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Maïwenn

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Tout ce qui a été posté par Maïwenn

  1. Les infos du mois Rencontre sur Internet : Ils se découvrent frère et soeur après un rendez-vous galant Récemment en Grande-Bretagne, un homme et une femme décident de se rencontrer à Londres après avoir fait connaissance sur Internet. Ils se découvrent un point commun: leurs parents. Sarah Kemp, une Britannique cherche l'homme de sa vie sur Internet. Un certain George Bentley semble lui convenir. Après avoir échangé photos et autres mails, ils se donnent rendez-vous à Londres. La jeune femme fait le déplacement depuis l'Écosse, alors que lui vit dans la capitale anglaise. Pendant leur conversation, ils se mettent à parler de leur enfance. Et c'est là que leur vie bascule: ils sont frère et soeur ! Ils ne s'étaient pas revus depuis leur plus jeune âge, il y a 36 ans de cela, lorsque leurs parents s'étaient séparés. "Pouvez-vous imaginer la surprise, la joie et l'embarras que nous ressentions tous les deux? C'était un truc de fou", déclarait la jeune femme. "Rencontrer votre frère perdu depuis longtemps, dans un bar, après plus de 30 ans serait quelque chose de normal ou presque. Mais de le rencontrer dans ces circonstances, à un rendez-vous galant, c'est vraiment autre chose !". Les deux adultes sont nés à Ashford et ont passé une enfance idyllique avec leurs parents, Felicity et David Bentley, avant que le divorce prononcé en 1975 ne les sépare : Sarah part avec sa mère tandis que George reste avec son père. Les parents se sont remariés chacun de leur côté, mais ne se sont jamais recontactés, le frère et la soeur se perdant alors de vue. Les deux ont bien tenté de se retrouver à l'âge adulte, mais les recherches étaient bien difficiles. Ils étaient séparés depuis 36 ans… Les bookmakers anglais estiment que la probabilité de se rencontrer ainsi est d'une chance sur 500 millions. D'autres infos insolites …. Un couple saisit la justice pour pouvoir appeler leur fille Metallica ! Un bureau d'état civil suédois a refusé à un couple le droit de prénommer leur fille Metallica en 2007. Les jeunes parents, très déterminés, ont été contraints de saisir la justice. Le tribunal administratif a, au final, donné raison, en s'apercevant qu'une autre jeune fille s'appelait déjà Metallica. Financement d'un mariage grâce à Facebook… Emma Collins et Shaun Parsons filent le grand amour depuis 14 ans, mais voilà, ils n'ont pas les moyens de s'offrir le mariage de leurs rêves. Et pourtant... Des amis du couple ont eu l'idée de faire un appel au don. Ils ont alors créé une page Facebook d'appel aux dons. Résultat, la pièce montée, la limousine ou le photographe ont été financées sans qu'ils aient déboursé un seul centime ! Quand une religieuse se retrouve nue sur Facebook… Un homme, voulant empêcher son ex-petite amie d'entrer définitivement dans les ordres, a publié des photos d'elle nue sur Facebook. Dépitée, l'apprentie religieuse le poursuit en justice, afin d'obtenir le retrait des clichés. Mais trop tard, les photos ont déjà fait le tour du réseau social, en suscitant au passage quelques commentaires éloquents : "Si toutes les religieuses sont comme ça, je veux bien me faire prêtre !", lance un admirateur. Tic-tac
  2. Maïwenn

    Trucs et astuces

    Les trucs de nos grands-mères Des astuces de grands-mères, tout le monde en a Les astuces de grands mères, on en a tous ! Et oui, qui n'a pas de p'tit truc pour éviter d'acheter un produit ménager, de recettes contre les maux de ventre, de trucs pour arrêter le hoquet ou d'astuces imparables pour se faciliter la vie ? Personne... (j'ai dit personne, pis c'est moi qui écris l'article alors on ne vient pas me contredire, merci !) Ces trucs et astuces, il convient de ne pas les oublier. Ils peuvent souvent nous permettre de prendre à contre-pied la société de consommation, nous faire faire de petites économies et nous faire gagner du temps au quotidien. Bien entendu, il ne s'agit pas de revenir en arrière et de renier le progrès, certes non... mais parfois, il y a de petits pas grands-choses à ne pas oublier. L'auto-médication à l'ancienne En cas de coupure, rien de tel pour arrêter le sang qu'une feuille de papier à cigarette. Moins cher qu'un pansement et beaucoup plus efficace, à ne pas oublier dans sa pharmacie. Rien de pire qu'une rage de dents... En cas de rendez-vous tardif chez le dentiste et pour se soulager, il suffit d'un clou de girofle placé sur la dent qui vous fait souffrir. Pour soulager un mal de gorge : gargarisez vous avec de l'eau chaude salée puis prenez une bonne cuillère de miel pour adoucir. Pour soulager une brulure, c'est une pomme de terre coupée en deux qui fera l'affaire. La beauté à moins cher en fabriquant maison Pour éviter les dépenses faramineuses en produits de beauté, rien de tel que de se fabriquer soi-même ses produits : De la cire à épiler en faisant un caramel avec du sucre et du citron, Un gommage au sucre et à l'huile d'olives, Un nettoyant/adoucissant aux jaunes d'oeufs et au citron, Un shampooing aux ufs, Un masque avec de la levure de boulangerie, du miel et du yaourt, Rien que des produits naturels, pas chers et que nous avons tous dans nos placards ! Ça marche aussi au jardin ! Pour les plantes d'intérieur, la cendre de bois ne coute rien et leur apportera tout l'engrais nécessaire. Les mêmes cendres de bois au jardin repousseront les limaces qui grignotent les fraises. Un désherbant pour allée efficace et pas cher... et bio en plus : l'eau de cuisson bouillante de vos pommes de terre ! Pleins de petites astuces naturelles et économiques. Et pour le ménage... Bah oui, les produits ménagers ne sont pas donnés, et il y a plein de dépenses à éviter avec les p'tits trucs : Le vinaigre blanc est le meilleur anticalcaire et ne coute presque rien. Le bicarbonate de soude allié au vinaigre et à de l'eau chaude font un excellent produit ménager. Même chose pour déboucher les canalisation en ajoutant du gros sel. Un peu de vinaigre dans l'eau de vaisselle vous permettra de dissoudre les graisses et ainsi de mettre moins de liquide vaisselle. Le papier journal trempé dans de l'eau chaude vous permettra de nettoyer vos vitres sans produit et sans traces. Enfin pour les courses, ma petite astuce personnelle Préparer les menus de la semaine à l'avance, et faites votre liste de courses en conséquence... ainsi pas de dépense inutile et du temps de gagné dans le magasin (pour surfer sur votre forum préféré !) Si vous voulez en savoir plus Quelques sites qui proposent ces astuces: www.trucsdegrandmere.com www.remedesdegrandmere.com www.remede-de-grand-mere.fr CmoiC
  3. Le pain Le pain est un aliment dont les ingrédients sont simples et peu nombreux : farine, sel, eau et levain. Juste ces quatre éléments pour nous procurer le plaisir de tartiner, de sandwicher, de casse-croûter, de saucer ... Allons faire un tour à l'intérieur de la miche de pain ! Le pain à travers les âges Saviez-vous que l'on estime que les premières fabrications de pain datent de -8000 av. J.-C. ? La culture des céréales a permis à l'homme de nourrir sa famille de cet aliment de base. Les civilisations méditerranéennes avancées : l'Égypte, la Grèce et, bien sûr, Rome ont vu naitre l'activité réelle de boulangerie. Très vite, le pain est devenu l'aliment vital des populations, comme le montre l'expression « gagner son pain quotidien ». Au Moyen Âge, en France, le pain comme le sel, indispensables, sont soumis à des impôts : les seigneurs font payer à leurs vassaux sa cuisson. Les périodes de misère voient les recettes se diversifier : on fait du pain même avec de la farine de gland ! Passée la révolution française, les pains de famine disparaissent peu à peu. L'évolution des techniques sert aussi l'activité boulangère et le pain devient de meilleure qualité. Il est essentiellement composé de farine de blé, mais il n'est pas encore blanc, le grain est moulu avec son écorce. Le XXe siècle voit la mécanisation entrer dans la fabrication du pain. Il devient de plus en plus blanc, et le travail du boulanger moins pénible. Aujourd'hui, nous observons un retour aux pains que l'on appelle « spéciaux » : complet, de seigle, aux céréales... qui étaient autrefois les pains des pauvres ! Les pains français Chaque région de France avait autrefois son pain traditionnel de forme précise, miches, baguettes plus ou moins longues, couronnes... Aussi caractéristiques d'une région que les tenues traditionnelles. Aujourd'hui, le pain est normalisé, chaque pain a un poids précis : la miche de 1kg, le pain long de 400g, la baguette de 250g. La fameuse baguette française qui fait le bonheur de nos dimanches matins, et la réputation (non usurpée, soyons chauvins !) de la boulangerie de notre pays, doit donc être composée de farine de blé uniquement et de 4,7g de sel. Les pains du monde Chaque région du monde a son pain ... Aucun pays n'y échappe. Petit tour du monde des pains : •En Europe du nord, le pain est en général fabriqué avec du seigle, ce qui lui donne une mie plus foncée. N'oublions pas le pain suédois, pain polaire, péché mignon de notre rédactrice en chef ! •En Italie, chaque région a également son pain, mais citons, pour n'en garder qu'un, le pain ciabatta : pâte levée, farine de blé et huile d'olive. •Au Proche-Orient, c'est le pain pita, lui aussi fabriqué à base de farine de blé, d'huile d'olive et de miel. Il a la forme d'une galette, que l'on peut garnir en la coupant en deux. •En Chine, on fabrique le pain avec du froment et du sucre, il est le plus souvent cuit à la vapeur. •En Inde, ce sont les naans, galettes levées, à base de farine et de yaourt, et cuites en la lançant contre les parois du four. •En Amérique du sud, on trouve les galettes de maïs, appelées également tortillas. •En Amérique du nord, pays du hamburger, les buns sont fabriqués avec de la farine, du lait, du sucre et des ufs. •En Australie, le damper, le pain indigène est une galette cuite traditionnellement sur des pierres chaudes. Le pain à la maison Avec l'arrivée des fameuses MAP (« machines à pain », pour les non-initiés), faire son pain à la maison est redevenu très à la mode. Même si les puristes préfèrent le pétrissage à la main ! Ainsi fabriquer son pain pour sa petite famille n'est pas anodin, c'est tout un symbole. Le pain est ancré dans nos traditions de manière bien plus importante que n'importe quel autre aliment. Faire son pain c'est nourrir sa famille de ses propres mains, de son travail, avec amour ! C'est aussi à moindre coût la possibilité de varier les plaisir : pains salés, sucrés, avec différentes farines... laissons parler notre imagination. Les étapes de fabrication d'un bon pain Le frasage : c'est le mélange de tous les ingrédients. Le but est de bien répartir le levain et d'humidifier toute la farine. Le pétrissage : à la main ou en machine, il s'agit par le mouvement d'amalgamer tous les ingrédients entre eux. Le pointage : c'est la première levée (astuce pour une bonne levée : mettre la pâte dans le lit encore chaud ; astuce spéciale CmoiC : poser le saladier sur l'alimentation du PC portable, on est geek ou on ne l'est pas !!!) Le façonnage : on détend la pâte, on la dégaze et on forme les petits pâtons selon la forme voulue. La seconde levée : très importante mais moins longue que la première. La scarification : afin de mettre le pain à cuire, l'inciser avec une lame de rasoir pour qu'il cuise en développant bien toutes ses saveurs. La cuisson enfin : à four chaud. Très important pour avoir une croute bien croustillante : il faut de la vapeur d'eau, mettez un petit bol d'eau dans le four ou mieux, avec un petit vaporisateur pendant la cuisson, humidifiez le pain. La recette du mois : le pain tradition (ou presque) Ingrédients : 250g de farine blanche 50g de maïzena 50g de farine complète ou « farine campagne » 1 cuillère à café de sel 1 sachet de levure de boulangerie 1 cuillère à soupe d'huile d'olive 1 cuillère à café de jus de citron 1 cuillère à café de sucre Suivez toutes les étapes décrites plus haut. Formez de petites boules. Et... mangez ! Bonne boulange à tous CmoiC
  4. Un de mes fournisseurs préférés en matière de produits de qualité pour la mise en place des Dîners à domicile et des Ballades Gourmandes que jopère à Paris, se trouve dans le cur de notre bonne vieille ville de Paris. La boutique du mois que je vous ai sélectionnée se trouve dans la Rue Montmartre dans le 1er arrondissement. Très vieille rue la capitale, elle porte son nom du fait quen la suivant de l'Eglise Saint-Eustache jusqu'à son bout (rue des martyrs), elle mène directement à Montmartre. « Le Comptoir de la Gastronomie » est une épicerie fine de produits frais qui a des atouts surprenant dans la diversité de ses produits. On y trouve pleins de bonnes choses qui, je lespère, vont régaler vos papilles. Une variété de Taramas artisanaux aux goûts uniques. Tarama blanc dufs de Cabillaud, Tarama de Crabe Royal, Tarama d'oeufs de Poutargues, Tarama de Corail dOursin. Ces Taramas sont parfaits pour l'apéritif sur des toasts ou de petits feuilletés si vous en avez le courage, et en entrée, avec des blinis que vous pouvez trouver également dans la boutique. Des oeufs de saumon d'Alaska légèrement salés que je vous recommande de manger accompagnés dune bonne crème fraîche et de blinis légèrement chauffés. Une variété de saumon fumé est présenté (norvégien, écossais et mariné à laneth) d'un goût à tester au plus vite Dans le rayon des produits fumés, on pourra aussi trouver, pour les fins connaisseurs et gourmets, de l'anguille fumé bien riche et au fondant des plus agréables. Des viandes fumées sont aussi proposées tels qu'un magret entier fumé qui, à mon avis, reste bien meilleur que les magrets pré-tranchés. De surprenantes cuisses de cailles fumées pourront embellir vos salades, accompagnées de petits croûtons et de crudités de saison. Mais aussi des blocs de foies gras frais de canard qui pourront, selon vos fabrications, les transformer à votre goût. Pour ma part, j'apprécie particulièrement les poêler, accompagnés de Pommes fruits déglacées au Vinaigre de Miel. Selon les saisons, des produits arrivent tels que l'excellent Jambon de « Pata Negra Iberico » qui se coupe à la demande en de fines tranches appelée « chiffonnade ». Ce jambon au léger goût de noisette, provient de cochon dun très gros poids (180kg) qui est abattu à lâge de 12 mois. Lappellation populaire de « Pata Negra » (patte noire) pour désigner le jambon ibérique est incorrecte car, d'une part, il existe des porcs ibériques possédant des tons de sabot différents et même, quoique dans une moindre mesure, des espèces nayant pas le sabot noir. C'est un terme disons général. Il est à noter que le prix de ce jambon est élevé comparer aux autres jambons classiques de types Jambon de Bayonne et même le Jambon de Parme. Le « Pata Négra Iberico » peut aller jusqu'à 120 €/kg, voir plus encore, suivant les saisons. Mais à ce prix les 100gr coupés en chiffonnade vous feront un souvenir inégalé, comparé aux autres jambons de ce type. Une variété dhuiles vous est aussi proposée comme : L'huile à la truffe, l'huile de noisettes, l'huile de pistache. Ces huiles apportent à vos salades des tons surprenants, surtout avec du fenouil frais finement émincé. Ainsi que le véritable « vinaigre balsamique de Modène » En hauteur, aux vues des connaisseurs dans la petite armoire, sont présentées nos bonnes truffes françaises. En saison vous les trouverez fraîches à des prix variant selon les cours. La maison compte aussi une présentation de vins importants qui accompagneront vos achats, jen suis sur. Et si le coeur vous en dit, cette boutique a dans son coin un restaurant où vous pourrez goûter la variété des produits cités au dessus, ainsi que des Terrines de Canard aux Noisettes ou de Lapin aux Pruneaux au bon goût des vrais charcutiers de chez nous, pour le peu quil en reste de vrai, hélas ! En résumé, voilà donc une adresse de bon goût ! Le Comptoir de la Gastronomie 34, rue Montmartre - 75001 Paris Ouvert de Lundi à Samedi de 9h00 à 19h00 Métro : Les Halles Benjjj
  5. Maïwenn

    Musique

    San Miguel Primavera Sound (Barcelone) « Oune cervessa per favor, avec ça, tu vas partout en Espagne », me rassurait un bon copain avant mon départ pour la péninsule ibérique. « Chouette, un voyage et un festival bien tranquille », me disais-je. Faux, tout faux ! Entre les emmerdes à lhôtel, dans la chambre dhôtel, avec les banques et tout le tsoin-tsoin, une petite révision naurait pas été superflue. Fin bref, on est là pour parler musique, non ? Du quidam Londonien branchouillé 70s au vieux routinier du milieu, tous sétaient donnés le mot pour cette dixième édition du Primavera. Une année anniversaire qui sest jouée à guichet fermé, avec près de 100 000 spectateurs sur trois jours. Noir de monde, le Parc Del Forum, le Parc Joan Miro, lAuditorium, ainsi que différentes salles de la cité catalane, ont été les théâtres dun vaste marathon musical, avec plus de 240 performances sur pas moins dune dizaine de scène. De mon côté, je nai pas forcé la consommation avec une trentaine de concerts à mon actif (pfiou !). Au final, un bilan positif et une bonne prise de température de la programmation de cette référence festivalière. Et, tout le temps pour vérifier que le mythe sur les Anglaises en mini nen est pas un. Et, la prog dans tout ça ? Il y en avait pour tous les goûts. Du vieux légumineux 90s recyclés aux jeunes pousses pop-rock. Et, la tendance générale donne un retour gagnant du rock à guitare, saignant, tendu et coloré de préférence. Real Estate grand vainqueur, toute catégorie confondue. Jeudi 27 mai Après un très très longue promenade sur lavenue Diagonale, rue interminable qui mène au Prima. Mon pote et moi débarquons à lentrée du festival. A 16h30, l'attente nest pas longue. Comme des gosses, on se promène au milieu des scènes encore désertées, dégainons les appareils photos, prenons la pause. Moment gland passé, on se pointe à l'Adidas Stage, petite scène sympa ouverte sur la mer. Les chevelus brésiliens de Macaco Bong séclatent gentiment avec leur rock acoustique, sympa. Petit passage au stand bière et escale à la scène Pitchfork, où garage-rock et country bien sale dominent le set de Sic Alps. Dans lassemblée ça se dandine. Intéressant, mais au final, le public semble surtout attendre les Floridiens de Surfer Blood. Posté au premier rang, je glandouille accroché aux barrières aux côtés de deux Britanniques à grosses lunettes Ray Ban rouge. On papote. Cest quoi ton must? « Surfer Blood, all the rest sucks », me dit-il. Enthousiasmé par leur premier né, Astro Coast, jattends de pied ferme la formation menée par John Paul Pitts. Malheureusement, les jeunes Américains manquent de constance et de coffre (en particulier au niveau vocal, ce qui nest quune demi-surprise, puisque les vidéos le laissait deviner), le son pèche la moindre. Passons. Petit passage devant The Fall et un Mark E. Smith complètement stone. Vivement le Pully For Noise. On file jusq'uà lATP pour Circulatory System, qui m'a été recommandé par un ami. Bof bof. Trois titres plus tard, je mets les voiles, direction la scène Ray Ban (oui, les lunettes ont aussi leur scène) et The XX. Je me laisse vite capter par Crystallised. Dans la fosse, cest la folie. Ca s'enchaîne, dans le dépouillement le plus totale, cest froid, sans sentiment, vite ennuyeux, et moi, jai faim. Direction le stand kebab, où ça tchatche à nen plus finir. On arrive tout juste pour se prendre une belle place aux barrières pour Broken Social Scene. Assises par terre, des Anglaises gueulardes, bourrées et chiantes (il est à peine 23h) commencent à nous pourrir la soirée. Tout se calme quand Kevin Drew et tout le crew se pointent. Ouvrant avec des morceaux de Spirit if et quelques perles (Forced to Love, Texico Bitches, All to All, Art House Director) de lexcellent Forgiveness Rock Record. Les Canadiens mettent le feu, mais le soufflet retombe vite. Les pitreries et les kicks de Brendan Canning, le passage dOwen Palett ny feront rien, on sennuie salement sur la seconde partie de concert. A vrai dire, ces démonstrations à masquer les carences musicales en sont presque navrantes, si ce nest agaçantes. Il manque tout simplement des bons morceaux à cette set-list. Nouvelle pause pipi et détour par la San Miguel Stage. Cest lémeute pour Pavement. Moi, je sens surtout le vieux truc éventé. Bon garçon ouvert que je suis, j'ai pourtant tenu près de cinq titres. Après avoir perdu un temps fou dans la cohue, j'arrive pour The Books et un ultime morceau génial. « C'était génial », me confirme un ami. Je ronge mon frein. Dernier passage pour Apse, mais cest tellement foireux et dissonant que lon se tire en vitesse. Et puis, leur chanteur emo-androgyne fout un peu les boules. On sarrête devant Fuck Buttons, ça tape, ça hurle. Il est lheure daller se coucher. Vendredi 28 mai Notre journée commence bien tôt, avec une jolie queue sous le magnifique porche de lAuditorium. Une petite demi-heure dattente et ça sprinte pour Owen Palett. Dans limmense et magnifique théâtre (3000 places tout de même), il fait frisquet, mais l'atmosphère intimiste réchauffe vite les curs. Et, sans comptant le bluffant violoniste Canadien. Sa reprise du tubesque Odessa, signée par ses compatriotes Caribou finit déchauder latmosphère. Une heure et un rappel plus tard, le public est debout. On a adoré. Les places sont gardées et Hope Sandoval & the Warm Inventions s'installent. Je me laisse vite bercer par lambiance tantôt grave, tantôt câline du concert, de la folk un brin plus polie que Sophie Zelmani ou Emiliana Torrini. Les visuels sont sympas, le son parfait. Superbe, mais la froideur de l'interprétation en anesthésiera plus d'un. Mais, pas le temps de séterniser, on presse le pas vers la sortie en espérant avoir une place pour Low. Vite oublié. Dehors, une queue se traîne sur des dizaines de mètres. Merde pour ça. De retour dans lenceinte du festival, on se plante devant Thee Oh Sees. Son nerveux et musique charnelle, le groupe dont les qualités scéniques ne sont plus à vanter, sert une jolie louche de garage rock psyché et presque math-rock. Sur scène, John Dwyer fait le spectacle. On court j'usqu'à Best Coast, juste pour entendre Sun Was High (So Was I), mais pas question de lambiner, un bout plus loin, Beak> lance ses machines. On croche immédiatement. A force de Backwell ou Pill, le combo de Geoff Barrow (on ne va pas vous faire loffense de le présenter) fonce avec groove dans son album. Excellent ! Une bière plus tard et je me plante devant Cocorosie. Féérique et mélancolique, la musique des surs Casady memporte aussitôt. Contre mon gré, je marrache et fonce zyeuter un bout de Beach House. Trois morceaux, dont un Used to Be saccagé plus loin. Je fuis. Musique stérile, toute dépourvue de sexytude, sans âme, sans coffre, lensemble fait mal. Pour le coup, je suis heureux de ne pas avoir de billet pour Montreux. Déçu, je file me réconforter chez Here We Go Magic. Nouveau passage au stand boisson et je pointe enfin devant Luke Temple, pile poil pour entendre Collector. Hit en devenir (il est annoncé sur leur prochain album, Pigeons, dont la sortie est annoncé pour juillet 2010), je me trémousse la moindre et minaude quelques paroles. Juste le temps dapprécier tout le potentiel du groupe, car Wilco commence pas loin de là. Grandiloquent, immense, Jeff Tweedy lance un show explosif, mêlant pop de stade et country exigeante. Les Anglais reprennent en chur Ashes Of American Flag et Jesus, Etc. Le carton! Connaissant la réputation sulfureuse des Les Savy Fav, je tente un détour par l'arène de l'ATP, pleine à craquer. Sur scène, un type vêtu d'un costume de yeti fait le zouave. Deux morceaux plus tard, il se jette dans le public. Plus bas, c'est la folie. De retour parmi sa formation, il remet ça un morceau plus tard. La musique dans tout ça? Bof, bof. Entre Monotonix et ces derniers, les amateurs de sensass' ont eu leur dose. On fait deux mètres, histoire de se faire un petit bout de Panda Bear. Ca péclotte, ça se traîne. Quinze minutes plus tard, j'ai ma dose et je fuis. Il reste quoi? Cold Cave? Ouarf, surtout pas? Marc Almond? Pas le choix. Direction la Ray Ban Stage, où quelques types bourrés livrent leur traditionnel spectacle con-con pour Jägermeister (la législation espagnole n'a apparemment aucune peine avec les pubs d'alcools). Le grand Marc finit par débouler sur scène. Chemise de velours, godasse ripolinée, la moitié de Soft Cell en fout plein la vue de ses moulinements de bras. Pour l'ambiance, Alain Morisod n'a qu'a bien se tenir. Du guitariste gominé, façon Patrick Swayze au clavier à la moustache bien peignée, c'est la totale. Dans la fosse, quelques groupes de quinqas revivent leur jeunesse et hurlent à tue-tête. On se paie sa tête et nous barrons pour Shellac. Guitares acides et hurlements haineux, Prayer to God en chie dur, mais ça lasse rapidement. Je tente un dernier détour devant Marc Almond, pour apprécier un Tainted Love délicieusement kitsch. Avant de plonger, enfin d'essayer, d'approcher San Miguel et les Pixies. Peine perdue, on se contentera de l'écran géant. Et puis bon, les Pixies... Le plein de bières fait, on se dirige du côté de Vice Stage. Parce Yeasayer, ça peut-être bien, non? Peine perdue. Un enchaînement calamiteux de Tightrop et Ambling Alp aura raison de mes dernières illusions de la soirée. Samedi 29 mai Dernière ligne droite dans ce marathon de concerts. Fatigué, je zappe Ganglians et Circulatory System au Parc Joan Miro. Alors mon samedi commence peinard avec Real Estate. La musique des natifs du New Jersey fleure bon la Californie, son sable chaud, ses nénettes bronzées, dans la ligne direct de Surfer Blood, The Drums ou Girls. Surf music ensoleillée, lo-fi rétro, guitare gentiment réverbérée avec le soleil couchant à l'horizon. Bref, un moment sexy et entraînant, avec en prime cinq nouvelles compos. Vivement le second essai (un sentiment violemment confirmé par leur performances du lendemain au Parc Joan Miro) ! Un bout plus loin, Michael Rother et ses amis rejouent NEU ! Plus carré, électronique et binaire que Beak>, le set me laisse rapidement sur ma faim. Faim, justement. Je m'envoie un kebab et me rend du côté d'Atlas Sound. A coup de délires cycliques, Bradford Cox déchaîne les foules. Plus loin, on s'attarde devant Sian Alice Group et sa longiligne chanteuse à jupe rouge affriolante. Dans un registre post-rock lancinant et intriguant, d'excellente facture, la formation de Sian Ahem peine à rassembler. Normal, Florence + The Machine se produit dans la même tranche. Et, contre toute envie, j'y tente une oreille. Armée d'un crachoir doré, Florence Welch se trémousse dans une robe vaporeuse. So kitsch ! Gueularde et tapageuse, la « sorcière pop » peine à séduire, quand elle n'agace pas purement et simplement. La déception passée, on se pose face à la mer et patientons sur les sbires de Grizzly Bear. De passage en Suisse, à la fin de l'année 2009, les quatre m'avaient hautement séduits. Et, la magie est intacte. Un son un poil moins percutant et un set un brin plus dans la surenchère n'y feront rien, on s'en prend plein la vue. Un petit mal de dos s'installant, on sautille du côté de Built To Spill, pour un digne revival indie 90's. Morceaux riches et épiques, riffs bien taillés, le groupe claque ses morceaux comme il faut. Je zappe mes passages auprès des indigestes No Age et The Antlers, pour sauter directement à Liquid Liquid. Oublié post-punk et musique de club des débuts, le combo New-yorkais livre une relecture très groovy, à la rythmique omniprésente, de ses morceaux, louchant volontiers du côté des eighties. Quoi de mieux pour boucler un festival? Yavin
  6. Maïwenn

    Cinéma

    Film culte du mois : The Doors Oliver Stone ( Film américain, 1991 ) Avec : Val Kilmer / Kyle MacLachlan / Frank Whaley / Kevin Dillon / Meg Ryan / Kathleen Quinlan / Michael Wincott / Michael Madsen / Josh Evans / John Densmore / Gretchen Backer / Jerry Sturm / Sean Stone / Jennifer Tilly / Billy Idol. Introduction du film : « Le film va commencer dans cinq moments » annonce la voix sans âme. Tous ceux qui ne sont pas placés attendront la prochaine séance. La file s'avance lentement, mollement vers la salle, l'auditorium est vaste et silencieux. Une fois assis et envahi par l'obscurité, la voix reprend : « Le programme de la soirée est connu, ce spectacle vous l'avez vu et revu, votre naissance, votre vie, votre mort Ou peut-être d'autres souvenirs encore Avez-vous eu un bon séjour sur terre ? Assez pour en faire un film ? [...] Tout le monde est entré ? Tout le monde est entré ? La cérémonie va commencer. Laissez-moi vous parler d'un cur qui souffre d'avoir perdu Dieu, errant sans fin dans la nuit sans espoir. Ici, à la lisière, il n'y a pas d'étoiles. Ici nous sommes raides immaculés. » Ce mois-ci, j'ai choisi de vous parler d'un film que j'ai vu et revu (justement), entre amis ou seul, et que je ne me lasse pas de revoir. The Doors, d'Oliver Stone. Effectivement, ce biopic est un hommage à l'icône mystérieuse qu'est Jim Morrison. Rappelons que la tombe de Jim est la plus visitée du Père Lachaise, encore quarante ans après sa mort !!! Ce que j'apprécie particulièrement dans ce film ? Malgré une durée relativement longue (2h15), le film est d'une fluidité rare qui fait qu'on ne voit pas le temps passer Mais surtout, Val Kilmer, magistral dans son interprétation extrêmement fidèle du leader des Doors. Pendant le film, il chantera lui-même quelques bouts de morceaux interprétés en live, et les membres du groupe diront que parfois la voix de Val était habitée par celle de Jim et qu'eux-mêmes auraient eu du mal à les différencier. Mais surtout son attitude, sa nonchalance et les expressions typiques de son visage seront restituées à la perfection par Val Kilmer. Le film s'ouvre donc, après ce poème de Jim légèrement remanié, sur la musique Riders On The Storm, au Nouveau Mexique, en 1949 lorsque Jim, encore gamin, assiste au décès d'un vieil indien qui le marquera profondément. Il déclarera, plus tard lors d'une interview présente dans le film, qu'il pense que l'âme de cet indien qui voltigeait dans la brume sauta en lui. Le ton est donné, le mysticisme, élément fondateur de la personnalité de Jim Morrison, avec ses excès, sera donc présent tout au long du film. Puis, avec une courte transition qui montre le chanteur une fois adulte faire du stop sur cette même route, le film nous projette à Venice Beach, Californie, en 1965, sur la musique She Lives On Love Street. Vous l'aurez compris, toutes les scènes du film sont habillées de l'excellente musique des Doors. Ce film tourne donc autour de la vie de son leader, Jim Morrison, qui va connaître tous les excès, mais qui, en fait, est un homme torturé qui cherchera par tous les moyens à échapper à la « réalité » telle qu'on la perçoit. On apprend ainsi que le nom du groupe provient d'une expression de William Blake « entre l'inconnu et le connu il y a les portes, et il faut balayer les portes de la perception pour voir les choses apparaître telles qu'elles sont, infinies » duquel Jim décidera de ne garder que la symbolique « Les Portes » = The Doors. Jim, à la base, est un poète qui avait utilisé comme premier média le cinéma pour transmettre ses pensées, mais le club de cinéphiles dont il faisait partie le railla, et ce fut une blessure profonde qu'il garda. Malgré tout, que ce soit dans sa vie ou bien même dans les circonstances de sa mort, beaucoup de faits le concernant sont entourés de mystère et sont, encore aujourd'hui, irrésolus. Il y a donc une grande part de romance dans ce film, malgré tout considéré comme très fidèle à l'esprit des Doors, que ce soit par les fans les plus assidus ou encore même de l'avis des musiciens qui formaient le groupe. Certaines erreurs furent même détectées par les plus pinailleurs, mais l'esprit global est tout à fait là et Oliver Stone (même si ce n'est pas l'avis de tout le monde, après tout on a l'habitude avec ce réalisateur qui aime la polémique, semble-t-il) réalisa avec ce film un véritable chef-d'uvre. À part peut-être cette fameuse scène dans laquelle Jim balance une télé sur les membres du groupe, car une de ses musiques a été reprise pour une publicité, alors qu'en vérité Jim s'y opposa bien avant la diffusion de cette pub et surtout Ray Manzarek (le numéro 2 du groupe) déclara après le film que Jim n'aurait jamais fait une chose pareille (balancer une télé, être violent). On notera également que malgré les libertés prises par Oliver Stone, certains endroits seront reproduits à la perfection, tels que les bars Whisky A Go-Go et London Fog, l'appartement de Patricia Kennealy, Sunset Strip ou encore les rues de San Francisco des années 60. Parfaitement restituée également, l'ambiance qui régnait lors de ses concerts, parfois glauques ou surprenants, tel Jim entrant en transe ou bien insultant son public jusqu'à se faire huer et bien sûr le Live qui entra dans la légende, durant lequel le chanteur des Doors, à moitié en transe, raconte une histoire dans lequel un jeune garçon tue sa sur, puis son père, pour enfin violer sa mère, ce dernier acte étant bruité de manière obscène par Jim obligeant le responsable du concert à tout arrêter sur le champ. Le sexe, la drogue et le rock 'n roll sont présents tout au long du film de tels que tout au long de la vie de James Douglas Morrison et Oliver Stone nous propose un road movie dans lequel le moyen de locomotion n'est pas une voiture ou une moto mais les divers états, stone, drogué, d'humeur créatrice, du sujet principal. Une bonne partie des gens qui virent ce film la première fois, ne connaissait pas vraiment The Doors, ni surtout les musiques que le groupe produisit, à part un ou deux succès (The End, Light My Fire) mais pour beaucoup dont je fait partie ce fut une véritable révélation et cela donne envie d'aduler ce groupe majeur du rock des années 60 et même de la musique tout court. De plus, la performance de Val Kilmer est sans doute la meilleure de toute sa carrière, mais les autres acteurs, telle Meg Ryan, se surpassèrent également. On excusera alors la légèreté d'Oliver Stone par rapport aux faits, car il nous fait ressentir profondément ce qu'étaient les États-Unis des sixties et nous fait voyager littéralement avec cet hommage aux Doors. Ce film ne fait pas l'unanimité et plus le temps passe, plus Ray Manzarek le critique (alors qu'il participa à la réalisation, mais peut-être aussi parce que Oliver Stone se basa plus sur la biographie de Densmore, qui détestait Jim il faut dire que c'est ce fameux Densmore qui écrivit plusieurs des tubes des Doors et que tout le monde pensait que le génie venait de Jim - plutôt que sur la biographie de Ray qui, elle, était trop dithyrambique). Mais je m'en fiche : ce film n'a pas pour vocation d'être un fidèle témoignage de la réalité mais, à mon sens, est là pour nous faire ressentir des sensations et pour être comme un poème qu'appréciait particulièrement Jim, et là dessus le défi est relevé haut la main et pour moi c'est l'essentiel. Ma note : 18/20 Tribality
  7. Maïwenn

    Littérature

    Le jour où le féminisme m'a frappée en plein coeur « Toilettes pour femmes » de Marilyn French Marilyn French est américaine, née à New-York le 21 novembre 1929. Elle se marie à l'âge de 21 ans, obtient un master d'anglais en 1964, puis divorce en 1967 après 17 ans d'un mariage qu'elle qualifiera de malheureux. Est-ce pour elle la découverte de la liberté ? Toujours est-il qu'elle reprend des études à Harvard et y obtient un doctorat en littérature. En 1977, cette militante convaincue des droits des femmes publie « Toilettes pour femmes », dont 20 millions d'exemplaires, traduits en une vingtaine de langues seront vendus. Ce roman profondément féministe, dur et bouleversant, m'est tombé entre les mains lorsque j'avais 20 ans. Il a changé ma vision des hommes, des femmes et de leurs relations. On y suit le parcours de Mira, depuis son enfance jusqu'à sa vie de femme -presque- libre, en passant par sa condition de femme au foyer dans une banlieue de l'Amérique des années 50. Mira est une femme comme tant d'autres, d'abord adolescente qui rêve du prince charmant, étudiante que l'on remet vite à sa place d'inférieure, femme au foyer d'abord si heureuse d'être dans la norme, mais découvrant rapidement les désillusions, les frustrations, pour finalement ouvrir les yeux et conquérir son indépendance en découvrant la solidarité et l'amitié féminines. Destins croisés de femmes, culpabilité inculquée à l'épouse, à la mère, femmes qui s'effacent et se nient pour des époux méprisants et des enfants indifférents, discriminations, viols... Comment croire que ces mots écrits il y a plus de 30 ans, sonnent encore si juste ? Elles font leur devoir, subissent, se taisent, aiment d'amour et se lient d'amitié, s'éveillent, réfléchissent, discutent, se révoltent parfois, boivent trop, espèrent, se suicident aussi, se relèvent souvent... La manière qu'a Marilyn French d'aborder les thèmes du couple, de la sexualité ou encore de la grossesse est totalement iconoclaste, surtout pour l'époque. Elle casse notamment le mythe de la maternité épanouie et radieuse : devenir mère, c'est d'abord souffrir puis résumer sa vie à « la merde et les haricots verts », dit-elle. Certains trouveront sans doute le trait outré, la peinture faite de l'homme odieuse et caricaturale. Pour ma part, j'ai été emportée dans la bourrasque violente de ces quotidiens si banals ; j'ai reconnu mes surs, partagé leur douleur, ri et pleuré avec Mira, Val, Iso, Kyla et toutes les autres, dévoré les pages et refermé le livre bouleversée, désespérée, renforcée, changée... Marilyn French a combattu et vaincu un cancer de l'sophage en 1992, contre le pronostic des médecins qui lui donnaient alors quelques mois à vivre. Elle est décédée le 2 mai 2009 d'une crise cardiaque à l'âge de 79 ans. Quelques-uns de ses ouvrages : •Les bons sentiments, 1982 (les difficiles relations amoureuses entre les hommes et les femmes) •Telle mère, telle fille, 1990 (comment le poids de l'héritage familial peut briser une vie, qu'on croyait pourtant réussie) •La guerre contre les femmes, 1992 (essai) •Notre père, 1997 (drame familial ; quatre surs que tout sépare se retrouvent au chevet de leur père mourant, se heurtent et se rapprochent autour de l'ombre d'un lourd secret...) Chapacha
  8. Maïwenn

    Courrier des lecteurs

    Salut ! Alors j'ai trouvé très intéressant ce second numéro. L'idée de faire participer des forumeurs, je trouve ça pas mal^^ C'est sûr que l'article ne pouvait être écrit que par Nostressssss Bref, j'écris pour demander si c'était possible de faire un coin littérature dans « culture », ça serait sympa. Voilà. Bonne continuation ! Clemya ------------- Bonjour chère lectrice anonyme dont nous avons néanmoins retrouvé le nom car nous sommes de vraies journalistes enquêtrices ! Tout d'abord merci pour ton compliment qui nous va droit aux coeurs (oui, oui, on en a plusieurs chacun, de peur qu'on nous les brise (hem ) avec des commentaires malveillants), et merci d'ailleurs de ne pas avoir brisé ceux de Nostressssss (hem ), mais je m'égare je m'égare... L'équipe a le plaisir de t'informer que le coin littérature est bel et bien prévu et ne saurait tarder à émerger du tréfonds d'un de nos rédacteurs, qui pour l'instant est en GLA (GLA ® = « Gestation Littéraire Active ² » - © ffrmag, "²" car il met les bouchées doubles afin de satisfaire notre abondant lectorat). Mais comme ton courrier nous a d'autant plus touchées qu'il est tristement resté seul , tu trouveras quand même un article littéraire ce mois-ci, qui plus est rédigé par Chapacha herself. Voilà voilà, chère Clemya, nous nous fendons d'un gros bisou au nom de l'équipe, au plaisir de te lire... et que tu nous lises ! Virgule.6 et Chapacha
  9. Maïwenn

    Interview

    Un peu de soleil sur notre France pleine de grisaille ! En direct live de la Réunion voici l'interview de personne^^ Bonjour personne^^, et merci d'avoir accepté cette interview. Mais ce n'est rien! Tout d'abord, personne^^ est-tu quelqu'un ? Oui bien sur! ^^ Comme tout le monde ici je suppose Pourrais-tu te présenter en quelques mots ? Alors, je suis une garçon qui aime parler de tout et de n'importe quoi. Toujours partant pour de nouvelles saveurs, goûts, aventures J'aime le vie, et j'en profite du mieux que je peux ! Pourquoi ce pseudo anonyme ? J'ai choisi ce pseudo anonyme, car sur le forum, je suis une tout autre personne. Dans la réalité, je suis timide mais je m'exprime toujours avec conviction. Je ne suis plus moi-même on va dire sur ce forum. Mais je le dis : je ne cache pas mes émotions, je suis quasiment à la normale tout en ne l'étant pas ! ^^ ( compliqué, je sais) Comment es-tu arrivé sur ForumFR ? J'avais un problème, je l'ai tapé sur google et j'ai trouvé la réponse que je voulais sur le forum. Et qu'est-ce qui te pousse à rester sur ForumFR ? C'est le fait que je puisse aider d'autres personnes à mon tour. Je veux communiquer avec les autres, et pourquoi pas, me faire des amis. Et qu'est-ce qui t'agace sans pour autant te faire partir ? Ce qui m'agace vraiment, c'est le comportement des forumeurs vis à vis des plus jeunes. Je ne dis pas que tout le monde est comme ça ici, mais il y a un réel problème avec cela. Quel est ton coup de cur forumien ? ça reste secret par contre... je suis désolé Et ton coup de colère ? Je n'en ai pas spécialement, du moins, aucun de me vient à l'esprit. Quelles sont tes principales occupations pendant tes loisirs ? Alors, j'adore jouer au football : ça retire tout le stress que j'accumule et je m'amuse beaucoup avec mes amis! ^^ Bah, quand j'ai un peu de temps, après les révisions, je joue un peu Et ton univers, comment est-il ? ( c'est quoi ces questions?? ) On va dire que mon univers est très réel, où je ne me permets rien d'absurde ou encore bête Aimerais-tu rencontrer des formeurs ? Qui et pour quelles raisons ? Oui, j'aimerais tellement rencontrer zoumi, stormkyzn Espoir,Leo_Oroy . Car vraiment, je les apprécie beaucoup ! Des amis, virtuels certes, mais des amis quand même. Comment penses-tu que les formeurs te perçoivent ? Comme quelqu'un d'un peu zarbi ( par rapport au pseudo, surtout) mais qui aime rigoler! Cela correspond-t-il à l'image que tu veux donner ? Je ne veux pas paraitre zarbi, moi! Mais sinon, oui. Je ne pense pas faire de mal à quelqu'un ici Si tu devais réinventer ForumFR, qu'y apporterais-tu ? Que changerais-tu ? Hmm... Vraiment, je ne le changerai pas. Peut-être quelques modifications, mais sérieusement je le trouve génial le fofo ! Donc pas de problème ! ( peut-être un meilleur correcteur de fautes ) Quelle question aurais-tu aimé que je te pose et qu'y aurais-tu répondu ? Non, je n'ai pas de questions ! ^^ Un petit message à faire passer ? Bien sur : Les amis, faut profiter de la vie ! Quoi qu'il arrive, dîtes-vous que plein de personnes n'ont pas votre chance! Sauvons notre planète! Et bonne journée! Et le mot de la fin ? Je passe mon bonjour à zoumi, Stormkyz, Espoir et Leo_Oroy et Olivier! Merci beaucoup personne^^, ce fut sympathique ! Merci à toi Pandore de m'avoir choisi ^^ Personne^^ et ¤Pandore¤
  10. Maïwenn

    Potins du forum

    Juyn invente un nouveau sex toy Baptisé « Kit à mordre le cul de lautre », ce nouveau « joujou » pour messieurs a de quoi rendre jaloux. Nous avons demandé au créateur comment lui était venue cette idée et en fait cétait tout simplement pour assouvir ses « délires de mégalo sex-addict macho » Ne souhaitant pas mettre mal à l'aise ce jeune esprit, nous ne préciserons pas que cette chose a été inventée surtout dans le but de cacher une homosexualité refoulée et de compenser ce manque. Mais voilà nous ne sommes pas tout de suite arrivés à cette conclusion, il nous a fallu tout étudier En effet, au début nous pensions que cétait tout simplement un concept pour faire avancer le mec de devant plus rapidement dans une file dattente. Puis nous avons pensé que cétait un nouveau jeu à la mode dans les cours de récré : comme le jeu du docteur mais en plus hard, quoique moins gore que le jeu du violeur. Troisième étude : Peut être était ce le nom dorigine de la barre chocolatée « kit kat » quils ont ensuite raccourci pour un souci de place sur lemballage (ceci dit ça ne faisait plus très classe de dire « have a break, have a kit à mordre le cul de lautre »). Létude suivante sest portée sur les seniors et leur dentier je ne métalerai pas sur le sujet. Pour finir, nous avons aussi émis lhypothèse que cétait une nouvelle arme dauto-défense Ceci nétant quun aperçu de toutes les études que nous avons pu mener sur le sujet (euh, quand on dit « sujet » on ne parle pas du « c » de Juyn mais du « kit »). Depuis notre article, Juyn sest réfugié dans une forêt et élèverait des loups. Par contre, notre source ne nous précise pas sil a pris un kit avec lui (non, pas un kit de survie vous ne suivez rien du tout). Méloudidounou
  11. Maïwenn

    Potins du tchat

    Ce mois-ci, pour ma première participation au mag, voici en exclusivité forumesque, les deniers potins du tchat : _Dolph, dans un souci de conservation historique, a tenté de faire l'inventaire des amantes forumesques de Kegeruniku8. Bon bien sur, les quelques 6 pseudos envisagés ne représentent qu'un échantillon minime, aussi représentatif de la réalité qu'un panel TNS/Sofres. La direction envisage un nouvel article au règlement interdisant à Kegeruniku8 de sexer les forumeuses, pour le bien du forum. TheHellSpawn en a assez de son statut de sex-symbol. Toutes les tchatteuses se battent pour obtenir ses faveurs. Pour remédier à ce douloureux problème, il a décidé de ne rien faire. Selon les statistiques, EmoTaGaDa aurait passé environ 4h par jour à se maquiller. Si nous rapportons ce temps sur l'espace dune vie, le jour de ses 120 ans, Emo aura passé 20 ans de sa vie devant le miroir. Dans la série Kegeruniku nous fait faire des exercices de prononciation Ké-gay-roux-ni-cou ! Dans la série Kegeruniku n'a pas assez de son pseudo habituel pour nous faire faire des exercices de prononciation, voici ses derniers pseudos du tchat : Nigi Matama O Kuni Nushi Gui Xian (Rubrique déconseillée aux dyslexiques) Ninoche
  12. Le forumeur du mois : Ce mois-ci, j'ai choisi de mettre un forumeur hors du commun à l'honneur. Il promet de terroriser les plages cet été, il a une vision très personnelle de l'orthographe française, il voue un culte secret à MrBean, vous l'aurez tous reconnu, il s'agit de : Jojobrioche Ne ratez surtout pas ses conseils pour devenir paparazzi en 2 leçons. Fiez-vous à Jojo et son frère, et votre galerie photo sera bientôt pleine de photos de vedettes et de postérieurs féminins (appareil photo numérique jetable Kodak waterproof non fourni par la direction du forum). Le tchatteur du mois : Le tchatteur du mois est en fait une tchatteuse. Elle expérimente pour vous un nouveau moyen de locomotion, elle squatte son canapé assidument depuis bientôt 2 mois, elle est surtout la reine de la cascade (vous lavez peut être remarquée aux 24h du Mans), il s'agit bien sur de : Cricket Notre jeune Mancelle a développé une technique hors du commun dans le maniement des béquilles (option Kung Fu) et suite à une cascade un peu risquée (ou alcoolisée) se voit contrainte de squatter le tchat quasi non stop depuis fin avril. Heureusement pour les tchatteurs, sa bonne humeur est communicative ! Ninoche
  13. Maïwenn

    Infos insolites

    Avis aux gourmands et gourmandes : une tablette de chocolat de 72 kg présenté à la foire d'Albi !!!! Un chocolatier a présenté une tablette de chocolat de 72 kg. Qui par la suite, a été brisée afin de faire déguster le chocolat aux passants. Michel Thomaso-Defos est chocolatier, et il lui aura fallu pas moins d'une semaine de travail pour réaliser cette tablette de chocolat. Elle a dû en faire baver plus d'un ! Selon des mesures officielles, la tablette est longue de 2,40 m pour une largeur de 1,20 m et d'un poids total de 72 kg. Et Jean Duvernet, collectionneur d'objets du quotidien hors-normes, et à l'initiative de cette tablette de chocolat, d'expliquer : « On vise le record de France dans un premier temps, et j'espère que nous pourrons aussi atteindre le record du monde. C'est un grand moment [...] Ce n'est pas tous les jours que l'on essaye d'établir un record en direct comme cela ». Dans quelques semaines, le Guinness des records validera ou non, de façon officielle, la tentative de record. Un enfant indonésien de deux ans fume quarante cigarettes par jour Une enquête a été lancée par les autorités indonésiennes sur les parents d'un petit garçon de deux ans, devenu accro à la cigarette. Et ce, après la diffusion d'une vidéo sur Internet le montrant en train de fumer une cigarette. L'enfant, prénommé Ardi, serait devenu dépendant au tabac à cause de son père, qui lui aurait donné une cigarette à l'âge de dix-huit mois, relate la presse indonésienne. Selon laquelle il en fumerait une quarantaine par jour. « Nous allons enquêter sur les parents et sur l'entourage de l'enfant. Leur comportement ne paraît pas favorable à son développement », indique un responsable du ministère de la Femme et de la Protection de l'enfance, Heru Kasidi. En avril, des associations de protection de l'enfance avaient déjà protesté contre la diffusion d'un court film montrant un garçon de quatre ans en train de fumer et de faire des gestes salaces, sous les encouragements d'adultes. Un avertissement avait été donné aux parents par les autorités. Record de vitesse pour une tondeuse à gazon Un Gallois a poussé une tondeuse à gazon jusqu'à 86 miles à l'heure. L'homme a battu ainsi le record du monde de vitesse pour une tondeuse à essence. Quelle idée !!! Tic-tac
  14. Dr House est un incompétent ! Alors que j'étais dans ma cuisine, préparant une salade de tomates dont je tiens jalousement secret la recette de cette superbe vinaigrette de grand-mère que je venais d'apprendre il y a 10 minutes dans "Un diner presque parfait", je me taillai le doigt... - Aïe ! Merde ! Je me suis taillé. Il est trop pourri ce couteau ! (ou "Comment sauver sa face quand on ne sait pas couper une tomate...") Soudain ma femme accourt vers moi, se munit en passant d'une cuillère en bois, et m'enfonce le manche en travers, dans la bouche. - Vite, il ne faut pas que tu avales ta langue, j'ai vu le Dr Grey faire comme ça ! J'aurai dû lui parler de ce qui va suivre avant... En effet, une étude canadienne démontre que les séries médicales américaines ont tendance à utiliser de mauvaises méthodes pour prendre en charge des patients en états de crise (Bon d'accord, se tailler le doigt n'est pas vraiment vraiment une crise, mais ça peut faire mal un peu quand même. C'est vrai, quoi...) Pour cette étude (dont le résultat, rendu public récemment, est disponible ici) la Dalhousie Medical School a visionné 280 heures d'émissions, soit 364 épisodes des séries Urgences, Grey's Anatomy, Dr House et Private Practice. Plusieurs spécialistes, notamment un épileptologue et un neurologue, ont analysé chaque scène où apparaissait un patient en état de crise et la manière dont les docteurs prenaient en charge la situation (soit 59 scènes). Il apparait que dans 46% des cas, la réponse est inappropriée. Elle semble juste dans seulement 29% des cas (le reste des cas étant jugé indéterminé dû à leurs brèves apparitions à l'écran). Le problème que soulève cette étude est celui de prendre pour argent comptant les méthodes de premiers soins qu'utilisent ces praticiens du petit écran. "Après tout, s'ils font ça dans la série, ça doit être vrai". Dans ce cas-là, pourquoi ne pas aussi essayer de mettre un collant bleu, une cape rouge et de se jeter du 8ème étage voir si on vole ? Quand bien même ces séries paraissent de plus en plus réalistes, elles n'en restent pas moins ce à quoi elles sont destinées à l'origine : des divertissements. Alors si l'envie vous prend de jouer les Dr House, n'oubliez pas avant tout de passer votre diplôme de premiers secours, seulement 27% des français sont formés aux gestes qui sauvent (chiffre Croix-Rouge française 2008) Et moi je vais aller m'acheter des bons couteaux ! Naas
  15. Maïwenn

    Pensées du mois

    Une sélection minutieuse des pensées de Marie-Pier Charron soigneusement choisies par Aliénor «Tu es toujours libre de changer didée et de choisir un avenir différent, ou un passé différent.» Richard Bach La seule façon qu'un événement passé peut nous affecter est à travers les pensées que l'on entretient maintenant. Il n'y a rien à l'extérieur, à côté, devant ou derrière ce moment... En fait et cela peut sembler étrange à première vue, car on présente rarement les choses ainsi , même les souvenirs les plus lointains sont des créatures du présent. Et ce qui est merveilleux avec le moment présent, c'est qu'on peut toujours en choisir un différent. ;-) «Le passé est un phare, non un port.» Proverbe russe Je le dis souvent, et je le répète encore une fois, pour vous comme pour moi: notre esprit peut difficilement concevoir un avenir très différent du passé. Il peut difficilement nous suivre en dehors de ce qui lui est familier. Ainsi, si une idée nous semble impossible, ce n'est certainement pas parce qu'elle lest vraiment, mais simplement parce que le sillon nest pas encore tracé. On na aucun point de référence dans ces territoires où on na encore jamais mis les pieds. Au début d'une nouvelle aventure ou dun nouveau cycle, il est tout à fait normal de se sentir un peu bizarre et de sattendre à ce que l'avion pique du nez. La clé est simplement de comprendre d'où vient notre réaction... et de l'accepter Au fil du temps, on en vient à s'y habituer. Et tôt ou tard, on commence même à aimer le sentiment d'inconfort qui nous habite avant les grands départs, car on ressent à travers lui la magie du voyage que l'on s'apprête à effectuer. Une magie qui dépassera tout ce que l'on peut imaginer. «La vie passe, rapide caravane! Arrête ta monture et cherche à être heureux.» Omar Khayyâm Bien sûr, personne n'aspire à être éternellement insatisfait. On se dit quon prendra le temps de respirer et dêtre en paix l'orsquon sera arrivé... Et on y croit. Mais on n'est jamais arrivé, bien sûr; où que l'on aboutisse, on cherche quelque chose de nouveau la minute quon y met le pied. Nous sommes donc nombreux à vivre continuellement en attente de quelque chose, en suspens à quelques centimètres de nos carottes du moment, mais incapables dy croquer à pleines dents. (Hmm, je devrais peut-être remplacer les carottes par un truc plus original ou appétissant... Des figues fraîches, peut-être?) Rappelons-nous une chose: au-delà de toutes les carottes (ou figues fraîches...) qui nous font vibrer, ce que l'on cherche par-dessus tout est le sentiment d'être profondément serein, connecté, rassasié. Voilà ce que l'on veut vraiment, en réalité. Et ce bien-être, il n'y a que le moment présent oui, CE moment présent qui peut nous le donner... Seulement en cessant de chercher pouvons-nous le trouver. Marie-Pier Charron
  16. Les codes de réduction des e-commerçants Le e-commerce ça marche ! Les achats en ligne sont en plein boom. Selon les statistiques, 60% des internautes choisissent aujourd'hui de faire leurs achats sur la toile plutôt qu'en magasin. Si les e-commerçants ont choisi le bon filon, toutes les enseignes suivent désormais : électroménager, culture, mode... tout le monde s'y met. Je suis sûre que vous avez, vous aussi, cédé à la tentation de faire votre shopping confortablement installés dans le canapé plutôt que dans une boutique bondée ! Le système des codes réduction Lorsque vous passez une commande en ligne, vous trouvez une case « code de réduction ». Ces codes sont des avantages que les e-commerçants offrent à leurs clients, pourcentage de réduction, frais de livraison gratuits, cadeaux, promotions... En vous inscrivant sur certains sites, vous en recevez par mail. Du marketing, certes, mais c'est parfois intéressant quand vous avez besoin de quelque chose ou envie de vous faire plaisir. Les sites spécialisés dans les codes réduction Certains sites se sont spécialisés dans la diffusion de codes de réduction, offerts par les e-commerçants, les mêmes que ceux envoyés par mail et présentés précédemment. Avant de passer une commande, allez donc faire un tour sur ces sites en tapant « bon de réduction + le nom du site », vous aurez un aperçu de ce qui peut vous intéresser. Prenons un exemple : un PC vendu 400€ + 20 € de frais de livraison sur le site X, semble moins cher qu'un PC vendu 410€ sur un site Y mais si vous obtenez la gratuité des frais de port sur le site Y...Cela change tout ! Bien des sites jouent le jeu, de manière plus ou moins claire... À vous de trouver ceux qui le font, pour faire vos achats en ligne au meilleur prix. Quelques sites qui diffusent ces codes réduction Parmi les plus sérieux : www.bon-et-reduction.com www.ma-reduc.com www.mes-bons-plans.fr www.code-promotion.com www.radins.com CmoiC
  17. L'omelette Une très longue histoire d'amour Le mot omelette est issu du vieux français amelette qui signifie « préparation fine » (en latin lamella). Une longue histoire ? Et oui, car ce plat tout simple des dîners improvisés nous vient des romains. C'est à Lucullus que nous la devons, qui la faisait en version sucrée au miel. C'est également sucrée que Pantagruel le gourmand de François Rabelais s'en délectait en la nommant homelaicte. Les omelettes du monde Les français n'ont pas l'exclusivité de cette préparation. En effet, on trouve des omelettes dans bien d'autres pays, qui varient de noms et bien souvent de cuisson. Citons : la frittata en Italie, la tortilla espagnole, jusqu'au Japon où on l'appelle tamagoyaki. Mais qu'est ce donc en fait ? Une omelette est une préparation faite d'œufs battus et cuits à la poêle avec une noisette de beurre. Ensuite, selon les goûts, les cuisinières l'amélioreront avec du lait, de la crème fraiche ... et bien sur lardons, fromage, pommes de terre, tomates, ciboulette, oignons ... et j'en oublie beaucoup ! Quelques conseils pour bien préparer une omelette On choisira les œufs de forme ovale plutôt que ronde. Ils doivent être battus à la fourchette, plutôt qu'au fouet, avec un mouvement régulier, jusqu'à la formation d'une belle mousse en surface. La poêle devra être bien chaude, le beurre fondu mais pas roussi. L'omelette doit être saisie (c'est le choc thermique entre l'omelette froide et la poêle chaude). Le feu peut ensuite être baissé, mais attention, pas trop, car la cuisson de l'omelette doit être rapide. Ensuite, c'est au goût du gourmand, baveuse, bien cuite, retournée ... Aussi personnel que la cuisson du steak. La recette du mois : l'omelette aux pommes Pour renouer avec la tradition qui voulait que l'omelette soit un plat sucré, voici une recette à essayer. Ingrédients : 4 œufs 3 pommes un peu de lait 3 cuillères à café de sucre du beurre pour la poêle Épluchez et coupez en quartiers fins les pommes. Faites-les cuire dans le beurre. Elles doivent être tendres. Ensuite battez les œufs, ajoutez le lait, le sucre. Versez sur les œufs. Bon app' à tous. CmoiC
  18. Christian de Montaguère Bonjour, Je suis Benjamin, cuisinier à domicile à Paris mais aussi là où on me demande de faire des prestations (Montpellier, Marseille, Bordeaux, Houdan, …). Je sillonne les rues de notre belle capitale afin de trouver de nouveaux produits aux goût variés afin de concocter des plats raffinés pour ma clientèle. Lors de ma dernière ballade, je suis allé faire une réactualisation d’un de mes fournisseurs et ses nouveaux produits m'ont véritablement emballés. À tel point qu'il m'est impossible de résister à l'envie de vous les faire partager. À l’origine, avec ses 350 références, cette boutique est la plus grande cave de Rhum en France. Ouverte il y a environ 2 ans, ce n’est pas sans attendre que ses références ont évolué. À ce jour, cette maison s'est ouverte à de nouveaux horizons tels la gastronomie, les cadeaux, la décoration, le bien-être et l'art de vivre aux Caraïbes. Christian de Montaguère a le goût de la diversité ; sa boutique est spacieuse et vous y serez accueilli par une musique douce et traditionnelle. Passons maintenant à la variété de ses produits. Des Marinades RUB : Ail rôti, Zest de Citron, Coriandre et Piment (style de panure à déposer sur une viande ou un poisson avant sa cuisson) Des Vinaigres de Canne parfumés au Coco, Vanille, Carambole, Canne Cive, Canne Gingembre. Ces vinaigres sont parfaits pour le déglaçage d’un poisson et obtenir une jolie sauce. Des Vinaigrettes de Tamarin, de Guava, de Mangue, de Papaye, de Fruits de la Passion. Des Chutney surprenants : Mangue, Vinaigre de Cidre, gingembre Giraumon, Gingembre, Cannelle, Muscade Ananas, Vinaigre de Cannes, Cannelle Et surtout son Chutney de Banane (unique) au Vinaigre de Canne et Curry Egalement des confitures et des miels, mais là, je garde un peu de mystère concernant les parfums car je suis en train de tester mes marinades pour les barbecues/brochettes de mes clients. Lors du prochain numéro, je vous livrerai ces petits secrets avec grand plaisir. Des Chocolats aux ganaches surprenantes comme celle au Piment, au Corossol, au Letchi … Des Pâtes de Fruits moelleuses à la Pina Colada, à la Menthe tropicale ou encore Ananas … Des Fruits confits à la Pomme d’Arnocardier (fruit de la noix de cajou), Carambole, Molocca … Un peu en hauteur, on pourrait prendre ce flacon pour un mélange d’épices de cuisine, mais non c’est une préparation pour rhum arrangé à faire mariner pendant un mois. Le Cuba : Cacao, Vanille, Cannelle, Nigel, Citronnelle, Cardamome. Le Sexy Queen : Mangue et Citron Vert. Mais aussi, dans un registre totalement différent, des cosmétiques et des coquillages qui trouveront leur place dans votre salon ou salle de bain. Et lors du départ, si vous avez été sage avec notre hôte, il vous offrira un délicieux bonbon au rhum, dont le moelleux est à saisir. Une boutique surprenante qui saura titiller vos papilles et réveiller vos envies grâce à l’ouverture et au discours d’un vrai commerçant ! Christian de Montaguère 20, rue de l’Abbé Grégoire - 75006 Tél : 09.5189.4055 Mail : cdemontaguere@free.fr Ouvert le Lundi de 14h00 à 19h00 et du Mardi au Samedi de 11h00 à 19h00 Métro : Sèvres Babylone (ligne 12) - Saint-Placide (ligne4) Benjjj
  19. Le groupe du mois : LiLiPUT Une comète suisse dans l'univers punk Dans le tiroir des classiques oubliés ou des vieux trésors enfouis, voici un groupe de filles, originaires de Zürich : LiLiPUT. Après la récente sortie d'un double CD/DVD live (23 mars 2010), c'est l'occasion rêvée de parler de ce groupe aujourd'hui méconnu, mais qui fut pourtant un groupe emblématique des débuts du punk rock, aux côtés des deux autres combos féminins anglais que sont The Slits et The Raincoats. Nous voilà donc au milieu des années 70, à l'heure où The Clash, les Sex Pistols et les Ramones (pour ne citer que ceux-là) prennent le pas sur le mouvement hippie. Le punk est né et ébouriffe toute la jeunesse de l'époque, parmi laquelle la guitariste Marlene Marder (saxophoniste à l'origine) et ses copines, qui décident de former un groupe, « pour le fun ». Elles se font d'abord connaître sous le nom de Kleenex, mais se voient contraintes de changer suite aux menaces de procès avec la marque du même nom. Mais bien avant d'être rebaptisé LiLiPUT, le combo féminin jouait déjà les trouble-fête depuis ses débuts en 1978, sur une scène punk essentiellement masculine. Bien que le public suisse, se limitant à quelques amis, reste timide, les Zürichoises savent très vite conquérir le reste de l'Europe (l'Angleterre notamment), à coups de riffs punk, de chants joyeux et vivaces, de son noisy et de paroles insensées. Leur premier EP (financé en partie grâce au soutien de leurs amis) tomba rapidement entre les mains d'un certain John Peel (pour ceux qui ne le connaîtraient pas, John Peel était un grand DJ et animateur radio britannique, véritable dénicheur de talents) qui fait alors tourner LiLiPUT en boucle sur BBC Radio 1. Repérées par le label Rough Trade, les quatre filles partent en tournée avec The Raincoats. Le succès ne se fait pas attendre et la presse britannique les surnomme déjà « The Swiss Slits » en référence au groupe punk The Slits, lui aussi entièrement féminin. Mais là naissent les premières difficultés pour LiLiPUT, qui voit partir sa chanteuse, puis sa bassiste et sa saxophoniste. Leurs singles cartonnent dans les charts anglais, mais le premier album intitulé « LiLiPUT », tarde à venir, essentiellement pour des raisons financières, et ne paraîtra dans les bacs qu'en 1982. S'ensuit une tournée couronnée de succès, mais le groupe est épuisé de ses incessants changements de line-up et ne publiera qu'un seul autre album, Some Songs, en 1983, année de séparation définitive des artistes de LiLiPUT. Pas de fin tragique pour ce groupe, les membres étant déjà fatigués de tourner, leur séparation s'est imposée comme une évidence, lorsque Astrid Spirit (chanteuse) est tombée enceinte. Malgré son succès incontestable, le temps a eu raison de LiLiPUT dont le nom a plus ou moins sombré dans l'oubli, sauf en Grande-Bretagne. Leur souvenir fut quelque peu ravivé en 2001, lorsque le label Kill Rock Stars a sorti un double album (voir la pochette ci-dessous) retraçant les cinq années d'existence du défunt groupe. Il n'en reste pas moins que LiLiPUT fut un groupe d'un autre genre, véritable pilier du post-punk. LiLiPUT ne chante pas « F*ck the system » mais « la, la, la », « di, di, di » ou « tong, tong, tong », se différenciant ainsi du punk rock au sens lourd. Le punk de LiLiPUT est joyeux, enjoué, fantaisiste et avant-gardiste, porté par des textes en semi-anglais (ou parfois en allemand ou en français) qui ne veulent pas dire grand-chose mais qu'on se plaît à entonner. Quelques extraits : http://www.youtube.com/watch?v=ueijWB74Xgs&feature=player_embedded http://www.youtube.com/watch?v=BB6M7kyUvnc&feature=player_embedded
  20. Film culte du mois : Trainspotting – Danny Boyle ( Film écossais, 1996 ) Avec : Ewan McGregor / Jonny Lee Miller / Robert Carlyle / Ewen Bremner / Kevin McKidd / Kelly Macdonald / Peter Mullan / Shirley Henderson / James Cosmo / Eileen Nicholas / ntroduction du film : « Choisir la vie, choisir un boulot, choisir une carrière, choisir une famille, choisir une putain de télé à la con, choisir des machines à laver, des bagnoles, des platines laser, des ouvre-boîtes électroniques, choisir la santé, un faible taux de cholestérol et une bonne mutuelle, choisir les prêts à taux fixe, choisir son petit pavillon, choisir ses amis, choisir son survêt' et le sac qui va avec, choisir son canapé avec les deux fauteuils, le tout à crédit avec un choix de tissu de merde, choisir de bricoler le dimanche matin en s'interrogeant sur le sens de sa vie, choisir de s'affaler sur ce putain de canapé, et se lobotomiser aux jeux télé en se bourrant de McDo, choisir de pourrir à l'hospice et de finir en se pissant dessus dans la misère en réalisant qu'on fait honte aux enfants niqués de la tête qu'on a pondus pour qu'ils prennent le relais, choisir son avenir, choisir la vie. Pourquoi je ferais une chose pareille ? J'ai choisi de ne pas choisir la vie. J'ai choisi autre chose. Les raisons ? Y'a pas de raisons. On n'a pas besoin de raisons quand on a l'héroïne. » J'ai choisi, comme premier film pour étrenner cette rubrique, de vous parler de Trainspotting. Car il aura profondément marqué la plupart de ceux qui l'ont vu. Effectivement, il est difficile de sortir indemne de cette adaptation de Danny Boyle ( réalisateur entre autres de Petits meurtres entre amis, La Plage ou Slumdog Millionaire pour le plus récent ) adapté du roman éponyme de Irvine Welsch datant de 1993 ( ce dernier fait une apparition au début du film en jouant le rôle d'un dealer qui refile des suppositoires à l'opium ). Il faut savoir que ce film est le deuxième d'une trilogie traitant du manque d'argent, Bag Of Money Trilogy, et réunissant toujours la même équipe : John Hodge, scénariste, Andrew Macdonald, producteur, Ewan McGregor, acteur et donc Danny Boyle, réalisateur. Cette trilogie se compose de Petits meurtres entre amis (1994), Trainspotting (1996) donc et le moins connu, Une vie moins ordinaire (1997). Et ce tome II, deuxième plus gros succès du cinéma britannique, après Quatre mariages et un enterrement, nous plonge au cœur de l'univers glauque et tragique des drogués. D'où le nom du film ! Trainspotting désigne en anglais l'activité des amateurs de chemin de fer, collectionneurs et aficionados de locomotives et, plus généralement, est utilisé pour désigner une personne au loisir futile, coûteux, insignifiant, mais complètement obsessionnel. Dans ce cas précis : la drogue. Deux éléments essentiels à l'immersion totale du spectateur dans ce monde : la musique mais aussi le rythme. En effet, Danny Boyle a choisi de suivre le rythme de la conscience du monde extérieur par un drogué, commençant par une clairvoyance typique suivit d'une séquence très rapide, le reste du film alternant entre des scènes très lentes et des scènes au montage très « haché »symbolisant les moments de « descente », de « manque »ou de trip complet du personnage principal. La musique accompagnant tout cela est incontournable et, pour beaucoup, la B.O. de ce film fut acheté et écouté en C.D. (ben oui, pas trop de téléchargements encore à l'époque ^^ ) . Composée de morceaux d'Iggy Pop, tels le parfait et énergique Lust For Life ou l'envoûtant Nightclubbing, mais aussi de Blur, avec le planant Sing, Lou Reed, et son mélancolique et magistral Perfect Day ou bien encore le psychédélique Born Slippy d'Underworld, cette bande originale est, du début à la fin, totalement en adéquation avec le film et est, à mon sens, l'une des meilleures jamais composées. Pourtant tous ces morceaux existaient déjà avant. Les personnages de ce film sont, comme on peut dire, « haut en couleurs ». Il y a évidemment Renton, le personnage principal du film, interprété par Ewan Mac Gregor, que l'on a peine à reconnaître après Petits meurtres entre amis, et qui est une sorte d'antihéros qui à pris la décision d'arrêter de se droguer, mais qui ne peut s'empêcher de prendre sans arrêt « le dernier fix ». À noter aussi l'inénarrable Sick Boy, par Johnny Lee Miller, qui, lorsqu'il se pique, est capable de réciter par cœur la carrière de Sean Connery, Spud, joué par Ewan Bremmer, qui, lui, cumule malchance sur malchance, Begbie, magistralement interprété par Robert Carlyle, qui est un psychopathe complètement déjanté et capable de tout, et enfin la touche féminine de la bande : Alison, par Susan Wilder, mère d'un bébé alors qu'elle ne couche avec personne. Ces joyeux drilles se débattent dans le milieu hostile qu'est la banlieue d'Edimbourg avec plus ou moins de succès – le mot est faible –, de façon plus ou moins loyale, cette histoire représentant pour chacun un tournant de leur vie. Là où le pari du réalisateur semble avoir été gagné, malgré les nombreuses critiques acerbes qui suivront sa sortie, c'est qu'avec cette provocation outrancière qui règne tout au long de l'histoire, le film semble ne jamais prendre parti. Pas de dénonciation ou de morale bien propre, comme en sont coutumiers les films outre-Atlantique, Danny Boyle s'attache à décrire d'un œil neutre et plutôt froid les péripéties de ces drogués marginalisés. Il ne juge ni le milieu ni les personnages en eux-mêmes s'en pour autant faire un éloge à la drogue. Pour ceux qui l'ont vu, je dirais même que, d'un œil objectif, il arrive à nous montrer les ravages possibles de cette voie. J'avais lu une critique qui disait ceci : « La seule chose que l'on peut reprocher au film est son intelligence : c'est au spectateur de tirer ses propres conclusions, pas question de lui étaler une conclusion prémâchée à l'américaine... » Reprocher à un film son intelligence et son refus de céder au format américain, gageons que ce critique faisait de l'ironie !! En conclusion, je dirais que Trainspotting est évidemment un film culte (ce qui sera l'objet de cette rubrique, je pense que vous l'aurez compris), mais qu'il ne peut pas être visionné non plus par tout public. J'ai d'ailleurs cherché sur le net qu'elles furent les passages télé francophones de ce film et ai pu m'apercevoir que seules Arte et Canal+ l'avait diffusé. Quand on l'a vu, on comprend pourquoi !! Je conseille donc à tout les cinéphiles ayant raté le coche de se rattraper et de savourer le film-chef d'œuvre de Danny Boyle, ainsi qu'à tous ceux qui comme moi l'ont adoré de se le revisionner encore une fois (avec une bande de potes pour commenter, lorsqu'on l'a tous déjà vu, on passe encore un très bon moment !!). Ma note : 17/20
  21. Chapacha et Virgule.6 sont là pour répondre à toutes vos questions, sur tous les sujets! N'hésitez pas à leur écrire, elles feront une sélection des meilleurs courriers, ceux qui auront capté leur attention, et y répondront chaque mois sur le Webzine! Alors n'hésitez pas! Pour envoyer vos questions : ffrmag@gmail.com Courrier de Sagara San Bien le bonjour ! D'abord, félicitations pour votre e-zine, c'est une bonne idée, j'espère qu'il vivra plus longtemps qu'un doryphore. Alors voila, bien que je n'attache que peu d'importance aux étoiles de mario dans Ffr, je me suis aperçu, en lisant des topics et autres, que certains forumeurs « s'amusaient » à « enlever » des étoiles par pure jalousie ; comme on sait que pour obtenir la dernière il faut trimer comme un âne à deux pattes ou subir une P.C., je trouve navrant ce genre de petit jeu. Pensez-vous qu'il soit possible, non pas d'interdire le vote négatif, mais si vote négatif il y a, qu'il soit explicite, c'est à dire que la personne laisse un commentaire expliquant son geste ? Merci de m'avoir lu. P.C. pour « Promotion canapé » Sagara San ------------------------------------------ Bonjour ! Tu sais Sagara, le doryphore vit quand même en moyenne deux ans, ce qui en soi est déjà pas mal ! Le voleur d'étoiles a encore sévi ! Qu'il se justifie !! Je suis assez d'accord avec toi, le vote négatif ne devrait pas être supprimé, il permet quand même au forumeur de constater sa cote de popularité ! Mais comme tu le soulignes, ce vote négatif devrait être justifié ! Pour ma part, j'accorde de l'importance à mon nombre d'étoiles ! C'est un peu comme une légion d'honneur... je suis fière d'arborer mes 5 étoiles, c'est une marque de reconnaissance, d'intégration ! Qu'en penses-tu, Chap ? Depuis peu, je suis orpheline d'une étoile ! Je suis encore en plein travail de deuil ! Je sais que le chemin sera long et tortueux pour regagner cette étoile ! D'ailleurs, je fais appel à mes potes !!! Chap, c'est quand tu veux !!! Virgule.6 ---------------------------------- Cher Sagara Je me dois de prendre la contre-patte de Virgule. En effet, les étoiles ça se mérite. Comme dit mon idole, il faut travailler plus pour gagner plus . Les forumeurs ne sont pas tenus de justifier à qui ils attribuent ou non une prime de performance, c'est ça la démocratie. Je me vois donc dans l'obligation de te demander d'améliorer tes résultats. Par conséquent, si tu ne participes pas plus activement aux débats, avec liens et argumentaire solides, si tu ne cliques pas 100 fois par jour sur les pubs, nous prendrons les mesures nécessaires. À cet effet, un canapé neuf a été livré dans les locaux du webzine. Espérant t'avoir aidé... Chapacha
  22. En ce 21 avril; 17h31, heure où je tape ces infos, on ne sait toujours pas o en est la e-relation de Thedoors et Nana, ceux-ci on eut des hauts et beaucoup de e-bas dans leur e-amour, e-mariés uis e-infidélités, s'en est suivi un e-divorce. Dernièrement, ils auraient souhaiter re-prononcer leurs e-voeux. Ensuite, Tribality et Amberamber621 se sont loué un petit coin e-amoureux afin de savoir s'ils sont e-compatibles ou pas à vivre une e-relation durable... ~&va~
  23. Maïwenn

    Interview

    L'interview Calme, posée, réfléchie, ses interventions sont toujours bien dosées, sans colère et sans jugement. Telle la touche meringuée d’une tarte citronnée, voyons ce qui se cache derrière les nervures à la sève sucrée de Feuille dans son interview ! Bonjour Feuille, et merci d’avoir accepté cette interview. Merci à toi de me l'avoir proposée ! Tout d’abord, pourrais-tu te présenter en quelques mots ? Je suis plutôt banale... Parisienne de 25 ans, maman d'un petit garçon qui aura – si tout va bien – une petite sœur ou un petit frère à la fin de l'année. J'ai arrêté de chercher du travail pour m'occuper de mon foyer. Du coup, j'ai aussi du temps pour traîner sur le forum, m'impliquer sur ma paroisse, faire du tricot et de la broderie. D’où te viens ce pseudo ? Feuille c’est commun et en même temps original ! Mystère ! Il date de la première fois où je me suis inscrite sur un forum. Je voulais utiliser mon prénom, mais il était déjà pris... alors j'ai mis le premier « objet » qui m'est passé par la tête, il se trouve qu'il est en lien avec mon domaine d'études. Quelles sont tes passions ? J'aime le chant, la lecture, les travaux d'aiguille, la danse, les chapeaux et les chaussures... Je m'intéresse beaucoup à tout ce qui touche, de près ou de loin, à la science. Comment définirais-tu ta vie ? Une petite vie tranquille, routinière mais heureuse. Comment es-tu arrivée sur ForumFR ? Suite à la disparition du forum que je fréquentais – celui de laposte.net, d'où mon avatar – j'ai traîné à droite à gauche sur le net. Un des membres du forum fréquentant ForumFR, je me suis dit, après m'être posée un temps sur un forum de mamans, que j'allais voir si ça pouvait mieux me convenir. Te sens-tu plus libre pour t’exprimer sur un forum de discussions ? Plus libre qu'où ? Être derrière son écran, et pas en face de quelqu'un, ça rend sans doute plus décomplexé... Cela dit, ayant dans certains domaines des opinions qui sont loin de faire l'unanimité, je me sens obligée de prendre davantage de précautions que si j'étais à l'oral, pour éviter que la conversation ne s'enflamme. C'est peut-être aussi pour ça que j'ai l'air si « posée »: en vrai, j'aurais plutôt tendance à partir très vite... Et qu’est-ce qui te pousse à rester sur ForumFR ? La diversité des sujets abordés, la qualité des intervenants. La possibilité de discuter sur un sujet sans que cela finisse en noms d'oiseaux... Et qu’est-ce qui t’agace sans pour autant te faire partir? La mauvaise foi et le côté buté de certains membres sur certains sujets... Le fait, pour certains, de préférer la moquerie à l'argumentation. Dans ces cas là... parfois j'insiste un peu, mais en général, je préfère laisser tomber, ne plus répondre, parce que je sais que cela ne servirait qu'à m'énerver davantage, et ce n'est pas pour ça que je viens. D’où te viens cette patience et ce calme ? Le fait de passer par un clavier, de devoir passer par l'écrit, de se relire avant d'appuyer sur le bouton « ajouter mon message », oblige à se poser un minimum... à vérifier que ce que l'on a écrit n'est pas excessif, ne risque pas de faire déraper le sujet... et ce n'est pas plus mal. Le but d'un forum de discussions, c'est l'échange, le dialogue, pas le pugilat. Si un jour il t’arrivait de t’emporter telle une feuille ballotée par le vent, cela serait sur quel type de sujet ? Je crois que c'est déjà arrivé. Sans doute sur un sujet touchant, de près ou de loin, à la religion, si l'un des participants est de mauvaise foi, ou parle d'autorité en n'ayant visiblement aucune connaissance du sujet (et donc, présente des préjugés comme des faits). J'ai beau être rationnelle, je crois... et je n'aime pas qu'on tape sur ma religion pour de mauvaises raisons – quand on n'est pas d'accord, en se basant sur des faits objectifs, c'est autre chose ! Quel est ton coup de cœur Forumien ? J'aurais envie de dire « tout le monde », mais ce ne serait pas vrai. Trop de monde pour que je puisse les citer tous et n'oublier personne ! Et ton coup de colère ? Quelques-uns qui, sur un sujet, restent vissés sur leurs préjugés sans sembler se remettre en question – dans quelque domaine que ce soit... Cela dit, je peux être agacée par quelqu'un sur un sujet, et être en phase avec lui sur un autre. Une pensée également pour tous les élèves qui cherchent à ce qu'on fasse leurs exercices à leur place. Y- a-t-il certains sujets où tu t’imposes des limites ? Oui, ceux portant sur la religion. J'essaie d'une part de ne pas faire de prosélytisme, et d'autre part de ne pas m'enflammer. Un forumeur ou une forumeuse t’as-t-il déjà touchée profondément ? On me touche assez facilement... Il y a parfois des moments où je ne sais pas trop comment répondre à l'un ou à l'autre, et où j'ai simplement envie d'ouvrir grand les bras. Et s’il ne devait rester que trois rubriques sur ForumFR, lesquelles choisirais-tu ? Choix difficile ! D'autant plus que je navigue via le lien des « nouveaux messages » : je ne fais pas spécialement attention à la rubrique dans laquelle tel ou tel sujet se trouve... Quelle question aurais-tu aimé que je te pose et qu’y aurais-tu répondu ? Etant donné que j'avais envie de dire que, selon l'orthographe et la syntaxe des membres, je me fais une idée plus ou moins favorable d'eux, et qu'il n'y a pas de question à laquelle je peux répondre cela, peut-être : « Sur quoi te bases-tu pour te faire une idée des gens ? ». Cela dit, cela me permet juste de me faire une première idée sur la personne, au final le fond compte plus que la forme. Un petit message à faire passer ? Si on se souriait dans la rue au lieu de faire la tête en permanence, on irait certainement mieux. Et le mot de la fin ? Je peux faire un bisou à tout le monde ? Merci beaucoup Feuille, ce fut très enrichissant. Feuille et Calisthée
  24. Une nana abandonne sa burqa à poils Un scandale vient d’éclater dans le monde du virtuel. En effet, il semblerait qu’une nana ait abandonné sa burqa à poils... ..pour passer du côté bisounours en s’affichant avec des cœurs elon une source proche, elle serait maintenant partisante de l’association Brigitte Barjot contre le recyclage et l’exploitation des poils. La source ne nous dit pas où sont passés les poils de la boule… Ceci dit, nous ne savons toujours pas si c’est temporaire ou définitif, d’autant plus que lorsque l’on interroge la principale intéressée voici ce qu’elle nous répond « Un coup à gauche, un autre à droite et je change souvent de côté. » Quoique nous ne sommes plus vraiment certains de savoir de quoi elle parle à cet instant précis. Une enquête serait actuellement en cours et dirigée par le célèbre Inspecteur Harry afin de déterminer si Nana a été victime de chantage visant à échanger sa touffe de poils contre un passe-droit « membre + ». Malheureusement, la personne qui lui aurait fait subir le chantage (Bashi pour ne pas le citer) a disparu de la circulation emportant tout avec lui. Selon l’inspecteur, pour le moment tout ceci n’est qu’une supposition, En effet ils n’ont retrouvé que des morceaux de papier comportant les lettres O D I L (ah non ce n’est pas la même affaire, excusez-le), mais les lettres B A S H (toute une équipe a travaillé dessus). Poils destinés au marché noir ou bien destinés à se refaire une coupe d’été ? Il emportera à jamais son secret avec lui… Attention, ça va couper. Flashs de dernière minute : On nous annonce à l’instant que notre équipe de rédaction a retrouvé la boule de poils. On nous annonce également que Bashi serait revenu. Méloudidounou
  25. Le t'chatteur du mois est encore une t’chatteuse ! Inouï ! Il s’agit d’arcanciella ! Parce que je trouve qu'elle inspire confiance dès le premier abord... Elle est même attachante, et je pense qu'on peut vraiment lui parler si on a un souci... Elle semble être à l'écoute des autres, en somme. C'est, quelque part, l'arc en ciel du t'chat, j'ai envie de dire. Le forumeur du mois, sont en fait 4 ou même 6! Il s'agit tout d'abord d'Arwena et MrLau! Qui non sans une certaine émotion nous annoncent leur futur mariage! En juin 2011 pour être précis! Tout plein de bonheur aux futurs mariés, de l'amour, de la joie, et un futur petit ange (pourquoi pas) ! Il s'agit donc aussi de Virginye (et traffic)! Qui nous annoncent une grossesse... double! En effet, le petit chat à bonnet couve en son petit bidon deux petits bébés! Jumeaux? jumelles? Suspense! Tout plein de bonheur aussi, si il va de soit que ce sera beaucoup de travail, ce sera aussi une immense joie multipliée par deux! Steph_ou
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