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Marcuse

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Tout ce qui a été posté par Marcuse

  1. Marcuse

    Sarkozy dormira en prison

    PROCÈS SARKOZY Également condamné à la prison ferme, le porteur de mallettes Alexandre DJOUHRI, symbole des financements occultes à l’œuvre sous la Ve République, écope de la peine la plus lourde des co-accusés (SARKOZY, GUÉANT, HORTEFEUX), soit 6 ans de prison, 3 millions d’euros d’amende et 15 ans d’interdiction de gérer une entreprise. Un coup dur pour la potentielle candidature de Dominique de Villepin, qui est un très proche du Franco-Algérien. Le portrait d’ALEXANDRE DJOUHRI est disponible dans le numéro 542 de F&D https://x.com/faitsetdocs/status/1971635973181112666
  2. Il serait temps que l’ensemble des composantes du mouvement social en France, syndicats, mutuelles et Institut de prévoyance, associations, assume en commun la défense de la Sécu comme un élément essentiel de la démocratie sociale dans notre pays. La chronique avisée de Jean-Philippe Milesy, militant de l’économie sociale et solidaire. Le 4 octobre 2025 sera la date du 80e anniversaire de la promulgation de l’ordonnance créant la Sécurité sociale. Diverses commémorations seront (ou ont déjà été) organisées d’initiative syndicale, politique ou mutualiste. Mais huit décennies après, où en sommes-nous ? Que reste-t-il de l’œuvre révolutionnaire née du programme du Conseil national de la Résistance et portée par Ambroise Croizat et Pierre Laroque ? Que reste-t-il d’une Sécurité sociale, à vocation universelle, financée par les cotisations et gouvernée démocratiquement par les cotisants ? Que reste-t-il du principe de cotisations comme du salaire différé socialisé, marquant la solidarité selon le principe de chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins ? De nos jours ce sont des « charges » grevant les résultats des entreprises et les derniers gouvernements en procédant à d’amples exonérations de cotisations transfèrent des parts du revenu des salariés aux comptes de leurs patrons. Huit décennies après, nous nous trouvons d’une part devant des évocations nostalgiques d’un « âge d’or » fantasmé et d’autre part face à des attitudes résignées devant la néo-Sécu étatisée qui se présente aujourd’hui à nous. L’âge d’or – magnifié il y a quelque temps par « La Sociale » le beau film de Gilles Perret – et revendiqué par les partisans – aux accents souvent religieux – du 100 % Sécu, n’a pas vraiment existé. Si la solidarité universelle et la gestion démocratique ouvrière constituaient effectivement une avancée exceptionnelle dans la mise en place de la démocratie sociale portée tant par le programme du CNR que par la Déclaration de Philadelphie de l’OIT, elles n’ont jamais fonctionné selon le mode si souvent idéalisé. Ainsi en santé, la Sécu d’alors ne remboursait que les arrêts de travail et la Sécu pervertie de nos jours couvre infiniment plus. https://www.humanite.fr/social-et-economie/ambroise-croizat/80-ans-de-la-securite-sociale-un-curieux-anniversaire Nb : Remarque de Bernard Friot sur l'oubli d'Ambroise Croizat
  3. Johann Sebastian BACH: Prelude in C minor, BWV 999 [v02]
  4. Comment les auteurs écolos tentent d’échapper à la bollorisation de l’édition Le monde du livre se concentre entre les mains de quelques grandes fortunes. Entre boycott des groupes d’édition au service d’idées réactionnaires et soutien aux structures indépendantes, plusieurs stratégies cohabitent parmi les penseurs de l’écologie. Jamais la concentration des maisons d’édition entre les mains de quelques fortunes n’a atteint un tel niveau. « Si le phénomène n’est pas nouveau, il n’avait jamais servi aussi clairement un projet politique », alerte l’éditeur indépendant Florent Massot, en référence à Vincent Bolloré. Fin 2023, le milliardaire d’extrême droite, à la tête d’un puissant empire médiatique, a racheté le groupe Hachette (2,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024), n°1 de l’édition en France. L’année suivante, Vincent Bolloré a confié la direction de la maison Fayard à Lise Boëll, ex-éditrice d’Éric Zemmour et de Philippe de Villiers. Une nomination qui laisse entrevoir la même stratégie appliquée à I-Télé, devenue CNews, ou encore au Journal du dimanche : imposer une ligne éditoriale conservatrice, avec une large place aux discours réactionnaires sur l’immigration, l’insécurité, l’anti-« wokisme » et la remise en cause de l’écologie. En France, quatre groupes (Hachette, Éditis, Madrigall et Média-Participations) produisent plus de 60 % des livres. Selon la carte « Édition : qui possède quoi ? » par Agone avec Le Monde diplomatique et Le Vent se lève, 90 % de l’édition est aujourd’hui « contrôlée par une poignée de grandes fortunes plus ou moins liées aux milieux financiers et industriels ». https://reporterre.net/Comment-les-auteurs-ecolos-tentent-d-echapper-a-la-bollorisation-de-l-edition
  5. L’ONG Choisir la cause des femmes a rassemblé dans un livre des lettres envoyées, au début des années 1970, par des femmes désespérées à un professeur de médecine pro-IVG, afin de lui demander de l’aide. À l’origine du livre Lettres pour un avortement illégal (1971-1974), de Choisir la cause des femmes, on ne sera pas surpris de trouver Gisèle Halimi, la cofondatrice avec Simone de Beauvoir de cette association historique. Nous sommes en 1972, l’avocate a construit sa défense au procès de Bobigny notamment en appelant à la barre plusieurs personnalités favorables à la légalisation de l’IVG, dont le professeur de médecine Paul Milliez (qui se revendique catholique), très médiatisé en raison de ses prises de position. https://www.politis.fr/articles/2025/09/lettres-pour-un-avortement-illegal-appels-au-secours/
  6. Marcuse

    Sarkozy.

    Il a été condamné pour association de malfaiteurs. " Des faits d’une gravité exceptionnelle " Je ne sais pas ce qu'il vous faut.
  7. C'est une idée remise au gout du jour? car certains ont réussi avant on dirait
  8. Marcuse

    Sarkozy.

    Le tribunal judiciaire a rendu jeudi sa décision dans l’affaire du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle de 2007. L’ancien chef de l’État a été condamné à cinq ans de prison, avec mandat de dépôt à effet différé, pour association de malfaiteurs. Récit en direct avec les journalistes de Mediapart sur place, dont Fabrice Arfi et Karl Laske depuis la salle d’audience. Les peines prononcées La présidente appelle Nicolas Sarkozy, qui se lève. Elle rappelle sa condamnation pour corruption dans l’affaire Bismuth, née de l’affaire libyenne. Elle lui rappelle qu’il avait minimisé sa condamnation dans l’affaire Bismuth pendant le procès libyen. Elle détaille la gravité des faits qui lui valent une condamnation aujourd’hui. La présidente le présente comme l’organisateur de l’association de malfaiteurs, dont le but « était d’organiser une corruption au plus haut niveau possible une fois élu ». Le tribunal parle de « faits d’une gravité exceptionnelle ». 5 ans de prison pour Nicolas Sarkozy. Le tribunal prononce un mandat de dépôt à effet différé à l’encontre de l’ancien président de la République. Cela signifie que Nicolas Sarkozy ira en prison à une date ultérieure, mais avant tout procès en appel. Nicolas Sarkozy est aussi condamné à 100 000 euros et 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Claude Guéant : 6 ans de prison et 250 000 euros. « Vous avez recherché des financements à l’étranger. Vous avez accepté une somme conséquente. Et vous vous êtes compromis avec Alexandre Djouhri. Vous avez été insincère devant le tribunal », affirme la présidente, qui rappelle qu’il a déjà été condamné dans d’autres affaires. Le tribunal prend en compte son état de santé, raison pour laquelle il écarte un mandat de dépôt. Brice Hortefeux : 2 ans de prison, 50 000 euros, 5 ans d'inéligibilité. La présidente : « Vous avez accepté de rencontrer Abdallah Senoussi condamné pour terrorisme ». « Votre rôle a été décisif, mais votre participation au délit est circonscrite. » Alexandre Djouhri : 6 ans de prison, avec mandat de dépôt, et 3 millions d’euros d’amende. « Vous avez une capacité corruptive de haut niveau, notamment du secrétaire général de la présidence de la République », affirme la présidente. Wahib Nacer, banquier proche d’Alexandre Djouhri : 4 ans de prison et 2 millions d’euros d’amende. Pour le tribunal, son rôle a été « central » dans les montages financiers occultes qui ont permis la commission de plusieurs délits en lien avec Alexandre Djouhri et Claude Guéant. Le tribunal prononce un mandat de dépôt à l’encontre de Wahib Nacer. Cela signifie qu’il quittera le tribunal pour la prison. Khalid Bugshan, un milliardaire saoudien lié à l’intermédiaire Alexandre Djouhri, qui a pu profité de ses comptes pour commettre des délits : 5 ans et 4 millions d’euros d’amende. Bachir Saleh, ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi : 5 ans de prison et 4 millions d’euros d’amende. Absent du tribunal, Bachir Saleh est déjà visé par un mandat d’arrêt. « Il s’est soustrait à la justice française pendant toute la procédure », dit la présidente. https://www.mediapart.fr/journal/france/250925/argent-libyen-de-sarkozy-suivez-le-denouement-du-proces-en-direct
  9. Les mots d'amour - Mayra Andrade
  10. « Boy ». Trois lettres, une syllabe, un mot apparemment anodin. Mais que cache ce terme, lorsqu’il est prononcé dans le vacarme postcolonial du présent ? On l’entend parfois, glissé dans une phrase, jaillissant d’une mémoire ou d’une bouche qui ne sait plus très bien d’où il vient. Il ne désigne pas seulement un jeune garçon, mais convoque des siècles d’assignation raciale, de hiérarchies coloniales, de domesticité imposée. Derrière ce mot, se tissent des imaginaires complexes : celui d’un corps au service, d’une masculinité contrôlé, d’une intimité forcée dans les espaces de la maison blanche - mais plus que. Aujourd’hui encore, ce mot persiste. Ce que cette survivance linguistique révèle, c’est la trace tenace des représentations raciales dans notre langage. Interroger le "boy", c’est alors ouvrir un pan de l’histoire. (...) https://histoirescrepues.fr/boy-echo-dun-mot-charge/
  11. Marcuse

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    Plastic Bertrand - Pognon Pognon
  12. Champs de bataille : l'histoire enfouie du remembrement De Inès Léraud et Pierre Van Hove chez Delcourt Il est une guerre qui n'est jamais mentionnée dans les livres d'histoire. Une guerre à la terre et à la paysannerie. Elle a meurtri les paysages et divisé les villages avant de disparaître de la mémoire collective. Pourtant, de la Bretagne aux Ardennes en passant par le Limousin, des femmes et des hommes se souviennent. Pendant près de quatre ans, la journaliste Inès Léraud est allée à la rencontre des témoins du remembrement. Face aux politiques qui les expropriaient et aux bulldozers qui arrachaient les arbres, certains se sont révoltés, d'autres ont embrassé les promesses de progrès. En s'appuyant sur les recherches historiques les plus récentes, ce récit raconte comment l'État et ses cohortes d'ingénieurs se sont employés à tailler les campagnes sur mesure pour faire de la terre un simple support de production... Et ont orchestré le plus grand plan social du XXe siècle au mépris des habitants et du vivant. Avec cette nouvelle enquête, les auteurs d'Algues vertes, l'histoire interdite remontent aux origines d'une catastrophe écologique et sociale dont les conséquences sont plus que jamais visibles aujourd'hui. Avertissement Ce récit est le fruit d'une enquête de terrain de plusieurs années : collecte de témoignages oraux et de documents dans la presse locale et nationale, dans les archives personnelles de témoins du remembrement et dans les archives départementales. Tous les personnages dessinés existent ou ont réellement existé. Sauf indication particulière, la narration est portée par Inès Léraud. Léandre Mandard est doctorant au Centre d'histoire de Sciences-Po Paris. Sa thèse, en cours de rédaction, porte sur le remembrement en Bretagne. Il a mené avec Inès Léraud une partie des enquêtes de terrain, notamment à Fégréac et à Trébrivan, fourni de nombreux renseignements et archives et conseillé les auteurs sur certains aspects historiques. https://www.lalibrairie.com/livres/champs-de-bataille--l-histoire-enfouie-du-remembrement_0-11466094_9782413075134.html
  13. Marcuse

    Votre série du moment

    La mafia tue seulement l'été Palerme, années 1970. Le jeune Salvatore Giammarresi grandit entre l’école, ses premières amours, les frasques de sa sœur et les rêves de ses parents. Mais comment vivre dans l’ombre de la mafia ? Vue à travers ses yeux, une fresque enlevée sur une période sanglante de l’histoire sicilienne. Un savant mélange entre humour, histoire petite et grande, archives, drame..., raconté à la première personne. Des personnages hauts en couleurs et des acteurs et actrices convaincant.e.s https://www.arte.tv/fr/videos/RC-025460/la-mafia-tue-seulement-l-ete/
  14. Cofondateur de Mediapart, le journaliste Laurent Mauduit a mené une enquête sur le rapprochement progressif entre les entrepreneurs français et l’extrême droite. Au-delà des idéologies, domine l’idée d’un capitalisme sans entraves, affranchi des règles de la démocratie. Fin connaisseur des milieux d’affaires et de leurs liens avec le pouvoir et le personnel politique, connu pour ses nombreuses enquêtes qui ont révélé différents scandales, publiées notamment dans Mediapart et auparavant dans Le Monde, Laurent Mauduit éclaire la porosité croissante, en France, entre les élites patronales et l’extrême droite. Collaborations. Enquête sur l’extrême droite et les milieux d’affaires, Laurent Mauduit, La Découverte, « Cahiers libres », 320 pages, 22 euros Fortes de l’exemple du patronat états-unien, qui n’a eu aucune difficulté morale à s’allier avec le camp trumpiste, notamment les ­milliardaires de la tech pétris d’idéologie libertarienne, les élites hexagonales paraissent suivre la même voie, afin d’éviter (quoi qu’il en coûte moralement) l’arrivée de la gauche au pouvoir, synonyme pour elles de davantage d’impôts sur leurs propriétés. https://www.politis.fr/articles/2025/09/entretien-laurent-mauduit-ce-qui-soude-le-patronat-cest-une-peur-panique-de-la-gauche/
  15. What remains of Edith Finch un jeu avec une DA étonnante, sur fond d'enquête généalogique
  16. Le 24 septembre 1853, un colon Français pose le pied à Balade, un village sur une île du Pacifique Sud, la Kanaky. Il prend possession de l’île au nom de la France. Cette date symbolise aujourd’hui le jour de la prise de possession et le début du colonialisme en Kanaky. Depuis 1853, les kanak ont été relégués géographiquement, économiquement et politiquement dans leur propre pays. Ils ont été dépossédés de leurs terres, ce qui revient pour eux à la perte de leur identité. Ils ont vu aussi leurs moyens de subsistance s’amoindrir et leurs sites sacrés confisqués. De 1888 à 1946, ils furent confinés dans des réserves et régis par le Code de l’indigénat qui les maintenait en dehors du droit commun. Les Kanak ont toujours manifesté leur opposition à cette colonisation, mais les incessants soulèvements furent tous réprimés brutalement par l’administration française. https://paris-luttes.info/24-septembre-journee-de-deuil-pour
  17. « Les Escrocs de … » est une série de vidéos courtes visant à déconstruire des discours trompeurs ou manipulateurs, tenus dans les médias dominants. Chaque épisode se focalise sur un extrait audiovisuel (plateau TV, interview, chronique). Un membre de L’ardeur, expert non légitimé du sujet, vient alors en offrir une analyse, pour contribuer à décomposer le puzzle du capitalisme (comme chacune des conférences gesticulées) et ouvrir nos imaginaires à un idéal commun... Les Escrocs de l'Éco #1
  18. « This little light of mine » par Sister Rosetta Tharpe (1960)
  19. Marcuse

    L'humeur en chanson

    Keny Arkana - Fille Du Vent
  20. Marcuse

    Les Mediaş en France

    Politis : Politis est un des seuls hebdomadaires généralistes 100% indépendant en France. Depuis 1988, Politis propose en 32 pages un regard engagé sur le monde et sur les grands défis de notre époque. Politis s’adresse à toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas être les spectateurs passifs des évolutions du monde, et pour qui l’information n’est pas un produit de consommation mais un levier pour agir. Ancré au cœur de la gauche, de l’écologie politique et des mouvements sociaux, Politis donne de la place aux analyses qui font un pas de côté et tracent d’autres voies possibles. https://www.politis.fr/
  21. « Le dîner du Crif non merci », cinglait en 2016 le vice-président du Front national (FN) Louis Aliot. Le parti d’extrême droite, vexé d’être toujours interdit de participation à cet événement annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), considérait alors comme « un honneur de ne pas participer à ce dîner mondain, communautaire, discriminatoire et stérile ». Neuf ans plus tard, le ton a changé. Le député Rassemblement national (RN) Franck Allisio, candidat à la mairie de Marseille (Bouches-du-Rhône), s’est récemment félicité dans un communiqué d’être devenu « le premier parlementaire du Rassemblement national invité à un dîner du Crif », en l’occurrence celui organisé mardi 16 septembre par l’antenne régionale Marseille-Provence de l’institution. https://www.mediapart.fr/journal/politique/230925/marseille-le-rassemblement-national-s-invite-au-diner-du-crif
  22. merci de prendre la peine de lire la video avant de juger le travail de cet historien universitaire, spécialiste de l'allemagne sur cette période, et une des autorités en la matière. Si toutefois vous préférez le lire sur ce sujet il y a : Les irresponsables : qui a porté Hitler au pouvoir ? https://www.lalibrairie.com/livres/les-irresponsables--comment-la-droite-allemande-a-mis-hitler-au-pouvoir_0-11798932_9782073061195.html?ctx=378385b741f85d8515a0b2925aaf704a
  23. Recentrons un peu le débat. Voici la taxe Zucman ... par Zucman.
  24. Marcuse

    La citation du jour

    "On mesure le degré de civilisation d'une société à sa capacité à s'occuper de ces faibles et malades". Patrick Tort
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