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Tout ce qui a été posté par Don Juan
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C'est une bonne question! Tiens, tiens, ne serais-je pas interpellé par le caractère positif de ta remarque ? Selon ce que j'ai pu observer de la vie, les moments les plus difficiles sont mieux mémorisés que les moments plus agréables. Il faut dire que les moments agréables sont certainement infiniment plus nombreux que les moments difficiles dans une journée comme durant toute la durée de la vie. Pourquoi le cerveau maintiendrait-il en surface de la mémoire les moments difficiles ? Sans doute parce qu'ils sont "considérés" par les niveaux de conscience situés "au-dessous" de la conscience "ordinaire" comme essentiels et préoccupants pour des raisons liées à la survie. C'est un fait, les points noirs, ou comme tu les appelles, les pôles négatifs attirent davantage notre attention, ils sont comme des signaux d'alerte, comme des drapeaux rouges placés sur les bouées qui signalent les rochers dangereux qui affleurent la surface des eaux. Les autres, les objets signalés par de petits drapeaux verts, ils sont amicaux, ils ne nous menacent pas, ils nous invitent au sommeil, nous procurent un apaisement.
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Celui qui trompe se trompe lui-même d'abord, et manque de confiance en lui-même avant tout.
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Dans un film sur les révoltes écossaises contre le royaume d'Angleterre (Braveheart) joué dans le rôle de Willam Wallace par Mel Gibson, il y a un passage qui se déroule dans les bois, une sorte de chasse au cervidé, le compagnon de Willam (un Irlandais), qu'il connaît depuis peu et qui a l'air assez bizarre quand-même, bande son arc en direction de Mel qui se tient à une vingtaine de pas. Pendant un instant, on peut lire sur le visage de l'acteur une vague de doutes et d'incompréhension. Ses yeux expriment clairement le questionnement logique : "cet homme est-il un traître ?", mais tout d'un coup et se sachant dans l'urgence, une sorte d'instinct le pousse à se baisser lorsque la flèche vole au-dessus de sa tête et vient se figer dans la poitrine d'un soldat Anglais ou d'un autre traître (mais plus vrai celui-là) qui s'approchait dans le dos du héro avec l'intention peu amicale de le pourfendre. C'est pour moi l'idée que je me fais de la confiance.
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Qu'est-ce que le sexe.
Don Juan a commenté un(e) billet du blog de Mak Marceau dans Un autre blog à Raven
Ce n' est pas moi qui les oppose, c'est la biologie, mais tu ne comprends peut-être pas de quoi je parle. -
Qu'est-ce que le sexe.
Don Juan a commenté un(e) billet du blog de Mak Marceau dans Un autre blog à Raven
Je crois qu'on ne peut désirer et aimer en même temps, plus encore, on ne peut aimer que tout désir dépassé. -
Qu'est-ce que le sexe.
Don Juan a commenté un(e) billet du blog de Mak Marceau dans Un autre blog à Raven
Une obsession souvent. -
"La vérité c'est ce qui s'oppose au mensonge. La vérité n'est donc pas l'exactitude, la précision, etc., qui s'opposent à l'erreur, quand, par exemple, on cherche à décrire une chose, ou à résoudre un problème logique. Non, il n'y a pas de vérité de la théière, de l'arbre ou de la rivière. " La vérité est ce qui s'oppose au mensonge, voila une définition acceptable, si nous décidons de garder ce cap, les choses sont très simples, à condition d'avoir une définition assez complète du mensonge. Du coup définir la vérité (toujours selon ce cap) est une chose résolue, elle est le contraire du mensonge, de toutes les formes de mensonge, celui par omission, celui par habitude, celui par toutes les formes de déni, celui par toutes les formes de mauvaise foi, celui par toutes les formes de conditionnement ou d'inconscience, je crois que la liste peut encore continuer, mais tu voulais entendre parler de la vérité je suppose et non de toutes les formes de mensonge que l'on rencontre sur les lèvres de tout le monde, et ça fait beaucoup de lèvres. "Dire la vérité c'est simplement dire ce qu'on a fait, ce qu'on fait, ce qu'on veut faire." Pas tout à fait, je dirais plutôt : dire ce que l'on pense avoir fait, ou plus raccourci, dire ce que l'on croit vrai. Le problème, c'est qu'un grand nombre de processus intégrés en nous peuvent venir influencer notre jugement sur ce qu'on a fait, par exemple, comme sur le reste de nos pensées et jugements. En Vérité, je pense que l'on ne peut jamais être sûr de dire la vérité, néanmoins et cela devra nous contenter, on peut parvenir à la certitude que nous voulons vraiment, sincèrement, dire la vérité. Lorsqu'on sait ne pas pouvoir réellement la dire, à cause de toutes les forces qui interviennent pour nous détourner de la Vérité, on se fait un chemin de vie à toujours nettoyer sa bouche et ses pensées avant de les exprimer, c'est en quelque sorte une question d'hygiène mentale que de veiller à produire notre pensée dans la plus stricte sincérité.
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Les "méchants" savent-ils qu'ils sont méchants ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Blaquière dans Philosophie
Le besoin de vengeance, de faire souffrir comme on nous a fait souffrir suffit bien, pas la peine d'aller chercher midi à 14 heures. -
Les "méchants" savent-ils qu'ils sont méchants ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Blaquière dans Philosophie
Qui pose la question, le méchant ou le gentil ? Le fait que l'on soit rendu méchant (ce qui est une réaction de défense) par la vie n'exclut pas la part de la volonté. Platon se trompe s'il pense qu'il n'y a pas de volonté dans les réactions. Le reste ne mérite pas beaucoup que l'on s'y attarde. -
L'avortement devrait-il avoir une limite?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Historien de la Turq dans Philosophie
Il y a des morales qui se posent la question : À qui appartient le ventre? -
Oui, pourquoi pas. Je n'ai pas écouté l’émission, (manque de temps et d'intérêt pour ce qui se produit sur les ondes), par habitude j'ai considéré que le terme "paradoxal" était mal employé, c'est pourquoi je ne me suis pas laissé glisser dans le lit de la réflexion, mais je comprends qu'une contrainte s'oppose à toute notion de liberté, et de là, on peut voir que toute contrainte fera naître un violent désir/instinct d'espace libre, et la marche en sera un très bon outil. Cette formule métaphorique se voulait être le rappel que tout ce que nous pouvons savoir du monde est une projection sur notre conscience, par les sens et par tout ce qui contribue à fabriquer du sens, de la forme, de la couleur, etc. Nous voyons ce qui s'affiche sur cet écran et ce que nous voyons est un "à paraître" conditionné à une grande quantité de paramètres. Merci de ta patience.
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Pas seulement, tout n'est-il pas une occasion de considérer une expérience à partir d'un discours phénoménologique ? Après tout, tu posais la question (si je ne m'abuse) sur l'expérience paradoxale offerte par l'action de marcher, et je réagissais en disant que je ne voyais pas le caractère paradoxal, parce que la marche est pour moi un des symboles de la liberté. De quoi est-il question ? De ce que la marche représente comme expérience au niveau de l'apparence, donc des croyances, de l'idée représentative qui "s'affiche" sur l'écran de la conscience ? Ou serait-il question de l'expérience au niveau physique, des bienfaits de la marche sur la santé? Ou encore serait-il question de l'expérience effective sur l'inconscient? Le terme paradoxal pose d'emblée un risque d'égarement, si tu l'utilises comme un synonyme du terme "contradiction", ou du terme "opposé", alors je peux comprendre les malentendus qui s'imposent.
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Lorsqu'on enlève le ''si'', il n'y a plus de condition. Le paradoxe ne serait qu'en fonction de la condition ? Mais que vient faire là une histoire du phénomène de la marche. La liberté est du ressort de l'instinct qui peut trouver son expression, non dans le désir de la marche, mais dans son besoin intimement lié à la volonté de puissance qui est le cœur de la vie.
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Pourquoi serait-ce paradoxal ? Marcher est naturellement se libérer. On ne marche réellement que vers soi.
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Peut être que la conscience, trop souvent exprimé ainsi : ma conscience, n'est pas moi, je ne suis pas "ma" conscience, mais une conscience est dans cet ensemble organique que je nomme "moi". Peut-être que la conscience ne dort pas, qu'elle ne dort jamais, que seule cette entité physiologique et psychologique et d'autres choses encore est capable de sommeil. Si donc la conscience ne dort pas, quelque chose pendant le sommeil de l'être organique l'incite à penser que son propre sommeil est le sommeil de "l'autre", quelle ironie, non ? Qu'est-ce donc (que je vais considérer en état d'éveil) qui n'est pas moi qui suis toujours dans une forme de sommeil et par quel processus mental dois-je finir par me penser responsable de cette "chose"là ? Les conditions qui peuvent favoriser -- chez moi bien entendu-- une construction mentale faite de briques de formes différentes, mais de même "matière, une construction mentale, disais-je, qui permet de refléter partiellement un phénomène relatif à une conscience libre et dégagée de mes états d'âmes, de ma propre volonté, de ma propre expérience, de ma propre histoire, de mon propre destin, une construction qui me permet de réaliser que si, en apparences, ce sont bien mes mains qui tiennent la barre, mes yeux qui regardent la boussole etc, le navire est guidé plus certainement par un autre que moi dont j'ai l'intime conviction qu'il est une partie de moi, quelle ironie, non ?
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Oui, la peur est une réaction, le courage est une décision.
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Traiter les conséquences est encore mieux que les dénoncer. Celui qui voit ne voit pas pour les autres. Celui qui entend, n'entend que pour lui, et que l'aveugle n'ait cessé de voir que pour mieux entendre.
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Où peut-on le situer sinon dans la relation à l'autre et uniquement en cela, en dehors de cela, le mérite n'existe pas.
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Plus il y a de conscience et moins il y a d'émotion, ce qui ne signifie pas une perte de sensibilité, l'émotion est une réaction, et plus il y a de conscience, moins il y a de réaction, elle est aussi une occasion de fuite d'énergie, et celle-ci est nécessaire pour le "voyage" de la conscience. Lorsque tu dis que c'est humainement impossible, peut-être penses-tu à un un résultat utopique, ou inatteignable, il ne s'agit pas pour moi d'être conscient de chaque seconde, une réalisation pour chaque heure c'est déjà beaucoup.
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Tu veux dire que ce n'est pas à la portée de tous ou que ce n'est à la portée de personne ?
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Les éléments qui constituent notre personne psychologique, tout ce qui fait le tissu de nos réactions, de nos goûts, de nos résistances, de nos routines, de nos tendances dîtes "naturelles", parce que souvent elles arrivent en même temps que nous lors de notre naissance, mais aussi, tout ce qui constitue l'identité fantomatique que nos pensées conscientes et non conscientes alimentent, tout ce que nous croyons savoir de nous-mêmes et surtout l'immensité de tout ce que nous ignorons de nous mêmes qui conditionne notre rapport au monde et notre façon d'interagir avec le monde, bref, une quantité de choses innombrable qui me faisait écrire plus haut que c'est le plus long voyage que l'on peut entreprendre, puisqu'il ne finit jamais. On n'aura jamais fini de rencontrer ce "soi", car à chaque fois qu'on l'entrevoit un peu, il devient autre, et il faut l'espérer, plus "propre", plus léger, plus en paix, etc.. Si l'éveil est pour toi ce qu'il est pour moi, c'est à dire une conscientisation de chaque jour ou de chaque heure (voire de chaque minute) de ce qui doit être libéré,décoincé, débarrassé, réparé, éclairé, rassuré, etc et harmonisé afin d'atteindre à une plus large communication avec le monde, oui.
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La rencontre ou la découverte d'un soi n'est pas directement déduite de la rencontre avec les autres, ou de leur simple fréquentation, ou encore d'une coopération dans une quelconque entreprise, je la comprends comme un positionnement de l'esprit à l'intérieur d'une pratique des autres menée sous une attention particulière et une intention épurée. C'est une expérience rare que s'offrent peu de gens, qu'ils vivent au milieu d'espaces naturels comme au milieu d'espaces urbains et peuplés.
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Si je comprends bien, il ne s'agit pas d'un voyage sur les routes, il ne s'agit pas d'un déplacement de l'être, même si ça en a toutes les apparences. Il doit s'agir du plus long voyage, de celui qui ne finit jamais, peu importe les directions, peu importe les paysages, peu importe même le goût de l'eau et de la terre, rencontrer les autres n'est qu'un prétexte à la rencontre de soi, non ?
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Comment peuvent tant s'associer intellectualisme et stupidité?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Philosophie
Je pensais que c'était des synonymes..... Je le pense encore..... -
Une image, par définition est une représentation faussée d'un instant de réel. Pour plusieurs raisons.
