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Tout ce qui a été posté par sirielle
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Parmi mes minutes les plus longues je peux citer, par exemple celles dans l'inquiétude pour quelqu'un d'injoignable qui n'est pas rentré, à regarder le temps défiler en attendant son retour et en craignant les pires scénarios... Chaque minute supplémentaire y alourdit l'angoisse. C'est ce qui me vient à l'esprit en premier par rapport à mon propre vécu.
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Bonjour deja-utilise, Pour ma part j'ai commencé à être initiée au principe de positivité philosophique depuis environ une vingtaine d'années, vers la fin de mon adolescence. Cette philosophie, si elle est critiquable, possède quoi qu'il en soit à mes yeux un bon sens essentiel, elle appartient à la philosophie populaire la plus commune parce qu'elle sert à booster le moral malgré l'adversité, même si j'ai bien conscience que ce n'est pas forcément évident, et que mal interprétée elle peut aussi desservir, comme bien d'autres philosophies qui mal mises en place peuvent devenir toxiques. Le pacifisme par exemple, peut représenter une quête essentielle, pour autant il ne doit pas empêcher les gens de se défendre quand ils en ont besoin. Mais ce n'est pas le pacifisme en lui-même qui pose problème dans l'absolu, éventuellement la manière dont il est mis en place... De mon point de vue j'oriente en partie ma vie en fonction de ma réflexion, ça peut sembler peu de choses au regard des obligations diverses indépendantes de ma volonté auxquelles je suis soumise, mais je crois que ma vie aurait été très différente si je m'étais simplement laissée portée par les évènements. Ma situation actuelle, mon activité quotidienne, sont en grande partie le fruit de réflexions longuement travaillées en moi-même. J'ai décidé de prendre ma vie en mains depuis de nombreuses années, et à mes yeux la réflexion personnelle peut avoir des conséquences importantes dans bien des cas, elle peut aller vers la vie ou la mort (aux sens larges), ce n'est pas forcément anodin pour moi, un seul mot peut parfois beaucoup changer les choses... Comme je l'ai écrit sur un autre sujet récemment, pour moi réfléchir c'est agir, c'est déjà se comporter, et parler c'est aussi agir. La réflexion personnelle ou collective peut amener à des décisions diverses. Se responsabiliser c'est aussi responsabiliser sa réflexion et les idées, les projets, que l'on choisit d'adopter ou pas. On peut décider en partie de ce que l'on pense, de ce que l'on fait de soi. Mais décider de ce que l'on fait de soi et décider de ce que l'on veut que deviennent les autres sont deux choses différentes. Et que certains changements soient plus ou moins difficiles ou bien pas aussi souhaitables qu'on aurait pu le penser ne fait pas de soi pour autant quelqu'un de tout à fait inchangeable par soi-même. Et puis à mon sens ce n'est pas se changer que tendre à positiver correctement puisque comme je l'ai évoqué je crois qu'il s'agit d'une inclination naturelle, seulement c'est un principe qui peut plus ou moins se cultiver ou se travailler. Si je reprends comme exemple le principe de la légitime défense, il ne s'agit pas exclusivement de penser basiquement "la légitime défense, oui ou non", il s'agit d'une inclination naturelle pour les contextes qui le nécessitent, mais qui peut se travailler, se réfléchir, à l'état brut elle peut s'avérer plus dangereuse ou faible que si elle est bien organisée, cadrée, assez anticipée, etc... Idem pour la pensée positive si ce n'est qu'il s'agit d'un principe plus conforme à l'idéal, intrinsèque à la construction de la personnalité, car on est enclin par nature à vouloir aller vers le mieux, même quand la situation est déjà relativement bonne. Mais pour aller vers ce mieux, il faut le saisir, le concevoir consciencieusement au fil du temps. Il y a des buts à servir tout au long de la vie dans l'intérêt commun. Et toute tristesse par exemple appelle la consolation... Un changement peut parfois nécessiter de mettre en place des méthodes efficaces assez réfléchies effectivement. Le choix de sexualité de cette femme, peut-être en contradiction d'avec ses dires précédents, n'a pas à mes yeux matière à remettre en question toute utilité à la réflexion personnelle, et d'ailleurs à ce sujet, bien souvent les personnes qui utilisent des méthodes de protection aux IST, l'anticipent, choisissent de le faire, si d'autres ne le font pas malgré leurs dires, ou pas à chaque fois, ça ne signifie pas qu'envisager une prudence en ce domaine ne sert à rien... D'autres éléments peuvent influer, la relative imprévisibilité des rapports et le choix qu'on fait de prendre le temps ou pas, la faible ou forte probabilité de risque apparente, le point de vue du partenaire et les moyens qu'il emploie pour l'imposer ou non, etc... Et l'adultère est aussi un problème complexe, qui peut parfois mériter davantage qu'une réponse simple de type oui ou non, toute relation maritale n'est pas équivalente, etc... Je ne jugerai pas cette femme sans plus d'éléments sur cette anecdote, mais qu'on puisse changer d'avis à un moment ne signifie pas forcément qu'on avait tort ou tout à fait tort auparavant, et si on a eu effectivement tort ça ne signifie pas pour autant que toute réflexion est forcément erronée... Et parfois une réflexion se nuance au fil des années, se travaille sur le long terme, voire peut nécessiter un point de vue assez mitigé ou certaines corrections.
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chaussettes ou pas chaussettes
sirielle a répondu à un(e) sujet de Anna Purna dans Amour et Séduction
Je porte des chaussettes dans mes chaussures fermées (bottes, bottines, chaussures de sport...) et je n'en porte pas dans mes chaussures ouvertes ou semi-ouvertes (escarpins, sandales...). Pour les hommes, question d'hygiène, de praticité et de mode. Porter des chaussettes peut être plus hygiénique ou confortable dans certaines chaussures, autrement ce n'est pas forcément nécessaire, mais j'aime bien qu'un homme soit habillé avec assez de soin. Et la tenue est parfois effectivement un peu révélatrice, rédhibitoire ou au contraire valorisante. Mais pour moi trouver un homme sexy dépend de son attitude à mon égard, et je ne peux pas le trouver sexy s'il n'y a pas de crush entre nous, de connivence relationnelle assez nette, tout au plus je peux le trouver séduisant mais c'est différent, et je ne m'intéresse que rarement aux tenues des passants, la plupart du temps je n'y prête quasiment aucune attention, sauf par exemple si une tenue me paraît un peu surprenante... -
Je crois que le principe de positiver ne consiste pas à s'efforcer de n'avoir aucune pensée négative mais représente plutôt une véritable philosophie active du quotidien, l'identification des motivateurs légitimes, et leur valorisation. Je considère donc que cette philosophie peut être toujours présente en représentant une direction déduite en fonction des valeurs, un "aller vers" assez consciencieusement réfléchi. A la base la pensée négative pourrait représenter en résumé les non, et la pensée positive les oui, en soi (et non pas de source extérieure). Positiver reviendrait alors à s'efforcer de discerner suffisamment ces oui, et à aller dans leur sens (et donc à ne pas aller dans le sens des non). Dit autrement donc, aller vers ce que l'on veut vraiment. Et il n'est alors pas question de s'illusionner avec de faux oui, et justement distinguer assez bien les non peut contribuer à trouver les oui. A mon avis cette philosophie est donc associable à la distinction du sens dans la vie, l'orientation éclairée de ses actions par soi-même. Or certaines situations peuvent amener à se dire "Je dois trouver une ou des solutions à ce problème qui me concerne, positiver dans ces circonstances difficiles, aller vers la résolution, mon ambition dans ce contexte, mais la ou les solutions n'apparaissent pas, je n'ai pas de solution (ni même par un biais externe) donc je subis les inconvénients liés à l'irrésolution sans que ma volonté de positiver ne puisse y remédier, elle reste en attente ou en recherche." En d'autres termes, positiver peut nécessiter des connaissances, parfois difficiles à acquérir, c'est servir les valeurs que l'on a identifiées correctement, ce qui peut dépendre d'un travail plus ou moins important. Il ne s'agit pas à mon sens que d'un état d'esprit que l'on choisit d'adopter ou pas, positiver représente plutôt une inclination naturelle (éviter ou lutter contre ce que l'on ne veut pas, pour aller vers ce que l'on veut vraiment) mais qui est plus ou moins difficile à mettre en place selon les situations. Et manquer de positivité reviendrait alors à être perdu en quelque sorte, ne pas savoir ou connaître ce que l'on veut ou comment l'obtenir, voire ne pas connaître ou distinguer suffisamment ses valeurs ou les moyens de les protéger ou les servir. Trois illustrations de ce que pourraient représenter à mes yeux positiver ou ne pas positiver: - "J'ai de la peine face à cette maladie parce que j'aime cette personne et je veux l'aider à aller mieux si je le peux." vs "Cette maladie est horrible. J'en souffre. La vie est souffrance. Je n'aime pas la vie." -"Je ne sais pas quel métier choisir. Je vais m'informer davantage pour trouver une réponse pour mon avenir." vs "Je ne sais pas quel métier choisir. Je n'arriverai pas à m'en sortir puisqu'il faut de l'argent pour vivre mais je n'ai pas d'idée, je suis fichu." -"Je ne m'entends bien avec personne. Je vais essayer de résoudre mes conflits si possible, de faire de nouvelles rencontres ou de tirer avantage de ma solitude." vs "Je ne m'entends bien avec personne. C'est un enfer, je ne suis pas capable d'avoir de bonnes relations et on ne peut pas se passer tout à fait de relation pour aller bien." (Non pas que le défaitisme n'ait jamais aucun intérêt, mais avec modération et il ne suffit pas à aller vers ses objectifs assez correctement identifiés.)
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"Plus je vieillis, plus j’ai du succès" : les confidences de Nicole, 88 ans et prostituée "toujours heureuse"
sirielle a répondu à un(e) sujet de sovenka dans Inclassables
Elle n'est pas sans domicile fixe, elle a une maison, tu sembles vouloir penser d'elle ce que tu veux penser, sans te soucier de si c'est vrai ou non. Et la réalité de la prostitution de rue est loin d'être forcément toujours facile à vivre, même si effectivement, certains font ce choix par eux-mêmes et y tiennent, souvent pour l'argent, parfois pour d'autres raisons. Et certaines de ses paroles le laissent quand-même entrevoir un peu... Si sa situation lui convient dans l'ensemble, tant mieux pour elle, mais en tout cas quand on connaît un peu de près ce que peut être la prostitution au tout venant dans les faits, au-delà de la théorie ou du jugement extérieur, il y a de quoi bien souvent la considérer aussi autrement que comme une simple liberté de profiter sans souci... -
"Plus je vieillis, plus j’ai du succès" : les confidences de Nicole, 88 ans et prostituée "toujours heureuse"
sirielle a répondu à un(e) sujet de sovenka dans Inclassables
Elle est devenue prostituée pour des raisons financières, mais par contre elle a dit ne pas vouloir avoir de relation amoureuse car elle n'a plus confiance dans les hommes de par ce qu'elle a vu d'eux dans son activité entre autres. Extrait de l'article: Pour ma part, je me demande si les jeux d'argent auxquels elle joue (casino) sont importants pour elle ou pas, car parfois les jeux d'argent peuvent entrainer des dépenses très importantes, voire des conduites addictives, et nécessiter de ce fait des rentrées d'argent rapides. -
Comment aider un séducteur d'un autre temps ?
sirielle a répondu à un(e) sujet de vizizio dans Amour et Séduction
Une méthode relativement classique quand on veut inspirer des idées qu'on pense assez bonnes, revient par exemple à montrer soi-même l'exemple. Soit en pratique, soit en racontant des techniques qui ont fonctionné, ou bien en suggérant des idées... Il est possible aussi de critiquer poliment en disant par exemple: "A mon avis, exprimer des sentiments trop vite peut effrayer la personne à qui ils sont adressés, il me semble personnellement qu'il vaut mieux d'abord vérifier si la personne peut être intéressée elle aussi, en essayant par exemple simplement d'entamer la discussion à un moment adéquat, ou en l'invitant éventuellement à boire un verre ou autre sortie, pour paraître assez normal, mesuré dans son comportement, pas trop bizarre, exubérant ou soudainement envahissant, ce qui par contre peut faire peur à certaines personnes." -
"Plus je vieillis, plus j’ai du succès" : les confidences de Nicole, 88 ans et prostituée "toujours heureuse"
sirielle a répondu à un(e) sujet de sovenka dans Inclassables
Je trouve un peu triste l'idée d'avoir fortement perdu confiance en les hommes de par cette activité même si c'est compréhensible, surtout sur le long terme. D'une sexualité dénuée de sentiment et de plaisir. Et puis de s'ennuyer sans prostitution... Elle semble tenir à son mode de vie mais en même temps à mes yeux il reflète en grande partie, au départ une dépendance financière à une activité "sans plaisir" et risquée, le sentiment de ne pas pouvoir être liée à un homme sans être trompée, et peut-être une grande solitude ou un désoeuvrement en-dehors de la prostitution... Je pense que le bonheur qu'elle évoque provient aussi du fait qu'elle relativise, comme elle le dit, elle ne se plaint pas tellement car elle se compare à plus malheureux qu'elle, elle voit son bonheur dans sa nourriture, dans le casino, etc... Mais en même temps la situation qu'elle dépeint n'est pas idyllique pour autant. -
Bonjour deja-utilise, Personnellement je crois que positiver ne consiste pas à s'efforcer de ne ressentir que des émotions positives indépendamment de contextes pénibles, mais plutôt à réussir à tirer parti assez constructivement de toute forme de situation, voire à discerner les avantages de situations mêmes dramatiques, ce qui n'est pas forcément évident. On dit qu'on peut être inconscient du danger ou des inconvénients d'un choix, mais l'inverse peut être vrai aussi, la lucidité consiste aussi à reconnaître des avantages ou une possibilité de constructivité réactive qui ne sont pas forcément faciles à saisir. Ce qui peut dépendre d'une dissociation assez nette des côtés positifs et négatifs. Or finalement la capacité à affronter des situations difficiles psychologiquement peut dépendre de réussir à les voir sous un jour assez relativisé, ce qui pourrait provenir de connaissances assez pointues sur les avantages des faits dramatiques ou ce qu'on peut en faire d'assez positif en réaction, sans les idéaliser pour autant. Ou encore par exemple, réussir à rendre ses relations constructives peut dépendre de la connaissance qu'on a du potentiel positif des individus, malgré leurs défauts apparents... La mesquinerie représente un défaut relativement courant dans la manière d'interpréter la réalité, dramatiser outrancièrement un inconvénient, réduire quelque chose ou quelqu'un à ses légers travers, ... un jugement non pas naïf mais plus positif pourrait alors être considéré comme plus juste et plus adapté. Et une forte capacité à positiver pourrait représenter une capacité donc à justement affronter des sentiments extrêmement négatifs, plutôt qu'à les fuir, et à en tirer des leçons assez constructives en valorisant ce qui peut être réellement positif ou amélioratif. J'ai un regard un peu différent pour ma part sur les réseaux sociaux, j'ai tendance à trouver au contraire qu'ils sont fortement révélateurs de la médiocrité humaine et son surattachement au consumérisme. Les influenceurs étant souvent célèbres pour une apparence corporelle plutôt avantageuse du point de vue condition physique, mais quelconque et sans grand intérêt, être jeune et plutôt bien loti physiquement en étant peu âgé, n'ayant rien d'un exploit extraordinaire à mes yeux (trop insinuer le contraire pouvant s'avérer irrespectueux de certaines catégories de personnes), et pour l'étalage de leurs achats de produits et services divers... Une manière de concevoir la réussite souvent très superficielle voire niaise, fragile ou illusoire, s'apparentant à des glorioles trop conventionnelles et nombrilistes. Ceci dit dans l'ensemble je suis quand-même plutôt enthousiaste face au développement de la télécommunication, à la quantité d'information et la diversité des points de vue auxquelles elle donne accès. Effectivement, je crois aussi que trop refouler les sentiments négatifs, que ce soit les siens ou ceux d'autrui, est en revanche une mauvaise stratégie de pensée. Et que se pencher sur les problèmes importants, les prendre assez rigoureusement en considération, malgré leur éventuelle pénibilité peut s'avérer essentiel. Savoir positiver peut le favoriser mais il ne suffit pas de le vouloir à mon avis, cela peut dépendre de certaines connaissances selon les domaines.
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Oui c'est possible mais plusieurs explications pourraient coïncider. Et s'il lit sur son téléphone ou sur sa tablette, que va-t-on penser de lui? Je crois qu'il ne faut pas juger trop vite...
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La lecture reste une matière importante à l'heure actuelle. Et le relationnel est un domaine d'apprentissage essentiel aussi pour chacun. Or la télécommunication peut favoriser des avancées dans ce domaine, ainsi que l'accessibilité facilitée à l'information, y compris écrite, et sa vérification. Et puis culpabiliser les enfants dans leur apprentissage de la lecture, dans leurs hésitations, n'est pas forcément le meilleur moyen de leur donner goût à la lecture. Moins on tolère l'erreur, plus on rend la matière effrayante. Or une langue vivante peut s'apprendre toute la vie sous diverses formes... Certains enfants se découragent à plus ou moins long terme lorsque la pression scolaire est trop importante. Et l'éducation scolaire gagne elle aussi à se servir de divers moyens informatiques, elle développe cet aspect. On pourrait trouver très sérieux de voir un enfant lire dans un lieu un peu incongru, alors que la réalité pourrait révéler aussi par exemple que si cet enfant lit dans ce contexte, un contexte bruyant et en mouvement par exemple, c'est qu'ayant pris du retard il s'y résigne... Un peu comme on peut voir certains enfants sortir leurs livres quelques minutes avant l'évaluation alors que c'est un peu tard pour s'y mettre... C'est une explication comme une autre... Et puis l'une des raisons pour laquelle les intellectuels sont parfois moqués, c'est lorsqu'ils négligent par leur soif de s'instruire d'autres aspects importants de leur vie...
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Quel niveau de complexité de l'esprit est nécessaire pour appréhender celui du monde ?
sirielle a répondu à un(e) sujet de timot-33 dans Philosophie
Bonjour deja-utilise, Plus on en sait, plus on a conscience de l'ampleur de notre ignorance (parfois salutaire), mais les bases de compréhension de la psychologie, humaine et non-humaine puisqu'il est question du monde, peuvent quand-même être très instructives pour avoir une idée de son fonctionnement, de ses mécanismes fondamentaux, de ses aspirations, de ce qui motive l'action et l'évolution du monde. Ce n'est pas grand chose à l'échelle de tout ce qu'il pourrait y avoir à savoir dans ce domaine, mais c'est à mes yeux essentiel pour tendre à le comprendre, car c'est se pencher sur les principes qui animent et cadrent le Vivant, sur ses motivations profondes. Or bien souvent, quand on parle du monde, on parle du peuple et son habitat plus ou moins vastement, l'expression "tout le monde" représentant d'ailleurs des personnes, donc la compréhension de la complexité du monde doit passer à mon avis primordialement par la compréhension des individus (humains et autres) dans leur environnement, individus qui ne ne sont pas qu'un détail du monde, mais qui donnent au monde un intérêt à le comprendre, sans psychisme pas d'appréhension nécessaire. Et si on veut comprendre le monde par son propre psychisme on doit commencer par s'assurer de bien utiliser son propre psychisme, la compréhension commence par la maîtrise de son propre raisonnement, et même si cette maîtrise est relative elle est cultivable. Et pour maîtriser son propre raisonnement le niveau de compétence relève avant tout de la psychologie. D'un regard assez critique sur sa propre compréhension. Et pour cultiver un regard assez critique sur soi-même une connaissance plus vaste de ce qui anime le vivant et ses conditions dans l'espace est importante, la représentation de ce que l'on est soi parmi les autres dans l'environnement, ce qui nous différencie, et notre système commun dans le monde. Et qu'appelle-t-on avant tout quelqu'un de compréhensif? Quelqu'un qui fait preuve d'une psychologie adaptée. Parce que s'adapter au monde est fortement une question de relationnel. Se maîtriser soi dans la relation aux autres et à l'environnement. Pour avancer on ne doit pas tout déconstruire en soi, on doit plutôt passer par une compréhension de soi-même nourrie d'amour-propre à laquelle on est censé ajouter assez d'améliorations adaptatives au fil du temps toute la vie. Lorsqu'on éprouve des regrets à raison on doit comprendre les circonstances qui nous ont amenées à nous tromper dans un but d'amélioration, d'adaptation, plutôt que de mésestime surdéfaitiste de soi. On a besoin de l'amour-propre pour travailler sur soi-même, ce travail nécessite au moins un minimum de confiance dans sa possibilité de fonctionner correctement. On n'a pas à se dire qu'on n'est pas assez bien pour vivre sa propre vie puisque vivre sa propre vie c'est être soi, rien d'autre n'est plus à sa place que soi-même pour sa propre raison d'être. Et tout le monde ne s'échine pas forcément à comprendre le monde. Les résultats que l'on obtient dépendent des objectifs qu'on se donne et de l'application qu'on y voue selon l'importance qu'on attribue à l'objectif. C'est pourquoi dans des situations où les enjeux sont jugés importants ou vitaux les capacités peuvent parfois être décuplées. On s'économise pour ce qui nous paraît prioritaire. Et beaucoup de gens ont pour objectif principal de répondre à leurs propres besoins, voire à ceux de leur famille proche, plus ou moins indépendamment de ceux des autres car c'est ainsi qu'on les a éduqués, conditionnés. S'ils cherchent autre chose, par exemple dans le cadre de leur travail, ils ont d'autres résultats. Mais on ne peut pas tout avoir, il faut choisir contextuellement. Celui qui développe certaines capacités aura moins de temps pour d'autres. Il y a une part de vérité à cette citation dans le sens où on choisit ce qui nous paraît le plus approprié sur le moment, mais les capacités d'éprouver parfois des regrets, de remettre plus ou moins en question ses idées, ses capacités, d'estimer qu'un problème n'est pas de notre ressort, qu'on n'a pas les connaissances nécessaires pour s'y pencher, qu'on doit davantage s'informer, ou encore mesurer raisonnablement ses capacités intellectuelles à celles des autres par exemple dans un but de répartition des tâches ou d'orientation,... existent aussi dans une certaine mesure... -
Bonjour bouddean, Merci pour ta réponse. Désolée entre temps j'avais changé de citation pour le sujet car le premier lien me semblait trop commercial pour convenir. Je reposte donc quand-même le premier lien: https://cpositif.com/quest-ce-que-la-pensee-positive-une-introduction-complete/
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Faut-il toujours positiver d'après vous? En quoi peut-il être nécessaire de positiver? Que représente pour vous positiver en pratique, au quotidien, par rapport à ne pas positiver? La pensée positive est-elle une philosophie de vie pour vous? Ou pensez-vous qu'elle peut induire en erreur? Si oui comment?
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Personnellement grâce au développement d'Internet je lis encore plus même si je lis bien moins de livres papier, car le choix de lectures diverses et l'accès à l'information se sont développés. A mes yeux la quantité de documentation accessible facilement en fonction des centres d'intérêt peut aussi inciter à lire davantage, voire à écrire davantage pour ceux qui communiquent par écrit. Bien sûr c'est aussi une question de choix personnel d'activité, mais les enfants passent quoi qu'il en soit un certain temps à l'école, en plus des devoirs à la maison, et l'écriture et la lecture font grandement partie du programme. Ceci dit pour une bonne concentration, de bons résultats scolaires et un bon épanouisement intellectuel le goût pour la lecture n'est pas le seul à entrer en ligne de compte même si ça joue aussi, d'autres paramètres influent également... Et la pression scolaire ne doit pas être trop exigeante pour être vraiment adaptée. D'autre part on peut aussi tenir compte du fait qu'un mauvais choix de lecture, ou une mauvaise interprétation de la lecture, peuvent aussi avoir une mauvaise influence, la lecture n'est pas toujours tout à fait exempte d'inconvénients. Et l'écriture est aussi dans certains cas un outil de manipulation, comme un long discours peut l'être.
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Dire c'est agir, et réfléchir c'est agir aussi. Les mots peuvent entraîner diverses conséquences. Nos actions sont couramment influencées par les mots, des dires, mais aussi des réflexions pensées. Les idées et leurs expressions verbales peuvent générer des motivations diverses (Les mots sont à la base issus de l'expression sonore et vocale, ils sont des représentations verbales, cependant ils véhiculent aussi des images, des émotions, et autre.). Bien des actes sont le prolongement d'idées, ils les concrétisent voire font surgir alors de nouvelles idées, y compris verbales. Nous sommes interdépendants donc chaque action peut avoir un impact au-delà de l'individu qui la mobilise. Et les idées sont censées servir le bien-être, mais beaucoup d'idées sont subjectives ou ciblées et entrent en concurrence avec des idées opposées. Le bien-être est composé de tant d'objectifs plus ou moins importants atteignables par différents moyens, objectifs à la fois multiples pour chaque individu et encore démultiplié par la collectivité. Servir le bien-être c'est donc aussi savoir aller à l'essentiel, donner à ses actions le sens des priorités et trouver la stratégie la plus adaptée. La communication entre individus et le débat servent parfois à construire une réflexion plus objective ou plus collective, grâce à la coopération des différents points de vue entre autres exprimés par des mots, mais au sein d'un même individu les idées peuvent couramment se confronter elles aussi, car certains choix ont besoin d'être débattus, d'une confrontation rigoureuse entre les options opposées, leurs avantages et leurs inconvénients. La compétitivité idéologique est donc parfois nécessaire pour choisir une stratégie d'action appropriée (où peuvent se jouer parfois des questions vitales à plus ou moins grande échelle), stratégie d'action nécessitant dans certains cas des sacrifices, car bien des choix d'actions ne sont non pas idylliques mais visent un bien malgré les inconvénients (sans sacrifice, le choix d'action est beaucoup plus restreint, et empêche l'accès à certains biens vitaux). Toutefois la compétitivité n'est pas forcément un terrain paisible, la confrontation qu'elle peut impliquer est parfois violente, en partie en fonction des enjeux concernés et des sacrifices associés. La vie n'y est pas toujours protégée totalement, ni la mort toujours diabolisée, car la vie dépend partiellement de la mort, le bien optimal est donc davantage visé que la vie commune même si le bien va de pair avec les besoins du Vivant et sa sensibilité, mais la souffrance n'est pas totalement évitable, or certaines idées se complaisent parfois trop dans cette acceptation ou résignation à la souffrance ou à la mort. (D'autre part lorsqu'on parle de vie ou de mort il ne s'agit pas obligatoirement de la vie ou de la mort d'un individu dans son entier, mais aussi parfois de la vie ou de la mort pour une part de ce qu'il est, s'épanouir ou décliner compte aussi d'un point de vue stratégique.)
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J'ai pas mal lu, y compris dès tôt dans mon enfance mais le bus ne me paraît pas le lieu idéal pour lire, il m'est rarement arrivé de lire dans le bus en tout cas, pour différentes raisons. C'est souvent un trajet relativement court où discuter avec ses camarades par exemple... Et puis ce ne sont pas tous les enfants qui prennent le bus seuls à cet âge non plus... Il me semble qu'au-delà des écrans, les enfants continuent quand-même à lire régulièrement des livres et magazines par le biais de l'école entre autres.
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Personnellement je ne trouve pas que les réponses d'IA sont forcément les meilleures, à mes yeux elles peuvent comporter des failles diverses, et ne pas correspondre aux demandes de personnalisation des sujets. Et en principe quand on cite vraiment on est censé le préciser suffisamment par honnêteté. Mais quoi qu'il en soit identifier sa pensée à celle de l'IA ne garantit pas tout à fait la qualité de la réponse à mon avis. Pour ma part je me sers de l'IA comme éventuel outil d'informations diverses, mais informations qui peuvent rester à vérifier et à remettre en question...
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Ce n'est pas qu'une question de chance, il peut exister une part de mérite positif. A mes yeux il est important de distinguer suffisamment le mérite des gens, même s'il n'est pas tout, et même si certains n'ont pas eu la chance de pouvoir faire leurs preuves sur le long terme. C'est une question de gratitude nécessaire à mon avis que de discerner suffisamment les mérites positifs des gens. Et par exemple si j'admire une personne pour sa réussite professionnelle, ça ne signifie pas que je méprise automatiquement ceux qui n'ont pas cette réussite, simplement que je reconnais la part de mérite qui a permis cette réussite. Considérer que ce n'est qu'une question de chance, c'est balayer d'un revers de main tout le bon sens personnel dont a pu faire preuve la personne pour favoriser sa réussite, même si la chance a joué aussi, et même si elle n'a pas forcément réussi sur tous les plans pour autant ou à 100%.
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SélectionnerEntre destin et omniscience divine : comment concilier décret divin et liberté humaine ?
sirielle a répondu à un(e) sujet de de ghoul dans Religion et Culte
Tout n'est pas tout noir ou tout blanc, il existe une part de devoir et de contrainte plus ou moins importante, plus ou moins évitable ou non, et plus ou moins justifiée ou non, et une part de liberté dont peuvent faire partie certains devoirs et contraintes et certains choix, mais pas forcément totalement. On peut comprendre par exemple par "Dieu sait tout." qu'il connaît la réalité, ce qui existe vraiment. Et à mon avis il est important de garder à l'esprit que la possibilité de choisir n'est pas qu'une liberté et que ce n'est pas tout ce que peut être la liberté. D'une part une contrainte peut représenter une liberté, par exemple la liberté de se nourrir convenablement est aussi une contrainte du point de vue santé. Etre privé de pouvoir assurer cette contrainte est une privation de liberté. (Et au sein du devoir doit ou peut parfois exister une part de choix personnel.) D'autre part pouvoir choisir n'implique pas forcément exclusivement des choix gages de liberté, par exemple pouvoir choisir c'est aussi parfois pouvoir se tromper et gâcher ses chances, mettre en péril sa liberté. La vie impose des contraintes et des devoirs et rend accessible une part de créativité personnelle dont peut faire partie le libre-arbitre mais pas exclusivement, cette créativité possible représente plus vastement le champ d'action possible dont la perdition peut ou non faire partie plus ou moins, cependant des balises naturelles existent. Et il peut être nécessaire de distinguer suffisamment le pouvoir, de la liberté. -
Il y a une part de chance qui compte, mais aussi une façon de prendre soin de soi-même qui importe. C'est pourquoi divers conseils, plus ou moins judicieux selon les cas, existent pour favoriser sa propre santé et sa propre longévité, même si d'autres facteurs que sa propre responsabilité interviennent également, y compris entre autres l'attitude de l'entourage à son égard, l'accès ou non à des soins médicaux appropriés et la qualité de l'environnement au-delà de son propre impact...
