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Don Juan

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Tout ce qui a été posté par Don Juan

  1. Don Juan

    Le narcissisme

    Réellement ou objectivement, ma vie ne peut valoir plus que la tienne, mais subjectivement il n'y que ma vie qui vaille, que puis-je faire de la tienne puique je ne peux la vivre ? C'est selon moi au beau milieu de ces deux représentations que se trouve un chemin dissimulé qui annule ce genre de questions comme toutes les autres, aucune philosophie ou raisonnement, ou recherche quelconque n'y peut s'y glisser.
  2. La vie est l'occasion de faire l'expérience de la conscience, le seul but "sérieux" que je reconnais dans ma propre vie consiste à faire de chaque jour nouveau un espace de développement de la conscience.
  3. Ils ont inventé une itelligence qui n'a pas de corps ? Sans corps pas de possibilité d'intelligence disait Sri Amatagulopari.
  4. J'aurai pensé qu'il n'y pas d'intelligence sans un peu ou beaucoup de raison, bref je ne comprends pas ta question.
  5. Nous aurons un petit désaccord sur ce point, mais oui comme dit Richard Desjardins dans sa chanson, "tout ce qui n'est pas donné est perdu". Le donneur a besoin du receveur pour l'image qu'il lui renvoie, je vois toujours du narcissisme dans l'acte de donner et sans doute peut-on en voire aussi dans l'acte de recevoir. Mais laissons de côté cette divergence de regard, je te remercie de m'avoir bien lu.
  6. Don Juan

    Le désir

    Pour moi, cela fait partie des programmes intégrés dans notre matière cérébrale et probablement dans notre corps tout entier, l'image de la beauté, dans toutes ses formes, suscite l'excitation et le mouvement de la recherche de notre part manquante, ou de notre part divine.
  7. Dans nos cités ce doit être quelque chose de si rare que presque personne n'en a entendu parler, je ne suis donc pas étonné que cela te soit inconnu. Après tout, si l'on considère que l'acte de donner qui s'ignore existe bel et bien, peut-être faudrait-il considérer aussi qu'il figure dans la liste des non-actes plutôt que celle des actes. Vous parliez de l'acte de donner sans attendre en retour, autrement dit d'un acte désintéressé, mais plus loin encore, dans la sphère de la pensée, il est des dons qui s'offrent sans réflexion au préalable. Ces "dons" ne sont pas vus par leurs auteurs comme tels, ils font partie de gestes qui s'écoulent sans qu'aucun concept leur soit attaché. Ceux qui en bénéficient peuvent s'en rendre compte ou pas, ils ramassent ce qui est offert comme si l'objet du don était tombé d'un sac, ne reliant jamais, ou presque la personne qui se "débarrasse" à une intention déterminée. Le sujet premier, l'offrant, ne se ressent pas en tant que tel et aucune idée de hiérarchie ne peut se risquer de s’installer entre les acteurs. Celui qui donne sans ignorer qu'il donne, même s'il n'attend rien en retour, sait qu'il occupe une place plus élevée que celui qui reçoit. Celui qui donne est celui qui détient, le fait est qu'il détient ce qu'une autre personne, le receveur, n'a pas, cela fait de lui un plus riche qu'un autre. Mais celui qui n'a rien, ou qui n'a établi aucune relation de possession avec ce qu'il paraît avoir sont les mêmes. Ignorer que l'on possède ou penser que rien ne peut représenter à ses yeux une valeur à posséder permet "d’offrir" tout ce que les autres croient que l'on possède. Cet acte de donner est équivalent à l'acte de rendre. Il exprime ! "rien n'est à moi!", je ne peux donc te le donner. Si je parle de la dimension du non-acte au début de mon propos cela implique que les termes comme : donner, offrir, possession, etc ne peuvent répondre de manière précise à l'intérieur d'un cadre ou la raison ne peut se sentir vraiment à l'aise. "L'acte de donner qui s’ignore" ne se laisse pas saisir par la pensée qui ne repose pas sur une expérience de l'être tout entier.
  8. Et que penser alors du don qui s'ignore ?
  9. Tu voudrais donc qu'il soit en "cuisine" ou "pâtisserie" ?
  10. Non je ne dis pas qu'elle arrive, c'est ton interprétation, je dis qu'elle sert, elle sert parce qu'elle doit être là avant tout principe, un principe érigé sur aucune valeur ne tarde pas à s'effondrer. Tel est ce que je dis.
  11. C'est ce que dit ma formulation. Si la valeur est ancrée en nous, c'est qu'elle est au plus profond, c'est le plus profond qui justifie ce qui est à la surface.
  12. II est aisé de savoir ce qu'il en pensait ou en penserait encore puisqu'il a joint les actes à ses pensées. C'est de l'ignorance ou de la bêtise, qui peut dire ce qu'est une vermine humaine, ou qui peut dire encore qui mérite le sacrifice d'un homme ou d'une femme ? Celui qui se sacrifie, très souvent, ne se soucie pas de si l'objet du sacrifice est méritant de son acte ou non. Il se sacrifie pour quelque chose qui dépasse la vie des hommes et la sienne.
  13. Qu'en penserait Arnaud Beltrame ?
  14. Don Juan

    L'instinct de meute

    Il me semble que ce que tu dis là contient le germe de l'instinct de meute.
  15. Le sacrifice des autres n'est pas un sacrifice mais tout simplement un meurtre. Quant à la notion inventée je te laisse libre de t'empêtrer dans tes idées, la nature sait ce qu'il en est du sacrifice.
  16. Avant le courage, la passion, avant la passion la cause, avant la cause la quête de sens, avant la quête le verbe, avant le verbe la forme, avant la forme l'essence, avant l'essence la vibration, avant la vibration l'intention, non pas la volonté mais l'intention.
  17. Quelle espèce animale détruit son environnement ?
  18. Don Juan

    Débuter en philosophie

    Cette nuit j'ai entendu Montaigne dire :" philosopher, c'est apprendre à mourir".
  19. Don Juan

    Débuter en philosophie

    Ne pas confondre l'acte de philosopher avec l'immense production de blabla issue de l'immense quantité de blablateur. Nous pourrions effacer ce mot (philosopher) et le remplacer par "raisonner" à condition que ce soit dans le cadre d'une meilleure objectivité possible. Voilà, c'est fait, il ne reste plus grand monde dans cet asile de fous à ciel ouvert qu'est notre monde.
  20. Don Juan

    Parlons symboles

    Le petit dictionnaire secret des ombres : Symbole : Le symbole est une image représentative généralement utilisée comme élément de langage au service de la raison consciente. Cela est la définition courante que tout dictionnaire est à même de donner. Plus rares, peut-être même inexistants, sont les dictionnaires qui accordent au symbole le rôle d’élément de langage utilisable et utilisé par l’inconscient et les couches non-conscientes telles que subconscient, préconscient, etc. Je pense que le symbole ou plutôt la fonction symbolique du cerveau commence dès les premier pas de l'homme, ou l'apparition d'une espèce qui se distinguera des autres espèces par une sorte de réflexe nouveau ou d'instinct, celui de nommer les "choses" d'une manière précise et organisée. Créer un "pont" de sens entre l'objet et sa nomination, puis sa description, puis son action. Chaque terme dans sa forme sonore extérieure comme dans sa forme pensée ou dans sa forme représentative visuelle (l'image) est relié ou connecté à un réseau symbolique au cœur de notre matière cérébrale comme dans notre sang. Une résonance ou une dissonance se fera au point de rencontre entre la valeur symbolique censée correspondre à la valeur sonore, mentale ou pensée, et visuelle ou "imagéelle", cette résonance ou dissonance remplira le rôle d'une validation ou d'un rejet, établissant le corps, dans sa matérialité, comme un transporteur du sens. Un peu comme la caisse d'un violon ou autre instrument à cordes révèle la qualité ou le manque de qualité qui résulte du contact des doigts ou de l'archet avec les cordes.
  21. Alors c'est qu'il ne s'agit pas de l'estime telle que je l'entends, de suffisance, d'orgueil, il y encore tellement de possibilités, mais ce n'est pas l'estime, dans l'estime il y a aussi du respect, de l'humilité, de la noblesse d'âme, etc.
  22. Don Juan

    La vérité, c'est quoi ?

    La réalité est un apparaître.
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