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La pétition contre la loi Duplomb

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 126 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
il y a 52 minutes, Répy a dit :

C'est bien ceux-là qui n'ont pas la possibilité de se convertir en bio !

manque de capitaux (déjà endettés) et souvent loin des villes acheteuses de bio 

Alors ils devraient carrément changer de métier - si c'est possible, bien entendu.

Modifié par Gouderien
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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 9 102 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, DroitDeRéponse a dit :

Le par le haut est une vanne , un non dit qui dans l’esprit de certains voudrait que l’Europe soit une extension française . Si on fait marché commun l’échelon national ne peut plus être le bon échelon …

L’acetamipride est autorisé en UE jusque 2033 .

A l’échelon national ça ne peut pas marcher. Si nous ne sommes pas d’accord c’est à l’échelon européen qu’il faut convaincre . Et pour convaincre il ne faut pas des preuves papiers mais une filière industrielle qui met en œuvre les produits de substitution.

Et ne nous mentons pas ça fait mal au cul d’acheter ses fraises 3 à 5 fois plus chères. 

La France a l'autonomie pour autoriser ou interdire telle ou telle substance tant pour les produits phytosanitaires, que pour des médicaments etc....(Médiator interdi en Italie ... mais autorisé en France plus tard... avant son interdiction d'autres exemples existent.

Cela existe et c'est usuel dans plusieurs pays de l'UE qui peuvent avoir une politique sanitaire au delà des normes européennes.

Il s'agit simplement d'avoir la volonté et le courage ....

 

 

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 282 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

« Climato-sceptique », « émissaire de la FNSEA » : mais au fait, qui êtes-vous, Monsieur le sénateur Duplomb ?

Tandis qu’une pétition populaire pour l’abrogation de la loi Duplomb présente un record de participation avec un million et demi de signatures, son auteur reste campé sur ses positions. Laurent Duplomb (groupe LR) fait la sourde oreille à la colère démocratique, une attitude que ses collègues à l’Assemblée ou au Sénat décrivent comme caractéristique de son fonctionnement.

L'ex-directeur du groupe laitier Sodiaal (Yoplait, Candia, Entremonts, etc.) fait son Trump et nos pauvres abeilles ont du plomb dans l'aile. 

Article entier :

https://www.humanite.fr/politique/ecologie/climato-sceptique-lemissaire-de-la-fnsea-qui-est-laurent-duplomb-le-senateur-a-lorigine-du-texte

Pour rappel, un reportage de l'émission télévisée Cash Investigation diffusé le 17 janvier 2018 sur France 2 révèle l'existence chez Sodiaal de montages financiers et de multiples filiales privées, qui sont créées pour capter les bénéfices réalisés au détriment des agriculteurs, dont certains produisent à perte (certains ne voyant plus que le suicide comme issue).

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 201 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a 38 minutes, Gouderien a dit :

Alors ils devraient carrément changer de métier - si c'est possible, bien entendu.

et ils ne savent que pratiquer l'agriculture.

Trouve-leur un métier à leur portée, un loyer pas cher et alors ils abandonneront leur agriculture.

Mais leurs terres seront prises par d'autres agriculteurs qui feront encore et toujours de l'agriculture intensive dans des fermes toujours plus grandes. Pour augmenter la rentabilité des grosses machines ils arracheront les haies et demanderont toujours davantage de pesticides !

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Membre, Troll Rural, 33ans Posté(e)
doug1991 Membre 7 432 messages
33ans‚ Troll Rural,
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Il y a 6 heures, arwena a dit :

Vu les études (certes pas à la mesure de l'enjeu), ça n'est pas du tout ce qu'il est dit (risque pour les foetus, risque de cancer etc)

Les produits phytosanitaires ne sont pas toujours nocifs, d'ailleurs certain sont utilisés pour l'agriculture bio contrairement à ce qu'on pourrait penser.

Là on parle de réintroduire un produit interdit depuis 2018 pour des raisons sanitaires et ce sous le seul prétexte de concurrence et rentabilité. Y'a pas eu des recherches depuis pour montrer que le truc était safe, non, juste "faut être concurrentiel".....Y'a un moment ça suffit les conneries et perso je suis ravie que les gens fassent part de leur désaccord.

Une agriculture avec ce genre de produit extrêmement nocif n'est pas du tout viable sur le long terme. Y'a un moment ou la rentabilité à ces limites

 

 

Si la culture n'est pas rentable l'agriculteur ne la fera plus, c'est arrivé avec les betteraves et le colza, suite à l'interdiction des insecticides beaucoup n'ont pas voulu tenter, donc baisse de la production mais de l'autre coté la demande reste stable donc on importe la différence  

 

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Membre, 46ans Posté(e)
Beebee Membre 6 232 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Répy a dit :

C'est bien ceux-là qui n'ont pas la possibilité de se convertir en bio !

manque de capitaux (déjà endettés) et souvent loin des villes acheteuses de bio 

Le bio n'est pas l'alpha et l'omega. 

Sur mon marché, le maraîcher producteur qui s'est converti au bio en 3 ans au moins l'a fait pour une raison très simple : son père est mort d'un cancer qui a été imputé aux produits phyto, ça a bien motivé la famille qui a repris les terres. Et il y a des clients!

Les deux autres producteurs locaux sont très bien aussi et leurs fruits et légumes sont moins chers qu'en grande surface, si on reste dans le français. Je suis désolée que tout le monde n'ait pas accès à ce genre de produits.

Il y a 2 heures, Scrongneugneu a dit :

Pas de problème, je suppose que dorénavant tu n'achèteras que Français, puisque 26 pays sur 27 en Europe, ainsi qu'ailleurs utilisent ce type de produit;

A part le café, l'huile d'olive, les olives, le chocolat et les oranges (pas espagnoles si je peux éviter), oui.

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Membre, 46ans Posté(e)
Beebee Membre 6 232 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
il y a 24 minutes, doug1991 a dit :

Si la culture n'est pas rentable l'agriculteur ne la fera plus, c'est arrivé avec les betteraves et le colza, suite à l'interdiction des insecticides beaucoup n'ont pas voulu tenter, donc baisse de la production mais de l'autre coté la demande reste stable donc on importe la différence  

 

Ok, je crois que tout le monde a compris cet argument de rentabilité de l'agriculture productiviste.

Mais explique moi pourquoi certains choisissent encore de faire de l'élevage bovin alors que sur le papier, ce sont les revenus les plus bas en tout (moyenne, médian, max) contrairement aux porcs par exemple ou à la noisette qui est extrêmement rentable apparemment? 

Le céréalier qui peut cultiver aussi bien du maïs que de l'orge et le paysan producteur qui va vendre ses fruits sur les marchés  sont-ils vraiment soumis aux mêmes "contraintes du métier d'agriculteur"? 

J'ai l'impression que c'est ce que voudrait nous faire croire la FNSEA/ ministre de l'agriculture / Laurent Duplomb. 

Bof quoi.

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 9 102 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, Beebee a dit :

Ok, je crois que tout le monde a compris cet argument de rentabilité de l'agriculture productiviste.

Mais explique moi pourquoi certains choisissent encore de faire de l'élevage bovin alors que sur le papier, ce sont les revenus les plus bas en tout (moyenne, médian, max) contrairement aux porcs par exemple ou à la noisette qui est extrêmement rentable apparemment? 

Le céréalier qui peut cultiver aussi bien du maïs que de l'orge et le paysan producteur qui va vendre ses fruits sur les marchés  sont-ils vraiment soumis aux mêmes "contraintes du métier d'agriculteur"? 

J'ai l'impression que c'est ce que voudrait nous faire croire la FNSEA/ ministre de l'agriculture / Laurent Duplomb. 

Bof quoi.

Cette loi Duplomb a été votée sur la pression des lobbies des gros agriculteurs principalement betteraviers et à la suite d'un débat parlementaire escamoté et peu démocratique de la commission mixte Sénat/Parlements.

 

La bonne santé et la bonne nourriture restent un objectif pour de nombreux citoyens Français et ls arguments scientifiques sont encore en cours d'études sur la santé de ce pesticide sur une cohorte plus importante d'animaux.

La clause de prudence aurait due s'appliquer quand certaines études encore en cours montrent un risque potentiel de danger pour les abeilles et même sur l'homme en attente des conclusions dans 1 ou 2 ans supplémentaires.

L'aspect économique ne peut être privilégié sur la santé pour l'homme.

 

 

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Membre, Troll Rural, 33ans Posté(e)
doug1991 Membre 7 432 messages
33ans‚ Troll Rural,
Posté(e)
il y a 15 minutes, Beebee a dit :

Ok, je crois que tout le monde a compris cet argument de rentabilité de l'agriculture productiviste.

Mais explique moi pourquoi certains choisissent encore de faire de l'élevage bovin alors que sur le papier, ce sont les revenus les plus bas en tout (moyenne, médian, max) contrairement aux porcs par exemple ou à la noisette qui est extrêmement rentable apparemment? 

C'est la demande qui oriente ce que les agriculteurs produisent, sur l'élevage bovin il y une forte demande de produits laitiers don il y a un encouragent financier à l'élevage 

Un agriculteurs passe son temps à chercher l'équilibre entre la demande, ce qui souhaite faire et ce qu'il lui offrira un gain économique 

il y a 15 minutes, Beebee a dit :

Le céréalier qui peut cultiver aussi bien du maïs que de l'orge et le paysan producteur qui va vendre ses fruits sur les marchés  sont-ils vraiment soumis aux mêmes "contraintes du métier d'agriculteur"? 

J'ai l'impression que c'est ce que voudrait nous faire croire la FNSEA/ ministre de l'agriculture / Laurent Duplomb. 

Bof quoi.

Tous les agriculteurs ont deux contraintes communes, réussir à écouler ce qu'ils produisent et de ne pas perdre d'argent avec une culture 

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 126 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
Il y a 3 heures, Répy a dit :

et ils ne savent que pratiquer l'agriculture.

Trouve-leur un métier à leur portée, un loyer pas cher et alors ils abandonneront leur agriculture.

Mais leurs terres seront prises par d'autres agriculteurs qui feront encore et toujours de l'agriculture intensive dans des fermes toujours plus grandes. Pour augmenter la rentabilité des grosses machines ils arracheront les haies et demanderont toujours davantage de pesticides !

Et ils iront manifester et bloquer les routes avec leurs tracteurs parce qu'ils ne s'en sortent pas!

  • Confus 1
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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 9 102 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, menon a dit :

l'acétamipride, souvent amalgamé aux autres néonicotinoïdes « tueurs d'abeilles » dans le débat public, ne présente pas du tout le même profil écotoxicologique, documente l'Efsa. Aucun effet notable n'a été observé sur les abeilles après une exposition chronique (11 jours consécutifs). Et sa DL50, c'est-à-dire la dose à laquelle un groupe d'insectes doit être exposé pour que la moitié meure, et qui correspond à la dose d'intoxication aiguë, est fixée à 8,85 µg/abeille par ingestion, et à 9,26 µg/abeille par contact.

À titre de comparaison, la DL50 de la clothianidine n'est que de 0,00379 µg/abeille par ingestion, et de 0,0275 µg/abeille par contact. En clair : la clothianidine, interdite en Europe en 2018, est 2 300 fois plus toxique par ingestion que l'acétamipride, et 330 fois plus toxique par contact.

Une poignée de travaux, ayant soumis des rats pendant plusieurs semaines à de très fortes doses d'acétamipride, ont soulevé la possibilité d'un lien avec le développement de cancers. Mais aucune étude, soulignent les autorités sanitaires, n'a observé de cancérogénicité « en conditions réalistes » d'utilisation. Ni suggéré d'effet en population humaine. Dans le cadre du renouvellement européen de la molécule, l'Efsa a conduit, en 2024, une évaluation approfondie des propriétés toxicologiques de l'acétamipride. Elle a confirmé n'avoir trouvé aucune preuve de génotoxicité ni de cancérogénicité.

Sa toxicité est jugée « modérée » sur les insectes pollinisateurs comme pour les milieux aquatiques, et négligeable pour les oiseaux (pour lesquels la DL50 dépasse les 2 000 mg/kg). Surtout, l'acétamipride ne persiste pas dans l'environnement : sa demi-vie dans le sol est inférieure à 8 jours, et de 1 à 4 jours dans les cours d'eau – contrairement à certaines molécules qui, elles, peuvent s'accrocher plusieurs années. Ses métabolites peuvent y persister plus longtemps et sont donc surveillés, sans soulever réellement d'inquiétude.

Pourquoi tant d'acteurs sont inquiets ?

L'acétamipride reste un puissant insecticide. En 2024, lors de sa dernière évaluation, l'Efsa a noté des points d'incertitude. Ils concernent principalement deux domaines, explique Marco Binaglia, chef d'équipe toxicologique à l'Efsa, qui a conduit les travaux : la neurotoxicité développementale, et les propriétés de perturbation endocrinienne.

....

Pourquoi, dans ce cas, la molécule n'a-t-elle pas été interdite ?

Parce qu'en toxicologie, il convient de distinguer « absence de certitude »… et certitude d'un risque. « Nous avons modifié les seuils toxicologiques de manière très prudente pour tenir compte des lacunes dans les données sur la neurotoxicité pour le développement », explique Marco Binaglia.

Concrètement, cela signifie que tous les seuils réglementaires de résidus d'acétamipride dans l'alimentation, les fameuses LMR (ou limites maximales de résidus), ont été révisés afin que cette DJA ne soit jamais atteinte, y compris en incluant la somme de l'acétamipride et de son principal métabolite (IM-2-1).

...

https://www.lepoint.fr/environnement/acetamipride-que-dit-vraiment-la-science-21-07-2025-2594818_1927.php

 

votre synthèse tirée du POINT n'est pas objective.

Sur Wikipedia, vous trouverez des conclusions plus "mitigées" concernant les risques de toxicité sanitaire pour les mammifères ....

 

 

 

 

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 201 messages
scientifique,
Posté(e)

Supposons que la pétition bloque la loi Duplomb.

Les signataires ne veulent pas de l'insecticide maléfique dans leur sucre et pourtant ils en auront quand même et voici comment :

la culture de la betterave sucrière en Picardie sera sur le déclin. En conséquence fermeture progressive des usines et ouvriers au chômage.

La consommation nationale de sucre ne baissera pas car il y a trois sources : 

1° nos voisins (Belgique, Allemagne Italie) utiliseront l'insecticide qui bien sûr "étant cancérigène certain" finira par arriver en France.

2° l'Ukraine qui vu les ennuis que lui cause la Russie, il faut bien lui acheter le bon susucre pour lui payer sa défense. (sucre avec insecticide)

3° la Canne à sucre. Celle -ci dopée au chlordécone de la banane est toxique tant aux Antilles françaises qu'à St Domingue et dans les "Républiques bananières" d'Amérique centrale.

Vous ne mangez que du miel ? le miel français ne représente que 10% de la consommation .Tout le reste vient d'ailleurs plus ou moins pollué ou trafiqué en particulier par ajout de paraffine venant du pétrole !

Elle n'est pas belle la vie quand on a des principes "intangibles" ?

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Membre, 44ans Posté(e)
Herver Membre 1 146 messages
Mentor‚ 44ans‚
Posté(e)

Le sucre produit est commercialisé, à hauteur de 50 à 60 % selon les sources, sur le marché français, le reste à l’étranger, majoritairement dans l’Union européenne. Les premiers clients de l’industrie française du sucre sont l’Italie et l’Espagne (Mathé, 2024), qui ont des territoires moins favorables à la culture de la betterave sucrière.

2.3. Une filière controversée face à ses responsabilités

Si la demande en sucre ne cesse d’augmenter à l’échelle mondiale, l’industrie du sucre fait face à une dénonciation croissante de ses effets négatifs. La critique est double : comme souvent, la question de santé publique et la question environnementale sont croisées. En matière de santé publique d’abord, le sucre est, avec le gras et le salé, en cause dans une pandémie mondiale de grande ampleur de maladies liées à l’alimentation, et en particulier d’obésité. L’Organisation mondiale de la santé pointe spécifiquement « les aliments riches en graisses, en sucre et en sel, très caloriques, mais pauvres en micronutriments, qui sont généralement moins chers, mais aussi de qualité nutritionnelle inférieure » (OMS, 2024a). Le sucre est aussi en cause dans l’épidémie mondiale de diabète, dont la prévalence est passé de 200 millions de personnes en 1990 à 830 millions en 2022 (OMS, 2024b). Ces deux pandémies, d’obésité et de diabète, se développent plus rapidement dans les pays précaires et émergents.

D’une façon générale, les aliments très transformés, produits par l’industrie, emballés dans des matières plastiques, sont en cause dans une catastrophe sanitaire et écologique mondiale. Les consommateurs sont en partie responsables, mais les industriels, et les publicitaires qui incitent à la surconsommation d’aliments transformés, sont les principaux responsables. En matière environnementale, la production de betteraves sucrières est, comme toutes les grandes cultures industrielles, peu contributrice à la biodiversité paysagère et spécifique ; les industriels organisés en lobby ont d’ailleurs obtenu une prolongation d’autorisation pour des biocides interdits pour les autres cultures. Les difficultés à se passer de ces produits ne sont pas surjouées, mais le secteur a sans doute sous-estimé les retombées négatives, pour son image, de la médiatisation de l’affaire du glyphosate. L’un des défis actuels de la filière est la résistance croissante des « bio-agresseurs » aux produits phytosanitaires. D’autres pistes existent et sont peu explorées (Marguier, 2025).

Citation : la résistance des « bio-agresseurs » aux produits phytopharmaceutiques
« L’utilisation répétée de produits phytopharmaceutiques pour lutter contre les populations de bioagresseurs (champignons phytopathogènes, insectes ravageurs, adventices) exerce une pression de sélection qui peut aboutir à l’évolution de résistances vis-à-vis de ces produits. La résistance peut être définie comme la capacité héritable d’un individu d’une espèce de bioagresseur à survivre à un traitement phytopharmaceutique appliqué correctement. Lorsqu’un individu est résistant à un produit phytopharmaceutique, il ne sera pas (ou peu) affecté par le traitement, et sera capable de produire une descendance viable. On parle alors de résistance en pratique. La gestion des résistances nécessite en premier lieu de les connaître et de les surveiller. »

ITB, INRAE, ANSES, Gouv. fr. (2022) « Note commune : Gestion des résistances des bio-agresseurs aux produits phytopharmaceutiques en culture de betterave sucrière », avril 2022.

La filière bio est en émergence mais difficilement : seulement 10 % des besoins en sucre bio sont couverts par l’UE, le reste vient du Brésil et d’autres pays sucriers tropicaux. La difficulté vient du fait que la betterave est une culture intensive en intrants et à faible intensité de main d’œuvre, soit l’inverse d’une agriculture biologique, dans la mesure où la lutte mécanique contre les maladies et les adventices requiert beaucoup de travail.

L’industrie sucrière est aussi, comme beaucoup d’autres, très consommatrice en eau, avec une pression localisée d’autant plus forte que la concentration des sites s’accompagne d’une augmentation de la production par usine. Toutefois, la grande majorité des eaux utilisées sont ensuite recyclées pour l'irrigation. La sucrerie Tereos à Connantre (Marne), qui s’est engagée dans une démarche d’économies d’eau, possède ainsi l’un des trois plus gros lavoirs de la filière sucrière européenne (source Agence de l’eau Seine Normandie).

https://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-regionaux/france-espaces-ruraux-periurbains/articles-scientifiques/betteraves

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 614 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 13 heures, Gouderien a dit :

Le consommateur achète d'abord ce qu'on lui propose, et qui est dans la fourchette de prix qui lui convient.
 

Raison pour laquelle quand on lui propose du bio et l’équivalent conventionnel il prend de moins en moins le bio . -13% factuel 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 614 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 10 heures, Pierrot89 a dit :

Je voulais signifier que quand bien même si l'UE adoptait une règle unique (hypothèse peu réaliste) concernant l'utilisation des pesticides, la concurrence avec les pays hors UE comme la Maroc, Tunisie, Ukraine, Brésil ... serait défavorable aux agriculteurs français.

Non car contrairement à l’UE dont la base est un marché commun , rien n’empêche juridiquement ( sauf traité bilatéral bien sur ) soit d’élever les barrières douanières de produits jugés dangereux , socialement mauvais , ceci cela .

Il y a 9 heures, Répy a dit :

C'est bien ceux-là qui n'ont pas la possibilité de se convertir en bio !

manque de capitaux (déjà endettés) et souvent loin des villes acheteuses de bio 

Mais même avec des capitaux . À quoi bon si les consommateurs ne suivent pas ?

Marche bio en France en contraction de 13% !

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Membre, 35ans Posté(e)
Virtuose_en_carnage Membre 6 699 messages
Maitre des forums‚ 35ans‚
Posté(e)
il y a 40 minutes, Répy a dit :

Supposons que la pétition bloque la loi Duplomb.

Les signataires ne veulent pas de l'insecticide maléfique dans leur sucre et pourtant ils en auront quand même et voici comment :

la culture de la betterave sucrière en Picardie sera sur le déclin. En conséquence fermeture progressive des usines et ouvriers au chômage.

La consommation nationale de sucre ne baissera pas car il y a trois sources : 

1° nos voisins (Belgique, Allemagne Italie) utiliseront l'insecticide qui bien sûr "étant cancérigène certain" finira par arriver en France.

2° l'Ukraine qui vu les ennuis que lui cause la Russie, il faut bien lui acheter le bon susucre pour lui payer sa défense. (sucre avec insecticide)

3° la Canne à sucre. Celle -ci dopée au chlordécone de la banane est toxique tant aux Antilles françaises qu'à St Domingue et dans les "Républiques bananières" d'Amérique centrale.

Vous ne mangez que du miel ? le miel français ne représente que 10% de la consommation .Tout le reste vient d'ailleurs plus ou moins pollué ou trafiqué en particulier par ajout de paraffine venant du pétrole !

Elle n'est pas belle la vie quand on a des principes "intangibles" ?

De toute façon, si on n'a pas le courage de prendre les décisions douloureuses aujourd'hui, le monde de demain sera encore plus douloureux. 

  • Merci 1
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 614 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 8 heures, Pierrot89 a dit :

La France a l'autonomie pour autoriser ou interdire telle ou telle substance tant pour les produits phytosanitaires, que pour des médicaments etc....(Médiator interdi en Italie ... mais autorisé en France plus tard... avant son interdiction d'autres exemples existent.

Cela existe et c'est usuel dans plusieurs pays de l'UE qui peuvent avoir une politique sanitaire au delà des normes européennes.

Il s'agit simplement d'avoir la volonté et le courage ....

 

 

Ben non car aller au delà de la norme sur un marché commun donc sans barrière douanière c’est créé une concurrence déloyale . Pourquoi nos agriculteurs devraient ils supporter le coût de cette incohérence nationale ?

 

Avoir la volonté et le courage de mettre autrui dans une situation de merde n’est pas si difficile . 

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 9 102 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

De nombreux organismes savantes médicales dans les domaine de la cancérologie, la pédiatrie, endocrinologie, hématologie, neurologie .... ainsi que le CNRS recommandent vivement de ne pas réutiliser l'acétamipride (qui était interdit).

 

L'ANSES a publié 2 rapports très documentés concernant des pesticides moins toxiques en substitution de l'acétamipride.

 

Il est donc faux d'affirmer que les produits de substitutions n'existent pas comme l'affirment certains ministres peu scientifiques.

Le gouvernement et le Parlement peuvent se ressaisir d'ici septembre en potassant le sujet pendant les vacances.

 

;

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 9 102 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, DroitDeRéponse a dit :

Ben non car aller au delà de la norme sur un marché commun donc sans barrière douanière c’est créé une concurrence déloyale . Pourquoi nos agriculteurs devraient ils supporter le coût de cette incohérence nationale ?

 

Avoir la volonté et le courage de mettre autrui dans une situation de merde n’est pas si difficile . 

Si les agriculteurs étaient mieux informés par les scientifiques au lieu de la FNSEA des produits de substitution, je n'ai pas de doute qu'ils seraient convaincus.

D'autres méthodes de substitution (je ne parle pas de l'agriculture bio) mais de pesticides moins toxiques existent et leur utilisation serait sans perte économique et les consommateurs seraient enchantés d'avoir une nourriture saine pour leur santé.

Je ne connais pas la différence de prix d'achat des autres pesticides , mais au vu d'expert des molécules à base de pyridine chlorée, ce devrait être quasi semblable.

 

 

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Membre, 154ans Posté(e)
Black Dog Membre 5 073 messages
Maitre des forums‚ 154ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Répy a dit :

Supposons que la pétition bloque la loi Duplomb.

Les signataires ne veulent pas de l'insecticide maléfique dans leur sucre et pourtant ils en auront quand même et voici comment :

la culture de la betterave sucrière en Picardie sera sur le déclin. En conséquence fermeture progressive des usines et ouvriers au chômage.

La consommation nationale de sucre ne baissera pas car il y a trois sources : 

1° nos voisins (Belgique, Allemagne Italie) utiliseront l'insecticide qui bien sûr "étant cancérigène certain" finira par arriver en France.

2° l'Ukraine qui vu les ennuis que lui cause la Russie, il faut bien lui acheter le bon susucre pour lui payer sa défense. (sucre avec insecticide)

3° la Canne à sucre. Celle -ci dopée au chlordécone de la banane est toxique tant aux Antilles françaises qu'à St Domingue et dans les "Républiques bananières" d'Amérique centrale.

Vous ne mangez que du miel ? le miel français ne représente que 10% de la consommation .Tout le reste vient d'ailleurs plus ou moins pollué ou trafiqué en particulier par ajout de paraffine venant du pétrole !

Elle n'est pas belle la vie quand on a des principes "intangibles" ?

 

Mais si on élargit son point de vue pour sortir un peu de l'anthropocentrisme, arrêter l'épandage de l'acétamipride évitera de tuer des insectes déjà sur le déclin. Evitera de rajouter un produit nocif dans une terre déjà polluée et sous perfusion. Que le produit finisse dans les nappes phraétiques.

Manger moins de sucre serait sans doute un bienfait pour beaucoup.

La vie pourrait être meilleure pour tous, y compris les espèces non humaines si on descendait de notre perchoir technologique et destructeur.

Modifié par Black Dog
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