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Tout ce qui a été posté par Marcuse
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« La santé en premier, on ne veut pas la Coupe du monde » : au Maroc, la jeunesse lance une mobilisation majeure Samedi 27 et dimanche 28 septembre, la police a dispersé d’importantes manifestations dans plusieurs villes du Maroc, et procédé à de nombreuses arrestations. Les protestations étaient pourtant pacifiques, au nom du droit à la santé et à l’éducation. CasablancaCasablanca (Maroc).– Voilà plusieurs jours qu’elles et ils se préparaient à marcher pour l’amélioration des services de santé, de l’éducation, ou encore contre la corruption. Le mouvement GENZ212 s’était donné rendez-vous samedi 27 et dimanche 28 septembre dans plusieurs villes marocaines. Mais les manifestant·es n’auront pas eu le luxe de scander leurs slogans librement : les forces de l’ordre, massivement déployées, ont dispersé les rassemblements dans la confusion. Samedi, à Casablanca, la foule, essentiellement composée de jeunes, n’a pas pu accéder au parc de la Ligue arabe, condamné par un long cordon policier. Ils ont dû errer de part et d’autre du boulevard Hassan-II, criant pourtant leur pacifisme. Des familles venues se promener sur la place Mohammed-V ont pu contempler, stupéfaites, des jeunes se faire emmener dans les fourgonnettes de police. Le lendemain, les manifestant·es casablancais·es ont opté pour la place Sraghna. Encore une fois, les forces de l’ordre les ont chassé·es, s’engouffrant dans les ruelles étroites du quartier populaire de Derb Sultan. Pendant un long moment, des petits groupes se sont dispersés puis reformés, dans un inlassable chassé-croisé avec la police. Les vidéos circulant sur les réseaux sociaux ont révélé une répression sévère dans tout le royaume : des interpellations violentes, des personnes emmenées par la police au beau milieu d’une déclaration donnée aux journalistes, ou encore de vifs échanges entre manifestant·es et autorités. Quelques semaines plus tôt, à l’hôpital Hassan-II d’Agadir, un scandale a éclaté : huit femmes ont perdu la vie à la suite d’accouchements par césarienne en l’espace d’une semaine. De quoi faire monter une sourde colère, d’abord locale, puis nationale, à l’égard de l’insuffisance des services publics les plus élémentaires. Alors même que le Maroc investit massivement dans des mégachantiers pour l’organisation de la Coupe du monde de football en 2030. https://www.mediapart.fr/journal/international/290925/la-sante-en-premier-ne-veut-pas-la-coupe-du-monde-au-maroc-la-jeunesse-lance-une-mobilisation-majeu
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La chronique de Waly Dia. « Sarkozy, c’est une multinationale de la délinquance » https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/290925/la-chronique-de-waly-dia-sarkozy-c-est-une-multinationale-de-la-delinquance
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James Holt - Mystery Girl Alain Souchon - Foule sentimentale
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Andreï Roublev - Tarkovsky
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il manque "racistes, sales et toujours en grève"
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RECONNAISSANCE DE LA PALESTINE : SALE SEMAINE POUR LES ÉDITORIALISTES PRO-ISRAËL
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270 milliards d’aides aux entreprises : le jackpot permanent (payé par nous tous) Chaque année, l’État arrose les entreprises de centaines de milliards d’euros d’aides publiques. Officiellement, c’est pour l’emploi, la compétitivité, la recherche et l’innovation. En réalité, personne ne sait combien d’argent part exactement, ni ce qu’il devient. Les chiffres gonflent d’année en année : 160 milliards annuels, puis 211, aujourd’hui 270, soit plus que le total des dépenses publiques de santé. Pendant que les services publics sont étranglés, que les chômeurs voient leurs droits rabotés, et qu’on nous prend la tête avec la dette publique, les actionnaires encaissent sans condition ni contrôle. La sortie du livre Le grand détournement est l’occasion de refaire le point sur cette gabegie incontrôlable, dont nous payons tous le prix. 270 milliards d’euros d’aides publiques versées chaque année aux entreprises. C’est le nouveau chiffre qui circule médiatiquement, après les 211 milliards du rapport du Sénat d’il y a quelques mois. Il y a deux ans on parlait plutôt de 160 milliards. Va-t-on finir l’année à 300 milliards ? Si ce chiffre grossit sans cesse, c’est d’une part parce que les aides augmentent -elles ont été multipliées par 10 en trente ans-, mais aussi parce que l’État ne suit pas lui-même ces dépenses et qu’il faut donc des économistes, des politiciens et des journalistes pour tenter une estimation. Et à chaque fois on en oublie dans les coins. Comme le racontent les journalistes Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre dans leur livre Le grand détournement, à l’origine du calcul des 270 milliards, les hauts fonctionnaires du Ministère des Finances s’y emmêlent eux-mêmes les pinceaux. « Les aides aux entreprises résultent de l’empilement des mesures prises à différentes périodes, avec des modes opératoires différents. Il est très difficile d’avoir une vision d’ensemble », indique par exemple la directrice adjointe de la direction générale du Trésor Claire Cheremetinski. « La lisibilité de l’ensemble est médiocre » confirme Louis Gallois, l’inventeur du CICE, ce crédit d’impôt de 20 milliards par an offert aux entreprises par Hollande sans aucune condition. Comme le souligne le rapport du Sénat, au total plus de 2 200 dispositifs d’aide distincts existent, répartis entre l’État, les collectivités et les agences comme Bpifrance (le rapport ne prend pas en compte les aides européennes, contrairement à l’ouvrage Le grand détournement). « Il n’existe pas en droit interne de définition juridique transversale des aides publiques aux entreprises, ni de leur périmètre d’un point de vue économique. En outre, l’Insee ne dispose pas de données ventilées sur l’ensemble des aides publiques aux entreprises. En effet, les comptes de la Nation établis par l’Insee ne distinguent que deux lignes, les subventions sur la production et les aides à l’investissement, alors que les données sur les prélèvements obligatoires sont très détaillées. Aucun tableau de bord ne permet de connaître le montant des aides publiques octroyées aux grandes entreprises, car les obligations de transparence en vigueur sont parcellaires, de portée limitée et peu opérationnelles », pointe le rapport du Sénat. Quand Vincent Aussilloux, directeur du département Economie de France Stratégie (organisme public français, directement rattaché au Premier ministre), a voulu faire ses calculs, il a été stupéfait : il en a trouvé 223 Milliards « Je ne m’attendais pas à un tel chiffre (…) La France est le pays d’Europe qui soutient le plus massivement ses entreprises », affirme-t-il aux auteurs du grand détournement. En 1990, le montant n’était que de 30 milliards d’euros par an. En 1980, c’était 10 milliards annuels. https://frustrationmagazine.fr/270-milliards-daides-aux-entreprises-le-jackpot-permanent-paye-par-nous-tous
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Vive la Sécu ! A l’occasion des 80 ans de la Sécurité sociale, il faut rappeler et analyser les progrès sociaux permis par cette institution, facteur de cohésion sociale, qui fait pourtant l’objet d’attaques sournoises. On n’a pas tous les jours 80 ans. L’octogénaire qui fête ce mois-ci son anniversaire, tout le monde la connaît : la Sécurité sociale est en effet omniprésente à tous les âges de la vie. Le congé maternité, c’est elle. Les remboursements chez le médecin, encore elle. La pension de retraite, toujours elle. C’est elle, mais en fait, c’est nous. Car les ressources de la Sécurité sociale, ce sont nos cotisations et nos impôts : cette institution qui a vu le jour au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, nous l’avons en commun. Elle est en effet un puissant facteur de cohésion sociale. Elle nous permet de nous projeter dans l’avenir, en réduisant l’incertitude. Et elle assure une importante redistribution des richesses, évitant ainsi que les inégalités explosent. Avec toutes ces qualités, personne n’ose vraiment réclamer sa peau. Mais elle fait l’objet d’attaques sournoises : les dépenses sociales seraient « trop élevées ». Oui, les dépenses sociales sont élevées. Mais cette solidarité est aussi le moyen le plus efficace de nous prémunir contre les risques de la vie, en laissant le moins de monde possible au bord du chemin -- et de ce côté-là, il y a encore à faire. A l’heure où les coups de boutoir redoublent, il nous revient de réaffirmer notre attachement à cette vénérable vieille dame. https://www.alternatives-economiques.fr/vive-secu/00116324
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La « marche des résistances », nouveau levier de la convergence des luttes Associations, syndicats et partis de gauche ont manifesté ensemble dimanche 28 septembre contre les crises écologique, sociale et démocratique. Face à la montée de l’extrême droite et à la toute-puissance des milliardaires, l’idée est de faire front commun. ÀÀ l’approche de la COP30, qui se déroulera au Brésil en novembre, plusieurs milliers de manifestant·es se sont mobilisé·es dimanche 28 septembre dans plus de 70 villes de France, de Paris à Marseille, en passant par Nantes, Montpellier et même Saint-Pierre sur l’île de La Réunion, pour affirmer qu’un autre avenir était possible face aux crises écologique, sociale et démocratique. Dans la capitale, le cortège, composé d’une foule compacte, s’étalait sur un peu plus de 500 mètres. Il est parti de la gare du Nord pour rejoindre la place de la République en passant par les grands boulevards. Cette « marche des résistances », réalisée à l’appel d’une douzaine d’organisations qui luttent contre le changement climatique (Alternatiba, Attac, Greenpeace, Réseau action climat, ActionAid, 350.org…), affichait pour slogan « Climat, justice, libertés ! ». Les partis de gauche, notamment La France insoumise et Les Écologistes, étaient aussi présents dans les cortèges. Cette mobilisation du 28 septembre, précise Dahlia Stern, porte-parole d’Action justice climat, voulait s’inscrire « dans la lignée du mouvement “Bloquons tout” du 10 septembre, et de la mobilisation syndicale du 18 septembre ». Nouveauté : la CGT – qui se positionnait jusqu’ici plutôt en marge des marches pour le climat – a participé à l’organisation de l’événement. https://www.mediapart.fr/journal/france/280925/la-marche-des-resistances-nouveau-levier-de-la-convergence-des-luttes
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PROCÈS SARKOZY Également condamné à la prison ferme, le porteur de mallettes Alexandre DJOUHRI, symbole des financements occultes à l’œuvre sous la Ve République, écope de la peine la plus lourde des co-accusés (SARKOZY, GUÉANT, HORTEFEUX), soit 6 ans de prison, 3 millions d’euros d’amende et 15 ans d’interdiction de gérer une entreprise. Un coup dur pour la potentielle candidature de Dominique de Villepin, qui est un très proche du Franco-Algérien. Le portrait d’ALEXANDRE DJOUHRI est disponible dans le numéro 542 de F&D https://x.com/faitsetdocs/status/1971635973181112666
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Il serait temps que l’ensemble des composantes du mouvement social en France, syndicats, mutuelles et Institut de prévoyance, associations, assume en commun la défense de la Sécu comme un élément essentiel de la démocratie sociale dans notre pays. La chronique avisée de Jean-Philippe Milesy, militant de l’économie sociale et solidaire. Le 4 octobre 2025 sera la date du 80e anniversaire de la promulgation de l’ordonnance créant la Sécurité sociale. Diverses commémorations seront (ou ont déjà été) organisées d’initiative syndicale, politique ou mutualiste. Mais huit décennies après, où en sommes-nous ? Que reste-t-il de l’œuvre révolutionnaire née du programme du Conseil national de la Résistance et portée par Ambroise Croizat et Pierre Laroque ? Que reste-t-il d’une Sécurité sociale, à vocation universelle, financée par les cotisations et gouvernée démocratiquement par les cotisants ? Que reste-t-il du principe de cotisations comme du salaire différé socialisé, marquant la solidarité selon le principe de chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins ? De nos jours ce sont des « charges » grevant les résultats des entreprises et les derniers gouvernements en procédant à d’amples exonérations de cotisations transfèrent des parts du revenu des salariés aux comptes de leurs patrons. Huit décennies après, nous nous trouvons d’une part devant des évocations nostalgiques d’un « âge d’or » fantasmé et d’autre part face à des attitudes résignées devant la néo-Sécu étatisée qui se présente aujourd’hui à nous. L’âge d’or – magnifié il y a quelque temps par « La Sociale » le beau film de Gilles Perret – et revendiqué par les partisans – aux accents souvent religieux – du 100 % Sécu, n’a pas vraiment existé. Si la solidarité universelle et la gestion démocratique ouvrière constituaient effectivement une avancée exceptionnelle dans la mise en place de la démocratie sociale portée tant par le programme du CNR que par la Déclaration de Philadelphie de l’OIT, elles n’ont jamais fonctionné selon le mode si souvent idéalisé. Ainsi en santé, la Sécu d’alors ne remboursait que les arrêts de travail et la Sécu pervertie de nos jours couvre infiniment plus. https://www.humanite.fr/social-et-economie/ambroise-croizat/80-ans-de-la-securite-sociale-un-curieux-anniversaire Nb : Remarque de Bernard Friot sur l'oubli d'Ambroise Croizat
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Johann Sebastian BACH: Prelude in C minor, BWV 999 [v02]
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Comment les auteurs écolos tentent d’échapper à la bollorisation de l’édition Le monde du livre se concentre entre les mains de quelques grandes fortunes. Entre boycott des groupes d’édition au service d’idées réactionnaires et soutien aux structures indépendantes, plusieurs stratégies cohabitent parmi les penseurs de l’écologie. Jamais la concentration des maisons d’édition entre les mains de quelques fortunes n’a atteint un tel niveau. « Si le phénomène n’est pas nouveau, il n’avait jamais servi aussi clairement un projet politique », alerte l’éditeur indépendant Florent Massot, en référence à Vincent Bolloré. Fin 2023, le milliardaire d’extrême droite, à la tête d’un puissant empire médiatique, a racheté le groupe Hachette (2,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024), n°1 de l’édition en France. L’année suivante, Vincent Bolloré a confié la direction de la maison Fayard à Lise Boëll, ex-éditrice d’Éric Zemmour et de Philippe de Villiers. Une nomination qui laisse entrevoir la même stratégie appliquée à I-Télé, devenue CNews, ou encore au Journal du dimanche : imposer une ligne éditoriale conservatrice, avec une large place aux discours réactionnaires sur l’immigration, l’insécurité, l’anti-« wokisme » et la remise en cause de l’écologie. En France, quatre groupes (Hachette, Éditis, Madrigall et Média-Participations) produisent plus de 60 % des livres. Selon la carte « Édition : qui possède quoi ? » par Agone avec Le Monde diplomatique et Le Vent se lève, 90 % de l’édition est aujourd’hui « contrôlée par une poignée de grandes fortunes plus ou moins liées aux milieux financiers et industriels ». https://reporterre.net/Comment-les-auteurs-ecolos-tentent-d-echapper-a-la-bollorisation-de-l-edition
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L’ONG Choisir la cause des femmes a rassemblé dans un livre des lettres envoyées, au début des années 1970, par des femmes désespérées à un professeur de médecine pro-IVG, afin de lui demander de l’aide. À l’origine du livre Lettres pour un avortement illégal (1971-1974), de Choisir la cause des femmes, on ne sera pas surpris de trouver Gisèle Halimi, la cofondatrice avec Simone de Beauvoir de cette association historique. Nous sommes en 1972, l’avocate a construit sa défense au procès de Bobigny notamment en appelant à la barre plusieurs personnalités favorables à la légalisation de l’IVG, dont le professeur de médecine Paul Milliez (qui se revendique catholique), très médiatisé en raison de ses prises de position. https://www.politis.fr/articles/2025/09/lettres-pour-un-avortement-illegal-appels-au-secours/
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Il a été condamné pour association de malfaiteurs. " Des faits d’une gravité exceptionnelle " Je ne sais pas ce qu'il vous faut.
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C'est une idée remise au gout du jour? car certains ont réussi avant on dirait
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Le tribunal judiciaire a rendu jeudi sa décision dans l’affaire du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle de 2007. L’ancien chef de l’État a été condamné à cinq ans de prison, avec mandat de dépôt à effet différé, pour association de malfaiteurs. Récit en direct avec les journalistes de Mediapart sur place, dont Fabrice Arfi et Karl Laske depuis la salle d’audience. Les peines prononcées La présidente appelle Nicolas Sarkozy, qui se lève. Elle rappelle sa condamnation pour corruption dans l’affaire Bismuth, née de l’affaire libyenne. Elle lui rappelle qu’il avait minimisé sa condamnation dans l’affaire Bismuth pendant le procès libyen. Elle détaille la gravité des faits qui lui valent une condamnation aujourd’hui. La présidente le présente comme l’organisateur de l’association de malfaiteurs, dont le but « était d’organiser une corruption au plus haut niveau possible une fois élu ». Le tribunal parle de « faits d’une gravité exceptionnelle ». 5 ans de prison pour Nicolas Sarkozy. Le tribunal prononce un mandat de dépôt à effet différé à l’encontre de l’ancien président de la République. Cela signifie que Nicolas Sarkozy ira en prison à une date ultérieure, mais avant tout procès en appel. Nicolas Sarkozy est aussi condamné à 100 000 euros et 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Claude Guéant : 6 ans de prison et 250 000 euros. « Vous avez recherché des financements à l’étranger. Vous avez accepté une somme conséquente. Et vous vous êtes compromis avec Alexandre Djouhri. Vous avez été insincère devant le tribunal », affirme la présidente, qui rappelle qu’il a déjà été condamné dans d’autres affaires. Le tribunal prend en compte son état de santé, raison pour laquelle il écarte un mandat de dépôt. Brice Hortefeux : 2 ans de prison, 50 000 euros, 5 ans d'inéligibilité. La présidente : « Vous avez accepté de rencontrer Abdallah Senoussi condamné pour terrorisme ». « Votre rôle a été décisif, mais votre participation au délit est circonscrite. » Alexandre Djouhri : 6 ans de prison, avec mandat de dépôt, et 3 millions d’euros d’amende. « Vous avez une capacité corruptive de haut niveau, notamment du secrétaire général de la présidence de la République », affirme la présidente. Wahib Nacer, banquier proche d’Alexandre Djouhri : 4 ans de prison et 2 millions d’euros d’amende. Pour le tribunal, son rôle a été « central » dans les montages financiers occultes qui ont permis la commission de plusieurs délits en lien avec Alexandre Djouhri et Claude Guéant. Le tribunal prononce un mandat de dépôt à l’encontre de Wahib Nacer. Cela signifie qu’il quittera le tribunal pour la prison. Khalid Bugshan, un milliardaire saoudien lié à l’intermédiaire Alexandre Djouhri, qui a pu profité de ses comptes pour commettre des délits : 5 ans et 4 millions d’euros d’amende. Bachir Saleh, ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi : 5 ans de prison et 4 millions d’euros d’amende. Absent du tribunal, Bachir Saleh est déjà visé par un mandat d’arrêt. « Il s’est soustrait à la justice française pendant toute la procédure », dit la présidente. https://www.mediapart.fr/journal/france/250925/argent-libyen-de-sarkozy-suivez-le-denouement-du-proces-en-direct
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Les mots d'amour - Mayra Andrade
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« Boy ». Trois lettres, une syllabe, un mot apparemment anodin. Mais que cache ce terme, lorsqu’il est prononcé dans le vacarme postcolonial du présent ? On l’entend parfois, glissé dans une phrase, jaillissant d’une mémoire ou d’une bouche qui ne sait plus très bien d’où il vient. Il ne désigne pas seulement un jeune garçon, mais convoque des siècles d’assignation raciale, de hiérarchies coloniales, de domesticité imposée. Derrière ce mot, se tissent des imaginaires complexes : celui d’un corps au service, d’une masculinité contrôlé, d’une intimité forcée dans les espaces de la maison blanche - mais plus que. Aujourd’hui encore, ce mot persiste. Ce que cette survivance linguistique révèle, c’est la trace tenace des représentations raciales dans notre langage. Interroger le "boy", c’est alors ouvrir un pan de l’histoire. (...) https://histoirescrepues.fr/boy-echo-dun-mot-charge/
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Plastic Bertrand - Pognon Pognon
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Champs de bataille : l'histoire enfouie du remembrement De Inès Léraud et Pierre Van Hove chez Delcourt Il est une guerre qui n'est jamais mentionnée dans les livres d'histoire. Une guerre à la terre et à la paysannerie. Elle a meurtri les paysages et divisé les villages avant de disparaître de la mémoire collective. Pourtant, de la Bretagne aux Ardennes en passant par le Limousin, des femmes et des hommes se souviennent. Pendant près de quatre ans, la journaliste Inès Léraud est allée à la rencontre des témoins du remembrement. Face aux politiques qui les expropriaient et aux bulldozers qui arrachaient les arbres, certains se sont révoltés, d'autres ont embrassé les promesses de progrès. En s'appuyant sur les recherches historiques les plus récentes, ce récit raconte comment l'État et ses cohortes d'ingénieurs se sont employés à tailler les campagnes sur mesure pour faire de la terre un simple support de production... Et ont orchestré le plus grand plan social du XXe siècle au mépris des habitants et du vivant. Avec cette nouvelle enquête, les auteurs d'Algues vertes, l'histoire interdite remontent aux origines d'une catastrophe écologique et sociale dont les conséquences sont plus que jamais visibles aujourd'hui. Avertissement Ce récit est le fruit d'une enquête de terrain de plusieurs années : collecte de témoignages oraux et de documents dans la presse locale et nationale, dans les archives personnelles de témoins du remembrement et dans les archives départementales. Tous les personnages dessinés existent ou ont réellement existé. Sauf indication particulière, la narration est portée par Inès Léraud. Léandre Mandard est doctorant au Centre d'histoire de Sciences-Po Paris. Sa thèse, en cours de rédaction, porte sur le remembrement en Bretagne. Il a mené avec Inès Léraud une partie des enquêtes de terrain, notamment à Fégréac et à Trébrivan, fourni de nombreux renseignements et archives et conseillé les auteurs sur certains aspects historiques. https://www.lalibrairie.com/livres/champs-de-bataille--l-histoire-enfouie-du-remembrement_0-11466094_9782413075134.html
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La mafia tue seulement l'été Palerme, années 1970. Le jeune Salvatore Giammarresi grandit entre l’école, ses premières amours, les frasques de sa sœur et les rêves de ses parents. Mais comment vivre dans l’ombre de la mafia ? Vue à travers ses yeux, une fresque enlevée sur une période sanglante de l’histoire sicilienne. Un savant mélange entre humour, histoire petite et grande, archives, drame..., raconté à la première personne. Des personnages hauts en couleurs et des acteurs et actrices convaincant.e.s https://www.arte.tv/fr/videos/RC-025460/la-mafia-tue-seulement-l-ete/
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Cofondateur de Mediapart, le journaliste Laurent Mauduit a mené une enquête sur le rapprochement progressif entre les entrepreneurs français et l’extrême droite. Au-delà des idéologies, domine l’idée d’un capitalisme sans entraves, affranchi des règles de la démocratie. Fin connaisseur des milieux d’affaires et de leurs liens avec le pouvoir et le personnel politique, connu pour ses nombreuses enquêtes qui ont révélé différents scandales, publiées notamment dans Mediapart et auparavant dans Le Monde, Laurent Mauduit éclaire la porosité croissante, en France, entre les élites patronales et l’extrême droite. Collaborations. Enquête sur l’extrême droite et les milieux d’affaires, Laurent Mauduit, La Découverte, « Cahiers libres », 320 pages, 22 euros Fortes de l’exemple du patronat états-unien, qui n’a eu aucune difficulté morale à s’allier avec le camp trumpiste, notamment les milliardaires de la tech pétris d’idéologie libertarienne, les élites hexagonales paraissent suivre la même voie, afin d’éviter (quoi qu’il en coûte moralement) l’arrivée de la gauche au pouvoir, synonyme pour elles de davantage d’impôts sur leurs propriétés. https://www.politis.fr/articles/2025/09/entretien-laurent-mauduit-ce-qui-soude-le-patronat-cest-une-peur-panique-de-la-gauche/
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What remains of Edith Finch un jeu avec une DA étonnante, sur fond d'enquête généalogique
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Le 24 septembre 1853, un colon Français pose le pied à Balade, un village sur une île du Pacifique Sud, la Kanaky. Il prend possession de l’île au nom de la France. Cette date symbolise aujourd’hui le jour de la prise de possession et le début du colonialisme en Kanaky. Depuis 1853, les kanak ont été relégués géographiquement, économiquement et politiquement dans leur propre pays. Ils ont été dépossédés de leurs terres, ce qui revient pour eux à la perte de leur identité. Ils ont vu aussi leurs moyens de subsistance s’amoindrir et leurs sites sacrés confisqués. De 1888 à 1946, ils furent confinés dans des réserves et régis par le Code de l’indigénat qui les maintenait en dehors du droit commun. Les Kanak ont toujours manifesté leur opposition à cette colonisation, mais les incessants soulèvements furent tous réprimés brutalement par l’administration française. https://paris-luttes.info/24-septembre-journee-de-deuil-pour