Géo

- Samuel Goldmann (SG) : Je vais mourir ici de soif, comme un géranium. - Quartier-maître Théo Dumas, alias Dudu : T’as fini ? Bon alors debout ! Si tu oublié quelque chose, tu nous le diras en marchant. Allez, en route ! - François Gensac (FG) : Entre nous vous ne croyez pas qu’elle s’arrête ici la route ? - SG : On n’a plus de bagnole, on n’a plus de flotte, on est à 700 bornes de nos lignes. - Dudu : Et ben, on va les faire ! - SG : Comment ? - Dudu : Ben à pince ! - (SG) : Pauvre dingue ! Demain matin, tu auras les pieds comme ça !!! - Dudu : Les pieds, la langue, les spasmes, tu nous les as déjà servis. - SG : ben, tu verras ! - Dudu : Ben, si je ne peux pas marcher, je ramperai, je les ferai sur le ventre s’il le faut les 700 bornes, mais je les ferai ! - SG : Tu les feras ? - Dudu : oui je les ferai ! Et puis même si je ne peux pas les faire, le seul moyen de trouver quelque chose, une patrouille, n’importe quoi, c’est de marcher ! - SG : Et ben tu marcheras, mais sans moi ! On abandonnera tous les deux, je te dis. On abandonnera tous. - Dudu : Mais oui, c’est ça ! Abandonne ! Abandonne donc Dudu ! Tu parles si je l’ai déjà entendu ce couplet-là ! Abandonne ! Et puis finalement, c’était lopette calée sur son cul ! - Paolo Ramirez (PR) : La boxe, ce n’est quand même pas le même truc. - Dudu : Si ! exactement ! Il y a 2 solutions pas 3 ! Comme ici, marcher ! Et bien moi, je marche ! Et vous aussi ! - FG : Non ! Je suis désolé brigadier, je n’ai pas vécu 11 mois dans la peau d’un hussard pour finir dans celle d’un fantassin. - Dudu : Ça veut dire quoi ? - FG : Simplement ceci : j’accepte de mourir, mais avec un minimum d’effort. Je vais donc rester ici, fumer mes dernières cigarettes et attendre. Je vous laisse le soin de ramper à 4 pattes dans le sable, la langue dehors. Moi, les mouches me trouveront assis ! Et bien, allez mes braves ! Moi, je vais mourir pour la fécondation du désert. Demain sur les tombeaux, les blés seront plus beaux comme dit le poète. Gensac était un nom, cela va devenir une marque, une marque d’engrais. Le colonialisme est en pleine évolution. - Dudu : Et c’est un commando… ! Commando des orateurs, oui ! (Dudu s’adresse à PR) Allez ! Tu viens ? Moi, ils me font chier - SG : Dudu ? - Dudu : Merde ! - SG : Dudu ! (SG lève ses 2 bras au ciel avec les doigts croisés à chaque main) - FG : Je crois, docteur, que l’homme de Neandertal est en train de nous le mettre dans l’os. Deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche. Un Taxi pour Tobrouk (1961) “Ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu’ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement.” Albert Einstein

♪♫♪♪ Ce soir j'attendais Madeleine, Madeleine ne viendra pas, Ce soir j'attendais Madeleine, C'est fichu pour le cinéma ♪♪♫ C’est peut-être sa façon de me dire marche à l’ombre ! Suite à cette première ascension, il est impossible de ne pas présenter la scène finale du film « Gravity » ! Cette fin de film trouve naturellement sa place dans ce topic. À elle seule, elle exprime et résume de nombreuses idées. Cette scène est devenue culte à mes yeux ! (Je l’avais d’ailleurs déjà postée sur ce forum) Elle évoque tout d’abord la théorie de l'évolution de Darwin : l'astronaute se retrouve dans l'eau, nage telle une grenouille, puis remonte à la surface. (Au moment où elle enlève sa combinaison elle ressemble à un têtard ). Ensuite lorsqu'elle respire le précieux oxygène, ce passage met en lumière la biosphère et la biodiversité. Les bourdonnements d’insectes ne sont pas là par hasard ! L'importance cruciale de l'eau aussi, omniprésente … Elle se retrouve allongée contre la terre, reprenant son souffle. Son cœur bat contre la terre, comme si la Terre elle-même avait un cœur. J’arriverais presque à ressentir sa chaleur… Ce moment résonne avec une puissance particulière (hein les musicos ?!). La scène souligne aussi les difficultés de l'astronaute pour se redresser après avoir évolué dans l'espace sans gravité. Cela rappelle la lente évolution de l’humanité au fil du temps. Le moment clé de cette scène est sans conteste lorsqu'elle pose son premier pied sur Terre, faisant écho au premier pas de l'homme sur la lune. Enfin, lorsque la cosmonaute est debout, la caméra scrute et suit ses longues jambes avant qu'elle ne se mette à marcher. Comment ne pas faire le lien avec la célèbre sculpture de l'homme qui marche de Giacometti (sculpture présente dans mon 1er message). Je ne souhaite pas donner de conclusion, je n’aime plus les conclusions…

L’élargissement de la pensée ?! Poursuivons la balade le voulez-vous bien ?…. Au sein du firmament, je vous convie à contempler une séquence enchanteresse, capturée par l'objectif de l'histoire humaine : le premier pas de l’homme sur la Lune. Tel un ballet cosmique, cet instant transcendantal résonne au-delà des limites du temps, offrant une méditation philosophique sur l'éclat éthéré de notre existence. "C'est un petit pas pour l'homme, mais un bond de géant pour l'humanité." Dans cette épopée spatiale, le premier pas devient une danse éternelle de l'âme humaine. Là-bas, entre les étoiles, nous dansons avec l'inconnu, élargissant notre odyssée au-delà des frontières de la Terre. Cette marche, une symphonie silencieuse, révèle l'insatiable quête de notre âme pour l'infini. La vidéo, telle une fresque vivante, immortalise la marche fébrile de l'explorateur lunaire. Chaque pas est une étreinte avec le progrès, une danse avec l'inaccessible. Ces empreintes dans la poussière lunaire sont une chorégraphie du courage, une poésie du mouvement, décrivant notre voyage perpétuel vers des horizons nouveaux. À travers cette vision, les étoiles deviennent les vers d'un poème infini, évoquant des questions qui transcendent le cosmos. La marche spatiale devient un rêve éveillé, une échappée lyrique où chaque pas résonne comme une strophe dans l'odyssée de l'humanité. Là, dans l'écrin du noir éternel, l'astronaute devient une plume fragile portée par les vents stellaires. Dans ce ballet entre la vie et le vide, il incarne la délicate poésie de l'humanité face à l'immensité infinie, soulignant notre quête éperdue de compréhension au sein de l'incommensurable. Que chaque image soit une rime dans notre épopée, une étoile dans notre ciel intérieur, éveillant nos rêves et invitant nos âmes à s'élever. Au cœur de l'obscurité céleste, se pose la question cruciale de cette exploration spatiale, une entreprise audacieuse qui nous pousse à nous aventurer au-delà des confins de notre berceau terrestre. Cette quête incessante vers l'inconnu soulève des préoccupations profondes quant aux dangers inhérents à l'éloignement de notre foyer ancestral. Cette exploration, bien que porteuse de découvertes extraordinaires, peut également engendrer des périls existentiels pour l'humanité. En s'égarant dans l'immensité de l'univers, l'homme expose sa fragilité face à des environnements hostiles et inhospitaliers. Notre existence, adaptée à la délicate équilibre de la Terre, pourrait être compromise par les rigueurs de l'espace interstellaire, mettant en lumière la nécessité de préserver notre foyer terrestre. L'éloignement spatial peut également fragmenter la cohésion sociale. L'exploration de mondes lointains risque de créer des disparités entre les pionniers cosmiques et ceux restés sur Terre. Une telle séparation pourrait générer des tensions sociales et compromettre les liens qui tissent le tissu de notre humanité commune. L'aventure spatiale, si elle n'est pas menée avec précaution, pourrait entraîner l'épuisement des ressources nécessaires à la survie humaine sur Terre. Les investissements massifs dans l'exploration spatiale pourraient détourner l'attention et les ressources nécessaires pour résoudre les défis pressants que pose notre planète. En s'éloignant de la Terre, l'homme risque de perdre le fil de son histoire et de son identité. Le berceau de l'humanité est témoin de millénaires d'évolution culturelle et sociale, et son abandon pourrait conduire à une déconnexion existentielle, mettant en danger notre compréhension de qui nous sommes et d'où nous venons. Ainsi, bien que l'exploration spatiale puisse élargir nos horizons, elle nécessite une réflexion approfondie sur les risques associés à l'éloignement de notre planète. Préserver notre foyer ancestral, avec ses fragilités et ses beautés, demeure un impératif pour assurer la pérennité et l'épanouissement de l'humanité ! Merci ChatGPT !

Tout d’abord merci beaucoup @MadeleinedeProut pour votre participation. Rien à redire ! Au top ! Même si bien entendu il y aura toujours des petites différences selon les personnes. Ah Ouais ! carrément ! Ooouulalalalalà la Madeleine elle ne rigole pas !!!... Vous êtes sûr pour « l’agressivité » ? Eprouver un effort intense, effectuer un dépassement de soi ok mais de l’agressivité ? Sommes-nous obligés d’être agressif quand on se dépasse ? Comme beaucoup de philosophes vous êtes nul en sport, c’est pour ça ??!? Je plaisante... Par contre, je suis bien d’accord avec vous, si le rythme et l’effort devient trop intense je risque de lâcher ou de perdre le fil de mes idées. Appelle souvent à la confidence. Vous voulez dire des confidences et pensées philosophiques ? Comme les relations qu’entretenaient par exemple Gilles Deleuze avec Félix Guattari ou Albert Camus avec Jean-Paul Sartre ou encore Hannah Arendt avec Martin Heidegger ? D’ailleurs, il serait fort intéressant de savoir s’ils marchaient ensemble lors de leurs échanges. Mais je suis bien d’accord avec vous, marcher à 2 ou à plusieurs permet de s’ouvrir et de partager. Bon et bien ! Une petite rando alors ? La marche expliquée aux marcheurs. Rassurez-moi, on ne lui ressemble pas ? Extrait du film Les Randonneurs :

La grande frousse / la cité de l'indicible peur par Jean-Pierre Mocky – 1964 Il conduit de travers mais c’est à vous de marcher droit ! Le gendarme : Sifflet ! Dis donc là, le piéton ! Et les clous ? Qu’est-ce qu’on fait des clous ? Le piéton : Les clous ?! Mais hé hé hé, je n’en vois pas Le gendarme : ‘’pstou pstou’’, vous ne les voyez pas mais ils existent tout de même Le piéton : Ah ! Le gendarme : Par arrêté municipal, on devait travers là Le piéton : ah oui ! Mais ne trouvez vous pas que ce conducteur est un véritable danger public ? Le gendarme : ‘’pstou pstou’’, n’insultez pas le docteur Clabert Le piéton : ah pardon ! Le gendarme : Il conduit de travers mais c’est à vous de marcher droit ! D’ailleurs, est-ce qu’on marche droit ? On me fait voir si on marche droit ? On fait quelques pas jusqu’au mur ? Le piéton : aha, ah ! Mais vous ne me prenez tout de même pas pour un ivrogne ? Frileux peut-être ? Le gendarme : On avance… Le piéton : Et ce docteur machin … Est-il frileux ? Le gendarme : On a des questions bizarres ! Le piéton : Est-ce qu’il déteste le cassoulet ? Le gendarme : ‘’pstou pstou’’, on me fait l’effet d’un drôle d’individu La Rue Ketanou - Marcher Pas Droit ♪♫♫ C'est pas nous qui marchons pas droit C'est le monde qui va de travers Et on a beau aller devant soi On s'retrouve souvent sur le derrière ♫♪♪ Tryo - Marcher droit ♪♫♫ Marcher droit avec nos travers Marcher de travers Mais dans nos droits J'ai vu tout ce qui s'est passé ♫♪♪ Les Yeux de la Tête – Je ne marche pas droit ♪♫♫ Je ne marche pas droit Et je danse de travers Viens dans mes pas Regarder le monde à l'envers ♫♪♪ Normalement je ne me suis pas perdu ! Peut-être à une prochaine balade les philosophes ….

Un vieux de la vieille : ("Les Vieux De La Vieille" de Gilles Grangier - 1960) J’aimerais mieux marcher de Charente jusqu’au Tibet, que de demander à un foutriquet de routier de me prendre dans sa carriole ! Si vous allez aussi vite que je vous emmerde pour une fois vous serez en avance sur l’horaire !!! Raymond Devos – Où courent-ils ?

Rectificatif ! Tu es donc un révolutionnaire ! Allez ! Je t'embête plus ... Bonne journée les gens !

Ben oui ! cela s’appelle de la stratégie ….

Ok ! Donc finalement tu es un vrai Macroniste :

Une petite chanson, il a besoin d’oxygène ce topic…

Une nouvelle ''affaire'' à suivre... Band Annonce : A69, déni tarnais

« Les bonimenteurs » Petite illustration, juste pour le plaisir :

Non mais allo !? Quoi ! A l’Eau ?! Elle ne peut même pas regarder des vidéos … Vous n’êtes pas bien concentrée @jacky29. C’est pourtant écrit dès le premier message du topic de @Black Dog . Il s’agit du 6ème point : >>> Privatisation de l’eau qui à l’origine se trouvait dans le sol et les rivières @Black Dog nous demande si on connait ces projets, qu’est-ce qu’on en pense, quels sont nos avis. Donc pour lui apporter de l’eau à son moulin (et aux autres aussi bien sûr) je propose ce reportage (la vidéo n’est qu’un résumé) qui traite justement de la privatisation de l’eau. Certains connaissaient sans doute déjà ce reportage car il date de 2019. Et puis c’est toujours mieux d’écouter une personne qui a bossé à fond sur ce sujet et qui le maîtrise plutôt qu’un tout petit et minuscule Géo. Voici le lien pour regarder le reportage dans son entier (1h27) (tant pis pour vous @Jacky29) https://www.youtube.com/watch?v=xl98p9ck764 Ce qui est intéressant d’analyser dans ce reportage c’est de quelle façon et quand commence la privatisation. Le journaliste donne 2 exemples celui de l’Australie et de la Californie. En France, nous y sommes ! On y est ! Et comme je l’ai déjà écrit plus haut dans ce topic plutôt que de rechercher des solutions plus éthiques et moins dévastatrices on fait exactement l’inverse ! On accélère la dégradation de l’environnement, on accentue les rendements (du maïs gourmand en eau qui partira à l’étranger dans l’exemple de cette bassine). On privatise, on enrichit les gros (agriculteurs), on tue les petits. Une fois qu’il sera trop tard de tout façon on aura plus le choix ! Ils vont même jusqu’ à spéculer sur l’eau ! (dans la vidéo) @Jacky29 j’aimerais bien faire un beau résumé de ce reportage mais je n’en ai pas le temps pour l’instant. Ce sujet me tient trop à cœur pour le faire n’importe comment. Transition Et alors le Président de la République, il vous en a parlé de ça dans sa mesure en 53 points sur l’eau ? Oh ! Que non ! Il ne faut surtout pas communiquer là-dessus et surtout pas de cette façon ! Oui rappeler les violences à Sainte-Soline ça c’est bien, on peut, il faut même le faire mais le reste surtout pas ! Malheureux … ! Il faut s’en tenir au plan ! C’est juste un enjeu sociétal mais ce n’est rien, rien du tout … Rappel du discours de Monsieur le Président de la République présenté le 30/03/2023 dans les Hautes-Alpes : ''Agriculture Emmanuel Macron a réaffirmé jeudi l'utilité des stockages artificiels d'eau pour les agriculteurs, du type de celui de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) où des affrontements très violents ont eu lieu samedi, mais a proposé que les prochains prennent mieux en compte la raréfaction de l'eau et soient partagés dans divers buts, dont la biodiversité. "Il ne s'agit pas de privatiser l'eau. Ou de permettre à certains de se l'accaparer", a-t-il déclaré, répétant que l'eau était "indispensable à notre souveraineté alimentaire". Mais il a demandé que les futurs ouvrages soient conditionnés à des "changements de pratiques significatifs", à commencer par des économies d'eau et une réduction de l'usage des pesticides par les agriculteurs." La source du texte cité ci-dessus : https://www.france24.com/fr/france/20230330-sécheresse-de-retour-sur-le-terrain-emmanuel-macron-présente-le-très-attendu-plan-eau L’eau n’est pas indispensable à notre souveraineté alimentaire, elle est juste VITALE ! Les 53 points exacts : https://blog.landot-avocats.net/2023/03/30/voici-les-53-mesures-du-plan-daction-pour-une-gestion-resiliente-et-concertee-de-leau-presente-ce-jour-par-le-president-de-la-republique-avec-quelques-points-import/ Ils sont malins ! Comment noyer le poisson ? Comment souffler le chaud puis le froid ? Exemple : « Marc Fesneau a douché le mince espoir apporté par Macron sur l’évolution du modèle agricole » : https://www.marianne.net/politique/gouvernement/plan-eau-marc-fesneau-a-douche-le-mince-espoir-apporte-par-macron-sur-levolution-du-modele-agricole Allez ! Au boulot @jacky29 ! Qu’en pensez-vous de ces mesures ? Certaines d’entre elles ne ressemblent-elles pas aux prémices d’une organisation du commerce de l’eau ?

Et ben si justement ! Désolé , je ne m’en lasse pas …

Main basse sur l’eau « Le mariage entre la finance et l’eau a déjà commencé » Après l’or et le pétrole, voici venu le temps de la ruée vers l’eau. Les populations augmentent, l’agriculture s’étend, ajoutez à cela, la pollution et le réchauffement climatique... Partout sur le globe, la demande en eau explose. En 2050, au moins une personne sur quatre vivra dans un pays affecté par des pénuries d’eau récurrentes... De quoi attiser les convoitises des géants de la finance qui ont décidé de s’attaquer à ce secteur en y investissant des milliards d’euros. Après Goldman Sachs et HSBC, Jérôme Fritel enquête dans les coulisses du marché de l’eau. L’Union Européenne semble résister pour l’instant (c’est indiqué dans la vidéo) mais pour combien de temps ? Il n’y a pas que le désert qui avance … Une petite chanson : Reprise de L’EAU – Jeanne Cherhal