Phénomène social : La Misère Sexuelle

il y a 12 minutes, metal guru a dit :

malheureux dans leur couple parce que leur conjoint au bout de quelques années n'est plus intéressé(e) par le sexe ! 

ou parce qu'ils ne peuvent pas ou ne veulent pas de certaines pratiques !

il y a 36 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Je pensais plutôt au manque de « compatibilité », d’atomes crochus physiques, de désirs communs… Peut-on affirmer que tous les couples sont épanouis dans leur vie sexuelle ? Ou ne serait-ce que satisfaits ?

Elle doit être longue et un peu misérable aussi, une vie à deux où au mieux on s’ennuie au lit, au pire on subit…

Suis convaincue que ce manque de comptabilité concerne plus de couples que l’on ne pense.

Notamment certains partageant leur vie depuis des décennies, à titre d’exemple du temps de mes grands-parents : je ne suis pas certaine que l’épanouissement sexuel était leur priorité.

Nombre de femmes qui subissaient plutôt les assauts de leur mari en demande et nombre d’hommes frustrés par le manque de désir de leurs épouses envers eux, finissaient par avoir des maîtresses et parfois aussi allaient trouver du « réconfort » chez les prostituées. 

Aujourd’hui aussi, ça doit évidemment exister mais les femmes ont plus conscience de leur corps, du plaisir qu’elles peuvent en retirer et n’ont pas/plus peur d’afficher leurs envies auprès de l’autre.

Du temps « glorieux » du patriarcat, il y avait une sorte d’omerta sur la sexualité : il était tabou d’exprimer ses désirs, particulièrement chez les femmes qui étaient vite assimilées à des catins dès qu’elles tentaient de le faire.

Je me borne à rester dans les mœurs en France.

il y a 12 minutes, Ximène a dit :

ou parce qu'ils ne peuvent pas ou ne veulent pas de certaines pratiques !

Je parlais de sexe en général ( ce qui regroupe les différentes pratiques ) et du manque qui créé la frustration ! 

il y a 22 minutes, Elisa* a dit :

Suis convaincue que ce manque de comptabilité concerne plus de couples que l’on ne pense.

Notamment certains partageant leur vie depuis des décennies, à titre d’exemple du temps de mes grands-parents : je ne suis pas certaine que l’épanouissement sexuel était leur priorité.

Nombre de femmes qui subissaient plutôt les assauts de leur mari en demande et nombre d’hommes frustrés par le manque de désir de leurs épouses envers eux, finissaient par avoir des maîtresses et parfois aussi allaient trouver du « réconfort » chez les prostituées. 

Aujourd’hui aussi, ça doit évidemment exister mais les femmes ont plus conscience de leur corps, du plaisir qu’elles peuvent en retirer et n’ont pas/plus peur d’afficher leurs envies auprès de l’autre.

Du temps « glorieux » du patriarcat, il y avait une sorte d’omerta sur la sexualité : il était tabou d’exprimer ses désirs, particulièrement chez les femmes qui étaient vite assimilées à des catins dès qu’elles tentaient de le faire.

Je me borne à rester dans les mœurs en France.

Certes mais il y a tout de même 1/4 des couples qui déclarent ne plus avoir de contacts sexuels. Après, si c'est voulu des deux côtés très bien, mais je doute que ce soit systématiquement le cas !

Difficile de ne pas se lasser de quelqu'un avec le temps :

On perd de son charme, de son côté surprenant... l'humour est archi-attendu : on ne fait plus rire... les réactions, points forts ou faibles, sont prévisibles... même au lit, on devient prévisible...

Je me souviens d'une phrase de Jacques Dutronc (je ne peux pas le saquer, mais c'est pas le problème, son propos était intéressant) : "la fidélité, c'était bien quand on mourait de vieillesse à 35 ans"

Je ne dis pas que je cautionne, mais ça a du sens.

à l’instant, Auger a dit :

Difficile de ne pas se lasser de quelqu'un avec le temps :

On perd de son charme, de son côté surprenant... l'humour est archi-attendu : on ne fait plus rire... les réactions, points forts ou faibles, sont prévisibles... même au lit, on devient prévisible...

Je me souviens d'une phrase de Jacques Dutronc (je ne peux pas le saquer, mais c'est pas le problème, son propos était intéressant) : "la fidélité, c'était bien quand on mourrait de vieillesse à 35 ans"

Je ne dis pas que je cautionne, mais ça a du sens.

Je partage hélas ton constat tellement triste : oui, ce sentiment de lassitude me semble incontournable et ceux qui s’en défendent sont soit des espèces rares et j’en suis admirative, soit sont dans le déni.

Perso, j’ai un souci ac l’infidélité, même si je peux en comprendre parfois les possibles raisons faisant nécessité pour sa santé mentale et physique évidemment. 

il y a 12 minutes, Kaliste a dit :

Certes mais il y a tout de même 1/4 des couples qui déclarent ne plus avoir de contacts sexuels. Après, si c'est voulu des deux côtés très bien, mais je doute que ce soit systématiquement le cas !

Un couple fait en moyenne 2 fois l'amour par semaine multipliés par 52 semaines dans l'année soit 102 fois par an (je ne compte pas la période rouge).

En dix ans ce sera 1020 fois. A multiplier par chaque décennie du mariage jusqu'à ramollissement des organes.

Peut-être qu'au bout du compte monsieur et madame ont eu le nombre d'enfants qu'ils désiraient et qu'ils ont aussi fait le tour de la question. Ou que leurs organes ne sont plus en état.

à l’instant, Elisa* a dit :

Je partage hélas ton constat tellement triste : oui, ce sentiment de lassitude me semble incontournable et ceux qui s’en défendent sont soit des espèces rares et j’en suis admirative, soit sont dans le déni.

Perso, j’ai un souci ac l’infidélité, même si je peux en comprendre parfois les possibles raisons faisant nécessité pour sa santé mentale et physique évidemment. 

Pourquoi la réalité serait-elle triste ? C'est la réalité (pas systématique, mais bon) c'est tout.

C'est comme quand je dis parfois qu'on va tous mourir et qu'on me répond : "qu'est-ce que tu es pessimiste !" Ah bon !?

il y a 2 minutes, querida13 a dit :

Un couple fait en moyenne 2 fois l'amour par semaine multipliés par 52 semaines dans l'année soit 102 fois par an (je ne compte pas la période rouge).

En dix ans ce sera 1020 fois. A multiplier par chaque décennie du mariage jusqu'à ramollissement des organes.

Peut-être qu'au bout du compte monsieur et madame ont eu le nombre d'enfants qu'ils désiraient et qu'ils ont aussi fait le tour de la question. Ou que leurs organes ne sont plus en état.

 

ça ne marche pas comme ça, c'est plutôt MMS (blague maintenant bien connue)

à 20 ans : Matin, Midi et Soir

à 30 ans : Mardi, Mercredi, Samedi

à 50 ans : Mars, Mai, Septembre

à 60 ans : Mes Meilleurs Souvenirs

La misère sexuelle est pour moi générale. On est jamais un cas unique, tu en as plein d'autres qui sont dans le même cas, voir encore pire.

Et davantage les hommes que les femmes, du moins en principe. Une femme aura bien plus de possibilités de coucher qu'un homme. C'est mathématique. Et en même temps, ça parait logique. Bien qu'on puisse me dire que j'ai tort. Mais pour moi, il n'y a aucun doute là dessus. 

Après je vais dire, tout dépend avec qui vous faites l'amour et comment vous le faites. Enfin déjà, il faut que ça vous excite et pas qu'au lit, sinon c'est mal parti. Et parfois vous avez besoin aussi de gadgets ou d'aphrodisiaques pour prendre votre pied. Homme comme Femme.

Il y a des fois, c'est parce que vous avez besoin de lumière pour voir votre partenaire mais que lui ou elle préfère le noir total. Il y a des fois, c'est parce que vous aimeriez faire quelque chose que vous n'osez pas lui dire parce que vous ne voulez pas qu'il ou elle vous largue. 

il y a 16 minutes, Auger a dit :

Pourquoi la réalité serait-elle triste ?

Parce que s’ennuyer ac une personne que l’on aime par ailleurs : c’est ne plus ressentir d’émotions positives.

Il n’y a plus de désir, de partage de ce qui nous réjouit, nous anime, une forme d’indifférence qui tourne parfois à l’exaspération, voire la détestation quand il existe encore des sentiments : c’est le début de la fin pour moi. 

Il est où le palpitant ? 

il y a 2 minutes, Elisa* a dit :

Parce que s’ennuyer ac une personne que l’on aime par ailleurs : c’est ne plus ressentir d’émotions positives.

Il n’y a plus de désir, de partage de ce qui nous réjouit, nous anime : c’est le début de la fin pour moi. 

Tout à une fin (je ne vais pas ajouter que "ça permet de débuter autre chose", tant je déteste cette espèce de vision yop-la-boum des évènements, mais c'est parfois/souvent vrai).

Aimer, c'est quoi ? Pour quelles raisons aime-t-on ? Le sait-on vraiment ?

C'est un autre débat je sais...

il y a 22 minutes, querida13 a dit :

Un couple fait en moyenne 2 fois l'amour par semaine multipliés par 52 semaines dans l'année soit 102 fois par an (je ne compte pas la période rouge).

En dix ans ce sera 1020 fois. A multiplier par chaque décennie du mariage jusqu'à ramollissement des organes.

Peut-être qu'au bout du compte monsieur et madame ont eu le nombre d'enfants qu'ils désiraient et qu'ils ont aussi fait le tour de la question. Ou que leurs organes ne sont plus en état.

 

Bien sûr il y a certainement des gens qui sont arrivés au bout de leur libido parce que l'âge. Le sondage ne donnait pas plus de détails !

En tout cas, il me semble qu'on est assez loin des deux rapports hebdomadaires. Ça aussi ça a bien baissé apparemment !

il y a 14 minutes, Elisa* a dit :

Parce que s’ennuyer ac une personne que l’on aime par ailleurs : c’est ne plus ressentir d’émotions positives.

Il n’y a plus de désir, de partage de ce qui nous réjouit, nous anime, une forme d’indifférence qui tourne parfois à l’exaspération, voire la détestation quand il existe encore des sentiments : c’est le début de la fin pour moi. 

Il est où le palpitant ? 

Tu penses qu'absence de sexualité conduit forcément à indifférence voire exaspération ? Je ne crois pas. Par contre que le couple tourne comme ça avec les années c'est pas rare, oui.

à l’instant, Kaliste a dit :

Tu penses qu'absence de sexualité conduit forcément à indifférence voire exaspération ? Je ne crois pas. Par contre que le couple tourne comme ça avec les années c'est pas rare, oui.

C’est un peu le serpent qui se mord la queue, si je puis dire : il n’existe pas de règle mais il est envisageable que se conjuguent ac les années, ces diverses émotions négatives, à force d’absence de sexualité. C’est plutôt ça que je voulais exprimer, il me semble. 

il y a 2 minutes, Elisa* a dit :

C’est un peu le serpent qui se mord la queue, si je puis dire : il n’existe pas de règle mais il est envisageable que se conjuguent ac les années, ces diverses émotions négatives, à force d’absence de sexualité. C’est plutôt ça que je voulais exprimer, il me semble. 

Ne recommence pas ! 

il y a 47 minutes, querida13 a dit :

Un couple fait en moyenne 2 fois l'amour par semaine multipliés par 52 semaines dans l'année soit 102 fois par an (je ne compte pas la période rouge).

En dix ans ce sera 1020 fois. A multiplier par chaque décennie du mariage jusqu'à ramollissement des organes.

 Chacun(e) se masturbe avec l'organe de son choix 

à l’instant, Auger a dit :

Ne recommence pas ! 

il y a 41 minutes, querida13 a dit :

Un couple fait en moyenne 2 fois l'amour par semaine multipliés par 52 semaines dans l'année soit 102 fois par an (je ne compte pas la période rouge).

En dix ans ce sera 1020 fois. A multiplier par chaque décennie du mariage jusqu'à ramollissement des organes.

Peut-être qu'au bout du compte monsieur et madame ont eu le nombre d'enfants qu'ils désiraient et qu'ils ont aussi fait le tour de la question. Ou que leurs organes ne sont plus en état.

 

Wouah, mais quel tue l'amour!!

On peut parler de lassitude et d'avoir "fait le tour de la question", ça oui, et c'est plutôt naturel. Le couple n'est pas mort pour autant, sauf si la base était le sexe.

il y a 36 minutes, Timo-I a dit :

Et davantage les hommes que les femmes, du moins en principe. Une femme aura bien plus de possibilités de coucher qu'un homme. C'est mathématique. Et en même temps, ça parait logique. Bien qu'on puisse me dire que j'ai tort. Mais pour moi, il n'y a aucun doute là dessus. 

Je suis d'accord avec ça, d'ailleurs je l'ai écrit plus haut. Après est-ce qu'elle sera satisfaite pour autant, c'est pas sûr du tout.

il y a 7 minutes, Out of Paprika a dit :

On peut parler de lassitude et d'avoir "fait le tour de la question", ça oui, et c'est plutôt naturel. Le couple n'est pas mort pour autant, sauf si la base était le sexe.

 

Tu as bien raison : l'entente peut-être spirituelle, intellectuelle, financière (après tout, pourquoi pas ?), affective, cordiale (), sexuelle... ou un savant mélange de tout ça... Selon l'importance du pieu (désolé, j'adore le vieil argot), on vivra plus ou moins bien la baisse "d'attractivité"

il y a 43 minutes, Timo-I a dit :

Et davantage les hommes que les femmes, du moins en principe. Une femme aura bien plus de possibilités de coucher qu'un homme. C'est mathématique. Et en même temps, ça parait logique. Bien qu'on puisse me dire que j'ai tort. Mais pour moi, il n'y a aucun doute là dessus. 

Sauf ado, puceau et garçon, je n'ai jamais connu " la misère sexuelle ". Mais j'ai commencé à l'observer très tôt, dès mes premières sorties autres que naturalistes (  ). On parle de " misère sexuelle ", alors, allons-y. Aux bals itinérants (" Il est où le Marcel [propriétaire de ce genre de bals qui n'existent plus] ce week-end ?), tant qu'il y a de la lumière, les laiderons ne trouvaient pas preneurs, une fois la lumière éteinte, si. Je pense que la blague est suffisamment connue, c'est un mec, ou une fille, qui se réveille le dimanche matin, et qui sursaute : " On se connait !? "