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Marcuse

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Tout ce qui a été posté par Marcuse

  1. Dans un aveu stupéfiant, Larry Fink, PDG de BlackRock, se vante d'un modèle économique mondial fondé sur un accès et une influence sans précédent sur les plus hautes sphères du gouvernement, avant même leur prise de pouvoir. Ses propos révèlent un plan effrayant : exploiter le contrôle des fonds de retraite des nations (du Mexique au Japon en passant par le Royaume-Uni) pour positionner BlackRock comme un « partenaire » indispensable. Ensuite, courtiser systématiquement les candidats politiques, non pas comme des électeurs, mais comme des financiers mondiaux, s'assurant ainsi un accès et une influence, quel que soit le vainqueur. Désormais coprésident du Forum économique mondial, l'influence de Fink est appelée à se formaliser et à s'amplifier. Il ne s'agit pas d'une théorie du complot ; il s'agit d'un dirigeant d'entreprise décrivant ouvertement une stratégie visant à façonner les politiques et la gouvernance depuis le sommet jusqu’en bas. La fusion de la mégafinance (BlackRock), de la gouvernance mondialiste (FEM) et de la présélection politique constitue la menace majeure pour la souveraineté nationale et l'intégrité démocratique de notre époque. C'est le moteur non élu de la machine du « capitalisme des parties prenantes ». Ce n'est pas un investissement, c'est de l'infiltration. » https://x.com/newstart_2024/status/1968292764426092740
  2. Reporterre publie la carte des 50 sites industriels les plus émetteurs de gaz à effet de serre en France, grâce aux données du Réseau Action Climat. Sur le haut du podium, on trouve le géant de la sidérurgie ArcelorMittal. Il y a des classements dans lesquels il vaudrait mieux ne pas figurer. Celui-ci est un. Le Réseau Action Climat (RAC) a sorti, le 18 septembre, la liste des 50 sites industriels les plus émetteurs de gaz à effet de serre en France. Aciéries, raffineries, cimenteries… Reporterre a dessiné une carte des mauvais élèves du secteur. Et surprise ! Le pays a un nouveau champion. Un an plus tôt, c’est l’usine d’ArcelorMittal à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) qui se glissait à la première place du classement. Elle a depuis été détrônée par... sa cousine dunkerquoise, propriété du même géant de la sidérurgie. Désormais, le fabricant d’acier pour les constructeurs automobiles détient avec ces sites les deux premières marches du podium. Leurs rejets constituent à eux seuls un cinquième de ceux de toute l’industrie française. Naphtachimie, une usine spécialisée dans les produits chimiques implantée à une trentaine de kilomètres de Marseille sur la raffinerie de Lavéra, complète le trio. Viennent ensuite six cimenteries du groupe Lafarge, une raffinerie de pétrole de TotalEnergies nichée au bord de la Manche, une unité de production d’Arkema ou encore deux sites de la multinationale experte en transformation de minéraux Imerys. Des scandales à chaque étage Chacun de ces noms d’entreprises évoque un scandale différent. Rejets de polluants illégaux, mise en danger de la vie d’autrui, falsifications de documents… En mars, ArcelorMittal a été mis en examen par le parquet de Marseille. De son côté, Arkema collectionne les accusations de contaminations aux PFAS, et Imerys, désireuse d’ouvrir une mine de lithium dans l’Allier, a été rattrapé il y a six mois par un scandale en Amazonie. Le groupe Lafarge est, lui, soupçonné par la justice de « complicité de crimes contre l’humanité » et « financement d’une entreprise terroriste » — l’État islamique. Sans parler de TotalEnergies, dont l’envers de la politique extractiviste en Ouganda a été dévoilé par Reporterre. https://reporterre.net/Habitez-vous-a-cote-d-un-site-industriel-polluant-Notre-carte
  3. L’homme que vous découvrez ici est mort en 2021. Et pourtant, il a pu témoigner en 2025, lors du procès de son meurtrier. Cette scène de science-fiction, c’est l’IA qui l’a rendue possible. Une première mondiale qui interroge sur l’usage de ces images au sein des tribunaux. Un témoignage venu d’outre-tombe : grâce à l’intelligence artificielle, Chris Pelkey, tué par balles à 37 ans, a “pris la parole” au procès de son meurtrier sous forme d’un avatar digital. Nous sommes le 1er mai 2025, en Arizona. Pour la première fois, un défunt s’exprime dans une salle d’audience. Sa sœur, Stacey Wales, à l’origine de cette initiative, revient sur les détails d’une procédure où elle a fait revivre l’esprit et l’image de son frère. Maura R. Grossman, experte en droit et en éthique de l’IA, décrypte cette nouvelle ère qui s’ouvre dans les tribunaux.
  4. Marcuse

    Tish Murtha

    C'est avec un documentaire sur elle, initié par sa fille, que je me plonge dans son travail passionnant. Elle naît à South Shields, ville délabrée du district de Tyneside, au Nord de l’Angleterre, dans une famille d'origine irlandaise, 3ème d'une fratrie qui en comptera 10. À seize ans déjà, elle quitte l’école et enchaîne les petits jobs. Elle décide d'intègrer une école de photographie documentaire où le directeur, un membre de l'agence Magnum, lui demande ce qu'elle veut photographier. Elle répond :« Je veux apprendre à photographier des policiers donnant des coups de pieds à des enfants ». Candidature acceptée. A peine diplômée, elle retourne dans la banlieue de Newcastle où elle a grandi, et suit des jeunes gens dans leur enfance, et montre à quel point ceux-ci doivent se montrer flexibles pour subsister. Par son travail, témoigne de ce qu'elle a elle-même subi pendant son enfance. Devant cette jeunesse désœuvrée, laissée à son propre sort notamment à cause d'un chômage ravageur, elle déclare en 1980 : "C'est du vandalisme à grande échelle". Elle garde néanmoins son regard tendre sur cette communauté dont elle fait partie, sans pour autant masquer sa colère face à la montée du libéralisme débridé de Thatcher. Elle meurt à 56 ans et la reconnaissance de son œuvre sera tardive, surtout grâce au travail de sa fille Ella qui publiera trois recueils posthumes , notamment Youth unemployement et Juvenile Jazz bands. Ses livres n'ont jamais été édités en français et à ma connaissance aucune exposition ne lui a été consacrée en France jusqu'à présent. Mais nul doute que ce manque sera comblé sous peu ! nb : il existe depuis 2024 un documentaire sur sa vie et son oeuvre, intitulé TISH, realisé par Paul Sng
  5. Marcuse

    Lecornu 1er ministre

    Lecornu, un Premier ministre va-t-en-guerre contre les écologistes Propos méprisants envers les écologistes, soutien à l’usage de la force pour contrer les luttes… Le Premier ministre Sébastien Lecornu a laissé un souvenir amer aux activistes de Bure et Notre-Dame-des-Landes. Sébastien Lecornu ne rechigne pas à se moquer des écologistes lors de dîners privés avec ses collègues politiques, selon Le Monde. Ses allocutions publiques en la matière ne sont guère plus amènes : nommé Premier ministre le 9 septembre par Emmanuel Macron, il s’est distingué par le passé pour son soutien à l’usage de la force contre les luttes écologistes, ainsi que pour ses propos méprisants envers les activistes. Notamment quand il était secrétaire d’État auprès de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire de juin 2017 à octobre 2018. En février 2018, il qualifiait les militants mobilisés contre Cigéo — un projet d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure (Meuse) — de « délinquants » sur Public Sénat. Le mois suivant, il évoquait dans Ouest-France des « zadistes de l’ultragauche violente qui ne seront jamais agriculteurs ». L’ancien ministre des Armées, passé chez Renaissance après plusieurs années chez Les Républicains, n’a pas laissé un bon souvenir aux personnes impliquées dans les luttes à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) et à Bure ; deux dossiers dont Sébastien Lecornu avait la charge ces années-là. Un « brave petit soldat » « Plutôt que de contrer nos arguments sur le fond, il était dans le dénigrement des personnes, ce qui n’est pas normal de la part d’un secrétaire d’État. Il nous a qualifiés de “délinquants”, mais au final nous avons tous été relaxés », explique Angélique Huguin, coordinatrice des Fronts contre Cigéo. La militante antinucléaire fait ici référence à ce qu’elle qualifie de « procédure-bâillon et d’opération de communication et de répression politique » : dans la foulée d’une enquête ouverte en juillet 2017, sept personnes impliquées dans la lutte contre ce projet avaient notamment été accusées d’« association de malfaiteurs », avant d’être totalement mises hors de cause. En février 2018, tout comme les autres opposants à Cigéo, Angélique Huguin avait refusé de rencontrer Sébastien Lecornu, venu sur zone quelques heures après l’évacuation par la gendarmerie du bois Lejuc, alors occupé par des activistes écologistes et antinucléaires. Un « retour de l’État de droit » face à « des gens dont la violence est le mode opératoire », avait alors affirmé l’homme politique, jamais avare de formules martiales. « Lecornu était là pour préparer le terrain à une opération militaire d’expulsion » « C’est sous le mandat de Lecornu et Hulot que l’enquête visant les opposants à Cigéo a été lancée et qu’une cellule de la gendarmerie de Nancy a été spécialement créée afin de nous surveiller. Dans le même temps, et alors même que le bois Lejuc avait été violemment évacué, il affirmait que le gouvernement restait à l’écoute. C’était d’un cynisme incroyable », abonde Corinne François, porte-parole du collectif Bure Stop. Et d’ajouter, pointant la « langue de bois magistrale » de Sébastien Lecornu : « Il n’a aucune considération pour la protection de l’environnement : c’était à l’époque, et c’est toujours, un brave petit soldat au service d’un pouvoir très à droite, qui criminalise les mouvements écolos et ne supporte pas les contestations qui remettent en cause le système consumériste et capitaliste. » Pour la militante, qui se souvient du « silence radio assourdissant de Hulot sur le sujet », Sébastien Lecornu a pu « faire ce qu’il voulait de ce dossier, et notamment de l’esbroufe ». Va-t-en-guerre Ce dernier n’a en effet pas obtenu cette fonction de secrétaire d’État par hasard. Comme le raconte Le Monde, c’est le Premier ministre de l’époque, Édouard Philippe, dont il est un proche de longue date, qui l’a fait entrer au ministère de la Transition écologique en juin 2017. Le but : que son fidèle lieutenant s’occupe des dossiers les plus délicats, mais aussi qu’il « surveille » Nicolas Hulot, pour qui il ressentait de la méfiance. « Lecornu était là pour serrer la vis et préparer le terrain à une opération militaire d’expulsion et à une vengeance destructrice de l’État plutôt qu’à une issue apaisée », dit Benoît, habitant de la zad de Notre-Dame-des-Landes. En mars 2018, quelques mois après l’abandon par l’État du projet d’aéroport dans le bocage nantais, Sébastien Lecornu avait sommé dans Ouest-France les personnes souhaitant rester vivre sur ces terres de « revenir dans l’État de droit par l’agriculture », notamment en se déclarant auprès de la Mutualité sociale agricole. « Le compte à rebours est lancé », avait-il alors prévenu, assurant que, le cas inverse, une « phase d’expulsions » serait lancée. Celle-ci a finalement eu lieu en avril 2018, une trentaine d’opposants étant alors blessés par les forces de police, selon le service médical des habitants de la zad. « Lecornu fait partie de ces dirigeants politiques va-t-en-guerre qui ont alimenté le récit toxique et mythifié du tri à faire entre une minorité de supposés “bons zadistes agriculteurs” et de supposés “méchants cagoulés” », développe Benoît, pour qui les déclarations préalables du secrétaire d’État, « dénuées de toute préoccupation écologique », n’auront servi qu’à justifier la répression des opposants à la politique gouvernementale. « Ce n’est d’ailleurs pas pour rien si, quelques années après avoir défendu le déferlement sur la zad de grenades, tanks et militaires venus détruire maisons et fermes, il est devenu ministre des Armées. » Selon le militant, la « situation climatique et foncière actuelle » en France donne pourtant largement raison à « l’expérience écologique, paysanne, sociale et politique » qu’ils poursuivent toujours dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes. https://reporterre.net/Lecornu-un-Premier-ministre-va-t-en-guerre-contre-les-ecologistes
  6. Marcuse

    La citation du jour

    «La rancune, c'est boire du poison dans l'espoir que l'autre meure.» Nelson Mandela
  7. ça marche bien cette technique je trouve, ça dépanne vraiment il y a une application mobile gratuite, RespiRelax, qui est bien fait en cas de stress/crise d'angoisse
  8. Les membres des Natifs condamnés pour injures envers Aya Nakamura Dix membres du groupuscule identitaire ont été condamnés à des amendes pour la banderole dénonçant la participation de la chanteuse à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Parmi eux, une assistante parlementaire du RN, en fonction au moment des faits. IlsIls étaient seulement trois sur les treize prévenus à avoir estimé devoir assister à leur propre procès début juin. Des membres du groupuscule identitaire Les Natifs étaient jugés pour une banderole raciste s’opposant à la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Mercredi 17 septembre, la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement. Dix membres ont été reconnus coupables mais seulement d’une injure publique aggravée. Le tribunal correctionnel de Paris a requalifié les faits, considérant qu’il ne s’agissait pas de provocation à la haine en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion, telle que l’accusation l’avait estimé, mais d’injure publique aggravée, une infraction moins grave. Deux des personnes poursuivies ont été condamnées à 3 000 euros d’amende ferme, un à 3 000 euros dont 1 000 euros avec sursis, quatre à 3 000 euros dont 2 000 euros avec sursis, et trois à 2 000 euros avec sursis. Trois militants ont été relaxés. Le 9 mars 2024, après l’évocation de la participation d’Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques (JO), le groupuscule Les Natifs avait posté sur ses réseaux sociaux une photo d’une banderole tendue par une dizaine de ses membres sur les bords de Seine, sur laquelle on pouvait lire : « Y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ! » (l’expression « Y a pas moyen » renvoie à son hit Djadja). Une manière de fustiger la participation pressentie de la Franco-Malienne, artiste francophone la plus écoutée du monde, à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris. Comme l’avaient révélé Mediapart et StreetPress, l’enquête menée par l’Office central de lutte contre les crimes de haine et la haine en ligne (OCLCH) a non seulement permis d’identifier les hommes et les femmes qui portaient la banderole, mais aussi de mettre en exergue leur « idée de vouloir stigmatiser Aya Nakamura non pas en raison de sa culture mais de son origine africaine ». Lors de l’audience, au début du mois de juin, la procureure avait réclamé des peines de quatre mois avec sursis à quatre mois d’emprisonnement ferme, en dénonçant « la rhétorique haineuse » des mis en cause et « le caractère raciste et discriminatoire » de la banderole visant à « humilier cette chanteuse en raison de ses origines maliennes ». « Il y a une volonté de hiérarchiser les Français, ceux qui le sont depuis la naissance et ceux qui ont été naturalisés », avait-elle insisté. Dans un communiqué diffusé mercredi après-midi, SOS Racisme, partie civile dans l’affaire, s’est félicité que « la justice rappelle le caractère délictuel des propos incriminés » tout en regrettant que « les réquisitions du parquet qui comprenaient des peines de prison » n’aient pas davantage été « suivies » par le tribunal. Des prévenus silencieux Sur les bancs des prévenus, ils étaient seulement trois à avoir assisté en juin à l’audience. Parmi eux, Capucine Colombo, une chargée de communication âgée de 21 ans qui était alors la collaboratrice de trois députées Rassemblement national (RN). Selon les conclusions de l’enquête, Capucine Colombo aurait acheté le drap blanc ayant servi de banderole, puis participé à sa confection ainsi qu’aux communications du groupuscule après l’événement. https://www.mediapart.fr/journal/france/170925/les-membres-des-natifs-condamnes-pour-injures-envers-aya-nakamura
  9. Duo Menguy / Le Pennec - Tempus Fugit
  10. Leo Wright - jazz flute (1961)
  11. Marcuse

    Box Rap !

    Trajectoire - Népal
  12. Marcuse

    Les reprises des chansons...

    Baaziz - Je m'en fous Renaud - Hexagone
  13. Les réseaux sociaux existent depuis environ 30 ans mais l'école ne nous apprend pas comment ils sont construits : - Leur but est maximiser le temps passer sur les plateformes (donc leur profit) en utilisant tous les biais cognitifs possibles, notamment le désir de complétude - Ils utilisent tous les biais cognitifs existants, avec l'aide de neurologues, psychiatres, comportementalistes qui construisent la dépendance de façon extrêmement intentionnelle, en utilisant notamment un outil inventé en 1930 par le psychologue le plus tordu du XXeme siècle : Skinner. Un système de récompense aléatoire avec de la nourriture a été testé sur les animaux. Ils ont donc appliqué la boite de Skinner aux réseaux sociaux, avec pour objectif de nous aliéner : des récompenses aleatoires, un savant mélange de suggestions qui tantôt nous intéressent tantôt nous indiffèrent. Résultat : Une simple envie de scroller quelques instants se transforme en un enchainement de swipes incontrolés, qui fait qu'on passe 1 heures en mode zombie sans s'en rendre compte. Explication par Alain Damasio
  14. Economiste et sociologue, enseignant à Nanterre. Il est celui qui a théorisé le salaire à vie et la retraite à 50 ans. Des solutions pour faire face à la perte de sens au travail que Bernard Friot défend depuis plusieurs années à travers de nombreux ouvrages et l'association Réseau salariat : "Notre objectif est de prolonger, diffuser une pensée révolutionnaire orientée vers l’appropriation collective des moyens de production (aussi bien industriel que sanitaire, culturel, éducatif...) et l’octroi à toutes et à tous d’un salaire à vie." "Réseau-Salariat s'inspire de l'expérience massive et de long terme d'un déjà-là révolutionnaire. En effet, des pratiques collectives de travail et de production alternatives au système capitaliste sont pratiquées au quotidien par les fonctionnaires, les parents, les retraité.e.s, les chômeur.e.s ..." Quelques une des ses idées brièvement résumées : - le marché du travail actuel, c'est le chantage à l'emploi. Il faut donc enrichir la citoyenneté de la souveraineté sur le travail, avec le salaire à la qualification personnelle - être retraité, ce n'est pas le droit aux loisirs, c'est le droit à enfin travailler sans employeur ni actionnaire. La retraite, ce n'est pas la fin du travail donc. D'ailleurs, les retraités contribuent de manière considérable à la production La retraite à 50 ans. Une interview éclairante sur France Culture, sur les retraites également. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-invite-e-des-matins/et-pourquoi-pas-la-retraite-a-50-ans-1047900 Revenu universel et salaire à vie
  15. Financements privés, cours orientés, discours sur l’écologie censurés... L’école d’ingénieurs Polytechnique est sous l’influence des multinationales, dénonce l’Observatoire des multinationales. Quitte à museler ses étudiants. Sa gouvernance, ses financements, son secteur de recherche et même sa vie étudiante : l’École polytechnique est largement influencée par les grandes entreprises, révèle le rapport Polytechnique, une école d’État sous emprise, publié le 17 septembre par l’Observatoire des multinationales. Auteur principal de ce travail, Romain Poyet connaît de l’intérieur cette école d’ingénieurs dont les élèves sont sous statut militaire : il y a étudié trois ans avant de rejoindre l’Observatoire. Pour Reporterre, il décrit une école prestigieuse de plus en plus soumise aux logiques du CAC 40, au détriment de sa mission d’intérêt général et de l’urgence écologique. Reporterre — Votre enquête montre que des dirigeants de grandes entreprises occupent des postes clés dans les instances de Polytechnique. Que révèle cette présence sur la manière dont l’école est gouvernée ? Romain Poyet — Un modèle de réussite qui domine, à Polytechnique, c’est celui du PDG du CAC 40, du grand patron d’une multinationale. Les conférences proposées aux élèves, les intervenants, les anciens élèves mis en avant : beaucoup d’éléments convergent vers cette image. Dans les instances de gouvernance se trouve un nombre disproportionné de dirigeants de très grandes entreprises françaises et internationales. Sur 24 membres du conseil d’administration de Polytechnique, 6 représentent des grandes entreprises (dont TotalEnergies, Sanofi et Thales) et le conseil d’administration de la Fondation de l’X [qui finance et soutient le développement de l’école] est également largement composé de grands patrons (Arkema, Sopra Steria, Sanofi, Thales, etc.). Cela crée un effet d’entre-soi, où un petit cercle de décideurs pèse sur l’orientation de l’école. Un exemple marquant est celui de Marwan Lahoud, ancien dirigeant d’Airbus et président de l’association des anciens élèves jusqu’en 2023. Lors du projet d’implantation de LVMH sur le campus, il avait directement pris position pour soutenir l’opération, orientant même un sondage auprès des élèves en présentant les partenariats avec les grandes entreprises comme une évidence positive. Cela contribue à normaliser l’emprise des multinationales. Pourquoi cela nous concerne-t-il tous ? Polytechnique forme une partie des futures élites économiques et politiques du pays. Chaque année, 500 nouveaux étudiants y sont financés par plus de 150 millions d’euros d’argent public. Les valeurs transmises — compétitivité, croissance, pouvoir individuel — influenceront ensuite leurs choix dans les ministères, les grandes entreprises et les administrations. Vous indiquez que plus de 15 % du budget de Polytechnique provient de financements privés, en partie défiscalisés. Quelles conséquences concrètes cela a-t-il sur la recherche et l’enseignement ? L’influence se joue dans la définition des priorités. Certains savoirs sont valorisés, d’autres marginalisés. Sur l’écologie, par exemple, Polytechnique est coincée entre deux logiques contradictoires. D’un côté, elle doit afficher un discours « à la page » pour répondre aux mobilisations étudiantes. De l’autre, elle continue de former ses élèves pour les grandes entreprises qui la financent et l’influencent. (...) Résultat : beaucoup de communication verte, mais peu de transformations réelles. La recherche se concentre sur le climat, qu’elle réduit à une question d’énergie et de CO2. On néglige la biodiversité, la sobriété, les modes de vie. Un bon cours sur le climat existe, mais il représente à peine 3 % de la formation d’ingénieur. Le reste de la scolarité valorise des approches purement techniques — intelligence artificielle, finance, robotique —, sans réflexion sur leurs effets sociaux et écologiques. « L’administration a tout simplement interdit un discours d’élèves sur l’écologie » https://reporterre.net/Polytechnique-est-sous-l-emprise-des-multinationales
  16. L’extrême droite et son mécène Pierre-Édouard Stérin s’infiltrent à l’université catholique de l’Ouest Le mécène revendiqué de l’extrême droite française finance depuis 2023 l’université catholique de l’Ouest, révèlent Disclose, La Topette et Reflets.info. Abrité derrière un discret fonds de dotation, Pierre-Édouard Stérin, qui rêve de reconquête culturelle et politique, investit l’un des plus importants établissements privés du pays, où nombre d’enseignants et d’étudiants sont déjà acquis aux idées de la droite radicale. C’est l’un des plus importants établissements d’enseignement privé en France. Avec huit campus implantés dans l’ouest du pays et deux autres récemment créés à la Réunion et en Nouvelle-Calédonie, l’université catholique de l’Ouest (UCO) accueille pas moins 13 000 étudiant·es chaque année. Elle attire aussi des personnalités politiques de premier plan : François Bayrou et Bruno Retailleau s’y sont rendus respectivement en 2022 et 2023 pour prononcer le discours inaugural du département de science politique du campus d’Angers, le fief historique de l’UCO. Une autre personnalité de plus en plus influente à droite s’intéresse aussi à la Catho. Son nom : Pierre-Édouard Stérin. En 2023, l’homme d’affaires, qui a connu le succès grâce aux coffrets cadeaux « smartbox » et dont la fortune est aujourd’hui estimée à 1,6 milliard d’euros, est devenu l’un des grands mécènes de faculté, comme l’ont découvert Disclose et le journal du Maine-et-Loire La Topette. À 51 ans, l’entrepreneur, exilé fiscal en Belgique, se dit animé d’une mission quasi divine : « Investir pour le redressement de la France et la promotion du Christ ». Sa bataille culturelle, il entend la mener au travers d’un plan bien précis baptisé « Periclès », pour Patriotes, Enracinés, Résistants, Identitaires, Chrétiens, Libéraux, Européens, Souverainistes. Le programme, révélé par l’Humanité, est doté de 150 millions d’euros sur dix ans, dont une partie doit servir, par exemple, à aider le Rassemblement national à conquérir 300 villes aux élections municipales de 2026. Celui qui réclame « plus de bébés de souche européenne », entend aussi, et surtout, investir dans l’éducation qui, selon lui, doit être reprise aux « cerveaux de gauche». Instituts de formation politique, école de journalisme, établissements privés catholiques… Le businessman a fait de l’école son « premier terrain de lutte idéologique». À l’académie Saint-Louis, un internat catholique qu’il finance dans le Loir-et-Cher, et où Disclose s’est rendu lors d’une journée portes ouvertes au printemps dernier, la reconquête passe notamment par le recrutement des équipes éducatives. Ici, pour assurer les cours d’éducation à la vie affective et à la sexualité, la direction va faire appel, selon nos informations, à des religieuses et des mères de famille formées par l’Alliance Vita, une association anti-avortement aux valeurs pourtant très éloignées du programme officiel. (...) https://disclose.ngo/fr/article/lextreme-droite-et-son-mecene-pierre-edouard-sterin-sinfiltrent-a-luniversite-catholique-de-louest
  17. Marcuse

    Veille pédocriminalité

    Pédoland : la fin du silence Une compilation très dense et violente sur la pédocriminalité en France. https://odysee.com/@Pedopolis.com:1/pedolandlafindusilence:4
  18. Marcuse

    Infos Covid... ????

    LE DR BENOÎT OCHS A GAGNÉ ! Le médecin a fait récuser le juge qui l'avait traité de complotiste et a gagné face a ceux qui voulaient le suspendre pour avoir guéri des patients en 2020 et fait des certificats de non port du masque à des enfants. https://x.com/FrammeryChloe/status/1967929990441517541
  19. Marcuse

    Qui est le vrai Macron?

    "Le grand détournement" de Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre
  20. Une militante d’extrême droite, référencée par les services comme proche de la mouvance néonazie, enseigne l’histoire au collège Sainte-Marie de Neuilly, où ont officié comme professeures les résistantes Odile de Vasselot et Marie-Madeleine Davy. https://x.com/Brevesdepresse/status/1967561781217530068
  21. « Suicide », « piège mortel »... Les patrons de la tech partent à l'offensive contre la taxe Zucman Les patrons des start-up les plus en vue seraient concernés par la taxe sur les très hauts patrimoines. Accusant l’économiste porteur de ce projet d’impôt d’incompétence autant que d’inconséquence, ils promettent l’apocalypse économique si elle était adoptée. Les patrons de la tech française se dressent comme un seul homme – il n’y a quasiment pas de femmes – contre la taxe Zucman, rappelant la poignée de retraités propriétaires sur l’île de Ré devenus symboles des anti-ISF il y a vingt ans. Ces derniers jours, les tribunes fleurissent dans la presse libérale pour dénoncer " une casse de l’élan entrepreneurial français " (l’Opinion), " un suicide économique assisté " ou encore " un piège mortel qui détruira la French Tech et son 1,3 millions d'emplois " (Les Echos). Une estimation suprenante dans la mesure où, selon Bercy, l'ensemble de la Frecn Tech emploie 350 000 personnes. https://www.humanite.fr/social-et-economie/gabriel-zucman/suicide-piege-mortel-les-patrons-de-la-tech-partent-a-loffensive-contre-la-taxe-zucman
  22. Les nouveaux médicaments anti-obésité n’étant pas remboursés, la vente illégale d’injections amaigrissantes augmente. Mediapart a enquêté sur les plateformes qui fournissent des produits et ordonnances en quelques clics, non sans risques pour la santé. EnEn août 2025, une patiente âgée d’à peine 20 ans appelle le 15 en panique. Elle s’est injecté 1 milligramme (mg) de ce qu’elle pense être du Wegovy, le médicament anti-obésité produit par Novo Nordisk, au lieu de 0,1 mg, la dose recommandée par le site sur lequel elle l’a acheté moins cher qu’en pharmacie et sans l’ordonnance nécessaire. « Elle m’a dit qu’elle l’avait trouvé sur Leboncoin, qu’elle l’avait reçu dans une simple enveloppe et qu’elle n’avait vu aucun médecin. Elle ne présentait pas de symptômes, mais était très inquiète de s’être injecté dix fois plus de produit que ce qu’elle croyait. J’ai géré son cas comme pour une intoxication volontaire médicamenteuse de produit inconnu et j’ai envoyé les pompiers », se rappelle une médecin régulatrice du Service d’aide médicale urgente (Samu) de l’hôpital de Grenoble. https://www.mediapart.fr/journal/france/150925/le-dangereux-marche-parallele-des-medicaments-anti-obesite
  23. Plus de 100 000 manifestants ont défilé dans les rues de Madrid, dimanche 14 septembre, interrompant définitivement la dernière étape de la Vuelta, le tour cycliste espagnol déjà perturbé ces dernières semaines par de multiples mobilisations contre le génocide à Gaza. Contre le génocide à Gaza, ils étaient plus de 100 000 dans les rues de Madrid, dimanche 14 septembre, où devait se tenir la dernière étape de la Vuelta. Le tour cycliste espagnol a été emporté par Jonas Vingegaard, vainqueur au classement général, mais les 58 derniers kilomètres n’auront pas été disputés au profit d’une immense manifestation de solidarité. Sur Gran Via, les barrières sont tombées et, après un léger mouvement de panique, une immense foule dans laquelle se trouvaient des familles avec pour certaines de jeunes enfants en poussette, ou des personnes âgées, a défilé tranquillement, encadrée par des policiers. Des scènes similaires se sont répétées dans d’autres points de la ville. Près de la gare d’Atocha, les policiers ont répliqué dans un premier temps plus fermement, en chargeant et en lançant quelques grenades lacrymogènes, avant finalement, de laisser les manifestants défiler aux cris de « Boycott Israël », « Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide ! » ou « Halte aux morts d’enfants innocents ! ». Pedro Sanchez a dit son « admiration » pour les manifestants De multiples mobilisations, quasi quotidiennes, avaient déjà perturbé les précédentes étapes de la course. Lors de la 5e étape, par exemple, l’équipe appartenant à Sylvan Adams, homme d’affaires et « ambassadeur autoproclamé d’Israël » s’était vue gênée par des manifestants sur la route lors du contre-la-montre par équipes. Le 3 septembre, rebelote, lors de la 11e étape, au Pays basque, au point que Kiko Garcia, le directeur technique de la course, a dû la neutraliser et ne pas déclarer de vainqueur. Dimanche, à une cinquantaine de kilomètres, les coureurs, eux, ont mis pied à terre. Quelques instants plus tard, la direction de la course a annoncé son arrêt définitif. « La Vuelta, c’est une excuse pour venir montrer notre soutien » aux Palestiniens, a expliqué à l’AFP, avant l’irruption sur le parcours des manifestants, Rosa Mostaza Rodriguez, une enseignante de 54 ans, robe rouge et foulard vert sur la tête. « Je n’aime pas que nous soyons arrivés à ça parce que cette course n’aurait jamais dû avoir lieu. Israël commet un génocide à Gaza et ne devrait pas participer à ces événements internationaux », a estimé pour sa part José Luis Fernández, 74 ans, professeur d’université à la retraite, défilant après l’interruption de l’épreuve. Un avis partagé par la ministre du Travail Yolanda Diaz, issue de la plateforme Sumar et N.3 du gouvernement. « Israël ne peut participer à aucun événement tant qu’il continue de commettre un génocide », a-t-elle jugé saluant le fait que « la société espagnole ne tolère pas que le génocide à Gaza soit normalisé dans des événements sportifs ou culturels ». De quoi s’attirer de nouveau les foudres de Tel Aviv. La semaine dernière déjà, alors que l’Espagne venait d’annoncer un embargo sur les armes et le carburant pour « mettre fin au génocide à Gaza », Israël, taxant cette initiative de « campagne antisémite », a aussitôt riposté en frappant d’interdiction d’entrée Yolanda Diaz et sa collègue ministre de la Jeunesse et de l’Enfance Sira Rego. Alors que la droite espagnole s’est déchaînée dimanche soir – le chef du Parti populaire, Alberto Nunez Feijoo qualifiant sur X de « honte internationale relayée dans le monde entier » l’interruption de la Vuelta -, le premier ministre de gauche Pedro Sanchez a salué plus tôt dans la journée les mobilisations faisant part de son « admiration » pour les manifestants tout en disant son « respect » des sportifs. Il a également suggérer d’exclure d’Israël des compétitions sportives “tant que la barbarie continuerait” à Gaza. “Ce qu’il s’est passé est totalement inacceptable”, a de son côté déploré le directeur du Tour d’Espagne cycliste Javier Guillén, s’inquiétant de la bonne tenue de futures étapes du Tour de France, dont le départ se fera à Barcelone en 2026. Reconnaissance de la Palestine, sanctions contre Israël, solidarité avec les manifestants… Emmanuel Macron pourrait en prendre de la graine. https://www.humanite.fr/sports/cyclisme/ce-nest-pas-une-guerre-cest-un-genocide-la-derniere-etape-de-la-vuelta-2025-interrompue-en-soutien-a-gaza
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