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konvicted

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Tout ce qui a été posté par konvicted

  1. konvicted

    Ce matin

    Il faudrait sérieusement que tu envisages de trouver des meilleurs titres. Regarde l'ignominie que celui-là m'a rappelée : ♪♪ Ce matin, un lapin a tué un chasseur. C'était un lapin qui avait un fusil. ♪♪ Tu fais bien de le rappeler. Je ne sais pas si c'est le contexte ou juste mon égocentrisme mais, dans cet "aimez-vous", je n'avais pas compris la partie "aimez-vous les uns les autres, bordel de merde !" Moi aussi, j'aime également errer sur de vieux sujets. Quand ils sont vraiment vieux, généralement, j'ai envie de me frapper en découvrant des fautes d'orthographe ou la niaiserie qui m'habitait encore il y a à peine 4-5 ans. Autrement, c'est souvent une bonne occasion pour me taper des barres ou simplement me rappeler de bons souvenirs.
  2. Si les politicards étaient des lumières, ça se saurait.
  3. J'ai la flemme de tout lire, je me suis contenté du témoignage, que je trouve tout simplement poilant. Pour le gosse ou pour elle ? Une demi-heure par soir, mon Dieu ! Et il trouve le temps de dormir avec tout ça ?
  4. Sympa Trompe la mort de Brassens. Je ne la connaissais pas encore. J'étais parti pour un texte bien moins gai, une ode à la mort ou quelque chose dans le genre, mais mon inspiration voulait écrire ça à la place. Ce n'est que partie remise.
  5. konvicted

    A la prochaine

    "Mignon" !? Tu as le droit de ne pas aimer, ce n'est pas une raison pour être insultant. :p
  6. Mon chat fait pareil avec la fenêtre.
  7. Crise de foi Le fruit de la vérité doit pousser aux arbres, De l'évolution ou bien de la connaissance ; Je les trouve pourtant stériles, ces essences, Et leurs si beaux ramages me laissent de marbre. Athée ? Croyant ? Je n'en ai pas la moindre idée, Et parmi tous mes soucis, c'en est le cadet. Je dirais que je suis, en premier diagnostic, Je-m'en-foutiste, sceptique ou peut-être agnostique. Les réponses doivent se trouver dans un livre, De l'origine des espèces ou la Bible ; Ne sont-ils pas assez fascinants ou crédibles ? Toujours est-il qu'aucun de ces deux ne m'enivre. Athée ou croyant, bonnet blanc ou blanc bonnet, Cela n'affectera en rien ma randonnée. Je dirais que je suis, en premier diagnostic, Je-m'en-foutiste, sceptique ou peut-être agnostique. Je me sens trop cartésien pour être croyant, Je crois pourtant savoir que Descartes l'était ; Je doute trop du hasard pour me dire athée Mais par chance douter ne m'est pas effrayant.
  8. konvicted

    Les paradoxes

    Ah oui, effectivement. J'essaie encore :
  9. konvicted

    Les paradoxes

    Euh, on est bien d'accord que l'erreur est dans le raisonnement mais pas dans le résultat ? Je ne crois pas qu'on m'ait déjà appris qu'il y avait le même nombre de points sur deux segments de taille différente et ça me paraît complètement loufoque.
  10. konvicted

    Les paradoxes

    Il y a tellement de belles choses en mathématiques, pourquoi s'emmerder avec de la géométrie ? :p
  11. Ce poème est une sorte de traduction quelque peu personnalisée de la chanson End of May, rendue célèbre notamment par Michael Bublé. Un jour comme les autres C’est un matin austère, L’aube d’un nouveau jour de pluie sur Manchester ; On est début juillet, Tu es partie, mais pas les factur’s impayées. Et ça ne m’aide pas, Tu le sais, à te croire encore à mes côtés, Non, ça ne m’aide pas, A t’imaginer me dir’ de n’ pas m’inquiéter. Les jours sont des plus longs Je les pass’, nostalgique, à fixer la pendule, Et, c’en est ridicule, Dans mon agenda, déçu d’ n’ plus y voir ton nom. Dans des moments comm’ ça, On dit vouloir être à jamais indifférent, Mais si c’était le cas, On perdrait l’impression grandios’ d’êtr’ différent. Just’ quelques jours de brume, Demain, le soleil séchera cette amertume, Cela est amusant, Comment ils ne font pas long feu, les sentiments. Mais j’ garde dans l’ citron Qu’en attendant, je reste fragile, aux abois Car quand je pense à toi, Tout c’ dont je m’ rappell’, c’est qu’ t’es partie pour de bon. C’est un matin austère, L’aube d’un nouveau jour de pluie sur Manchester ; On est début juillet, Ça fait un an mais la pein’ n’est pas oubliée. Quand on se reverra, Je te demanderai si tu te portes bien, Tu diras que ça va Et tu me demanderas si moi, je vais bien. Et là, je mentirai quand j’ dirai : comm’ les autres, C’est un jour comm’ les autres.
  12. A la prochaine Je veux te dédier cette poésie, A toi dont je ne connais pas le nom Pour cette très simple et bonne raison Que tu es celle ou bien, qui sait ?, celui Qui, pour la prochain' fois, m'arrachera, Après avoir essayé longuement Ou plus probablement par accident, Le cœur de ma poitrine en sale état. J'espère que tu aimes les sérénades, Les textes niais débordant de tendresse Où les rimes se veulent des caresses Et les métaphores, des promenades. Car ce poème, je le garantis, Ne contiendra sûrement rien de tel ; Écrit pour venger ton futur recel, Il exprime une haine bien sentie. Je t'écris pour te faire appréhender, Tant que j'en ai encore l'aptitude, Le mal que m' coûtera ta turpitude, Mais puisses-tu seulement t'en soucier ? Avant qu'Eros ne me lobotomise, Que la guimauve étouffe mon cynisme, Que j'épanche mon cœur dans le lyrisme, Laisse-moi te dir' que je te méprise. Si jamais il te venait à l'esprit De te sentir honorée par l'amour Que je t'aurai destiné sans retour, Sache ce défaut que je m' suis appris : En tant que digne héritier de Narcisse, Je ne t'aurai probablement aimée Que pour ma propre image reflétée, Comm' devant un miroir, dans tes iris. Sur ce, je t'attends avec nonchalence, Demain ou jamais avec de la chance.
  13. Rencard avec mon Ricard Je suis tranquillement accoudé au comptoir, Noyant dans un petit jaune mon bleu à l'âme, Quand mes yeux se posent sur ce p'tit brin de femme, Sûr'ment nonne ou gothique, elle est sapée en noir. Elle a l'air, elle aussi, seule comme la mort, Alors, là, je me dis : "je finis mon Ricard Et j' m'en vais mettre mon isolement tricard, Lui balancer quelques âppats, voir si ell' mord". Donc, ayant descendu mon verre de whisky, J'ose lui faire l'honneur de ma compagnie Et essaie d'engager la conversation, c' qui N'a jamais été chez moi une litanie. Et au moment de commencer à m'exprimer, Je reste coi, la bouche ouverte à ne rien dire Pendant ce qui me semble être des heur's, ou pire, Bien que cela n'ait probablement pas duré. Mais quand on me met à la porte du bistrot Le lendemain matin, sous prétexte qu'il ferme, Je réalis' que je n'ai pas pu mettre un terme A mon silence, j'avais dû boir' beaucoup trop. Toujours est-il que j' me dis : "j'ai laissé filé Une occasion de plus de perdre une raison De fréquenter ce rade plus que ma maison, Une belle fille que je n' reverrai jamais". Le soir-même dans le café habituel, Je revois la même donzelle que la veille, Je me dis : "cette fois, il faut que j'essaie, C'est sans doute ma dernière chance avec elle". Ni un' ni deux, je finis mon prochain picon Et m'élance vers sa table, une fois encore, Je me présente et lui demande son prénom, Elle me répond : "appelle-moi donc la Mort". Après être passé pour le dernier des cons, Répliquant : "je n'ai pas son numéro, désolé", Elle me précise que c'est son petit nom, Que j'aurais pu fair' l'effort de le deviner. C'est vrai que cela explique pas mal de choses, Comme sa faux et ses orbites toutes vides, Aussi, son teint et son anorexie morbides, Pas même sur ses os, un' petite peau rose. La surprise passée, j' lui demand' son portable, Elle me dit : "laisse tomber, t'es pas mon type, Reviens quand tu seras plus vieux et plus minable, En attendant, je suis sur ce pochtron au flipp', Je sens que je vais bientôt pouvoir le faucher". Moi, très soucieux de ses intérêts, je lui lance : "Ce mec m'a l'air sans le sou, pourquoi le voler ?" Mais elle ignore mon conseil, quelle arrogance ! Là, j'ai compris, que la Mort était sympathique Mais qu'ell' manquait de goût et de discernement, Qu'elle finirait dans les bras d'un alcoolique Par intérêt, sans saisir qu'il n'a pas d'argent. Moi, j'ai plaqué mon rade comme un saligaud, C'en est fini pour moi d'êtr' rond comme un ballon Mais pas de chercher en vain mon alter ego, Pour l'éternité s'il le faut, Dieu sait qu' c'est long.
  14. Du plomb dans l’aile Les hommes ont inventé la logique Et défient pourtant tout bon sens physique, Quand, pesant un kilogramme de plomb Et un de plum's, leurs balances indiquent Que le premier est plus lourd que l' second ; Quand ils se livrent des guerres au nom D'un dieu, d'une nation ou de l'or noir ; Quand la paix s'instaure à coups de bombes ; Quand le petit poucet sème des tombes Pour sa patrie qui le laissera choir ; Quand les hommes arrachent à la colombe Ses plumes afin d'écrire l'histoire De l’espèc’ qui voue du matin au soir Un culte à Mars, toute l’année durant, Homo entropius*, en lettres de sang ; Quand la camarde fait preuve de zèle Car on lui rend son fardeau moins pesant. Puisse une colombe qui bat de l’aile Présager autre chose que l’immonde, Si de simples papillons vol’nt causant Des tornades à l’autre bout du monde ? Ce poème est une gerbe de fleurs Pour celle qui est tombée à la guerre, Qui n’ s’en relèvera pas, j’en ai peur ; Ce texte est une couronn’ mortuaire, Peu importe qui gagne une guerre, C’est toujours l’humanité qui perd. *Dans La Théorie Gaïa, Maxime Chattam évoque Homo entropius comme ce quoi Homo economicus tend à être et ce n'est pas joli joli.
  15. konvicted

    Mes ectoplasmes

    Perso, je crains plutôt que l'amour ne soit remplacé par rien, ni par l'oubli qui serait l'idéal ni par la haine qui me conviendrait également, faute de mieux.
  16. Les Cons S'il est un plaisir plus grand encore Que le soulagement de ne pas l'être, C'est sûrement celui de le paraître Aux yeux de ceux qui le sont mais s'ignorent. S'ils en venaient un jour à s'en douter, Les machistes en seraient tout honteux De par leurs propres principes douteux, L'être étant leur part de féminité1. Si seulement l’on put faire saisir Aux racistes qu’ils ne sont pas en reste Et qu’ils devraient d’ailleurs faire la sieste Sur les lauriers qu’ils arros’nt à loisir. Les culs-bénits croyant dur comme fer Que seules leurs doctrines ont du sens, Les athées atteints de condescendance, Tous n’ont de convaincant que l’ premier tiers. Les braves gens aux idées surannées Réclamant que ceux qui sèment la mort Connaissent, sinon pir’, le même sort, Sont eux-mêm’s, quelque part, des condamnés. Les soldats défendant des idées sottes Un peu partout sur notre bell’ planète Ne doiv’nt pas plier sous le poids d’ leur tête Car ce sont de sacrés compatriotes. Je pourrais encor’ manquer, en un flot Incessant, pour tous ces cons, de respect Mais j’imagin’ que par certains aspects, Je fais également partie du lot2. 1 Référence au sens premier du mot con, à savoir vagin. 2 "Ma plume est un peu assassine Pour ces gens que je n'aime pas trop ; Par certains côtés, j'imagine Que j' fais aussi partie du lot." Renaud - Les Bobos
  17. konvicted

    Mes ectoplasmes

    Oui, des souvenirs, du vent, des fantômes, des ectoplasmes.
  18. konvicted

    Narcisse

    Je peux essayer de faire plus universel - j'ai d'ailleurs deux textes en préparation qui vont dans ce sens - mais pas plus positif, pas en ce moment en tout cas. Merci. :)
  19. Mes ectoplasmes I Cela faisait des semain's, sûrement des mois, Qu'avait disparu sans raison celle-là même Qui m'avait rendu accro, sûrement d'émoi, Dont j’eus le vain culot d’espérer qu’elle m’aime, Quand elle a réapparu si soudainement Qu’elle s’était évaporée, me… Non, attends ! Je les ai seulement rêvées, ces retrouvailles, La dure réalité ne me dit rien qui vaille. II Elle a de l’humour, de l'esprit, d’ la répartie, Elle a du charme, elle a du cœur, elle a filé ; Elle est belle, elle est élégante, elle est stylée, Elle est drôle, elle est attachante, elle est partie. Partie rejoindre ma collection d'ectoplasmes, Les silhouettes floues du souvenir de celles Auxquelles j'aurais, fou d'elles, offert le ciel, Mais que je ne croise plus que dans mes fantasmes. Ell' m'a laissé des dout's, des questions dérangeantes, Ell' m'a laissé la hain' quand ell' m'a laissé choir ; Elle a pris mon avenir, du moins ses espoirs, Elle a pris ma vie quand elle a pris la tangente. Gente demoiselle ralliant mes fantômes, Toutes celles que j'ai connues et qui m'ont plu, Mais qui, à mon plus grand désarroi, ne sont plus, Qu'à la surface de mon cœur, des hématomes. III Faute de l'oublier, je veux la mépriser, Celle pour qui je fis l'erreur d'en être épris, Qu'elle m'inspire la haine quand mon esprit Se hasarde à lui accorder une pensée. Je veux lui donner la place qu'elle mérite Dans le cœur qu'elle a copieusement malmené, Rappeler à tous les souvenirs que j'en ai Que c'est par sa faut' que cette pompe m'irrite. Malheureusement, l'aversion et la colère Sont des sentiments qui me restent inconnus, Mon cœur n'aura cesse de la porter aux nues. Quel dommage que ce dernier soit tête en l'air, J'ai peur de ne jamais pouvoir le raisonner, Lui fair' saisir l'heure de l'oubli à sonnet.
  20. Narcisse Au titre d'avoir été si souvent victime De ce virus si sournois, je crus légitime De m'en penser vacciné. Ce n'était que naïveté, et mal m'en a pris, Y succombant à nouveau, hier, je l'appris, Je m'étais fait un ciné. Le choc de la nouvelle, si affreux fut-il, Me parut rapidement dérisoir', futile, Devant la vraie cruauté. Tomber amoureux, ça m'est presque routinier, Mais pas de mon pire enn'mi, je ne peux le nier, C'est bien là la nouveauté. Il n'est pas magnifique, non, pas beau non plus, En fait, il est carrément laid et repoussant, Je n' sais pourquoi il m'a plu. Loin d'être captivant ou même intéressant, Le pauvre garçon n'a pas de conversation, Il est très vite lassant. En parfait exemple de procrastination, Il attend toujours demain pour dev'nir quelqu'un, Et il glande sans façons. Tous les vautours réunis, même les requins, N'arrivent à la chevill' de son nombrilisme, C'est vous dire le connard. Car pour couronner le tout, c' monstre d'égoïsme, C'est au détriment d'autrui qu'il prend son panard, Riant du malheur du monde. Je ne peux pas l'encadrer, il est si immonde ! Pourtant, je l'aime et ne peux cesser de le voir, Il habite mon miroir.
  21. Timidité Telle une pivoin’, je tourne au rouge rien qu’à Imaginer aborder une femme qui Me tape dans l’œil, victime d’un fameux cas, Implicit’ment diagnostiqué par n’import’ qui, De cette satanée maladie qui m’isole Irrémédiablement du monde qui m’entoure. Timidité, c’est le nom de cett’ camisole, Enfer de solitude sûr’ment sans retour.
  22. Les nerfs en pelote On n' fait pas plus paisible que moi, d'ordinaire, Mais on vient d' faire une pelote de mes nerfs, Et la patience me manqu' pour les démêler Si c' n'est pour les passer, just' pour me défouler, Autour du cou du premier con venu, et de tirer. Qui eut cru que la violence put m'attirer ? J'ai pourtant envie de remplir à coups de poing Les salles d'attente des dentistes du coin. Mais, il faut bien que je me rende à l'évidence, Je ne suis pas capable de mettre une danse A un homme, un' femme ou un gosse, à qui qu' ce soit, Mêm' les sandwichs SNCF sont moins fins qu' moi*. En plus, ce n'est pas le bon jour, je suis crevé, J'ai pas arrêté d' glander depuis qu' j' suis levé ; Alors, je vais me contenter d' frapper un mur, J'aurai d'jà ma part d' douleur, mais pas lui, c'est sûr. On n' fait pas plus paisible que moi, d'habitude, Mais aujourd'hui, je suis gavé de turpitude, Qui me fait mal au ventre, qui me donne envie D' la vomir sur le premier imbécil' ravi. Je rêve subit'ment d'insulter copieus'ment Les gosses qui chialent et surtout leurs parents ; De remplir à l'aide de quatre vérités Les salles d'attente des psys de la cité. Mais il ne faut pas se faire trop d'illusions, J' serais mêm' pas capable de faire allusion A la moitié du début d'un propos blessant, J' suis ni assez couillu ni assez éloquent. En plus, c'est pas l' moment, j'ai la gorge irritée, J'ai engueulé ma pomme toute la journée. Alors, je vais simplement me servir du prétexte De vouloir maudir' les gens pour écrire un texte. * "C'est vrai que je suis épais comme un sandwich SNCF", chante Renaud dans Marche à l'ombre.
  23. C'est l'une de ses nombreuses qualités. Qu'est-ce qu'une moitié de thon ferait au milieu de princesses ?
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