Auger

Je vais illustrer par un exemple un peu idiot et caricatural : j'ai 5 ou 6 ans et je joue avec des copains, au loin, dans mon champ de vision je vois une grosse femme rousse frapper durement son enfant. Cet évènement parvient à peine dans mon champ de conscience et y disparait très rapidement (et peut-être définitivement), pourtant tout au long de ma vie je vais haïr les grosses femmes sans savoir pourquoi. Où est le libre arbitre, la "liberté" ? Et bien, je pense que 90 % (pour donner un ordre de grandeur) de nos choix procèdent de ce fonctionnement, et j'en déduis que la liberté (du moins, celle-là) n'existe pas réellement.

Oui, mais très modestement (et pas énormément) de mon point de vue... La liberté, c'est être conscient et libre de ses propres choix, avis, préférences, actions. Peu importe de souffrir ou pas en adoptant un "non choix" : ça ne me rend pas plus ou moins libre. S'accrocher à ce mythe de liberté est important pour beaucoup, pas pour moi, car je pense que ce n'est qu'un leurre. Ce n'est que mon opinion, peu importe que j'aie raison ou tort, c'est sans conséquence.

Je me souviens d'un homme assez bourru, assez brutal, assez sûr de lui et de ses opinions ; je ne le voyais pas comme un modèle d'Humaniste (mais, au fond, je n'en savais rien). Paix à son âme.

"La liberté", à mes yeux c'est vraiment un fantasme. D'abord parce que les règles (plus ou moins contraignantes) d'une société nous empêchent (et c'est souvent une bonne chose) d'être libres de nos penchants, de les réaliser et de les assumer. Ensuite, parce qu'on doit être conscient à 5 ou 10 % du pourquoi et du comment de nos goûts et de nos "choix", que l'on subit davantage qu'autre chose... Pourquoi j'aime la couleur rouge, les rousses ou les brunes, les pommes ou les films d'Alain Delon ? Je n'en sais rien ! Elle est où la liberté ?

Si les "politicards" sont devenus ainsi, alors je pense que nous le sommes devenus aussi. Les politiciens ne viennent pas de la planète Mars, mais d'une même population, la nôtre ; je crains qu'ils ne soient que l'image (certes en pire) de ce que nous sommes dorénavant collectivement. Bon, Je te souhaite malgré tout une excellente année, Passiflore.

Je pense qu'il faudrait quand même tester la qualité de réception du wifi avant toutes choses : Netflix demande beaucoup de bande passante, si le signal wifi n'est pas suffisamment puissant, ça risque de... déconner...

C'est exact, mais hormis la faute de conjugaison, je trouve la tournure étonnante...

Je trouve ça plutôt excellent. Quelques remarques mineures : ton nom doit être en majuscules, comme Proviseure en fin de lettre. "si vous me laisser faire part à" : je trouve cette tournure de phrase bizarre dans le contexte, mais c'est peut-être moi qui ne connait pas... L'enthousiasme est peut-être un peu forcé, mais il paraît qu'il ne faut pas hésiter à mettre le "paquet" dans ce genre de lettres, donc je ne sais pas trop...

Chacun son truc : certains trouvent leur équilibre dans la boxe, le jardinage, la peinture, la méditation... "tout" n'est pas fait pour tout le monde et chacun a ses préférences et ses inclinations pour ce qui le fera se sentir réellement "vivant"... En ce qui me concerne, je ne mets aucune échelle de valeur dans quoi que ce soit... dans ce domaine en tout cas...

Bravo, tu as bien du mérite je trouve !

La méditation de pleine conscience - puisqu'elle est évoquée dans ce topic - représente effectivement - de mon point de vue - une des plus belles expériences de la vie. Le plus compliqué est de s'y tenir tous les jours sans se laisser "parasiter" par les turpitudes du "quotidien"... et ça, sauf si on est le Dalaï Lama, c'est vraiment difficile.

Hypothèse qui est de plus en plus réfutée.. 100 % d'accord !

Tu as compris le fond (de sauce) du débat : patates si Bourguignon et semoule si Couscous.

L'existence de Dieu est pourtant une des rares qui méritent d'être posées... Comme : Couscous ou Bourguignon ce soir ?

Magnifique.

Souvent "un clou chasse l'autre" ; du coup, le meilleur moyen d'oublier quelqu'un, c'est de lui trouver un remplaçant.

Ce n'est pas seulement le meilleur, c'est le seul.

J'aime bien faire la différence entre grossièreté et vulgarité. La grossièreté, c'est employer des mots grossiers : chier, merde, con,... La vulgarité, c'est (entre autres) évoquer des choses que l'on a, devant des gens qui n'en n'ont pas : la santé, l'amour, l'argent... Voilà, c'était ma réponse à la question.

RIP : les cardiologues, endocrinologues, nutritionnistes, diététiciens, sont en deuil !

Dans ce genre de "jeux", c'est le dernier arrivé qui se fait b..s.r : d'où l'intérêt de faire rentrer plein d'autres après soi...

Je ne souscris pas en cette opposition systématique méchanceté/connerie (tiens, j'imite du "Fraction" ) La connerie rend souvent méchant : elle empêche l'existence s'un surmoi suffisamment robuste (et donne libre cours à ses pulsions les plus primaires) ou permet de déployer sa propre méchanceté par l'absence d'un raisonnement socialement "sain". Après, je suis d'accord : on peut être particulièrement méchant sans être particulièrement con. Toutes les Ferrari sont rouges (je sais, ce n'est pas le cas, c'est un exemple) ne signifie pas que toutes les voitures rouges sont des Ferrari.

ça, c'est pas gentil, c'est même particulièrement méchant et idiot ! "qualités extrinsèques" ne semble pas s'appliquer à quelqu'un mais à quelque chose, Einstein ! Le pire, c'est que je ne crois même pas qu'il soit méchant... (on cache souvent quelque chose par son contraire, par exemple sa peur par de l'agressivité, sa souffrance par de la méchanceté, ses doutes par de l'arrogance...)

Normal : c'est pas fait pour être compris, c'est peut-être même l'objectif principal

Je suis d'accord sur la non-convertibilité du dollar en or depuis 1971. Pour ce qui est d'une "monnaie" qui serait adossée aux mathématiques : merci pour le sourire de la journée. Effectivement, vous ne pouvez rien pour moi.