Lili753@

oui... hier elle m'a raccrochée au nez pour le coup je n'ose même plus la contacter. J'en ai pas dormi de la nuit. C'est arrivé à un stade où rien que d'imaginer la contacter j'ai mal à l'estomac c'est devenu carrément traumatisant. J'ai dit au psy ce matin "je veux me sauver" spontanément. En répondant ça sans réfléchir, je me suis moi-même choquée. En tout cas merci infiniment pour votre présence, votre patience, votre gentillesse et vos conseils. Merci du fond du coeur

ouiiiiii elle m'adore ma petite-fille, elle a snap mais j'ai peur que sa mère lui enlève c'est ce qui risque d'arriver.... Je lui ai dit maintes fois et elle me répond en hurlant "j'ai toujours été comme ça, je ne vais pas changer !"

toute la colère qu'elle a accumulé (pas de père, l'agression qu'elle a subie) elle m'utilise comme défouloir

le problème c'est qu'elle est très agressive et je ne peux rien lui dire, elle me hurle dessus. Je lui ai proposé d'aller un psy ensemble toutes les semaines. Elle a hurlé. Je ne peux pas l'obliger elle a 31 ans. Oui c'est vrai..... elle s'est faite tabassée par 5 gamines de 16 ans quand elle avait 12 ans (en colonie). J'ai voulu la faire soigner par un psy, impossible. Je ne pouvais pas la traîner de force.

Ma petite-fille a pleuré et je lui ai parlé sur Snap (elle a un tel). Je lui ai dit "un jour on parlera ma puce". Elle m'a répondu "oui mamie gros bisous"

Merci infiniment pour vos précieux conseils et votre retour d'expérience. MERCI Le psy m'a dit "vous étiez un noyau, il n'y avait que vous et eux, aucune autre famille, ce qui fait que vous étiez très fusionnels, et quand les relations sont fusionnelles/passionnelles, elles font souffrir, car souvent on pense que l'autre nous aime tellement qu'il est près à tout accepter.". Une fois le psy m'a dit "elle sait qu'il n'y a qu'avec vous qu'elle peut être elle-même sans masque, sans crainte de ne plus être aimée, car elle sent que votre amour est inconditionnel, alors elle relâche tout sur vous !". Hélas c'est exactement ça. Dès qu'elle est énervée, elle me hurle dessus. Dès qu'elle a un problème, idem. Je suis devenue son défouloir. Avec son père, elle ne se permet pas, elle est toute gentille parce qu'elle sait que lui en a rien à f.... et la renierait sans problème du jour au lendemain. Alors toutes ses frustrations me retombent dessus.

oui maintes fois je me suis excusée (même si ma fille ne m'a jamais fait d'excuses). Le problème c'est qu'elle profite que je m'excuse et que je prenne tout sur moi me critiquer et me crier dessus sans arrêt, et légitimer son attitude. J'ai même été prête à tout prendre sur le dos pour voir les petits mais elle en profite pour m'écraser. Une amie m'a parlé de ce chantage affectif et m'a dit que c'était choquant, qu'elle n'avait pas à mêler les enfants. Je lui ai dit à ma fille "les enfants ont besoin de moi". Réponse "c'est moi qui décide". Elle a toujours été très difficile, depuis petite. Ca s'est empiré à l'adolescence. Elle en est venue à me lever la main dessus. Elle ne s'est jamais excusée. Une amie m'a dit "si c'est toujours toi qui t'excuse et qui prend tout sur le dos, c'est normal qu'elle agisse comme ça, c'est la toute puissance ! Elle ne va pas se remettre en question vu que c'est toi qui t'excuse sans arrêt !". Ma petite-fille aînée en souffre beaucoup. Elle s'en fout. C'est elle qui décide. POINT

C'est si vrai ce que vous dites, vous avez tout compris à la vie. Mais qu'est-ce que ça fait souffrir.... Il y a 10 ans de ça, j'ai tellement souffert que j'ai tout plaqué et suis partie vivre toute seule à la campagne à 800km du Sud. Ils m'ont faite rechercher et j'ai fait la bêtise de redescendre vers eux. C'est vrai que je suis contente de voir mes petits-enfants... mais je sacrifie ma santé. Hier, en pleurant, j'ai dit à ma petite-fille que je ne pouvais pas lui expliquer la raison parce qu'elle est trop petite, mais qu'elle risquerait de ne plus me voir pendant un moment. Je lui ai dit qu'un jour, quand elle sera grande, nous pourrons en parler. Ma fille aînée se sert maintenant de ses petits pour m'écraser. Elle me dit carrément "si t'es pas contente, tu les vois plus !". Elle n'a pas de limite. Elle me veut dans sa vie mais elle veut pouvoir s'acharner contre moi sans que je m'en plaigne (comme ça a toujours été). Aujourd'hui, j'y arrive plus. Merci infiniment pour votre soutien. MERCI

vous savez... quand on s'est acharné sur quelqu'un qui ne le méritait (que ce soit la mère ou une autre personne), on finit toujours par s'en mordre les doigts (conscience). Un jour ma fille m'a dit "on peut pas te l'enlever, on en a d'ailleurs déjà parlé ensemble, on s'est toujours sentis aimés maman". D'entendre ça, j'en ai pleuré. J'ai répondu "mercie ma fille". Vous avez compris... aujourd'hui, le dilemme c'est "soit ta santé" soit "tes petits-enfants". Le pneumologue m'a dit "la maladie évolue dans vos poumons. La seule chose qui puisse vous aider c'est un maximum de détente, zéro stress et de penser à vous !". C'est dur....

oui mais désolée je ne suis pas elle. Pour ma part, j'ai toujours couvé, protégé, gâté et aimé mes enfants. Et vous savez quel est le problème ? C'est habitué mes enfants à ne jamais me plaindre, à me montrer dure comme un roc. Par contre quand je les ai contactés en disant que j'étais malade, il était 3h du matin, ils ont accouru direct ! Le problème c'est que je fais physiquement très jeune, que je voyage et pour eux "maman a la peau dure elle vivra 100 ans !" (propos de mon fils). Ils ne réalisent pas que je suis très malade. Ma fille aînée, l'autre jour s'est énervée en disant "c'est assez dur de vivre avec tout ce que je t'ai fait" mais elle continue et me dit que c'est plus fort qu'elle car je suis la seule qui lui pardonnera toujours. Par contre, pour elle, je suis invincible. J'avais une relation très fusionnelle avec eux car je les ai élevés seule et je leur ai tout donné (mais vraiment tout, ma fille m'a même reproché d'en avoir trop fait !). Quand il y a eu le COVID, ils ne me calculaient pas. Et quand ma fille a appris que je l'avais attrapé, elle m'a appelée en pleurant et en hurlant "mais qu'est-ce qu'on va devenir sans toi maman !". Elle m'aime autant qu'elle me détruit. La psy m'a dit "c'est toujours comme ça dans les relations fusionnelles, c'est aussi fort que violent, c'est comme les amours passionnels". Sauf que... mes 2 grands continuent à s'en prendre à moi en me caressant l'épaule, sans réaliser que je suis très malade. Et aujourd'hui, leur attitude aggrave mon état de santé. Pour ce qui est de votre maman, je le comprends vu que j'ai vécu la même chose avec ma mère qui a été une vraie s..... Mais la mère que j'ai été n'a absolument rien à voir.

je suis entièrement d'accord avec vous.. la vie est ma mal faite. Ce qui m'attriste beaucoup aussi c'est que le pneumologue m'a dit "votre maladie risque de s'aggraver du jour au lendemain". Je sais qu'ils s'en mordront les doigts quand je disparaîtrai...

Oui très triste surtout quand on s'est saigné... aujourd'hui, ma fille aînée voit son père et c'est le grand amour alors qu'il lui a tourné le dos pendant 18 ans. Elle a eu un problème d'alcool quand elle était adolescente. Je suis allée avec elle pour demander à son père qu'il la prenne, s'en occupe car elle disait que le manque du père la faisait souffrir. Réponse du père "tu te démmerdes avec elle !". Elle s'en rappelle. Mais aujourd'hui son père est sa priorité. J'ai rien compris... Bref. Sachez aussi que je n'ai jamais critiqué leur père parce que je voulais les protéger. Descendre la père d'un gosse auprès de lui c'est vouloir lui faire du mal. J'en avais conscience c'est pour ça que j'ai toujours défendu leur père. Résultat, elle le voit comme un homme bien malgré ce qu'il a fait.

non non j'avais compris ne vous en faites pas. Après... comme m'a dit une copine l'autre fois "je n'étais là pour voir comment tu as élevé tes enfants, par contre il n'y a aucune raison légitime de partir avec l'ex de sa mère, de la menacer des impôts et de lui envoyer ses copines... Si elle t'en veut pour certaines choses, c'est une chose, mais elle n'a pas à s'acharner contre toi comme ça ! Aucune mère ne mérite ce qu'elle t'a fait et pour aucune raison !". J'ai demandé sur le forum pour avoir différents avis et.... un peu de soutien.

Permettez-moi de ne pas être du tout d'accord avec ce que vous dites. Quand je l'entends raisonner pour les autres elle comprend très bien. Pour qu'elle me réponde " il y a qu'à toi que je fais la misère parce que je sais que tu me pardonneras" c'est qu'elle sait ce qu'elle fait et qu'elle sait que c'est mal. S'acharner contre moi comme aller vivre avec mon ex, menacer de me dénoncer aux impôts, me faire insulter et menacer par ses copines, et maintenant monter mes petits-enfants contre moi... elle a des excuses ? Non. Quand on fait des enfants, on ne fait pas des enfants pour se sacrifier jusqu'à y laisser sa vie, sa peau. On a tendance à pointer du doigt le rôle des parents, mais on oublie que les enfants ont aussi des obligations envers leurs parents, dont les aimer et les respecter. J'ai toujours pardonné en me disant qu'elle était adolescente quitte à détruire ma santé, mais aujourd'hui elle a 31 ans... je souffre des graves problèmes de santé je ne suis même pas certaine d'être encore là l'année prochaine. Je ne vais pas m'excuser auprès de ma fille de vouloir profiter du peu qu'il me reste à vivre. On a tous des responsabilités à assumer comme dans toutes les relations, même sentimentales. Quand un couple se sépare, cela y va de la responsabilité de chacun. Dans toutes les relations, chacun a sa part de responsabilités. Sachant surtout qu'on ne parle pas d'une adolescente mais d'une adulte. C'est le genre de discours que vous avez qui a fait que je me suis détruite pendant des années. Je me disais toujours "elle a grandi sans père, je l'ai trop gâtée, trop couvée...". A force de culpabiliser et de lui trouver des excuses, c'est pour ça que j'en suis là. Autre chose vous semblez oublier qu'on parle d'une adulte de 31 ans qui va avoir 32 ans. Si elle avait 13 ans, j'aurais peut-être été d'accord avec vous. Quand on propose à sa fille d'aller consulter ensemble un psychologue et qu'elle se met à vous hurler dessus, on baisse les bras.