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La pétition contre la loi Duplomb

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Lowy

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 606 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 5 minutes, Beebee a dit :

Oui et l'UE l'a fait jusqu"à présent, avec un certain retard.  

1999 : première interdiction en France d'un néonicotinoïde, l’imidaclopride, utilisé pour les cultures de tournesol. Le principe de précaution est invoqué

2003  : démonstration de la nocivité de cette molécule dont l'interdiction en France sera étendue au maïs (de nouveau autorisation entre 2008 et 2010)

2013 : la Commission européenne se réveille et suspend pour 3 ans l'utilisation de 3 pesticides de ce type

2016 : vote à l'AN de l'interdiction de 5 autres produits phytosanitaires néonicotinoïdes à partir de 2018 avec dérogations jusqu'en 2020

2018 : les députés européens votent la quasi interdiction des 3 néonicotinoïdes déjà suspendus en 2013

2020 : le Sénat français autorise à nouveau ces pesticides pour les betteraviers jusqu'en 2023

2023 : la Cour de Justice européenne déclare illégale "toute dérogation d’utilisation ou de mise sur le marché par les États membres" de pesticides issus de la famille des néonicotinoïdes. 11 états membres, dont la France, s'en battent les couettes.

2025 : Le texte, dit « Duplomb » pour la réintroduction de l'acétamipride, totalement interdit depuis 2020 en France mais qui reste utilisé dans le reste de l'Europe. La loi vise à   « mettre fin aux surtranspositions françaises en matière de produits phytosanitaires ».

C'est peut-être dommage justement puisque jusqu'à présent, il y a bien eu alignement par le haut.

https://www.la-croix.com/environnement/Neonicotinoides-chronologie-dune-interdiction-contestee-2023-01-24-1201252053

Le par le haut est une vanne , un non dit qui dans l’esprit de certains voudrait que l’Europe soit une extension française . Si on fait marché commun l’échelon national ne peut plus être le bon échelon …

L’acetamipride est autorisé en UE jusque 2033 .

A l’échelon national ça ne peut pas marcher. Si nous ne sommes pas d’accord c’est à l’échelon européen qu’il faut convaincre . Et pour convaincre il ne faut pas des preuves papiers mais une filière industrielle qui met en œuvre les produits de substitution.

il y a 5 minutes, Beebee a dit :

 

Oui² :)

Et ne nous mentons pas ça fait mal au cul d’acheter ses fraises 3 à 5 fois plus chères. 

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Membre, 46ans Posté(e)
Beebee Membre 6 232 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
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il y a 5 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Et ne nous mentons pas ça fait mal au cul d’acheter ses fraises 3 à 5 fois plus chères. 

Pas chez moi car j'ai la chance d'habiter une région productrice de fruits et notamment de fruits rouges, y compris en bio. En région parisienne, je n'ose imaginer les prix.

Maintenant, il est clair que nous avons décidé d'augmenter la part du budget nourriture pour monter en qualité : c'est un choix assumé.

 

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Membre, 77ans Posté(e)
hybridex Membre 9 855 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, DroitDeRéponse a dit :

Une hirondelle ne fait pas le printemps et les Français adorent faire jouer la concurrence, je constate tous les samedis que les fruits et légumes français n’ont pas la préférence du consommateur . 
Dès lors que nous avons voté par référendum pour le marché commun peut-on raisonnablement soumettre nos agriculteurs à une concurrence déloyale encouragée par les achats des français eux-mêmes ?

Il y a là une vraie incohérence …

 

Les agriculteurs bios sont en grande difficulté …

Le bio ne tient que par les perfusions de l’état mais le consommateur lui ne s’est pas du tout converti …

https://france3-regions.franceinfo.fr/nouvelle-aquitaine/dordogne/perigueux/on-tient-le-coup-mais-ca-ne-va-pas-durer-de-nombreuses-exploitations-menacees-par-la-suppression-des-aides-a-l-agriculture-bio-3190641.html
 

Le bio ça plait à une majorité qui n’en achète pas .

A papa état de subventionner indéfiniment 

Comme si l'agriculture polluante n'était pas tout autant "sous perfusion"

Comme si l'agriculture polluante n'était pas encore plus assistée que l'agriculture bio, pour le plus grand bénéfice de l'industrie agro-alimentaire, des vendeurs de machines et équipements, de pesticides, de graines sous monopole, d'engrais et aliments venus de partout et pas du tout pour les agriculteurs dont les revenus sont la variable d'ajustement d'un système dans lequel ils s'emprisonnent

Une agriculture bien conçue apporte à la collectivité des bénéfices qui vont bien au delà des apports nutritionnels. Ils peuvent être les garants de la préservation des grands équilibres naturels et de la bio-diversité. S'ils s'investissent dans ce rôle, il ne serait que juste et bénéfique qu'ils soient rétribués pour cette fin.

Pour le consommateur, outre des surcoûts qui ne sont pas supportables pour tous, le bio souffre d'une disponibilité limitée. Le bio de supermarché c'est beaucoup de produits venus de loin. Dans ma commune de 35 000 h il existe un seul magasin bio au choix limité et pas d'étal bio sur les marchés

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Membre, 77ans Posté(e)
hybridex Membre 9 855 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 46 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Et ne nous mentons pas ça fait mal au cul d’acheter ses fraises 3 à 5 fois plus chères. 

En comparaison avec le tout bas de gamme andalou seulement

J'ai acheté samedi dernier des pommes à moins de 3€ le kg meilleures que celles du supermarché, des tomates pas plus chères que leur équivalent, des abricots 20% plus chers, une salade en bien meilleur état au même prix, des courgettes à prix abordable, des navets au même prix, le tout en bio français. 

Certes d'autres produits,comme les haricots verts et les nectarines étaient eux beaucoup plus chers. Il suffit de choisir les produits abordables.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 606 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 2 minutes, hybridex a dit :

Comme si l'agriculture polluante n'était pas tout autant "sous perfusion"

Les aides au bio sont des aides qui s’ajoutent . 
Mais mon problème n’est pas dans l’aide . 
Le problème est que cette aide ne suffit pas à convertir le consommateur. 
Sans le consommateur cette aide ne pourra que mener malheureusement à … rien 

 

il y a 2 minutes, hybridex a dit :

Comme si l'agriculture polluante n'était pas encore plus assistée que l'agriculture bio, pour le plus grand bénéfice de l'industrie agro-alimentaire, des vendeurs de machines et équipements, de pesticides, de graines sous monopole, d'engrais et aliments venus de partout et pas du tout pour les agriculteurs dont les revenus sont la variable d'ajustement d'un système dans lequel ils s'emprisonnent

Ce n’est pas mon point cf supra . 
 

il y a 2 minutes, hybridex a dit :

Une agriculture bien conçue apporte à la collectivité des bénéfices qui vont bien au delà des apports nutritionnels. Ils peuvent être les garants de la préservation des grands équilibres naturels et de la bio-diversité. S'ils s'investissent dans ce rôle, il ne serait que juste et bénéfique qu'ils soient rétribués pour cette fin.

Ce n’est point cf supra 

Tu es dans le ce qui devrait être 

Mon point ne s’attache qu’au principe de réalité .

Ca doit se faire à l’échelle européenne où il faut en sortir 

Et le système d’aide actuelle doit être repensée et au final il doit subventionner le bio d e façon à ce que l’écart avec l’importe , le non bio etc soit très réduit car le consommateur en moyenne il est super concerné par l’écologie, il peut signer une pétition mais en moyenne il achète sur la base du prix . 

 

il y a 2 minutes, hybridex a dit :

Pour le consommateur, outre des surcoûts qui ne sont pas supportables pour tous, le bio souffre d'une disponibilité limitée. Le bio de supermarché c'est beaucoup de produits venus de loin. Dans ma commune de 35 000 h il existe un seul magasin bio au choix limité et pas d'étal bio sur les marchés

Sur ce qui existe déjà sur les étals , dispo ben ça se vend moins . Sur un même étal je le vois chaque samedi , la fraise française peut pourrir sur l’étal , l’espagnole s’écoulera comme des petits pains . Voilà voilà .

L’ecart de prix est trop important . 
Pour le réduire c’est soit échelle européenne, soit sortie de l’UE et barrière douanière pour que le consommateur puisse acheter du bio et pas autre chose moins cher . 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 606 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 13 minutes, hybridex a dit :

En comparaison avec le tout bas de gamme andalou seulement

Celui qui se vend comme des petits pains avec du volume 

il y a 13 minutes, hybridex a dit :

J'ai acheté samedi dernier des pommes à moins de 3€ le kg meilleures que celles du supermarché, des tomates pas plus chères que leur équivalent, des abricots 20% plus chers, une salade en bien meilleur état au même prix, des courgettes à prix abordable, des navets au même prix, le tout en bio français. 
 

Non mais moi aussi ce n’est pas la question , mais en moyenne et sur le volume ce n’est pas vrai . 
Pour ma part le supermarché je m’en fous un peu je n’achète quasiment qu’au marché . Les légumes non bios sont superbes et bien moins cher en moyenne . C’est ce qui se vend ou au stand du fermier du coin mais pas en bio . On trouve quelques hirondelles au stand bio , mais c’est plus cher . Je constate ce n’est pas là qu’il y a la queue .

Un cas particulier ?

ben non Ben non bio a vu ses ventes baisser de 13 %  à l’échelle nationale 

il y a 13 minutes, hybridex a dit :

Certes d'autres produits,comme les haricots verts et les nectarines étaient eux beaucoup plus chers. Il suffit de choisir les produits abordables.

Ce n’est pas ce que le consommateur français vertueux avide d’écologie choisit de faire . 
“Il suffit” ce n’est pas ce qui est !

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 606 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a une heure, Beebee a dit :

Pas chez moi car j'ai la chance d'habiter une région productrice de fruits et notamment de fruits rouges, y compris en bio. En région parisienne, je n'ose imaginer les prix.

la cagette andalouse se paie le prix d’une barquette française non bio de 250 g . Pleine saison ça peut s’arranger . Celle des Alpilles en ce moment n’est que 2 fois plus chère 

il y a une heure, Beebee a dit :

Maintenant, il est clair que nous avons décidé d'augmenter la part du budget nourriture pour monter en qualité : c'est un choix assumé.

 

Ton budget contraint en ratio est peut être inférieur  à une majorité de français , je ne sais pas . Je constate simplement que les ventes de bio baisse voilà c’est factuel . Donc les consommateurs ne suivent pas , factuel . 
Perso j’achète français le plus possible par pur soutien à l’économie et à mes compatriotes , mon côté nationaliste . L’aspect bio je n’y suis pas sensible . J’aime bien le raisonné . Et ma métrique de qualité est le gustatif . Gustativement le bio ou le raisonné ben franchement je ne fais pas la dif . Quand je vais sur les fermes de cueillette , c’est du raisonné ça me va . Perso je note que dans mon propre potager le bio demande beaucoup d’attention , les potagers non bio autour sont moins chiants et produisent plus . Mais bon moi c’est pour la détente , donc si c’est ravagé c’est pas grave mon salaire tombe …. Mais c’est sûr que si je vends , les clients iront sur le potager un peu plus loin , traité comme il se doit , je ne pourrai pas m’aligner sur les prix du voisin 

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 606 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

@hybridex mon point n’est pas le bio c’est pas bien ou que sais je . 
Mon point est malgré des aides supplémentaires pour le bio par rapport au conventionnel, le bio c’est des ventes en baisse . 
Pourquoi ?

Parce qu’en moyenne le critère prédominant au moment de passer à l’achat malgré toutes les supers bonnes intentions c’est le prix . 
 

Donc si on veut pousser cette filière il faut soit faire un peu plus les poches du contribuable ou de l’exilé fiscal aux Bermudes en suivant les préconisations Oxfam, pour que le prix de production grâce aux subventions s’aligne sur le prix moyen constaté sur le marché français .

Soit on sort de l’UE et on met des barrières douanières pour que le prix moyen importé soit au prix bio français ( parce que le bio qui vient de loin ben en fait c’est pas non plus top pour la planète) .

Tu vois une autre solution ?

Dire à l’agriculteur tu es sur le marché commun mais tu vas rire tu produis pas avec les mêmes règles que le voisin , ben c’est degueulasse tout simplement. 

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Membre, Troll Rural, 33ans Posté(e)
doug1991 Membre 7 432 messages
33ans‚ Troll Rural,
Posté(e)

Pour le consommateur il n'y a pas vraiment de risque pour la santé, la quantité que l'on trouve dans les aliments est très faible 

L'utilisation de phyto impact l'environnement et les populations en contact des champs 

 

Je en suis pas certain que les gens soit en accord avec les conséquences d'une agriculture sans pesticides

 

 

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Membre, aventurière petit format, 47ans Posté(e)
arwena Membre 9 487 messages
47ans‚ aventurière petit format,
Posté(e)
Il y a 4 heures, doug1991 a dit :

Pour le consommateur il n'y a pas vraiment de risque pour la santé, la quantité que l'on trouve dans les aliments est très faible 

L'utilisation de phyto impact l'environnement et les populations en contact des champs 

 

Je en suis pas certain que les gens soit en accord avec les conséquences d'une agriculture sans pesticides

 

 

Vu les études (certes pas à la mesure de l'enjeu), ça n'est pas du tout ce qu'il est dit (risque pour les foetus, risque de cancer etc)

Les produits phytosanitaires ne sont pas toujours nocifs, d'ailleurs certain sont utilisés pour l'agriculture bio contrairement à ce qu'on pourrait penser.

Là on parle de réintroduire un produit interdit depuis 2018 pour des raisons sanitaires et ce sous le seul prétexte de concurrence et rentabilité. Y'a pas eu des recherches depuis pour montrer que le truc était safe, non, juste "faut être concurrentiel".....Y'a un moment ça suffit les conneries et perso je suis ravie que les gens fassent part de leur désaccord.

Une agriculture avec ce genre de produit extrêmement nocif n'est pas du tout viable sur le long terme. Y'a un moment ou la rentabilité à ces limites

 

 

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 126 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
Il y a 9 heures, DroitDeRéponse a dit :

Un consommateur qui n’achète pas bio et privilégie l’importé pas cher ou le conventionnel bas coût tout en pleurant des larmes de crocodiles écologistes ne devrait il pas se taire ?

PS : mon propos ne s’adresse pas à toi mais à une majorité qui au moment de l’achat choisit un prix et non un produit écologiquement ok ?

Le consommateur achète d'abord ce qu'on lui propose, et qui est dans la fourchette de prix qui lui convient. Ne pas oublier aussi le problème de l'information sur les produits - l'ancien nutriscore, par exemple, avait de grosses failles, classant "A" des aliments beaucoup trop sucrés. On peut espérer que le nouveau corrige ces problèmes.

Il y a 10 heures, Répy a dit :

 

Facile à dire quand on est retraité, agé, sans soucis de famille à nourrir et dans une France où on manque d'emplois !

Je ne vois pas le rapport. 

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Membre, 154ans Posté(e)
Black Dog Membre 5 072 messages
Maitre des forums‚ 154ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, arwena a dit :

Vu les études (certes pas à la mesure de l'enjeu), ça n'est pas du tout ce qu'il est dit (risque pour les foetus, risque de cancer etc)

Les produits phytosanitaires ne sont pas toujours nocifs, d'ailleurs certain sont utilisés pour l'agriculture bio contrairement à ce qu'on pourrait penser.

Là on parle de réintroduire un produit interdit depuis 2018 pour des raisons sanitaires et ce sous le seul prétexte de concurrence et rentabilité. Y'a pas eu des recherches depuis pour montrer que le truc était safe, non, juste "faut être concurrentiel".....Y'a un moment ça suffit les conneries et perso je suis ravie que les gens fassent part de leur désaccord.

Une agriculture avec ce genre de produit extrêmement nocif n'est pas du tout viable sur le long terme. Y'a un moment ou la rentabilité à ces limites

 

 

 

Tout à fait d'accord et on peut aussi rajouter

Citation

[...]

Les chiffres sont sans appel : les populations d’insectes ont diminué de 70 à 80 % dans les paysages européens mixtes agro-industriels, comme le montrent de nombreuses études menées durant ces dix dernières années.

Pourtant, malgré les signalements de la communauté scientifique, le déclin des insectes est encore négligé voire douté dans la société. Force est de constater que les insectes ne suscitent pas le même intérêt que les grands mammifères ou les arbres. Trop souvent perçus comme indésirables, les insectes sont rarement la cible d’actions de préservation.

Mis à part l’abeille domestique prisée pour son miel, on méconnaît le rôle essentiel des insectes qui sont pourtant des maillons clés de la bonne santé des écosystèmes.

[...]

Le déclin des insectes fait partie du déclin global de la biodiversité, avec plus d’un million d’espèces menacées d’extinction à brève échéance, selon le dernier rapport de l’IPBES. Le début de cette crise d’extinction représente un des enjeux majeurs pour les humains, aux côtés du changement climatique.

Le rythme de cette sixième extinction est beaucoup plus rapide que les cinq grandes crises de la biodiversité que la Terre a déjà connu pendant les temps géologiques. Dans cette « nouvelle ère », l’anthropocène, l’humain devient le principale moteur de changement sur la planète.

[...]

Source : https://www.mnhn.fr/fr/le-declin-des-insectes-met-en-peril-le-vivant

 

et

 

Citation

La biodiversité en danger

Aujourd’hui, le constat est sans appel, la biodiversité est en chute libre. De nombreux animaux et plantes disparaissent, à un rythme encore jamais égalé. La disparition de la biodiversité est en train de provoquer des effets graves sur les moyens de subsistance, l’économie et la qualité de vie des populations humaines. On parle même d’extinction de masse.

Sixième extinction en vue

L’eau, le pétrole, le gaz, le charbon, les animaux, les minerais, la forêt amazonienne, ne sont pas des ressources naturelles inépuisables. Les sociétés humaines se sont servies sans compter, sans se préoccuper de l’avenir.

Depuis deux-cents ans, les extinctions d’espèces sont 10 à 1000 fois plus rapides que le rythme naturel. Un constat que 1400 scientifiques ont établi dans le monde entier. A ce rythme là, la planète va perdre 75 % de ses espèces en 500 ans. Cette 6ème extinction est cette fois causée par une seule espèce, l’espèce humaine. (Source IPBES)

Alerte rouge

  • 68 % des populations de vertébrés (mammifères, poissons, oiseaux, reptiles et amphibiens) ont disparu entre 1970 et 2016, soit en moins de 50 ans.
  • 40 % des insectes sont en déclin au niveau mondial. Depuis 30 ans, la masse des insectes diminue sur Terre de 2,5 % chaque année, alors qu’au moins 75 % des cultures alimentaires en Europe dépendent des insectes pollinisateurs.
  • 41 % des amphibiens et 27 % des crustacés risquent de disparaître à brève échéance de la surface de la Terre ou du fond des océans.
  • 75 % des milieux terrestres sont altérés de façon significative et plus de 85 % des zones humides ont été détruites.
  • 66 % des milieux marins sont détériorés.
  • 30 % de la superficie des herbiers marins qui offrent nourriture et nurserie à la faune marine ont été détruits au cours du 20ème siècle.
  • 33 % des récifs coralliens et plus d’1/3 des mammifères marins sont menacés.
  • 15 milliards d’arbres sont abattus chaque année dans le monde.
  • 46 % de la couverture forestière a disparu depuis la préhistoire.

Sources : Rapport Planète vivante du WWF, Biological Conservation, IPBES)

En France

La France est le 6ème pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces menacées. (Source, liste rouge UICN)    

 

30 % des oiseaux des champs ont déjà disparu en France en 15 ans (Source : Unité mixte de service PatriNat - Patrimoine Naturel).

 

38 % des chauves-souris ont disparu en France entre 2006 et 2016, parmi 19  des 34 espèces vivant en métropole. (Source AFB)

Ce qui menace la biodiversité

Toutes les causes de l’effondrement actuel de la biodiversité résultent des activités humaines. Leurs conséquences sont déjà ressenties partout par les populations humaines. Elles affectent tous les milieux, tous les pays, toutes les espèces. Les effets sont si marqués que les experts du monde entier se sont réunis pour lister les causes, évaluer les pertes et proposer des solutions.

La destruction et l’artificialisation des milieux naturels (30 % des impacts)

  • Quand une forêt primaire est transformée en culture ou en pâture,
  • quand des prairies et des haies laissent place à une autoroute,
  • quand un centre commercial est bâti sur des terres agricoles,
  • quand un marais est asséché,
  • quand un cours d’eau est rectifié ou fragmenté par des barrages,
  • quand une mine est creusée à ciel ouvert,

nombre d’êtres vivants disparaissent directement ou indirectement.

La surexploitation des ressources naturelles et le trafic illégal d’espèces (23 % des impacts)

La pêche industrielle ne laisse ni aux poissons, ni aux coquillages ni aux crustacés, le temps de reconstituer leurs populations. L’exploitation forestière entraîne l’abattage d’arbres âgés de plusieurs siècles. Les pratiques illégales de chasse et de commerce mettent en péril des espèces végétales et animales.

Le changement climatique global (14 % des impacts)

L’utilisation massive de combustibles fossiles (gaz, charbon, pétrole) émet des gaz à effet de serre, qui provoquent le réchauffement de l’atmosphère. Le changement climatique est en marche : augmentation de la température des océans, fonte des glaces, élévation du niveau de la mer. Des perturbations plus violentes et plus fréquentes comme les cyclones, tempêtes et sécheresses, accentuent la disparition de milieux naturels et augmentent le nombre de réfugiés climatiques.

Les pollutions des océans, des eaux douces, du sol et de l’air (14 % des impacts)

Pesticides chimiques, engrais, solvants, pollutions accidentelles sont également responsables de la dégradation des milieux naturels. Ils s’infiltrent dans le sol jusqu’aux cours d’eau et aux nappes d’eau souterraines ou s’introduisent, comme les plastiques, dans l’alimentation ; ils impactent directement les milieux naturels, les espèces, et affectent pour longtemps la santé humaine.

L’introduction d’espèces exotiques envahissantes (11 % des impacts)

Certaines espèces, animales, végétales, bactéries, virus ont été introduites volontairement pour leur intérêt économique (alimentation, horticulture, fourrure...). D’autres sont arrivées accidentellement dans une région, accrochées à la coque d’un bateau, par exemple. Certaines se plaisent si bien dans leur nouvel environnement qu’elles peuvent devenir envahissantes et provoquer la disparition d’espèces locales, la dégradation des milieux naturels, voire affecter la santé humaine.

 

Source : https://www.ofb.gouv.fr/pourquoi-parler-de-biodiversite/la-biodiversite-en-danger

 

Malgré ce constat mortifère on continue à nous rabacher les oreilles à coup de concurrence, de production, d'exploitation, de rentabilité. A lire que tant que c'est le autres espères et pas les humains c'est tenable. Tout ça pour quoi ? Pour toujours produire plus de pollution et in fine accélérer tout ce processus de destruction généralisée du vivant.

Je ne comprends pas ceux qui défendent à tout prix ce modèle ?  Vous cherchez quoi au final ?

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Membre, 128ans Posté(e)
menon Membre 11 252 messages
Maitre des forums‚ 128ans‚
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Acétamipride : que dit vraiment la science ?

Faussement taxé de « tueur d’abeilles », l’acétamipride empoisonne le débat public. Une pétition signée par 1,3 million de Français réclame le retrait de la loi qui le réintroduit, dénonçant un « empoisonnement ». Qu’en est-il ?

La France est un pays béni. Après avoir compté 68 millions de médecins pendant la crise du Covid, puis 68 millions d'athlètes pendant les Jeux olympiques, voilà qu'elle recense aujourd'hui 68 millions de toxicologues… Dont 1,3 million (au dernier comptage) suffisamment sûrs d'eux pour signer une pétition appelant à « l'abrogation immédiate » de la loi Duplomb, pourtant votée dans les règles démocratiques, au motif que les parlementaires voudraient « nous faire manger du poison », et que ce texte serait « un acte dangereux pour l'humanité tout entière ».

il serait la cause de « cancers », d'« empoisonnement d'enfants », d'« obésité, des diabètes de type 2 », de « retards de développement », et même d'un « holocauste parmi les insectes ».

Comment expliquer, dès lors, que cette même molécule reste autorisée, en usage agricole, aux États-Unis, au Japon, au Canada, en Australie, sur les continents asiatiques et sud-américain, de même que dans l'ensemble de l'Union européenne, où son homologation a été récemment renouvelée jusqu'en 2033 ? Comment expliquer, surtout, qu'elle n'ait pas été interdite en usage domestique, et reste utilisée dans les maisons françaises, l'acétamipride étant présent dans 95 produits biocides ?

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La question, complexe, angoisse légitimement l'opinion, écartelée entre deux hypothèses. Soit les « lanceurs d'alerte » français ont raison : les autorités sanitaires du monde entier prennent le risque « d'empoisonner les peuples » au nom d'une « recherche de profits » liée à l'« agriculture intensive ». Soit… ils se trompent, mais le tsunami d'éléments contradictoires lancés sans précaution dans le débat public brouille leur compréhension.

Pour faire le lumière sur le sujet, Le Point s'est plongé dans les études indépendantes et dans les différents avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), de l'Agence de protection de l'environnement (EPA) américaine, de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), avec l'aide d'experts de la molécule. Un voyage complexe, parfois technique… Et éminemment politique.

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Membre, 128ans Posté(e)
menon Membre 11 252 messages
Maitre des forums‚ 128ans‚
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l'acétamipride, souvent amalgamé aux autres néonicotinoïdes « tueurs d'abeilles » dans le débat public, ne présente pas du tout le même profil écotoxicologique, documente l'Efsa. Aucun effet notable n'a été observé sur les abeilles après une exposition chronique (11 jours consécutifs). Et sa DL50, c'est-à-dire la dose à laquelle un groupe d'insectes doit être exposé pour que la moitié meure, et qui correspond à la dose d'intoxication aiguë, est fixée à 8,85 µg/abeille par ingestion, et à 9,26 µg/abeille par contact.

À titre de comparaison, la DL50 de la clothianidine n'est que de 0,00379 µg/abeille par ingestion, et de 0,0275 µg/abeille par contact. En clair : la clothianidine, interdite en Europe en 2018, est 2 300 fois plus toxique par ingestion que l'acétamipride, et 330 fois plus toxique par contact.

Une poignée de travaux, ayant soumis des rats pendant plusieurs semaines à de très fortes doses d'acétamipride, ont soulevé la possibilité d'un lien avec le développement de cancers. Mais aucune étude, soulignent les autorités sanitaires, n'a observé de cancérogénicité « en conditions réalistes » d'utilisation. Ni suggéré d'effet en population humaine. Dans le cadre du renouvellement européen de la molécule, l'Efsa a conduit, en 2024, une évaluation approfondie des propriétés toxicologiques de l'acétamipride. Elle a confirmé n'avoir trouvé aucune preuve de génotoxicité ni de cancérogénicité.

Sa toxicité est jugée « modérée » sur les insectes pollinisateurs comme pour les milieux aquatiques, et négligeable pour les oiseaux (pour lesquels la DL50 dépasse les 2 000 mg/kg). Surtout, l'acétamipride ne persiste pas dans l'environnement : sa demi-vie dans le sol est inférieure à 8 jours, et de 1 à 4 jours dans les cours d'eau – contrairement à certaines molécules qui, elles, peuvent s'accrocher plusieurs années. Ses métabolites peuvent y persister plus longtemps et sont donc surveillés, sans soulever réellement d'inquiétude.

Pourquoi tant d'acteurs sont inquiets ?

L'acétamipride reste un puissant insecticide. En 2024, lors de sa dernière évaluation, l'Efsa a noté des points d'incertitude. Ils concernent principalement deux domaines, explique Marco Binaglia, chef d'équipe toxicologique à l'Efsa, qui a conduit les travaux : la neurotoxicité développementale, et les propriétés de perturbation endocrinienne.

....

Pourquoi, dans ce cas, la molécule n'a-t-elle pas été interdite ?

Parce qu'en toxicologie, il convient de distinguer « absence de certitude »… et certitude d'un risque. « Nous avons modifié les seuils toxicologiques de manière très prudente pour tenir compte des lacunes dans les données sur la neurotoxicité pour le développement », explique Marco Binaglia.

Concrètement, cela signifie que tous les seuils réglementaires de résidus d'acétamipride dans l'alimentation, les fameuses LMR (ou limites maximales de résidus), ont été révisés afin que cette DJA ne soit jamais atteinte, y compris en incluant la somme de l'acétamipride et de son principal métabolite (IM-2-1).

...

https://www.lepoint.fr/environnement/acetamipride-que-dit-vraiment-la-science-21-07-2025-2594818_1927.php

 
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Membre, 46ans Posté(e)
Beebee Membre 6 232 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, DroitDeRéponse a dit :

Perso j’achète français le plus possible par pur soutien à l’économie et à mes compatriotes , mon côté nationaliste . L’aspect bio je n’y suis pas sensible . J’aime bien le raisonné . Et ma métrique de qualité est le gustatif . Gustativement le bio ou le raisonné ben franchement je ne fais pas la dif . Quand je vais sur les fermes de cueillette , c’est du raisonné ça me va .

Exactement le même raisonnement : les très bonnes salades du producteur local qui sont vendues avec limaces intégrées doivent être saines, pas besoin d'aller jusqu'au bio....

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 200 messages
scientifique,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Gouderien a dit :

Je ne vois pas le rapport. 

Je répondais à ta phrase : "Un agriculteur qui n'est pas en même temps écologiste ferait mieux de changer de métier."

Plus facile à dire qu'à faire !

Et si tu lui disais tel quel sans précautions tu risquerais un coup de fourche mérité !

Les agriculteurs dans leur ensemble sont pris dans un système mondial dont il est très difficile de sortir. Ce système n'est bénéfique qu'aux gros agriculteurs  qui pratiquent une agriculture industrielle, celle qui est bien subventionnée par Bruxelles et celle qui est défendue par la Fnsea.

en 2000 Les 3/4 des subventions allaient au quart des exploitants. Maintenant avec la disparition massive des petits  le rapport est plutôt 2/3-1/3

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 9 097 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, DroitDeRéponse a dit :

Le Maroc n’est pas dans le marché commun .

Quant à la France elle fait marché commun , mais souhaite être à la pointe tout en soumettant ses agriculteurs à une concurrence déloyale qu’elle crée d’elle-même !

L’UE c’est nul le contrat de départ c’est qu’elle doit s’aligner par le haut donc par la France .

Je voulais signifier que quand bien même si l'UE adoptait une règle unique (hypothèse peu réaliste) concernant l'utilisation des pesticides, la concurrence avec les pays hors UE comme la Maroc, Tunisie, Ukraine, Brésil ... serait défavorable aux agriculteurs français.

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 126 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
il y a une heure, Répy a dit :

Je répondais à ta phrase : "Un agriculteur qui n'est pas en même temps écologiste ferait mieux de changer de métier."

Plus facile à dire qu'à faire !

Et si tu lui disais tel quel sans précautions tu risquerais un coup de fourche mérité !

Les agriculteurs dans leur ensemble sont pris dans un système mondial dont il est très difficile de sortir. Ce système n'est bénéfique qu'aux gros agriculteurs  qui pratiquent une agriculture industrielle, celle qui est bien subventionnée par Bruxelles et celle qui est défendue par la Fnsea.

en 2000 Les 3/4 des subventions allaient au quart des exploitants. Maintenant avec la disparition massive des petits  le rapport est plutôt 2/3-1/3

Il y a deux sortes d'agriculteurs : les gros, qui vivent très bien de leur métier. Le paradoxe est que ce sont eux qui souvent touchent le plus de subventions. Et les petits, qui n'y arrivent pas, qui sont soumis à tout un tas de réglementations qu'ils ont bien du mal à respecter, et qui finissent parfois par se pendre. Ceux-là devraient chercher à faire avant tout des produits de qualité, et donc éviter d'utiliser les pesticides qui empoisonnent tout le monde; et donc faire du bio.

J'ajoute qu'il y a quelques années encore, le RN et le droite classique n'auraient sûrement pas voté un texte comme la loi Duplomb; hélas, ils sont contaminés par la folie trumpiste.

Modifié par Gouderien
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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 200 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a 25 minutes, Gouderien a dit :

Ceux-là devraient chercher à faire avant tout des produits de qualité, et donc éviter d'utiliser les pesticides qui empoisonnent tout le monde; et donc faire du bio.

C'est bien ceux-là qui n'ont pas la possibilité de se convertir en bio !

manque de capitaux (déjà endettés) et souvent loin des villes acheteuses de bio 

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Membre, 77ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 6 130 messages
Forumeur vétéran‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 20/07/2025 à 22:36, Lowy a dit :

La pétition contre la loi Duplomb a franchi dimanche la barre du million de signatures sur le site de l'Assemblée nationale, ravivant les querelles autour de ce texte très contesté qui pourrait se retrouver au coeur d'un débat inédit au Parlement à défaut d'être abrogé. 

https://information.tv5monde.com/international/la-petition-contre-la-loi-duplomb-franchit-le-million-de-signatures-debat-inedit-en-vue-lassemblee-2785344

À peine adoptée pour répondre à la crise agricole, la loi Duplomb est confrontée à une pétition réclamant son abrogation. Le principal point de crispation : la réintroduction d’un pesticide qui avait été banni en France, mais reste utilisé dans tous les autres pays européens

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/loi-duplomb-pourquoi-la-bataille-autour-du-pesticide-acetamipride-se-joue-a-lechelle-europeenne-80fc7904-656c-11f0-8d96-1f3c0ceaabc2

 

 

Pas de problème, je suppose que dorénavant tu n'achèteras que Français, puisque 26 pays sur 27 en Europe, ainsi qu'ailleurs utilisent ce type de produit;

Mince alors, et ton pouvoir d'achat ! C'est pour ça que l'épargne n'a jamais été aussi haute. Nota, il y a 50 ans 30% des revenus était consacrés à la nourriture, aujourd'hui c'est 15% Vacances, portables, abonnements achat Chinois et d'ailleurs, utilisation des GAFA ( géants du web, si que des fois t'as pas compris ), tout ça a pris le dessus par rapport à la nourriture.

Quand à la santé, va voir les résultats des analyses sur ces produits en Europe et en France. Les rapports n'ont aucune certitude sur les cancers, par exemple, en matière de consommation de nourriture par les humains.

Pour finir, en 2010, la France était exportatrice des produits issus de l'agriculture, aujourd'hui c'est zéro, on importe autant que l'export. Pas grave, Sandrine a dit qu'elle en a rien à péter de la rentabilité. De telles propos condamnent à mort l'agriculture Française. 

Et le peuple se réjouira de consommer des fruits et légumes traités comme il se doit.

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