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Tout ce qui a été posté par Marcuse
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Pourquoi Shein et Christophe Castaner sont visés par un signalement adressé au « gendarme des lobbies » ? Les Amis de la Terre France et l’Observatoire des multinationales demandent que les rôles de l’ex-ministre Christophe Castaner, de l’ancienne secrétaire d’État Nicole Guedj et de l’ex-dirigeant du Medef Bernard Spitz soient clarifiés. Ces trois personnalités ont été recrutées en décembre 2024, officiellement pour conseiller Shein en matière de responsabilité sociale et environnementale (RSE). Mais Pierre Condamine, chargé de campagne aux Amis de la Terre, a des doutes sur la réelle nature de leur mission : « Nous demandons à la HATVP de vérifier que MM. Castaner et Spitz et Mme Guedj n’ont pas effectué de représentation d’intérêts pour le compte de Shein », indique-t-il. https://www.humanite.fr/societe/christophe-castaner/pourquoi-shein-et-christophe-castaner-sont-vises-par-un-signalement-adresse-au-gendarme-des-lobbies
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L'art est le plus court chemin de l'homme à l'homme. André Malraux
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Je préfère mourir debout que vivre à genoux. Stéphane Charbonnier, dit, Charb
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Le 29 mars 1988, Dulcie September, une militante sud-africaine, figure de la lutte anti-apartheid, était assassinée en plein Paris. Retour sur un meurtre qui jette une lumière crue sur les relations de la France avec le régime raciste alors en place en Afrique du Sud. Paris, 10ᵉ arrondissement, rue des Petites écuries. Une petite voie, située à deux pas du métro Château d’Eau. C’est ici qu’a été assassinée, le 29 mars 1988, Dulcie September, une militante sud-africaine, figure de la lutte anti-apartheid. Cinq balles silencieuses tirées à bout portant, dans la tête et dans la nuque, devant la porte de son bureau au 4ᵉ étage de cet immeuble. Dulcie September était alors en pleine investigation sur les relations troubles entretenues par la France et l’Afrique du Sud. Elle enquêtait sur le trafic d’armes illégal et la collaboration nucléaire entre les deux pays et se savait menacée. Une enquête bâclée, un non-lieu quatre ans plus tard et un crime politique toujours non élucidé, 35 ans après. Une chose est certaine, cette combattante acharnée embarrassait la France et l’Afrique du Sud. Aujourd’hui, sa famille est toujours engagée dans un combat pour faire reconnaître une défaillance de la justice française dans le dossier. Et obtenir justice et vérité sur ce crime d’Etat, commandité par les services secrets sud-africains avec des complicités françaises. Un âpre combat judiciaire Plus de 35 ans après l’assassinat de Dulcie September, sa famille n’abdique pas et mène un âpre combat judiciaire pour obtenir la vérité. Suite au refus de la justice d’ouvrir de nouvelles investigations après une nouvelle plainte en 2019 – sous motif de prescription – la famille a engagé une nouvelle procédure en 2021 contre l’État français. Elle l’accuse de « faute lourde » et de « déni de justice » dans le traitement de l’affaire et le non-lieu prononcé en 1992. Déboutés en première instance, les neveux et nièces de Dulcie September ont fait appel, mais ont été déboutés de leurs poursuites contre l’État français. Le seul espoir de voir rouvrir cette enquête semble résider dans la demande d’entraide judiciaire que l’Afrique du Sud pourrait transmettre à la France.
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Patrick Baronnet et sa femme sont les pionniers de la vie autonome. Il y a presque 50 ans, ils ont transformé leur maison pour la rendre indépendante en eau et en électricité. Alors qu’ils étaient vus comme des marginaux à l’époque, ils ne payent aujourd’hui plus du tout de factures énergétiques. "On a tout le confort qui nous intéresse"
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Comment les ultrariches tentent de sauver leur peau face au changement climatique
Marcuse a répondu à un(e) sujet de Doïna dans Environnement
TotalEnergies devant la justice pour greenwashing : la multinationale doit répondre d’accusations de « pratiques commerciales trompeuses » concernant sa communication depuis son changement de nom. https://www.greenpeace.fr/les-faux-arguments-de-totalenergies/ -
La question des nationalisations revient en force avec les scandales industriels d’ArcelorMittal et de Vencorex. Une ambition soutenue par une majorité de Français et partagée à gauche, même si le poids de la puissance publique dans l’économie reste discuté. Le mot n’est plus tabou : nationalisation. Et les initiatives de la gauche s’enchaînent en ce sens. Les députés Stéphane Peu (PCF) et Aurélie Trouvé (LFI) y sont allés de leur proposition de loi pour nationaliser les sites français d’ArcelorMittal. Suivis de près par le numéro un du PS, Olivier Faure, pour qui le président « aurait pu annoncer que la nationalisation temporaire est possible », comme il l’a déclaré sur TF1 le 15 mai. Autant de réponses à une situation industrielle inquiétante. ArcelorMittal a annoncé la suppression de plus de 600 postes dans le Nord et l’Est et fait la grève des investissements nécessaires à la décarbonation du site de Dunkerque. En Isère, Vencorex vient de passer sous pavillon chinois et les dirigeants du PS, du PCF, des Écologistes et des insoumis demandent là aussi une prise de contrôle public de ce fleuron de la chimie. Malgré l’unité et la volonté partagée de restaurer un « État stratège », l’engouement pour les nationalisations n’est pas partagé par tous à la même hauteur. Les Écologistes ont déposé une proposition de loi qui se borne à une mise sous tutelle sans prise de contrôle du capital, un dispositif qui existe chez nos voisins britanniques. Ainsi, ce texte porté par Charles Fournier vise à « pouvoir réagir vite et mettre sous gestion publique temporaire une entreprise dès lors qu’elle a un caractère stratégique », expose le député. « Il faut défendre l’appareil productif pour éviter un décrochage définitif" https://www.humanite.fr/politique/arcelormittal/arcelormittal-vencorex-pour-combattre-la-desindustrialisation-la-nationalisation-re-fait-son-chemin-a-gauche
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rebelote chez Air France, la culture d’entreprise machiste en pilote automatique Quatre mois après l’enquête de Radio France, qui avait levé le voile sur des faits récurrents et largement impunis, la révolution espérée par les victimes n’a pas eu lieu. Si la compagnie aérienne met en avant des mesures volontaristes, elles ne font pas le poids face aux résistances liées à une culture d’entreprise encore imprégnée de codes machistes. Depuis l’irruption de #MeToo, elle guettait fébrilement le moment où l’onde de choc allait enfin secouer l’entreprise et dénouer les langues. Après l’avalanche de témoignages recueillis auprès d’hôtesses de l’air victimes de violences sexistes et sexuelles (VSS) par la cellule investigation de Radio France il y a quatre mois, Alice*, cheffe de cabine à Air France, pensait enfin venue l’heure de cette prise de conscience collective. Le voile levé sur l’ampleur des cas de VSS au sein de la compagnie aérienne, les propos dégradants ciblant les salariées, leur normalisation et le sentiment d’impunité des agresseurs – autant de faits pointés par un rapport d’audit daté de septembre 2024 et sur lesquels l’inspection du travail se penche actuellement – ne pouvaient à ses yeux manquer de provoquer un sursaut. Ce fut la douche froide pour celle qui, en trente ans de carrière, n’a jamais pu s’accommoder du climat sexiste omniprésent dans son quotidien professionnel. Un chef de cabine qui colle à plusieurs reprises son sexe dans le dos d’une hôtesse en plein vol, la harcèle en escale, mais échappe aux sanctions de la direction ; steward qui empoigne la poitrine d’une autre dans une chambre d’hôtel sous les ricanements du pilote… les témoignages sont édifiants. Et pourtant. « Quand les révélations sont sorties, c’était : ”Circulez, il n’y a rien à voir.” Un collègue a carrément nié le problème quand j’ai abordé le sujet. En fait, il s’en fichait. Ce n’était pas son affaire. La plupart des gens ici n’arrivent toujours pas à mettre de mots sur ce qui se passe », analyse Alice. https://www.humanite.fr/social-et-economie/air-france/il-sapproche-de-moi-pose-son-doigt-sur-mon-sein-chez-air-france-la-culture-dentreprise-machiste-en-pilote-automatique
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Seize militants d'un groupe d'ultradroite sont jugés à partir de mardi à Paris pour participation à une association de malfaiteurs terroriste. Ils sont accusés d'avoir voulu s'en prendre à la communauté musulmane en empoisonnant de la nourriture halal ou en faisant exploser la porte d'une mosquée. Ils se faisaient appeler Richelieu, Mirabeau, Attila, et rêvaient de "combattre l'emprise musulmane" notamment en empoisonnant de la nourriture halal : seize militants d'un groupe d'ultradroite sont jugés à partir de mardi devant le tribunal correctionnel de Paris pour participation à une association de malfaiteurs terroriste. Ils sont en apparence des monsieur et madame Tout-le-Monde, ingénieur, comptable à la retraite, infirmière et même diplomate. Ces treize hommes et trois femmes se définissent comme patriotes et partagent un attrait pour l'armée. Bascule vers l'extrême droite en 2015 Tous ont rejoint entre 2017 et 2018 le groupe "Action des forces opérationnelles" (AFO), une organisation "hiérarchisée et structurée" planifiant des "actions violentes concrètes dans des lieux symboliques" de l'islam, selon l'ordonnance dont l'AFP a eu connaissance. Pour beaucoup, les attentats de 2015 et 2016 ont été l'étincelle, le signe "que la guerre a commencé". "Le premier choc a été janvier 2015 où ils basculent vers l'extrême droite. Ensuite, la radicalisation violente s'est faite après le 13 novembre", selon Nicolas Lebourg, historien, spécialiste de l'extrême droite. L'enquête a révélé que l'objectif revendiqué de AFO était de "faire prendre conscience (...) du risque de pénétration islamiste", dans le but de "rétablir pour nos enfants et nos petits-enfants l'héritage bâti par nos ancêtres". "L'assimilation à la Résistance, à une vision fantasmée en tout cas, est fondamentale" pour eux, ajoute Nicolas Lebourg, qui a étudié leurs profils. Pendant leur garde à vue, plusieurs des prévenus ont ainsi fait référence à la Seconde Guerre mondiale, comme cette femme qui expliquait aux enquêteurs avoir à un moment donné "vraiment cru faire partie de la Résistance, comme dans les films". Terroriser la communauté musulmane Le groupe avait imaginé une "opération halal" prévoyant de dissimuler les femmes d'AFO sous des niqabs pour empoisonner de la nourriture dans les rayons halal de supermarchés avec du cyanure ou de la mort aux rats. L'objectif final n'était pas de tuer, mais d'intoxiquer les acheteurs "pour discréditer la nourriture halal". Pour marquer les esprits et terroriser les musulmans, AFO imaginait aussi tuer "200 imams radicalisés" et faire exploser la porte d'une mosquée de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Les seize personnes jugées sont considérées comme les plus radicales et les plus impliquées. Elles sont soupçonnées d'association de malfaiteurs terroriste et de recherches d'armes, avec des implications diverses. Guy S, alias "Richelieu", soupçonné d'être le créateur d'AFO Guy S., nom de code "Richelieu", retraité de la police nationale, a été identifié par les enquêteurs comme étant à l'origine de la formation d'AFO. Sa compagne, Marie-Véronique R., était elle chargée d'animer le blog "Réveil patriote", organe prosélyte du groupe. "Notre client conteste fermement avoir nourri un quelconque projet d'action violente ainsi que plus généralement les faits de terrorisme qui lui sont reprochés", indiquent à l'AFP ses avocates, Me Lucile Collot et Me Olivia Ronen. Autre prévenu dans cette affaire, Philippe C., 61 ans aujourd'hui, téléopérateur de nuit auprès d'une société de taxis, fan de tir et de survivalisme. Un "patriote" selon ses propres mots aux enquêteurs, "prêt à prendre les armes pour son pays menacé", "convaincu qu'une guerre civile allait arriver". Des armes à feu et des milliers de munitions avaient été trouvées lors de perquisitions, y compris des éléments entrant dans la fabrication d'explosifs de type TATP. Des faits correctionnalisés Suivant les réquisitions du Parquet national antiterroriste (Pnat) de mai 2023, la juge d'instruction a correctionnalisé les faits, initialement considérés comme criminels, ce qui fait encourir une peine moins longue aux 16 prévenus. "En dépit de la gravité des projets proposés", le Pnat avait expliqué à l'AFP avoir appliqué sa "politique pénale habituelle (...) lorsque les projets d'action violente ne sont pas pleinement finalisés". La juge endosse dans son ordonnance l'analyse du Pnat rapprochant AFO d'une "idéologie alimentée par l'assimilation du terrorisme jihadiste à l'islam en général, la crainte du grand remplacement, et une vision décliniste de la société française à laquelle répondait le survivalisme déviant vers l'accélérationnisme". Les 16 prévenus comparaitront libres, sous contrôle judiciaire. Le procès doit durer jusqu'au 27 juin. https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/ultradroite-ils-voulaient-cibler-des-musulmans-seize-militants-juges-a-partir-de-mardi-a-paris-8239956
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L’Etudiant dévoile son nouveau classement des meilleures villes étudiantes 2025. Pour cette édition, la rédaction de l’Etudiant a comparé 47 villes françaises qui accueillent plus de 8.000 étudiants. A partir de la 11e place, les villes sont classées par intervalles de dix rangs et sont donc à égalité sur ces intervalles. Ainsi, il faut lire pour Paris : "Entre la 11e et la 20e place", etc. Le top 3 des meilleures villes étudiantes Quel est le top 3 des meilleures villes étudiantes en 2025 ? La rédaction de l'Etudiant a comparé les 47 villes sur la base de ses critères habituels (voir le détail ci-après). En 2025, Toulouse (31) est la meilleure ville étudiante de France. En comparaison avec ses concurrentes, la Ville rose progresse sur à peu près tous les critères, de la part d'étudiants aux transports en passant par les initiatives locales. Seules légères baisses : le logement et l'offre culturelle. La deuxième ville est Besançon (25). Déjà très bien classée en 2024, la capitale de la Franche-Comté profite de l'étoffement de deux critères de notre classement : la santé et les transports. Nous prenons désormais en compte l'accessibilité à des spécialistes de santé rares et précieux sur un territoire, comme les dermatologues et gynécologues, et la part des actifs de l'agglomération qui utilisent le réseau de transport. Enfin, Montpellier (34), double tenante du titre de notre classement, perd une place et prend la deuxième place ex-aequo. La capitale héraultaise reste première sur les transports avec sa gratuité totale pour les habitants du territoire. Mention honorable à Caen (14), troisième meilleure ville étudiante de notre classement en 2024 et cinquième cette année. La capitale du Calvados connaît des évolutions contrastées sur plusieurs critères que nous avons étoffés : du positif sur la santé et une baisse conséquente sur l'offre de logement. Cette dernière corrobore les retours de terrain que nous avons eus, évoquant des difficultés à se loger dans l'agglomération caennaise ces dernières rentrées. https://www.letudiant.fr/classements/classement-des-villes-etudiantes.html
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Les femmes arabes en Occident subissent une misogynie racialisée – l’arabisogynie –, qui les enferme entre hypercontrôle et invisibilisation. (Par Nesrine Slaoui) "J’ai cherché à formuler comment et pourquoi les femmes arabes vivant en Occident ne sont pas perçues comme des femmes et sont pourtant traitées avec une misogynie bien spécifique. De la même manière que l’intellectuelle queer afro-américaine bell hooks a démontré que les femmes noires ne sont pas perçues comme des femmes non plus. Et pourtant ! Ne sommes-nous pas de celles qui ont peur en marchant seules dans la rue le soir ? Ne sommes-nous pas de celles qui portent la charge mentale* et émotionnelle dans l’espace intime, familial et communautaire, surplombée de la charge raciale partout ailleurs ? Ne sommes-nous pas de celles qui subissent agressions sexuelles et sexistes, violences conjugales et écart salarial aggravé par le racisme ? Ne sommes-nous pas de celles qui, en plus, subissent le syndrome méditerranéen – ce préjugé de la femme forte et résistante, donc pas soignée correctement – pour finir par en mourir sans aide, comme Naomi Mussenga ? Ne sommes-nous pas de celles qui risquent d’être tuées lors d’un contrôle de police, comme Rayana ? En écrivant mon essai féministe et antiraciste Notre Dignité, cette phrase m’est apparue comme une évidence : « Je suis une femme, le racisme empêche de le voir. » Évidemment, elle n’est pas le fruit seulement de ma réflexion mais de mes lectures attentives des afro-féministes, d’Audre Lorde à Kimberlé Crenshaw, des militantes nord-africaines, de Fatima Mernissi à Gisèle Halimi autant que des sociologues françaises comme Nacira Guénif Souilamas – qui a fourni les premières analyses sur la beurette – et Hanane Karimi qui mène une réflexion sur la place des femmes qui portent le voile dans le féminisme. Après des années à observer la pop culture – la téléréalité comme les réseaux sociaux – et à échanger avec des figures publiques comme anonymes, j’en étais déjà venue à la conclusion que les femmes maghrébines, perçues comme arabes malgré le profond héritage amazigh, étaient détestées, profondément, de toute part. Cette détestation est alimentée en permanence par le discours politico-médiatique. Le harcèlement vécu récemment par Léna Situations, de son vrai nom Mahfouf, au Festival de Cannes en a été l’un des trop nombreux exemples. L’entrepreneuse-influenceuse, multicasquettes, est apparue un soir en robe longue et coiffée d’un foulard, et le lendemain dans une tenue laissant apparaître son ventre et son décolleté. Allégorie du féminisme qui normalement devrait laisser chaque femme s’habiller comme elle le désire. Léna a d’abord été qualifiée de menace islamiste, en plein délire retailleaudien sur l’entrisme des Frères musulmans, puis de femme vulgaire. Catégories L’arabisogynie, c’est exactement cela : juger qu’une femme arabe est soit trop, soit pas assez couverte, c’est présupposer également de sa religion. C’est s’autoriser le droit de lancer un débat national sur sa tenue quand personne ne souligne le tissu sur les cheveux de Juliette Binoche lors de ce même festival ; comme d’ailleurs personne ne remarque le fichu sur la tête des femmes blanches qui dévoilaient les Algériennes dans des cérémonies publiques en 1958, pendant la colonisation, se faisant ainsi les vectrices d’une guerre psychologique orchestrée par l’armée. L’arabisogynie est une misogynie spécifique envers les femmes perçues comme arabes qui nous classe en deux catégories : la beurette et la voilée. La première étant celle qui est perçue comme (trop) émancipée de ses traditions et la seconde comme une femme soumise à libérer par les uns ou à mieux contrôler par les autres. Et comme la misogynoir, terme créé par Moya Bailey dont je me suis inspirée, cette misogynie s’exprime aussi bien dans les milieux dominants qu’au sein même des dominées, dans les représentations populaires. " https://www.politis.fr/articles/2025/06/intersections-arabisogynie-une-constance-mediatique/
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« Les gilets jaunes sont un très bon exemple d'éducation populaire » "Les Gilets jaunes sont un autre très bon exemple d’éducation populaire : personne n’est venu les éduquer, ils ont créé des connaissances à partir de leur expérience sur les ronds-points. Les cahiers de doléances nés de ce mouvement sont le témoignage d’une appropriation politique, d’un désir d’égalité… rien d’étonnant à ce que le pouvoir en place ne soit pas pressé de les rendre publics !" (Le 11 mars 2025, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité une résolution demandant la diffusion et la restitution de ces cahiers, NDLR.) https://www.socialter.fr/article/education-populaire-ecologie-associations-pedagogie-politique
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Expressions et tendances courantes désuètes pourtant toujours utilisées.
Marcuse a répondu à un(e) sujet de Boniface dans Langue française
"Qu'est-ce que c'est que ces patacouèques ?" -
Un capitaine à la la retraite et atteint de la maladie de parkinson teste la marijuana médicale. Effets sur la dyskinésie (un symptome de la maladie)
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Petite parenthèse sur le mal-être au travail Lundi de Pentecôte : qui travaille ? Est-ce qu’on est payé ? Le lundi de Pentecôte, qui tombe cette année le lundi 9 juin 2025, est un jour férié chômé… ou pas. Et il doit être payé, sauf s’il est prévu comme Journée de solidarité. Bref, ça mérite encore explications ! Lundi de Pentecôte est un jour légal férié, mais pas chômé comme le 8 mai ou autres jours fériés, sauf le 1er mai, qui lui est obligatoirement chômé pour tous les salariés (toutes entreprises et catégories confondues). Mais ce lundi de Pentecôté, qui tombe le 9 juin cette année, peut être prévu comme Journée de solidarité. Dans le secteur privé, il y a deux possibilités : Le lundi de Pentecôte n’est pas la Journée de solidarité dans votre entreprise C’est donc un jour légalement férié mais pas chômé, ce qui veut dire que tout employeur peut donc imposer à ses salariés, en CDI comme en CDD, de travailler ce jour-là (sauf pour les jeunes travailleurs de moins de 18 ans hors secteurs du commerce, restauration et hôtellerie). Ceux et celles (en CDI comme en CDD) qui travaillent ce jour-là perçoivent leur rémunération habituelle mais pas de majoration, sauf conventions collectives, usages ou accords d’entreprise le prévoyant. Celles et ceux qui ne travaillent pas sont payés (il s’agit d’un jour férié payé). Attention les salariés au service de l’employeur depuis moins de 3 mois peuvent ne pas être rémunérés ce jour-là. Référence : l’article du code du travail. Le lundi de Pentecôte est prévu comme Journée de solidarité dans votre entreprise Celles et ceux qui travaillent ce jour-là ne sont pas payés. Même chose pour celles et ceux qui ne travaillent pas, sauf si un accord collectif ou une convention collective prévoient que c’est payé ou encore possibilité de donner une journée de RTT (c’est souvent le cas) voire un jour de congé. Référence : l’article du code du travail. Et dans le public ? La journée de solidarité dans la fonction publique se traduit par une journée supplémentaire de travail non rémunérée. Elle peut être accomplie selon l’une des modalités suivantes : travail le lundi de Pentecôte ou un autre jour férié précédemment chômé (autre que le 1er mai) ; suppression d’une journée de RTT ; toute autre modalité permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées, à l’exclusion de la suppression d’un jour de congé annuel (par exemple, travail un jour supplémentaire, hors temps scolaire pour les enseignants). Comment fonctionne la Journée de solidarité ? À l’origine elle avait lieu le lundi de Pentecôte. Depuis 2008, elle est fixée n’importe quel jour férié chômé (sauf le 1er mai) par accord collectif (d’entreprise, de branche, interprofessionnel), à défaut par l’employeur après consultation du comité d’entreprise ou des délégués du personnel s’ils existent. Selon ces accords, cette journée de solidarité consiste pour les salariés à : travailler une journée de 7 heures gratuitement (pas de rémunération), ou à prendre une journée de RTT ou un jour de congé comme c’est le plus souvent le cas, ou encore à effectuer 7 heures supplémentaires non rémunérées fractionnées dans l’année. Ce n’est pas compensé par un repos compensateur, mais attention : les heures travaillées au-delà de 7 heures doivent être payées comme heures supplémentaires À noter : les salariés qui changent d’employeur en cours d’année et ont déjà donné une journée de solidarité, ne sont pas tenus à en effectuer une autre et s’ils le font, cette journée donne lieu à rémunération supplémentaire et repos compensateur. Pour les employeurs cette solidarité prend la forme d’une CSA (contribution solidarité autonomie) de 0,30 % sur les salaires. En lien : Accédez à votre convention collective ou votre accord collectif. https://www.humanite.fr/vie-quotidienne/vos-droits/lundi-de-pentecote-qui-travaille-est-ce-quon-est-paye
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DJ Mehdi : Made in France (1/6) | Les enfants du rap
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Un changement démographique s'opère : de plus en plus de parents préfèrent avoir des filles, inversant des siècles de préférence pour les garçons. Il s'agit d'un basculement démographique majeur : de plus en plus de parents préfèrent avoir des filles plutôt que des garçons. Quelque chose est en train de changer dans le choix des parents. Des femmes enceintes postent des vidéos de "gender disappointment". Avec leurs millions de vues, ces contenus décrivent la tristesse d'attendre un garçon et pas une fille. Ce phénomène mondial est abordé dans l'hebdomadaire britannique The Economist. Des filles plutôt que des garçons, cette tendance est à l'inverse de ce qui se faisait par le passé. Les rois exigeaient un héritier mâle pour transmettre leur couronne. Les paysans voulaient un fils pour cultiver la terre, les chefs d'entreprise pour reprendre l'affaire familiale, le nom, l'honneur, le pouvoir. https://www.rtl.fr/actu/international/pourquoi-les-parents-ne-veulent-ils-plus-avoir-de-garcons-7900512939
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Autour des obsèques gravitent nombre d’acteurs régis par une forme de marché. À un moment de grande vulnérabilité, les proches endeuillés n’ont d’autre choix que de consommer des prestations dont ils ignorent généralement tout. Pourtant, les ambitions initiales du régime général de la Sécurité sociale prévoyaient une prise en charge par la collectivité. L’un des écueils du système funéraire français tient à l’éventail des prix. Estimé en moyenne en 2023 à plus de 3 800 euros, qu’il s’agisse d’une inhumation ou d’une crémation, le coût des mêmes prestations peut varier du simple au quadruple. Les deux groupes qui dominent le marché proposent une segmentation de l’offre, du bas de gamme au service de luxe. Au premier plan, les Pompes funèbres générales (PFG), acquises par l’entreprise Omnium de gestion et de financement (OGF) en 1998, ont pour actionnaire majoritaire (74 %) le fonds de pension des enseignants de l’Ontario. Apparu en 1985, Roc Eclerc est la propriété du groupe Funecap, constitué en holding. PFG et Funecap réalisent 35 % du chiffre d’affaires généré par les activités funéraires et possèdent des secteurs-clés, comme la fabrication de cercueils. Les indépendants sont tributaires de ces deux grands pour des services tels que l’utilisation de logiciels de gestion. Funecap et OGF-PFG gèrent aussi les deux tiers des crématoriums. C’est le cas depuis 2021 de celui du Père-Lachaise, dont les tarifs ont grimpé d’environ 20 % dans les deux années qui ont suivi. Le système ne garantit pas une égalité territoriale aux défunts quand certaines infrastructures manquent : des départements comme la Haute-Loire, le Lot ou la Lozère n’ont pas de crématorium. Les Guyanais doivent, par exemple, assumer le coût supplémentaire du transport du corps en Martinique, à près de 1 500 kilomètres. Des aides existent pour alléger la charge économique des obsèques. La Caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) alloue aujourd’hui un capital-décès non imposable de 3 910 euros aux ayants droit qui en font la demande lorsque le défunt était salarié dans les trois mois précédant son décès. Le montant de l’aide peut être plus important s’il s’agissait d’un bénéficiaire d’allocation-chômage, de pension d’invalidité, de rente en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle avec incapacité physique permanente, ou encore d’un praticien médical, d’un artisan ou d’un fonctionnaire. Ce capital ne concerne que les actifs, soit une minorité des décès. Pour les retraités, les caisses d’assurance-retraite et de la santé au travail (Carsat) permettent seulement à la famille de récupérer le dernier mois de pension non versé. En cas de mort d’un enfant, la Caisse d’allocations familiales (CAF) peut aussi verser une somme allant jusqu’à 2 152 euros. Mais, en définitive, toutes ces aides restent méconnues. Faute d’information, très peu de familles éligibles y recourent. Aucune n’étant versée automatiquement, 1 milliard d’euros par an ne seraient jamais réclamés, selon le site Tranquillite.fr. Suite : https://www.reseau-salariat.info/articles/2024-11-07/
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Derrière les grilles des Centres de rétention administrative (CRA), maillons immondes de la machine à expulser, de plus en plus d’ex-détenus sont conduits sans sommation d’une prison à une autre. Condamnés à quitter le territoire français le jour de leur libération, ils voient le piège des politiques migratoires françaises se refermer sur eux. Le 14 mars dernier devait être le jour de retrouvailles et de liberté pour Djibril, 29 ans. Après deux ans de prison, c’est un certain vertige mais aussi une immense impatience qu’il ressent : sa compagne et leur fille de six mois, qu’ils ont eu au cours de la détention, l’attendent à la sortie. À part au téléphone et en visio, il n’a jamais vu son enfant : la permission le jour de la naissance lui avait été refusée. « Je voulais la rencontrer dehors. La prison, ce n’est pas un endroit pour un bébé, c’est plein d’ondes négatives. » Ce matin-là, à 9 heures, Djibril se dit « prêt ». Il est conduit au greffe pour les formalités de levée d’écrou. « Là, trois policiers me disent que mon titre de séjour n’est plus à jour, que je suis sous Obligation de quitter le territoire français [OQTF] et Interdiction de territoire français [ITF], et qu’ils vont m’emmener au Centre de rétention administrative [CRA] de Rennes. » En prison, personne ne l’a prévenu : « Ils ne m’ont laissé aucune chance de faire les démarches. C’est délirant... On dirait que le préfet de Loire-Atlantique veut juste me gâcher la vie. » « Les gens deviennent fous ici, on les traite comme de la merde, on les casse » [...] Troubles à l’ordre public « Depuis quelques années, beaucoup de personnes arrivent au CRA après leur levée d’écrou », confirme une salariée de la Cimade qui intervient au centre de rétention de Hendaye, à la frontière espagnole. « Ils ne sont quasiment jamais informés avant le jour de leur libération. Ils s’attendent à sortir et en fait ils sont amenés ici. Le niveau d’absence de considération à l’égard des personnes est ultraviolent. » Dans son dernier rapport sur les CRA, daté de 2023, la Cimade – qui intervient dans quelques centres du territoire et plaide pour leur fermeture – comptabilisait 4 246 placements en rétention administrative à la sortie de prison, soit 26,6 % des cas. Cette sévérité à l’encontre des personnes sans titre de séjour valide serait justifiée par la menace que celles-ci feraient peser sur l’ordre public. Suite : https://cqfd-journal.org/De-la-prison-au-CRA
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Corneille - Avec classe feat. Aya Nakamura
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Tous Au Larzac - 2011 - Christian Rouaud Ce documentaire retrace, de 1970 à 1981, dans le cadre immense du haut plateau du Larzac, Aveyron (Massif central) mais aussi dans la ville de Paris, les onze années de luttes non violentes et inventives menées par les paysans et paysannes du lieu contre leur expropriation au profit du projet de l'époque d'agrandir le camp d'entraînement militaire du Larzac. Ces hommes et ces femmes de la micro-société paysanne conservatrice et catholique française de l'époque se virent avec étonnement et parfois un peu de crainte épaulés par des dizaines de milliers de personnes qui, pour certaines, ont depuis fait souche dans ce pays en s'installant comme agriculteurs. https://video.antopie.org/w/aPNw8wCVdfdDFh1n3mcPcY César du meilleur documentaire 2012
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[Bande-annonce] NUCLÉAIRE, comment il va ruiner la France
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sortez les c'est le bon moment! surtout que l'Etat a dans l'idée de faire payer les malades chroniques https://www.humanite.fr/social-et-economie/assurance-maladie/securite-sociale-coupes-budgetaires-et-haro-sur-les-malades-chroniques
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Vers L'infini par Daniel Darc Dans un fauteuil Assis au fond Mes idées viennent Et puis s’en vont Et je me dis Que de ma vie Un jour de plus Doucement s’enfuit Combien d’hivers Combien de temps À écouter Les rires d’enfants D’enfants qui ne me doivent rien D’enfants pour qui je ne suis rien Je ne bougerai pas aujourd’hui, penserai à mes amis À ceux restés, à ceux partis, à ceux partis Je resterai là aujourd’hui, trinquerai à mes amis À ceux restés, à ceux partis vers l’infini Dans un fauteuil Fait de plastique Aux faux airs De Titanic Pour m’accrocher Pas de filet Déséquilibre Et c’en est fait Je ne bougerai pas aujourd’hui, penserai à mes amis À ceux restés, à ceux partis, à ceux partis Je resterai là aujourd’hui, trinquerai à mes amis À ceux restés, à ceux partis vers l’infini Dans un fauteuil Assis au fond Mes idées viennent Et puis s’en vont Et je me dis Que de ma vie Un jour de plus Doucement s’enfuit Et je me dis Que de ma vie Un jour de plus Doucement s’enfuit
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