ..!) du mémorandum de Balfour lui-même suite à l'adoption du "pacte"?
"La contradiction entre les termes du Pacte et la politique des Alliés est flagrante dans le cas de la « nation indépendante » de Palestine.
Car, en Palestine, nous n’envisageons même pas de consulter les souhaits des habitants actuels du pays.
Les quatre grandes puissances sont attachées au sionisme. 
Et le sionisme, qu’il soit juste ou injuste, bon ou mauvais, est d’une importance bien plus profonde que les désirs et les préjugés des 700 000 Arabes qui peuplent aujourd’hui cette terre ancestrale."
:mouai:

Donc, en gros, ce pacte a totalement négligé les 700.000 arabes habitant ce territoires, au profit des 56.000 juifs y vivant ..?

"Donc, en gros, ce pacte a totalement négligé les 700.000 arabes habitant ce territoires, au profit des 56.000 juifs y vivant ..?"

Votre raisonnement est faux, 10 % de juifs, peu importe le chiffre, cela ne change rien au fait que les juifs ont été chassés de Palestine durant des siècles par les divers occupants.

Les 700.000 arabes dont vous parlez et qui sont arrivés au VIIe siècle en Palestine, n'étaient-ils pas  des occupants voire des coloniaux ?

Quoi qu'il en soit, les juifs exilés avaient le droit de rentrer chez eux, tout au moins de retrouver un territoire.

 

 

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Membre, 64ans Posté(e)
Panopticom Membre 734 messages
Forumeur expérimenté‚ 64ans‚
Posté(e)

Richard Landes, Juif vivant à Jérusalem...

 

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Membre, Posté(e)
de ghoul Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Anatole1949 a dit :

Ah oui ?

J'ignorais que les syriens, égyptiens, jordaniens, libanais, tous armés par l'URSS habitaient déjà là...

Le 17 mai 1948, trois jours après la déclaration d'indépendance d'Israël, les Soviétiques le reconnaissent officiellement.

Etonnant, non ?

Mais peut-être que de vendre en masse des armes a certains pays arabes, dont des centaines de chars et des centaines d'avions, était devenu plus intéressant pour les soviétiques.

Les juifs ont toujours été présents en Palestine, souvent chassés par les uns et les autres mais néanmoins présents, ce qui n'est pas le cas des arabo-musulmans.

Il me semble que le Chris était juifs comme les pharisiens, non ?

cCela remonte à 2000 ans !

Le second temple de Jérusalem a été construit sur les ruines du premier lui même détruit et pillé en 586 av. J.-C., par l'armée babylonienne.

 516 av. JC à +70,  le temple a été en activité dont des grands rassemblements de pèlerins juifs.

Ce temple fut rasé par les romains en l'an 70 mais des ruines subsistent à Jérusalem (mur des lamentations) !

Il me semble que les mosquées n'existaient pas à cette époque...:hum:

  

 

Tu cites des évènements religieux alors que tu es un ATHÉE. Je vais donc t'apprendre autre chose. Et ce n'est pas qui le dit ce sont les juifs, les vrais..

 

Les juifs orthodoxes anti-sionistes : pourquoi ils rejettent l'État d'Israël

1.  Le pacte divin brisé par les Hébreux

Selon la Bible hébraïque, les Hébreux avaient conclu un pacte avec Dieu (l’Alliance). En le trahissant (idolâtrie, injustices…), Dieu les a punis par l’exil, la destruction de Jérusalem, et la dispersion.

➡️ Ils ne peuvent retourner en Terre promise que si Dieu lui-même les y ramène, pas par la force humaine ou militaire.


---

2.  Le Talmud interdit explicitement un retour forcé

Dans le Talmud de Babylone (Ketoubot 111a), il est écrit que Dieu a imposé trois serments au peuple juif :

1. Ne pas remonter en masse en Terre d’Israël par la force.


2. Ne pas se rebeller contre les nations (ce qui inclut la création d’un État).


3. Et aux nations : ne pas opprimer excessivement Israël.

> Ces serments signifient que tant que le Messie n’est pas venu, les juifs doivent vivre dispersés, sans État, en paix avec les autres peuples.


---

3. Ce que disent les juifs antisionistes

Des mouvements comme Neturei Karta, Satmar (Rav Yoel Teitelbaum), ou certains courants du monde hassidique affirment :

L’État d’Israël est une hérésie, car il viole l’interdiction divine.

Le sionisme est une idéologie laïque et anti-religieuse, née au XIXe siècle, qui n’a rien de biblique.

Le retour des juifs en Terre Sainte ne peut se faire que par la volonté de Dieu, pas par les armes.


💬 Citation de Rav Teitelbaum (fondateur des Satmar) :

> « L’État d’Israël est le plus grand blasphème contre Dieu depuis le veau d’or. »


---

4. Certains annoncent la fin

Pour ces juifs, la création d’Israël provoquera la catastrophe, car elle précède la venue du Messie et viole l’ordre divin. Certains pensent même que :

Cela entraînera une destruction, comme celle du Temple.

 

Même dans le judaïsme, des centaines de milliers de juifs orthodoxes s’opposent à l’État d’Israël, parce que, selon eux, le vrai retour à la Terre promise ne se fera que par Dieu, et pas par des moyens militaires. Ils considèrent Israël comme une révolte contre Dieu. 

Je pense que cette peur est la cause de l'exile des juifs dans le monde. Mais ceux qui sont derrière le sionisme sont des athées. En réalité, ils ne croient en rien, par contre ils utilisent la religion, notamment par le biais des partis religieux très ancrés sur ce territoire.

 

Shas (ש״ס)

Courant : Juifs séfarades ultra-orthodoxes

Dirigeant (2025) : Aryeh Deri

Position : Religieux, conservateur, socio-économiquement populiste

Particularité : Représente les juifs d'origine moyen-orientale et nord-africaine

---

🔹 2. Yahadout HaTorah (יהדות התורה) – Judaïsme unifié de la Torah

Courant : Juifs ashkénazes ultra-orthodoxes

Composé de deux factions :

Degel HaTorah (branche lithuanienne / mitnagdim)

Agudat Yisrael (branche hassidique)


Dirigeants : Moshe Gafni (Degel HaTorah), Yisrael Eichler ou Meir Porush (Agudat)

Position : Très conservatrice, anti-sioniste modéré à l’origine, aujourd’hui pragmatique

---

🔹 3. HaTzionout HaDatit (הציונות הדתית) – Sionisme religieux

Courant : Nationalistes religieux

Chef : Bezalel Smotrich

Position : Sioniste religieux, d’extrême droite

Objectif : Renforcer le caractère juif et religieux de l'État, expansion des colonies, refonte de la justice

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 337 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 2 minutes, de ghoul a dit :

Tu cites des évènements religieux alors que tu es un ATHÉE. Je vais donc t'apprendre autre chose. Et ce n'est pas qui le dit ce sont les juifs, les vrais..

 

Les juifs orthodoxes anti-sionistes : pourquoi ils rejettent l'État d'Israël

1.  Le pacte divin brisé par les Hébreux

Selon la Bible hébraïque, les Hébreux avaient conclu un pacte avec Dieu (l’Alliance). En le trahissant (idolâtrie, injustices…), Dieu les a punis par l’exil, la destruction de Jérusalem, et la dispersion.

➡️ Ils ne peuvent retourner en Terre promise que si Dieu lui-même les y ramène, pas par la force humaine ou militaire.


---

2.  Le Talmud interdit explicitement un retour forcé

Dans le Talmud de Babylone (Ketoubot 111a), il est écrit que Dieu a imposé trois serments au peuple juif :

1. Ne pas remonter en masse en Terre d’Israël par la force.


2. Ne pas se rebeller contre les nations (ce qui inclut la création d’un État).


3. Et aux nations : ne pas opprimer excessivement Israël.

> Ces serments signifient que tant que le Messie n’est pas venu, les juifs doivent vivre dispersés, sans État, en paix avec les autres peuples.


---

3. Ce que disent les juifs antisionistes

Des mouvements comme Neturei Karta, Satmar (Rav Yoel Teitelbaum), ou certains courants du monde hassidique affirment :

L’État d’Israël est une hérésie, car il viole l’interdiction divine.

Le sionisme est une idéologie laïque et anti-religieuse, née au XIXe siècle, qui n’a rien de biblique.

Le retour des juifs en Terre Sainte ne peut se faire que par la volonté de Dieu, pas par les armes.


💬 Citation de Rav Teitelbaum (fondateur des Satmar) :

> « L’État d’Israël est le plus grand blasphème contre Dieu depuis le veau d’or. »


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4. Certains annoncent la fin

Pour ces juifs, la création d’Israël provoquera la catastrophe, car elle précède la venue du Messie et viole l’ordre divin. Certains pensent même que :

Cela entraînera une destruction, comme celle du Temple.

 

Même dans le judaïsme, des centaines de milliers de juifs orthodoxes s’opposent à l’État d’Israël, parce que, selon eux, le vrai retour à la Terre promise ne se fera que par Dieu, et pas par des moyens militaires. Ils considèrent Israël comme une révolte contre Dieu. 

Je pense que cette peur est la cause de l'exile des juifs dans le monde. Mais ceux qui sont derrière le sionisme sont des athées. En réalité, ils ne croient en rien, par contre ils utilisent la religion, notamment par le biais des partis religieux très ancrés sur ce territoire.

 

Shas (ש״ס)

Courant : Juifs séfarades ultra-orthodoxes

Dirigeant (2025) : Aryeh Deri

Position : Religieux, conservateur, socio-économiquement populiste

Particularité : Représente les juifs d'origine moyen-orientale et nord-africaine

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🔹 2. Yahadout HaTorah (יהדות התורה) – Judaïsme unifié de la Torah

Courant : Juifs ashkénazes ultra-orthodoxes

Composé de deux factions :

Degel HaTorah (branche lithuanienne / mitnagdim)

Agudat Yisrael (branche hassidique)


Dirigeants : Moshe Gafni (Degel HaTorah), Yisrael Eichler ou Meir Porush (Agudat)

Position : Très conservatrice, anti-sioniste modéré à l’origine, aujourd’hui pragmatique

---

🔹 3. HaTzionout HaDatit (הציונות הדתית) – Sionisme religieux

Courant : Nationalistes religieux

Chef : Bezalel Smotrich

Position : Sioniste religieux, d’extrême droite

Objectif : Renforcer le caractère juif et religieux de l'État, expansion des colonies, refonte de la justice

Tu es fatiguant avec tes histoires dont tout le monde fiche.

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Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 939 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a une heure, de ghoul a dit :

Mais ce que beaucoup ignorent ou refusent de voir, c’est que cet alphabet était fondé sur des mots très simples, issus de la vie quotidienne – et ces mots sont très proches de l’arabe moderne.

🔡 Exemples :

Aleph (tête de bœuf) → /ʾalif/ (lettre A en arabe)

Beth (maison) → /bayt/ بيت

Gaml (chameau) → /ǧamal/ جمل

Dal (porte) → /bāb/ باب (évolution possible par glissement sémantique)

Yod (main) → /yad/ يد

Aïn (œil) → /ʿayn/ عين

Pé (bouche) → /famm/ فم

Rêš (tête) → /raʾs/ رأس

Shin (dent) → /sinn/ سن


Tu l’as remarqué : tous ces mots sont encore utilisés en arabe aujourd’hui, avec des sons quasi identiques. Pourquoi ? Parce que l’arabe, comme l’hébreu et l’araméen, est une langue sémitique, et toutes ces langues viennent d’une racine commune. On parle de la famille des langues sémitiques du nord-ouest, parlées au Levant depuis plus de 3000 ans.

Ce que je savais.

il y a une heure, de ghoul a dit :

Les Palestiniens actuels parlent une langue héritière directe de ces langues sémitiques, car ils sont les descendants des peuples autochtones : Cananéens, Araméens, Philistins, etc.

Les Philistins n'étaient pas des sémites, de la région, c'est des envahisseurs (effondrement de l'age du bronze final).

il y a une heure, de ghoul a dit :

Quand on nie l’ancienneté des Palestiniens sous prétexte qu’ils parlent arabe, on oublie que l’arabe est une branche d’une grande famille sémitique, présente dans cette région depuis des millénaires. Ce ne sont pas les Arabes qui ont importé la culture, c’est la culture sémitique qui a survécu à travers eux.

Avant qu'il y ait des arabes en Palestine (mot très ancien, désignant une région, pas le peuple qui l'occupe à tel ou tel moment), longtemps, très très longtemps, il y a d'autres peuples : de - 3 000 à + 700, je t'invite à te pencher sur cette période. Il y a des peuples sémites, d'autres non, mais pas d'arabes en dehors de la Péninsule : pas unifiés, pas d'états, de nations, constitués, contrairement à leurs voisins, donc, militairement, ils y restent coincés, confinés.

Modifié par Neopilina
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Membre, 43ans Posté(e)
hanss Membre 48 479 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, colibri33 a dit :

Oui et ? en quoi ça contredit mes propos ?

Par ailleurs , tu penses qu'on peut d'office faire une distinction entre les deux ? mais où seraient donc partis les juifs qui ont été chassés de Palestine ? quid de leurs descendants ? il y a de nombreuses études généalogiques qui vont dans ce sens 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Études_génétiques_sur_les_Juifs

Cela dit peu importe , pour quelle raison on asseoirait la légitimité d'un peuple palestinien sur sa prétendue présence historique en Palestine alors que l'histoire de cette région n'est que conquêtes et colonisation ? et pas pour les juifs dont la présence a été prépondérante sur au moins 1400 ans et qui en ont été chassés ? j'avoue que je ne comprends pas ce raisonnement

Le raisonnement c’est que l’état d’Israël n’a pas été créé pour les juifs autochtones et présents sur le territoire depuis des plombes qui eux même ont été colonisé toussa toussa. Ça a été une volonté européenne qui a pu être mise en place grâce à la GB donc parler de la présence millénaire qui est vraie n’apporte trop rien au schmilblick. Ceci dit tu peux arrêter de râler et de revenir aux années twists, Nethanyaou fait du bon boulot, dans 4 matins il n’y aura plus l’ombre d’un palos dans le coin mais comme ils n’ont jamais existé au final pas très grave. 

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Membre, 35ans Posté(e)
Virtuose_en_carnage Membre 6 735 messages
Maitre des forums‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, lycan77 a dit :

Et encore une fois, tu te refuses à admettre que Netanyahou a pris en otage Israël en déclenchant un état de guerre permanent avec l'Iran, la Syrie, le Liban au nom de son impunité judiciaire et de sa soif de sang palestinienne et arabe.

C'est vrai c'est la faute à Israël si l'Iran jure sa destruction. Enfin bref.

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Membre, Posté(e)
*Zem* Membre 1 000 messages
Mentor‚
Posté(e)

Et pas que la France apparemment 

Tout a basculé en 48h, avec une pression tous azimuts sur Netanyahu contre la famine, pour le cessez-le-feu et pour la reconnaissance de l'État palestinien
 
Trump déclare aujourd'hui en Écosse : "C'est une famine réelle, il est impossible de simuler cela, les enfants de Gaza sont affamés". Sur le cessez-le-feu il conseille à Bibi de "changer d'approche" (= libération de TOUS les otages + arrêt DÉFINITIF de la guerre, c'est-à-dire en gros la proposition du Hamas) 
 
2 ONG israéliennes (B'Tselem & Les Médecins pour les Droits Humains) considèrent pour la 1ère fois qu'Israël "commet un génocide à Gaza" et appellent à une "intervention internationale". Ils rejoignent ainsi la position de MSF, Amnesty International, FIDH, Human Rights Watch et les experts israéliens Daniel Blatman, Omar Bartov, Amos Goldberg et autres.
 
 5 présidents d'universités israéliennes signent une lettre ouverte exigeant de Netanyahu une "résolution de la famine à Gaza".
 
Les leaders des partis politiques arabes israéliens (20% de la population) décrètent 3 jours de grève générale pour dénoncer la famine à Gaza.
 
Le gouvernement allemand se déclare "prêt à accentuer la pression" sur Israël. • La Commission européenne discute d'une suspension de la participation d'Israël au programme de super-financements scientifiques "Horizon".
 
Le Mouvement Juif Réformé US (le + important aux US) déclare qu'Israël se rend "coupable" d'une famine "injustifiable". Il rejoint ainsi le American Jewish Committee.
 
110 pays présents ce matin à la Conférence ONU sur l'État Palestinien, co-présidée par la France et l'Arabie Saoudite.
 
220 députés britanniques signent une lettre ouverte à Starmer pour qu'il rejoigne l'initiative française et reconnaisse la Palestine.
Starmer ne ferme pas la porte, "si cela fait partie d'un plan global" (ce qui est le cas).
Canada, Japon, Australie, Belgique, Luxembourg et Pays-Bas sont également cités pour se joindre à la reconnaissance de la Palestine par la France, qui sera annoncée officiellement le 21 septembre à l'AG-ONU.
 
Pendant ce temps les massacres continuent : 98 morts ces dernières 24h ; 147 Gazaouis déclarés morts de faim (dont 88 enfants) ; le village chrétien palestinien de Taybeh (Cisjordanie) à nouveau attaqué cette nuit par les colons.
Netanyahu, sous pression, a annoncé l'ouverture de couloirs humanitaires sécurisés + une "pause tactique" de 10h par jour pour acheminer + de camions.
 
Les ministres fascistes israéliens de leur côté confirment ouvertement leur plan de nettoyage ethnique, cf le ministre du Patrimoine Amichaï Eliyahu jeudi dernier: "Le gouvernement est engagé dans une course contre la montre pour anéantir Gaza. Gaza sera entièrement juive. Nous sommes en train d'éliminer ses habitants. Nous n'avons pas à nous de nous soucier de la faim à Gaza".
 
Oui c'est une course contre la montre, et son dénouement est proche. Soit un nettoyage ethnique de la bande de Gaza, soit une interposition internationale efficace, par les sanctions, les menaces crédibles et une reconnaissance pleine et entière de la Palestine, ce qui consolidera ses capacités juridiques (CPI-CIJ), contribuera à protéger ses citoyens et ouvrira une alternative politique.
 
Les pressions sont efficaces, les opinions publiques pèsent sur leurs dirigeants, les sanctions ou menaces de sanctions sauvent des vies à Gaza >> RT ces infos pour amplifier le mouvement. #Hope #CeaseFireNow #BringThemHomeNow  [sources: @haaretzcom, @lemondefr, @TimesofIsrael]
 
 
 
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Membre, 39ans Posté(e)
timot-33 Membre 1 668 messages
Forumeur vétéran‚ 39ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, *Zem* a dit :

Et pas que la France apparemment 

Tout a basculé en 48h, avec une pression tous azimuts sur Netanyahu contre la famine, pour le cessez-le-feu et pour la reconnaissance de l'État palestinien
 
Trump déclare aujourd'hui en Écosse : "C'est une famine réelle, il est impossible de simuler cela, les enfants de Gaza sont affamés". Sur le cessez-le-feu il conseille à Bibi de "changer d'approche" (= libération de TOUS les otages + arrêt DÉFINITIF de la guerre, c'est-à-dire en gros la proposition du Hamas) 
 
2 ONG israéliennes (B'Tselem & Les Médecins pour les Droits Humains) considèrent pour la 1ère fois qu'Israël "commet un génocide à Gaza" et appellent à une "intervention internationale". Ils rejoignent ainsi la position de MSF, Amnesty International, FIDH, Human Rights Watch et les experts israéliens Daniel Blatman, Omar Bartov, Amos Goldberg et autres.
 
 5 présidents d'universités israéliennes signent une lettre ouverte exigeant de Netanyahu une "résolution de la famine à Gaza".
 
Les leaders des partis politiques arabes israéliens (20% de la population) décrètent 3 jours de grève générale pour dénoncer la famine à Gaza.
 
Le gouvernement allemand se déclare "prêt à accentuer la pression" sur Israël. • La Commission européenne discute d'une suspension de la participation d'Israël au programme de super-financements scientifiques "Horizon".
 
Le Mouvement Juif Réformé US (le + important aux US) déclare qu'Israël se rend "coupable" d'une famine "injustifiable". Il rejoint ainsi le American Jewish Committee.
 
110 pays présents ce matin à la Conférence ONU sur l'État Palestinien, co-présidée par la France et l'Arabie Saoudite.
 
220 députés britanniques signent une lettre ouverte à Starmer pour qu'il rejoigne l'initiative française et reconnaisse la Palestine.
Starmer ne ferme pas la porte, "si cela fait partie d'un plan global" (ce qui est le cas).
Canada, Japon, Australie, Belgique, Luxembourg et Pays-Bas sont également cités pour se joindre à la reconnaissance de la Palestine par la France, qui sera annoncée officiellement le 21 septembre à l'AG-ONU.
 
Pendant ce temps les massacres continuent : 98 morts ces dernières 24h ; 147 Gazaouis déclarés morts de faim (dont 88 enfants) ; le village chrétien palestinien de Taybeh (Cisjordanie) à nouveau attaqué cette nuit par les colons.
Netanyahu, sous pression, a annoncé l'ouverture de couloirs humanitaires sécurisés + une "pause tactique" de 10h par jour pour acheminer + de camions.
 
Les ministres fascistes israéliens de leur côté confirment ouvertement leur plan de nettoyage ethnique, cf le ministre du Patrimoine Amichaï Eliyahu jeudi dernier: "Le gouvernement est engagé dans une course contre la montre pour anéantir Gaza. Gaza sera entièrement juive. Nous sommes en train d'éliminer ses habitants. Nous n'avons pas à nous de nous soucier de la faim à Gaza".
 
Oui c'est une course contre la montre, et son dénouement est proche. Soit un nettoyage ethnique de la bande de Gaza, soit une interposition internationale efficace, par les sanctions, les menaces crédibles et une reconnaissance pleine et entière de la Palestine, ce qui consolidera ses capacités juridiques (CPI-CIJ), contribuera à protéger ses citoyens et ouvrira une alternative politique.
 
Les pressions sont efficaces, les opinions publiques pèsent sur leurs dirigeants, les sanctions ou menaces de sanctions sauvent des vies à Gaza >> RT ces infos pour amplifier le mouvement. #Hope #CeaseFireNow #BringThemHomeNow  [sources: @haaretzcom, @lemondefr, @TimesofIsrael]
 

L'effet Flottille pour la liberté ? L'effet "droits de l'homme" ? L'effet accords commerciaux USA - Europe ? L'effet Macron ?

Modifié par timot-33
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*Zem* Membre 1 000 messages
Mentor‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, timot-33 a dit :

L'effet Flottille pour la liberté ? L'effet "droits de l'homme" ? L'effet accords commerciaux USA - Europe ? L'effet Macron ?

L'effet horreur ?

  • Merci 1
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