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Tout ce qui a été posté par CAL26
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Je crois qu'on peut voir ici la violence de l'enfance émerger. Untel ou unetelle aurait suggéré que ce qu'il-elle a fait de son enfance l'a incité(e) à dire qu'on pouvait choisir ce qu'on fait de son enfance mais des forumeurs ont considéré que ce genre de propos était irresponsable alors il ne s'agit plus de débattre mais d'agresser le(la) coupable pour qu'il s'éduque enfin et ne se permette plus de tels propos. Le psychisme humain est infiniment complexe donc et même si on commet des erreurs flagrantes tout le monde commet des erreurs devant une telle complexité. L'humilité devrait inciter au moins à se rappeler que personne ne connait la vérité sur le sujet et plus encore devrait essayer de canaliser sa haine (je croyais que les insultes étaient ici proscrites) quand des propos ne sont pas conformes à ses certitudes.
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Une discussion à géométrie invariable est moins intéressante.
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C'est le problème avec la médiatisation du terme "résilience". Parce qu'elle a été caricaturée, elle est devenue une injonction sociale (il faut être résilient) qui n'a aucun lien avec la notion en psychiatrie.
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La psychiatrie et l'ethnopsychiatrie (il me semble que ce n'est pas Cyrulnik qui a créé la notion) décrit des conditions générales favorables à la résilience. Y a t'il une part liée aux différences individuelles dans le fonctionnement psychique, sans doute mais la psychiatrie tient aussi compte des conditions sociales dans lesquelles une sorte de méthode pourrait participer.
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Parce qu'elle est simplifiée, caricaturée suite à sa médiatisation. C'est aussi le problème de, par exemple, l'éducation positive.
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Il y a de la simplification source de contre sens quand on découpe en petites tranches un message déjà pas très développé. Notamment en parlant de différences interindividuelles tant pour l'intensité d'un traumatisme et de l'impact qu'il peut avoir pendant toute sa vie c'est en pensant à la notion de résilience qui est complexe et qui mêle la subjectivité mais aussi l'environnement social du sujet pour rappeler que non seulement à trauma égal mais même à traumatisme égal, une multitude de facteurs font que l'impact ne sera pas le même. C'est peut-être pour toi une évidence mais ça n'a de l'évidence que l'apparence (sans jeu de mots).
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Heureusement qu'on n'est pas assignés aux traumas de l'enfance. Tous ce qu'on appelle traumas ne donne pas forcément des traumatismes, et quand ils en donnent ils sont d'intensité et ont un impact différent selon les individus et les conditions futures... Mais l'enfance est sûrement toujours présente d'une manière ou d'une autre. Par analogie à la question "qu'avez-vous fait de vos 20 ans", il est pertinent de se demander à la fois "qu'a fait de vous votre enfance ? " et "qu'avez-vous fait de votre enfance" ?
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A votre enterrement , quels titres de chansons ?
CAL26 a répondu à un(e) sujet de G2LLOQ dans Inclassables
Pas vu. Mais c'était pour donner une solution à "qu'est-ce qu'on est serrés au fond de cette boîte". -
C'est inouï cet "extrémisme" qui consiste à caricaturer, déformer les propos jusqu'à fermer tout débat. Je me demande si ce ne serait pas une sorte de "point Godwin".
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A votre enterrement , quels titres de chansons ?
CAL26 a répondu à un(e) sujet de G2LLOQ dans Inclassables
"Allumer le feu". -
Si nos opinions nous enferment, empêchent tout débat, toute remise en question c'est qu'à la fois elles ne sont pas le fruit de la réflexion et ne la permettent pas. Il ne s'agit pas nécessairement d'avoir des opinions différentes de celles de la majorité, de celles qui font consensus mais de savoir les étayer (par des arguments qui permettent de donner du sens à une opinion). Or quand une opinion est bien étayée, elle permet le débat et donc la remise en questions permanente. Si les opinions sont influencées, ce travail d'étayage, d'analyse et donc de synthèse est forcément singulier c'est-à-dire que personne ne peut le faire à la place du sujet lui-même. Le niveau 0 de la réflexion c'est "c'est mon opinion tu as la tienne on ne peut pas en débattre" parce que c'est n'avoir aucune considération pour la complexité.
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Je ne sais pas s'il était bien informé mais il ne citait aucune source. Le reste de ton message n'a aucun lien avec mon intervention.
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Effectivement le tribunal médiatique est tout aussi irrationnel au détriment des accusatrices, mais je ne considère pas que ça équilibre une balance. Donc je le répète le problème de la violence est un problème d'abord sociétal et il est donc celui de la population toute entière. Mais nous abordons un sujet délicat et si une évolution dans les moeurs était nécessaire, et reste encore nécessaire, il convient de prendre conscience qu'elle passe aussi par une violence symbolique qui fait aussi des dégâts : des accusatrices ne sont pas respectées et des accusés dont une partie (qu'il est très difficile de quantifier) sont innocents subissent aussi une grande violence symbolique. Alors certes des actes commis réellement ne sont pas punis et c'est tout à fait regrettable. Mais au nom de cela il est également violent de considérer comme négligeables les accusations à tort quand bien même elles seraient minoritaires. Il n'y a pas d'autre solution que de laisser la justice faire son travail tout en conservant ses principes et c'est aller trop vite en besogne que de considérer que si une minorité des plaintes déposées aboutit à une condamnation, c'est nécessairement parce qu'elle néglige les violences sexuelles et sexistes.
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La science a un impact sur la morale notamment parce qu'elle interroge notre responsabilité acquise et qui par des connaissances nouvelles doit être mise à jour. Un sujet a été crée samedi dans animaux, alors je fais le lien pour ceux qui ne l'auraient pas vu : La problématique présentée n'est pas exactement la même mais on a pu y voir les biais cognitifs toujours oeuvrer pour considérer le bien-être animal comme négligeable relativement à la condition humaine. Donc il s'agit de repenser notre responsabilité quand il est possible, tout en assurant même notre confort, de diminuer sensiblement la souffrance animale notamment quand elle n'a aucune utilité. Il est encore nécessaire que nous remettions en question notre responsabilité d'animaux ayant acquis des moyens inégalés par la culture pour que le test du miroir qui évalue la conscience ne soit pas trop cruel.
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D'abord tu as une certaine responsabilité en tant que créateur d'un topic c'est de faire une présentation du sujet puis de ce que tu attends des participants. Nous sommes dans la section philosophie et pas dans je lance la baballe puis vous vous débrouillez. Donc le minimum des respects aurait été de présenter clairement un thème, exposer les enjeux de ce théme puis créer une tension pour aboutir à une problématique lançant le débat. Là je cite sans l'avoir changé d'une lettre ton message de présentation : " Je dis récurrent car j'ai le sentiment qu'il revient comme un cancer d'une époque a l'autre, d'un lieux a l'autre. Et selon moi ça tient a la composition de l'humanité qui serait toujours la même : 80 pour cent de moutons qui ne voient le monde qu'a travers le troupeau 10 pour cent de viciés et de corrompus qui ne voient les autres que comme des moyens et des objets, et n'ont d'autres ambitions que de les asservir. 10 pour cent de gens biens qui ne s'impliquent pas assez dans la société et laissent le champ libre aux malfaisants qui gravissent tous les échelons du pouvoir. A la fin de chaque crise la société s'assainie mais le processus se reproduit a l'identique quelques temps plus tard. Et s'il faut nommer ce mal je l'appelle totalitarisme ( ou mondialisme aujourd'hui ), la fin de toute spiritualité, la mort des âmes. Il convient d'ajouter qu'avec les moyens technologiques et la puissance financière toujours plus grande dont disposent ses "totalitaires" le danger est beaucoup plus grand." Il n'y a aucun lancement de débat, il y a ta certitude qui ferme tout débat. Donc tu t'es exprimé, tu as proposé ton opinion et rien de plus. C'est le niveau 0 en philosophie et tu viens donc seulement polluer cette section déjà bien appauvrie.
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Tant que tu te contentes d'affirmations, ce n'est bien sûr que dans ta tête. Tu créés un sujet dans philosophie mais pour l'instant tu ne proposes que des sortes de slogan sur des sujets très complexes. Tant que tu n'étayes pas tes conclusions c'est comme si tu ne disais rien.
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Si donc nous ne sommes pas interchangeables, on peut également penser que la musique n'est pas un langage si universel qu'on le dit. Alors cela justifierait dès le titre l'étonnement de @Ximènedevant l'appropriation par des individus qui seraient d'une autre culture de la musique classique très européenne. Personnellement, pourtant très européen, je suis si hermétique à la musique classique qu'en en écoutant j'ai l'impression de manger de la soupe avec des baguettes.
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Comment sais-tu que ces personnes bien informées sont bien informées en dehors de toute forme de croyance ? Parce que tu affirmes cela sans donner la moindre source. Quelle valeur ont donc tes propos si croire en des propos non étayés serait le fait d'imbéciles ? Alors parce qu'il convient de ne pas se contenter de croire, tes propos n'auront une quelconque valeur que si tu les sources et les étayes très solidement parce que toi aussi tu poses cette condition.
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Le tribunal médiatique est une annexe pathétique de l'institution judiciaire. Certes la violence est une affaire de société et n'appartient pas à l'institution judiciaire mais la société civile qui a aussi les médias comme moyen de communication devrait avoir des principes moraux analogues à ceux de l'institution judiciaire et ne pas condamner à priori les individus mis en pature par quelque accusation que ce soit. C'est malheureusement très loin d'être le cas, il suffit de lire seulement sur le forum les appels à la violence même physique en réaction à de simples suspicions de culpabilité. Et ton cheminement n'est pas cohérent : tu sembles ne pas vouloir cantonner les plaintes déposées au seul processus judiciaire mais tu renvoies les conséquences que j'évoquais quant à la surmédiatisation des plaintes déposées pour agressions ou violences judiciaires, mais tu renvoies le traitement de ces conséquences dans le seul camp de l'institution judiciaire.
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Non ce ne sont pas 0,6% des plaintes qui aboutissent à une condamnation selon l'article du monde mais 14,7%. 0,6% c'est, suite à une enquête de l'INSEE, le nombre d'agressions sexuelles déclarées subies, qui aboutiraient à une peine. Il faudrait voir le détail de l'enquête de l'INSEE pour savoir comment ont été collectées les données et donner un sens à ce gap énorme entre le nombre de plaintes et les violences sexuelles déclarées dans l'enquête. A priori la justice fait un travail complexe entre les mises en accusation et les jugements. Peut-être que 14,7% des plaintes qui aboutissent à une condamnation est inférieur aux agressions sexuelles réelles mais un principe essentiel occupe l'institution judiciaire : c'est la présomption d'innocence. Malheureusement le tribunal médiatique ne s'embarrasse pas de cette précaution et rapidement tout accusé devient coupable. La parole a sûrement été favorisée par l'évolution de la médiatisation, mais l'effet pervers est le mépris de la présomption d'innocence. Et la justice en tant qu'institution doit bénéficier de la présomption de compétence : ce n'est pas parce qu'elle ne condamne pas plus d'accusés qu'elle a une approche partiale de ce sujet particulier. Fondamentalement elle doit garder des principes qui ne doivent pas être bradés pour seulement accompagner un changement sociétal, quelle que soit la nécessité de ce changement.
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La tendance est facile à mettre en évidence en sciences et en sciences humaines : alors que des experts ont conscience de la complexité de leur discipline, un très faible niveau de compétence semble suffire à des suffisants qui se permettent donc des affirmations définitives, sans nuances et globalisantes. Ainsi on s'autoproclame épidémiologiste en affirmant que l'OMS se trompe ou que les médecins se trompent ; non le réchauffement climatique est une affabulation du GIEC ; tel philosophe n'en n'est pas un ou toute la philosophie n'est que du vide ; la psychiatrie c'est nul ; telle étude scientifique ce n'est que pseudo-science ; la psychométrie n'a aucune valeur... Sans qu'il s'agisse d'opposer des "arguments d'autorité" (vous n'êtes pas pertinents parce que vous n'êtes pas un expert), il devrait être exigé des arguments, une analyse détaillée donc réfutable préalable à ce genre d'affirmation péremptoire. Ainsi les connaissances ont de la valeur pour ce que l'on en fait et ce qui compte tout en gardant en mémoire la fragilité du savoir, c'est la qualité et la solidité des arguments, éléments qui devraient fonder une conviction. Là se rejoindraient dans le toc les experts qui diraient j'ai raison parce que je suis un expert et les sous-éduqués qui affirment, délégitiment une discipline, une personne morale ou physique sans la moindre nuances. Les connaissances aussi nous édifient; mais tout dépend de ce que l'on en fait : si elles ne nous nourrissent pas de nuances et donc de la perception de la complexité, elles ne servent à pas grand chose.
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Socrate l'avait peut-être piqué à Montaigne, il s'est jamais creusé pour écrire ses livres lui-même. Ouais en fait je crois que Montaigne a plutôt dit un truc du genre "une tête bien faite plutôt qu'une tête bien pleine", ce qui pourrait se rapprocher.
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Il est quand même question de plaisir dans la "motivation intrinsèque mais effectivement la motivation n'est pas engendrée que par un plaisir rapide envisagé. Dans la motivation ce qui me semble particulièrement insaisissable c'est dans ce qui est ici nommé la "motivation extrinsèque à régulation identifiée" voire dans celle "à régulation intégrée", notamment quand il n'y a pas une institution qui nous attend et que cette attente se rajoute à ces deux types de motivation. Par exemple quand on fait un sport un peu difficile en solitaire en pensant aux bienfaits sur sa santé morale et physique ou parce que c'est devenu une habitude essentielle il est des jours où la "douleur" envisagée est plus forte et on remet à plus tard et des jours où "la motivation à régulation..." reprend le dessus. Ce rajoute-t'il un effort mental mais variable ? Et si oui, quelles sont les caractéristiques de cet effort ?