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sirielle

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Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. A ta place j'essaierais d'en discuter un peu avec lui gentiment, pour éclaircir le sujet et pour qu'il sache que son attitude te fait te poser des questions. Non pas sur un ton de reproche, mais pour savoir où vous en êtes dans votre couple. Sauf si la discussion avec lui risque a priori de ne rien apporter de constructif pour vous, comme c'est le cas parfois avec des personnes peu enclines à discuter ouvertement sans que ça ne pose de problème... Dans ce dernier cas, il faut peut-être voir au fil du temps comment les choses évoluent d'elles-mêmes, voire envisager des alternatives à votre couple si celui-ci devient trop fragile. Cela dit même s'il est réellement attiré par elle, il n'est pas tout à fait certain qu'il puisse y avoir réciprocité, d'autant que la différence d'âge est relativement importante...
  2. sirielle

    Le destin

    Dans "comportement naturel=comportement favorable au bien-être" j'entends comportement en adéquation y compris d'avec sa propre nature sensible. Si vous sous-entendez que comportement naturel=comportement possible ou existant, et que comportement contre-nature signifirait comportement impossible, votre définition est relativement éloignée d'une part importante de l'analyse de ces concepts d'un point de vue philosophique. Votre description renvoie plutôt aux notions de possible/impossible à mon avis, ce qui n'est pas vraiment synonyme de naturel/contre-nature. La Morale, la sémantique et la réflexion logique dont la réflexion personnelle, en résumé (et ici au travers de la biologie, de la psychologie et de l'écologie entre autres). Nous sommes en philosophie, la Morale, la sémantique, et la logique dont la logique propre, pouvant s'y inspirer de diverses sciences et études sociales mais pas exclusivement. Je résumerais par exemple le phénomène à une dégénerescence ou un arrêt plus ou moins rapides de fonction.s vitale.s ou d'élément.s vivant.s consécutifs d'une ou plusieurs causes. Un décès (mort d'une personne), du point de vue naturel n'est pas qu'une disparition mais conduit plutôt à une forme de dispersion progressive de ce que fut l'organisme vivant, quand celui-ci n'est plus assez apte, pour une raison ou pour une autre, à assurer en tant que tel ses fonctions fondamentales. Il faut pouvoir garder à l'esprit qu'un comportement contre-nature peut éventuellement impliquer une part de naturel et inversement. C'est un peu comme le bien et le mal, il y a le bien et le mal dans leurs sens purs et totalement dissociés, et il y a le bien dans le sens "aussi bien que l'on peut", ou "assez bien pour être digne d'estime malgré les inconvénients"..., et inversement par rapport au mal. Par exemple si l'on considère que la légitime défense par la violence peut être un comportement justifié, approprié au regard du contexte, et donc du domaine du Bien en résumé, ça ne signifie pas qu'il ne fait que du bien mais que la part de mal qu'il fait est considérée assez légitime. Concernant l'enterrement, c'est un peu à juger au cas par cas selon le contexte, mais effectivement, un enterrement peut impliquer à la fois du naturel et du contre-nature pour différentes raisons, plus ou moins l'un ou l'autre selon les cas. Le bien-être ne renvoie pas forcément à un comportement, il peut aussi se cantonner à un état. Un état d'harmonie biologique physique et/ou psychique. Même réponse qu'auparavant, la notion de naturel ou de contre-nature ne se cantonne pas obligatoirement au purement naturel ou au purement contre-nature, l'analyse d'un évènement est souvent plus complexe et plus mitigée entre part naturelle et part contre-nature, voire domination de l'une sur l'autre. Le bien-être est une notion mesurable en fonction de la sensibilité favorable relative à la satisfaction de Besoins divers. Mon objectif sur ce sujet à la base n'est pas de définir précisément le bien-être, ou le naturel, ou le contre-nature, etc..., mais plutôt de traiter la question du destin, certes ces concepts sont plus ou moins liés, mais il est avant tout question ici d'apporter respectivement une réflexion philosophique à propos du destin plutôt que de débattre à propos de définitions seulement indirectement liées au sujet. Donc lorsque je m'éloigne un peu du sujet quand la discussion le nécessite, je m'efforce de rester assez concise. Comportement naturel et comportement animal ne sont pas forcément en adéquation. Un comportement animal peut être contre-nature, de plus l'être humain peut être considéré scientifiquement comme étant un animal. D'autre part toxicomanie et addiction ne sont pas tout à fait synonymes, il existe des différences dans la signification de ces deux termes, donc il ne sont pas à juger tout à fait identiquement. Bonne hygiène de vie et respect et valorisation de sa propre nature, vont de pair, et mon but était d'apporter des exemples assez simples par souci de clarté.
  3. Parfois aussi on attire les regards sans l'avoir recherché ni voulu, et pas forcément par rapport à un style vestimentaire ou un look particulier... Et puis certaines tenues ou looks excentriques n'ont pas forcément pour but d'attirer les regards même s'ils le font au bout du compte. D'autre part vouloir attirer les regards n'est pas forcément un tort si on a de bonnes raisons de le faire, ou vouloir plaire, bien s'habiller, pour soi ou pour son compagnon, ou autre..., ça dépend de jusqu'où ça va. Il peut en tout cas être dommage de s'interdire de s'habiller, se maquiller, se coiffer, etc..., à son goût, dans le cadre de ce qui est assez adapté, à cause du jugement des autres, qui en plus varie selon les personnes. Quelquefois on peut préférer s'habiller, se maquiller, se coiffer, etc... à son goût même si ça attire davantage les dragueurs ou les regards que si on ne le faisait pas, même si je comprends que la prudence ou la vigilance puissent aussi être de mise dans certains cas... Mais de toute façon être "mal" habillé.e ou d'une manière très pudique n'empêche pas forcément d'être dragué.e ou reluqué.e. "Le bon goût" est une notion controversée, pour ma part j'ai mes critères et j'adore choisir mes tenues avec soin. Et j'estime qu'oser dans une certaine mesure, sans devenir trop sans-gêne, peut aussi revenir à profiter de ses droits et de sa liberté malgré les préjugés, voire à entretenir ses droits ou les défendre.
  4. sirielle

    Le destin

    Je vous ai donné des exemples de comportements naturels et de comportements contre-nature. Si vous vous intéressez à ce sujet, vous pouvez aussi vous renseigner par de la documentation sur ce thème. C'est pourquoi j'ai précisé alimentation saine, l'instinct naturel n'a pas pour vocation d'encourager une alimentation sans limite, mais une alimentation utile à la santé. Que les avis soient parfois opposés à propos d'un concept ne peut pas suffire à remettre totalement en cause la légitimité du concept. On peut dissocier ce qui est naturel de ce qui est contre-nature par la connaissance du fonctionnement intrinsèque de l'écosystème, des êtres vivants, de leur sensibilité, de leurs besoins et de leurs instincts, et ce qui nuit à ces derniers (y compris psychiquement)... L'acoolisation par des fruits peut être considérée naturelle dans une mesure non-néfaste à la santé, c'est à dire dans une mesure peu élevée. J'ai évoqué l'évitement relationnel "outrancier". L'être humain est entre autres un être d'échanges et de communication, un être social, et un être sexué... Le relationnel contribue à son accomplissement dans une certaine mesure. Le suicide, toujours en plus ou moins grande partie contre-nature, peut devenir un comportement naturel s'il s'agit (malheureusement) de la solution la plus bénéfique (mesure bénéfices/inconvénients pour le bien-être commun) à portée. Mais la société entre autres s'efforce au travers d'organisations par exemple d'apporter des aides aux personnes en grande difficulté psychologique, relationnelle, matérielle, ou autre, afin que de meilleures solutions leur soient accessibles. L'instinct de survie encourage les individus à trouver des possibilités favorables à leur bien-être. Mais lorsqu'aucune possibilité n'est ou ne semble supportable l'instinct de survie ne peut pas s'y atteler. Cependant qu'aucune autre possibilité ne semble supportable, ne signifie pas forcément qu'il n'en existe en réalité pas. Parfois ou souvent il en existe ou il peut en exister, mais pas en conscience ou cela peut nécessiter une aide. C'est pourquoi un certain nombre de personnes ayant raté leur suicide ont finalement choisi de continuer à vivre, indéfiniment ou temporairement, soit parce qu'on les a aidées dans leurs difficultés, soit parce qu'elles ont pris conscience de possibilités qu'elles n'avaient pas envisagées auparavant. Cependant une tentative de suicide ratée laisse parfois de graves séquelles physiques entre autres. Parce que vous n'attribuez pas le même sens que moi au destin. Ce n'est pas ce que j'ai soutenu, d'autant qu'à mes yeux le libre-arbitre n'est pas qu'un "semblant", il existe, la responsabilité individuelle existe aussi, nous ne sommes pas qu'un enchaînement de cause à effet où ne subsisterait aucune variante possible dès le départ. Et je ne définirais pas non plus ainsi le destin, qui pour moi accompagne la liberté et le champ des possibles, mais ne les remplace pas. J'estime aussi qu'on peut se détourner en partie du destin, ou pas, ainsi qu'en être détourné ou empêché plus ou moins, ou pas.
  5. Je crois aussi que la manière de s'habiller peut souvent donner quelques indices sur la personnalité et la culture, à condition de bien interpréter ces indices, de ne pas les surinterpréter et de garder à l'esprit qu'une tenue peut aussi être un leurre.
  6. Oui, mais on a plus ou moins tendance à regarder et donc à juger, ou à être regardé et jugé, parce qu'effectivement un regard favorise un jugement. Pour ma part par exemple, je me regarde beaucoup quotidiennement, donc je me juge beaucoup physiquement, ma silhouette, ma coiffure, ma tenue, etc... Mais d'autres personnes le font moins, se jugent moins souvent physiquement. Et c'est pareil pour le regard sur autrui, certains regardent beaucoup les autres et d'autres le font moins (pour ma part je m'intéresse à la mode et à l'esthétique mais je ne regarde pas beaucoup les gens autour de moi (un peu quand-même), même quand je discute avec eux, il peut même m'arriver de ne pas remarquer une connaissance passant à côté de moi car je ne prête pas beaucoup attention aux gens que je croise sauf raison particulière.) D'autre part certaines personnes attirent davantage le regard que d'autres, positif ou négatif, ce qui peut avoir diverses répercussions sur leur vie.
  7. D'accord, ceci dit voir et regarder sont deux choses différentes.
  8. Il y a quand-même des personnes qui reluquent beaucoup dans la rue ou autre, ce qui les amènera à davantage juger que des personnes qui sont par exemple dans leurs pensées autres, les yeux sur le paysage ou autre, et qui ont moins tendance à observer, et juger ceux qu'ils croisent, qui ne sont pas tellement intéressés par ça. Ceci dit je ne prétends pas que ce serait forcément une mauvaise chose d'observer beaucoup les gens y compris en-dehors d'échanges mais tout le monde n'est pas comme ça. Et on ne juge pas forcément tout ce qu'on voit, personnes ou autre, ça dépend de l'intérêt qu'on y porte.
  9. Dans les villes moyennes aussi il peut parfois exister une tendance plus marquée à critiquer négativement (sur divers points) les personnes croisées parce qu'une toute petite ville ou un village encouragent davantage à se soucier d'une bonne entente, au moins d'avec une part importante de la population (mêmes personnes côtoyées souvent) et non pas tout le monde sans exception, et une grande ville, par la diversité de sa population, favorise davantage une certaine indifférence aux personnes auxquelles on n'a pas tellement de raisons de s'intéresser. Bien sûr ce n'est qu'une généralité.
  10. Le sujet vise l'expression de ressenti subjectif par rapport à la quantité ressentie de jugements à ce propos, l'importance de l'influence de ce jugement sur le relationnel de tous les jours, pas simplement par rapport au fait de pouvoir juger ou être jugé par-ci par-là. En fonction de l'entourage ou des personnes que l'on côtoie par exemple, voire du style que l'on a, on est plus ou moins jugé, et cela a plus ou moins un effet positif ou négatif sur notre vie, voire parfois on s'en sert professionnellement ou autre. D'autre part on aura plus ou moins tendance, en fonction de la mentalité que l'on a, de nos centres d'intérêt, de s'attarder dans ce domaine de jugement, on est plus ou moins critique à ce sujet (positivement ou négativement) selon les cas, et parfois plus particulièrement par rapport à certains types de personnes, comme par exemple juger plus souvent les femmes, ou bien les hommes, plus souvent les jeunes, ou bien les personnes atypiques, etc...
  11. Avez-vous le sentiment d'être beaucoup jugé sur votre physique en société, en famille, en couple..? Pas forcément directement, mais aussi au travers d'attitudes influencées par un avis (positif ou négatif) sur votre physique? Et vous-même, jugez-vous couramment le physique des gens que vous croisez? Pas forcément irrespectueusement, mais vous faites-vous un avis par rapport à une bonne, mitigée ou mauvaise impression relative à l'aspect physique des uns et des autres? (Leur style vestimentaire, leur coiffure, leurs traits du visage, leur corpulence, etc...) Quels critères vous semblent importants pour un bel aspect physique ou une bonne présentation?
  12. sirielle

    Le destin

    Un comportement contre-nature est un comportement allant à l'encontre des besoins naturels des uns ou des autres sans Légitimité (c'est à dire sans justification objective basée sur les bénéfices par rapport aux inconvénients pour le bien-être, y compris d'un point de vue personnel, social ou environnemental...). Une alimentation saine, un sommeil régulier, une activité physique régulière, le relationnel et la communication nécessaires, par exemple, favorisent la santé et sont visés par l'instinct naturel... Exemples de comportements contre-nature: toxicomanie, activité déraisonnablement polluante, évitement relationnel outrancier ou inversement, etc... Les actes, les évènements, ont des conséquences, dont celles d'être amené à choisir (consciemment ou inconsciemment) parmi diverses possibilités. Le libre-arbitre se situe dans les choix qui nous appartiennent légitimement. Très régulièrement se présentent à chacun diverses possibilités (parfois construites), choix relationnels, choix organisationnels, d'orientation, de loisirs, choix alimentaires, etc... Parmi les multiples possibilités (dont les plus fantaisistes), existe une part de liberté, c'est à dire de possibilités d'agir en adéquation avec l'accomplissement personnel (les possibilités d'agir dégradantes n'appartenant pas à la liberté mais à l'égarement). Au sein de la Liberté les décisions appartiennent soit aux uns, soit aux autres, c'est le libre-arbitre. Exemple de libre-arbitre: le consentement sexuel respectif entre adultes. Si la décision de consentir ou non m'appartient (par exemple), il s'agit de mon libre-arbitre, de mon droit de choisir par moi-même. Et idem pour autrui. Le libre-arbitre d'une personne représente les décisions qui lui appartiennent dans le cadre du Droit (de la Liberté). (Et porter atteinte au libre-arbitre d'une personne revient à la priver abusivement de son droit à décider par elle-même.) Conscientiser son destin passe par la connaissance de soi, or la connaissance de soi n'est pas toujours facile d'accès, du moins au-delà d'une certaine mesure. Négliger son destin peut donc provenir entre autres d'une méconnaissance de ses propres besoins. (Cela dit on peut être empêché d'accomplir son destin sans l'avoir voulu.) Et ne pas explorer son destin peut devenir un destin si ce premier destin, cette part de destin donc, n'est plus ou pas encore souhaitable au regard du contexte. Mais n'explorer aucunement son destin, ou destin nécessaire, ne peut pas être un destin car il serait absurde d'être voué à ne pas être ou faire ce à quoi on est voué (paradoxe), du moins donc au-delà d'une part de ce à quoi on est voué que l'on aurait d'assez bonnes raisons de sacrifier (ou de faire patienter) au regard du contexte.
  13. sirielle

    Le destin

    L'un n'empêche pas forcément l'autre, voire peuvent même dépendre l'un de l'autre, destin et liberté pouvant coexister, par une condition naturelle à laquelle on ne peut totalement se soustraire mais permettant ou nécessitant divers choix respectivement attribués en son sein (libre-arbitre), voire aussi laissant accès à divers choix se désolidarisant des lois de la nature (égarement du pouvoir). D'autre part on peut aussi se considérer libre de réaliser son destin (voire de le conscientiser), ou au contraire empêché de le faire.
  14. sirielle

    Le destin

    Oui, c'est ce que je pense, nous sommes voués à réaliser divers objectifs relatifs au bien-être de l'écosystème et à l'accomplissement de soi. Et nous sommes naturellement porteurs d'idéaux que notre sensibilité nous amène à projeter.
  15. sirielle

    Le destin

    Il est possible de répondre "rien n'y appartient" à la question, mais effectivement pour ma part j'attribue avant tout au destin, non pas forcément la part des conséquences logiques des évènements, qui ne sont d'ailleurs pas toujours visées, ni d'après moi préétablies à long terme, mais plutôt la programmation biologique, y compris respective. Ceci dit, si certains aspects de cette programmation peuvent être facilement saisissables, si on approfondit, d'autres beaucoup moins, une part instinctive de l'inconscient relative aux particularités propres par exemple, etc... D'autant que la nature évolue, y compris en fonction du contexte qu'on lui confronte au fil du temps... Quant à y échapper, ce qui n'est pas forcément souhaitable sauf si le contexte le nécessite vraiment, ce serait alors aller à l'encontre de ce pour quoi on est fait par nature, avec par exemple, à tort ou à raison des alternatives de contexte, ou encore subir un évènement empêchant l'accomplissement de ce pour quoi on est fait...
  16. sirielle

    Le destin

    Qu'est-ce qui, selon vous, appartient au destin dans l'existence, et peut-on y échapper?
  17. Instrumentaliser la mort d'animaux à des fins de divertissement peut paraître de mauvais goût, surtout pour les personnes sensibles. L'Eglise est censée être un exemple de moralité, or s'amuser avec des cadavres de volatiles abattus, et par extension, de la souffrance liée à l'exploitation animale, peut être jugé douteux sur ce point par de nombreuses personnes, y compris au sein de la communauté chrétienne.
  18. On est aussi ce que l'on fait, mais on n'est pas que ce que l'on fait. Ce que je fais pour les autres représente une part de ce que je suis. "Donner sans compter", peut s'avérer dangereux effectivement à outrance, déraisonnable, voire peut attirer par exemple la vénalité déguisée à son encontre, ou le sacrifice excessif de soi pour l'autre, mais par contre une relation de couple ou amicale implique aussi parfois d'être là pour l'autre quand il va mal, dans une certaine mesure en tout cas, ça appartient à la vie courante en général, même si souvent en temps normal c'est aussi juste partager de bons moments ensemble, se découvrir jour après jour...
  19. sirielle

    La morale

    A mes yeux le sens moral constitue le critère primordial de l'intelligence car il favorise un comportement juste, ce qui est à la base de la sagesse, d'un comportement approprié donc. La Morale se distingue par la sensibilité, y compris empathique et émotionnelle. Et en résumé ce qui est fait sans pénalité d'un point de vue existentiel, une pénalité juste pouvant s'apparenter à une peine méritée (un remord fondé par exemple), il est alors question d'actes (ou non-actes) qui ne provoqueraient aucune agression coupable (physique ou psychologique, volontaire ou involontaire, sur autrui ou soi-même), ou, en d'autres mots, aucune souffrance superflue (voire aucune souffrance idéalement lorsque le contexte le permet). Ceci dit la Morale n'est pas qu'un simple b.a.-ba, elle s'apprend et se nuance tous les jours au fil des multiples décisions et jugements sur les actes, avec un regard assez appuyé sur leurs causes et leurs effets (parfois à anticiper ou deviner) dans leurs contextes... Juger précisément de la moralité, l'amoralité et/ou l'immoralité des choix en fonction du champ des possibles peut nécessiter une importante perspicacité, ce n'est pas toujours simple, loin de là, et c'est aussi pourquoi les métiers de la justice (car la justice sociale et les lois sociales, évolutives, s'inspirent de la morale spirituelle, visent l'organisation réfléchie du bien commun), tel que juge, avocat, etc... peuvent s'avérer complexes, et certaines décisions, bien qu'impartiales en apparence, se sont parfois révélées profondément injustes...
  20. A mon sens la curiosité représente ce qui va au-delà de l'intérêt légitime parmi les centres d'intérêt possibles (exemple d'intérêt légitime: outils intellectuels nécessaires à l'épanouissement, à la réalisation de soi dans divers domaines). La curiosité s'apparente à l'envie de savoir plutôt qu'au besoin de savoir. On a régulièrement besoin de savoir, besoin d'apprendre au fil du temps, il est naturel d'orienter spontanément ou à dessein son esprit vers divers centres d'intérêt, domaines de connaissances, de réflexion et d'apprentissages (sociaux ou non), ce n'est pas forcément de la curiosité, c'est plutôt une vivacité mentale naturelle. Ce qui démarque la curiosité de la vivacité mentale ou intellectuelle, c'est que la curiosité est susceptible de s'égarer hasardeusement, elle voit un intérêt dans toute connaissance sans distinction, ou en tout cas elle ne fait pas forcément la différence entre intérêt mental ou intellectuel essentiel, supérieur, prioritaire, et intérêt secondaire, intérêt futile, intérêt risqué voire intérêt superflu, malsain ou nuisible (voyeurisme outrancier par exemple)...
  21. L'instinct naturel influence nos choix et nos actions (On peut considérer que Dieu est à l'origine de la nature des êtres vivants et ses lois inhérentes.). Nous n'agissons pas que par volonté mais aussi en fonction de ce que nous devons être sans l'avoir décidé. Cependant l'instinct naturel ouvre la porte au libre-arbitre, c'est à dire qu'il peut y avoir une part respective de choix raccords d'avec l'instinct naturel, plusieurs réponses possibles à lui apporter. Et au-delà du libre-arbitre, existe également la notion plus vaste de pouvoir, où il peut être aussi question d'aller à l'encontre de ce pour quoi on est fait, c'est le champ des possibles de l'action humaine (ou de l'action des êtres vivants dans une perspective plus étendue), qui n'est pas forcément que liberté, et où le risque d'erreur peut également avoir sa place.
  22. Oui, le type de sexualisation sur les réseaux sociaux est dans la prolongation de l'évolution progressive de la mode féminine et des représentations sociales liées à la sexualité et au désir, y compris IRL. La quête d'indépendance féminine également a été favorisée par la protection contre les violences conjugales, physiques, mentales et sexuelles, la désidéalisation de la fidélité inconditionnelle en couple, et la minimisation de l'entretien financier des femmes par les hommes entre autres... Et en même temps valoriser d'autres cultures peut aussi être enrichissant par certains côtés, la nôtre a ses failles, ses limites, et moi-même j'ai été particulièrement séduite parfois au cours de ma vie par des hommes dont la culture était très différente de la mienne, quelquefois les différences culturelles sont réellement enrichissantes en amour, sans que ce ne soit chercher à tirer abusivement profit de faiblesses culturelles.
  23. La langue française est évolutive, vivante, de nouveaux termes apparaissent au fil du temps en fonction de l'évolution des mentalités et de l'approfondissement des centres d'intérêt... Une langue vivante n'est pas figée dans ses acquis, aussi riche soit-elle, et chacun peut contribuer à son enrichissement si les avancées de la communication ou des idées le nécessitent. Cependant l'évolution d'une langue, l'introduction de certains nouveaux termes ou nouvelles expressions ou encore la diabolisation excessive de certaines formulations remplacées alors par d'autres peuvent aussi impliquer des effets négatifs, comme une surédulcoration de certains concepts par exemple, ou l'étiquetage outrancier, une déformation biaisée des sens originels des mots ou des racines de mots, etc... D'autre part l'évolution d'une langue gagne aussi parfois à simplifier en partie son usage.
  24. Sa comparaison paraît décalée de la réalité car il généralise trop des comportements particuliers qui ne sont pas propres à toutes ni forcément à une majorité, ni parfois aux époques dont il parle. Cela dit, là où je suis un peu d'accord c'est que les réseaux sociaux ont encouragé un temps une forme d'exhibitionnisme outrancier où certains étaient parfois prêts à aller trop loin dans leurs contenus ou à une sursexualisation pour attirer l'attention. Cependant c'est à mon avis une phase transitoire de l'essor des réseaux sociaux, au fil du temps, avec la concurrence, les échanges et la critique, les comportements s'attachent davantage à la qualité plutôt qu'à la provocation maladroite. Et à mes yeux le progrès en matière de télécommunication est avant tout une chance favorisant l'accès à l'information, à la liberté d'expression et aux échanges entre autres... Un autre point sur lequel je suis d'accord c'est que la mode des lèvres botoxées ou de la chirurgie à tout va par exemple n'est pas une mode saine... Toutefois je ne réduirais pas le féminisme à ses considérations, ni même au féminisme outrancier, que beaucoup reconnaissent par certains aspects, mais qui n'est qu'une part du féminisme, féminisme grâce auquel la société a aussi fortement progressé, des vies de femmes ont même été sauvées grâce au féminisme, ou grandement aidées... Je suppose qu'il est un peu influencé dans son discours par une nostalgie de sa jeunesse.
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