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Doïna

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Tout ce qui a été posté par Doïna

  1. Après l'ouragan Katrina, l'ouragan Chantal :D
  2. Doïna

    Combats du féminisme

    Ma réponse à Titsta (post page précédente) : Encore ce bon gros vieux poncif de masculinistes qui affirment que les femmes n'ont gagné que le droit de se faire exploiter par des patrons, alors qu'actuellement rien n'empêche une femme mariée de préférer se consacrer à son foyer plutôt que d'aller travailler. Ce n'est qu'une question de choix, choix qui doit, bien entendu, se faire à deux dans un couple, mais qui implique une confiance absolue l'un envers l'autre ; parce qu'il faut garder à l'esprit que beaucoup de gens changent au cours d'une vie. Par conséquent, une femme qui au départ était volontaire pour se consacrer au foyer peut finir par s'ennuyer et avoir envie de s'étendre à d'autres choses, tout comme l'homme adorable des premiers jours peut devenir l'homme détestable des lendemains qui déchantent. Tu nous dis, Titsta, qu'autrefois hommes et femmes mariés se consacraient tous deux à leur foyer, c'est bien, mais n'est-ce pas tomber dans l'idéalisme naïf que de s'abstenir d'admettre les dérives qui en découlaient, toujours au détriment des femmes, et plus amplement des enfants ?
  3. Doïna

    Combats du féminisme

    Crabe fantome : je suis veuve et à la maison c'est moi qui fait tout, ponçage, rénovation des murs, peintures, papiers peints, carrelage, montage des meubles, etc. bien mieux que certains hommes de ma foutue famille de matchos qui voulaient s'occuper de tout cela mais ne savaient pas peindre sans laisser de sardines*, tapissaient sans respecter les raccords, carrelaient en commettant des écarts inégaux insoutenables à regarder, et puis devaient démonter et remonter les meubles cinq fois avant de parvenir à un résultat acceptable. Moi je peux être fière de mon travail, d'ailleurs quand c'est fini je le montre aux hommes qui se prennent toujours pour des spécialistes en la matière, et eux-mêmes reconnaissent que c'est très bien fait, avec une admiration particulière pour mon lissage impeccable des murs, ma grande spécialité. * sardines : les sardines, je le dis au passage pour ceux qui connaissent pas, sont ces grossières coulures qui sèchent et restent sur la peinture.
  4. Bonjour, bienvenue à vous sur ce forum et merci d'avoir participé à mon topic. Je pense que votre message a été supprimé parce que vous avez inscrit votre nom, alors que le règlement n'autorise pas à noter ni son nom ni ses coordonnées sur les posts visibles par tous. Au sujet du musée archéo de Dijon, je l'ai visité récemment moi aussi. Au plaisir de vous lire.

  5. Doïna

    Le vrai Nostradamus

    Si Nostradamus vous intéresse, allez donc visiter ce qui fut sa maison à Salon de Provence (dans le 13), c'est passionnant. C'est là que j'ai appris qu'il s'asseyait sur un trépied et se penchait au-dessus d'une bassine de plantes se consumant afin d'en respirer les émanations, pour faire monter des visions prophétiques. C'est une méthode divinatoire qu'il a repris aux pythies de la Grèce antique, et qu'il n'a pu découvrir qu'en étudiant des ouvrages anciens en grec, puisqu'il connaissait cette langue, à l'instar des plus grands érudits de son temps.
  6. Doïna

    Combats du féminisme

    Il ne faut pas s'endormir sur ses lauriers parce qu'un tas de gens n'aspirent qu'à une rétrogradation, et n'acceptent pas que les femmes soient égales en droits aux hommes. J'emploie le terme "gens" plutôt qu'hommes, parce que dans le lot on trouve même quelques femmes qui pensent que cela aurait été mieux pour elles avant. Et puis vient encore le respect, qui n'est pas toujours au rendez-vous. En France, on peut dire que le combat des femmes n'a fait que commencer parce que des droits comme celui de voter, etc. sont sommes toutes assez récents, acquis entre l'après Seconde Guerre mondiale et les années 90. Et puis il y a encore un tas de choses qui sont injustes, il y a encore des préjugés sur les femmes à vaincre. Il suffit de se pencher sur les chiffres : combien de femmes battues en France, en Europe, dans le Monde, de femmes ayant été victimes de violences sexuelles, ayant péri sous les coups de leur conjoint, etc. N'oublions pas non plus que les féministes doivent lutter à l'échelle internationale et pas se replier seulement sur ce qui se passe dans leur pays. Toutes les féministes du monde doivent se tenir au courant et s'entraider.
  7. Doïna

    Cruauté envers les sans emploi

    Pour ma part, je n'ai pas critiqué le fait qu'il y ait des contrôles, qui effectivement ne datent pas d'hier. Est-ce bien nécessaire d'en rajouter, cela dit, il y en a déjà tellement ? Ce que je critique, c'est qu'on reproche aux chômeurs le fait qu'il y ait du chômage. On passe de la droite à la gauche pour entendre la même chose, et les dirigeants préfèrent accabler toujours un peu plus les plus vulnérables en les culpabilisant, les affaiblissant par là-même chaque fois un peu plus. Il ne faut plus que les chômeurs acceptent d'être montrés du doigt de la sorte, ce ne sont pas eux les responsables de la crise et du chômage. Sans compter que le problème des 350.000 emplois non pourvus ne relève que d'un mauvais management du marché de l'emploi : si les gens ne prennent pas ces emplois, ce n'est pas parce qu'ils sont feignants, c'est soit qu'ils ne sont pas formés pour ce faire, soit qu'ils savent qu'ils y perdraient, en devant par exemple honorer un contrat d'un mois voire moins très mal rémunéré. Si tu préfères, ils vont travailler pour ne plus pouvoir bouffer et s'endetter littéralement. Il en a déjà été discuté, et plusieurs articles ont déjà été postés à ce sujet, il suffit de les lire pour comprendre.
  8. Ce n'est pas si simple : tu as beau être poli, prévenante, bref : montrer que tu n'aspires qu'à une bonne ambiance sur ton lieu de travail, si tu te refuses à écouter les potins neuneus, les médisances sur un tel ou un tel dans la boîte, les problèmes des uns et des autres qui relèvent du privé, etc. alors on te fait une réputation de personnage froid, distant, méprisant, et puis ça finit toujours par se retourner contre toi.
  9. J'ai jamais réussi à gérer ça, ce qui fait qu'avant la fin de la première semaine de chaque nouveau taff j'ai plein de gens contre moi. En revanche, il y a toujours un minimum de collègues qui savent apprécier ma bonne mentalité, mais malheureusement ça ne suffit pas à faire sa place dans une boîte.
  10. Les sondages aussi sont "des sans-dents" (descendants) :smile2:
  11. Doïna

    Cruauté envers les sans emploi

    Voilà ce qu'on peut retenir de très important dans ces articles : En effet, s'il faut trimer un mois ou moins pour se retrouver au bout du compte sur la paille au lieu d'y gagner, à quoi bon accepter de tels placements ? Honteux !
  12. Doïna

    Cruauté envers les sans emploi

    @Okman (post 50) : "les hauts cris" (tu forces un peu le trait, mais bon) contre le renforcement des contrôles, parce que c'est humiliant pour les chômeurs, toujours accusés à la place des vrais responsables dans l'histoire. C'est toujours eux qu'on accuse d'être responsables de leur sort, et même toi c'est ce que tu fais quand tu dis qu'ils ne se remettent pas en question, se résignent à la fatalité, "qu'ils en veulent à la terre entière", qu'ils n'ont pas de respect pour eux-mêmes, que des études ne suffisent pas à réussir dans la vie au prétexte que n'importe quel sot serait capable d'en faire. C'est le langage culpabilisateur que tous les travailleurs sociaux et les conseillers de Pôle Emploi n'ont de cesse de tenir aux chômeurs justement, ce qui aurait plutôt tendance à les décourager plutôt que leur donner du punch. Après avoir participé aux stages, s'être remis en question comme on lui a dit de faire, entendu et réentendu que ses diplômes ne lui ouvrent pas les portes parce que c'était trop facile, un chômeur finit au bout d'un temps par en venir à la conclusion que quoi qu'il fasse, il n'y arrivera pas parce que c'est lui qui est mauvais, qu'il n'est pas à la hauteur pour la société, et c'est bien souvent comme ça que commence la trêve de l'assistanat. L'assistanat n'est d'ailleurs pas une fraude, frauder c'est autre chose, et -je le répète- il est très difficile actuellement de jouer à ce jeu-là avec Pôle Emploi. Hors il se trouve que les fraudes qui passent le mieux et durent le plus longtemps sont celles qui se font avec le concours d'un employeur véreux. C'est logique puisque un employeur possède les pouvoirs nécessaires, le numéro de siret, les formulaires, fiches de paye, etc. Je ne dis pas cela pour conspuer les employeurs, je sais bien qu'ils ne sont pas tous véreux. Maintenant, pour en revenir à tes propos sur les études, détrompe-toi : ce n'est pas facile, ce n'est pas à la portée de tous, et les étudiants galèrent beaucoup pour s'en sortir et les mener à terme, ces études. C'est déplorable comme les réussites professionnelles par piston peuvent encombrer l'ascenseur social, au détriment de ceux qui ont fait des études justement. Il y a beaucoup d'entreprises où on ne reste pas si on n'a pas un papa ou un tonton pour vous y introduire, même si la qualité du travail n'a rien à y gagner. De toute façon, ce n'est pas en bataillant contre les chômeurs qu'on lutte contre le chômage. Ces politiques se trompent de combat, et consciemment en plus !
  13. Doïna

    Cruauté envers les sans emploi

    "J'ai été", cela sous-entend que cela ne date pas d'hier. Actuellement, frauder relève de l'impossible pour un chômeur (même quand un inscrit participe à des réunions de consommateurs ou des tests rémunérés, qui sont pourtant anonymes, Pôle Emploi arrive à le savoir figure-toi ! Big brother is watching you...), et quand fraude il y a c'est parce qu'un employeur est dans le coup qui s'en met plein les fouilles, donc ne pas tout mettre sur le dos des plus petits. Quand aux clients du bar de quartier de ta compagne, qu'attendre de bon de la part de piliers de bar ? Cependant, les 6 millions de chômeurs ne sont pas tous des piliers de bar, sans compter que ceux qui "profitent des indemnités de l'Etat" ne profitent pas de grand chose avec un revenu dérisoire tel que le RSA. Ils sont par conséquent plutôt à plaindre quoi que tu en penses. Il faut en finir avec cette idée comme quoi les bénéficiaires du RSA "profitent". Il vaudrait mieux dire qu'ils se résignent, démolis et découragés par un système qui va à l'encontre de l'humain, le traitant comme de la matière première : caissier pendant six mois, ensuite agent de nettoyage, même avec un bac+ puisque cela devient la norme en France voir de brillants universitaires échouer dans les cuisines d'un mac do, avec des horaires qui déglinguent totalement la journée : t'en fait un peu le matin, tu reviens en fin d'après-midi ce jour-là, et puis on t'annonce au dernier moment que le jour d'après tu fais non-stop jusqu'à 21h30, etc. Alors évidemment, avec un tel traitement, si nos politiques veulent que le bon peuple tienne le coup, il faut bien qu'ils pétrissent les cervelles : être chômeur devient une tare parce qu'un col blanc de la droite ou de la gauche l'a dit, il faut tout accepter comme boulot pour ne pas être marqué du sceau d'infamie, "parce que c'est comme ça", "on n'a plus le choix". En revanche, à partir du moment où t'as des gens qui commencent à se dire "Merde, on n'a qu'une vie, moi j'ai fait des études, je n'ai pas à payer leur crise, et ne vais pas me détruire à décrasser les chiottes des autres, c'est plus logique de rester au chômdu", là ils sont mal barrés les politiques, lesquels feraient mieux d'admettre qu'il n'y a plus assez d'emplois pour tout le monde, et que cela ne peut aller qu'en empirant. Pourquoi ne pas repenser, donc, la répartition de ces emplois, réaménager les temps de travail et former efficacement les demandeurs, plutôt que d'accabler de honte et culpabiliser ?
  14. Doïna

    Cruauté envers les sans emploi

    Sans vouloir me vanter, je ne prends pas pour argent comptant les blablas des politiques, et j'écoute pas tf1 non plus, donc libre à vous de penser que j'aurais subi un lavage de cerveau, libre à moi de penser autrement. Le chômage, je l'ai vécu, les petits boulots aussi, et ça va faire au moins vingt ans que j'entends le même langage : la faute aux chômeurs, la faute aux chômeurs... Merde à la fin, ce n'est pas aux chômeurs de faire des mea culpa. Comme dit Air-Aile si on veut de l'argent on n'a qu'à, entre autres mesures, couper les vivres à Sarkozy, qui après tout ne travaille plus pour nous.
  15. Doïna

    Cruauté envers les sans emploi

    Voilà, qu'est-ce que je disais ? Il y en a qui y croient dur comme fer à cette histoire de fraudeurs tapis dans l'ombre par légions qui saignent la France, alors qu'ils ne représentent en réalité qu'un minimum. Voyez comme le lavage de cerveaux a porté ses fruits, c'est incroyable ! Pourtant, c'est simple : là où vous trouverez le plus de fraudeurs, c'est parmi les élus, dans les mairies, à Matignon, à l'Elysée... Et puis, avec ça, comme si "on pouvait profiter allègrement" des maigres indemnités accordées par l'Etat ! Alors à votre avis, que se passera-t-il s'il advenait que ces indemnités soient supprimées dans un pays où il n'y a pas assez d'emplois pour tous les individus en âge de travailler ? Qu'adviendrait-il si, du jour au lendemain, on coupait les vivres à ces 6 millions de chômeurs ? Vous voulez quoi, qu'on les laisse mourir ? Vous voulez un génocide par abandon au froid et à la famine ? Vous voulez donc vivre dans un pays où plus personne ne serait en sûreté parce que des millions de gens en seraient réduits à voler pour manger ? Allons bon, ce n'est pas sérieux : nous savons tous qu'un ventre creux n'a pas d'oreille, et qu'il ne faut pas faire sortir les loups du bois. On ne nait pas chômeur qui plus est, on le devient par la force des choses.
  16. Bonjour, Nous apprenons ce jour que François Rebsamen demande un contrôle renforcé des chômeurs ! Encore et toujours les vilains chômeurs qui profitent de l'argent du contribuable en touchant le RSA et autres au lieu de bosser ! * * Montant RSA = 499,31 €, c'est vraiment le régime sec donc, que voudrait-on nous faire croire. Mr Rebsamen s'appuie sur le fait que 350.000 emplois ne trouveraient pas preneurs. Sauf que tout le monde ne peut pas tout faire parce que tout le monde ne sait pas tout faire, et que, si ces emplois en question ne trouvent pas preneurs, la faute en revient certainement au fait que trop peu de gens soient formés pour. Concernant le contrôle de Pôle Emploi, que pourrait-on faire de plus ? Il y en a déjà un en place, qui talonne sans relâche les inscrits. En conséquence, comme toujours, c'est tout le troupeau qui doit payer pour les quelques uns qui ont outrepassé la ligne rouge aux fins de réellement profiter indûment. Tous discriminés au nom de quelques uns, comme c'est valorisant pour tous ces gens qui souffrent de la conjoncture actuelle ! Il est vrai que, depuis un peu plus de deux décennies, c'est devenu une vraie mode de casser du chômeur, responsable des caisses qui se vident, saignées à blanc par tous ces tire-au-flanc qui se reposent sur les aides et ne cherchent pas de travail, comme si c'était possible d'en bénéficier sans justification. Qui a commencé à répandre cette idée folle ? Balladur ? Sarkozy ? Peu importe, ce qui est grave, c'est que le commun des citoyens ait suivi qui, lorsqu'on lui parle de précarité, proteste que les pauvres ne le sont que parce qu'ils le veulent bien, qu'ils ne sont pas motivés pour gagner leur vie à la sueur de leur front, qu'on devrait supprimer les aides, etc. allant jusqu'à avancer des aberrations du genre "En été dans le sud on cherche des serveurs", comme si tous les demandeurs d'emploi de France et de Navarre pouvaient migrer chaque été dans le sud, telles des nuées d'étourneaux, pour servir dans les restaurants, imaginez la pagaille ! Alors, bien sûr, il fallait s'attendre à une nouvelle chasse aux chômeurs après cette dernière hausse du chômage en juillet 2014 : 26.100 inscrits de plus de catégorie A à Pôle Emploi, soit 3.424 millions. En tout 6 millions de chômeurs toutes catégories confondues. Des chiffres comme ça, il fallait bien que Rebsamen tape sur quelqu'un ou quelque chose. Les chômeurs en l'occurrence. A côté de ça, on sait tous que, chaque fois que des politiques ont défrayé la chronique par leurs affaires douteuses : détournement d'argent, trafic d'influence, harcèlement, etc. on les a toujours vus remonter, tôt ou tard, sur leur perchoir doré serti de diamants, hors cela ne semble choquer personne de savoir que lorsqu'un demandeur d'emploi, au moindre écart : par exemple manquer une convocation à Pôle Emploi par épuisement moral ou lassitude, on lui coupe l'herbe sous les pieds : radiation, coupure des versements, et par dessus tout ça une couche de culpabilisation supplémentaire. Dire que les socialistes se sont tant offusqués des radiations à l'ANPE sous Chirac dans l'objectif de revoir les statistiques à la baisse ! Dire que les socialistes ont tant décrié Sharkozy du temps où c'était lui qui chassait du chômeur ! En 2008 tenez, François Hollande disait "La politique qui consiste à faire des demandeurs d'emploi les responsables de leur sort a déjà fait maintes fois la preuve de sa nocivité et de son inefficacité". Le PS avait alors accusé la droite d'être "prête à tout pour parvenir à afficher une baisse statistique des chiffres du chômage". A cette époque, pour Bruno Leroux, aujourd'hui patron des députés socialistes, il aurait fallu faire la chasse à la précarité plutôt que la chasse aux chômeurs. Encore, lorsque Sharko, au cours de sa campagne en 2012, proposait un référendum pour priver les chômeurs d'indemnités s'ils refusaient un emploi, François Hollande rétorquait :"Il n'est jamais utile pour un président sortant qui est en échec de s'en prendre aux plus fragiles (blablabla). Ce n'est pas ceux qui sont les victimes qui doivent aujourd'hui être les responsables". Il en sort que, de droite comme de gauche, ces politiques ne savent pas lutter autrement contre le chômage qu'en luttant contre les chômeurs. Ils n'admettent pas les effets dévastateurs de la course au profit, des délocalisations, etc. Ils ne connaissent d'ailleurs rien à la vie d'un chômeur. Ils ignorent combien les convocations perpétuelles peuvent apporter leur lot d'angoisses à un demandeur d'emploi, poursuivi plutôt que suivi par Pôle Emploi. Ils ne comprennent pas le découragement des gens devant les panneaux vides, ou clairsemés d'offres de petits boulots crasse, aux horaires improbables (genre deux heures le matin, deux le soir, et puis le jour suivant toute la journée jusqu'à très tard, etc.) qui font que plutôt que de se ruiner en essence ou en billets de transport on préfèrera autant manger grâce aux aides en attendant de trouver mieux. Je vous passerai les patrons qui, sentant une personne bien prise à la gorge au cours d'un entretien, n'hésitent pas à se montrer irrespectueux, cassant au possible ; c'est malheureusement une réalité, et c'est décevant. Vient encore le conseiller Pôle Emploi pas formé pour faire dans la dentelle, qui ne se gêne pas pour critiquer la mise, la coiffure ou la mine tombante du demandeur, coupable d'avoir le moral dans les chaussettes, coupable d'être faible, ou trop humain. Faut-il parler, pour finir, des stages de Pôle Emploi, qui vous bouffent votre temps sans résultats, de la coutume du piston qui gangrène le marché dans certains secteurs, de l'ascenseur social souvent en panne et des plafonds de verre ? Et le besoin de reconnaissance de l'humain dans tout ça ? Celui qui use sa santé pour une misère n'est pas plus reconnu que celui qui se résigne au RSA. Est-ce que c'est encourageant, est-ce que ça file la pêche, franchement ? Si vous voulez mon avis : eh bien non ! Bon voilà, c'est tout pour le coup de gueule. Peut-être que certains parmi vous ne serons pas d'accord avec moi, mais en ce qui me concerne j'ai foi en ce que je viens de dire, et ce n'est pas moi qui jetterai la pierre aux chômeurs. Je ne l'ai d'ailleurs jamais fait.
  17. Georges Fenech rappelle les dérives de la secte dans un communiqué. Georges Fenech, ancien président de la Milivudes (observatoire des dérives sectaires) et actuel député (UMP) du Rhône rappelle, dans un communiqué les "dangers de cette organisation porteuse de dérives sectaires" dans le cadre de l’enlèvement d’un enfant britannique malade par ses parents. Ce vendredi, les autorités françaises et britanniques recherchaient activement un enfant âgé de 5 ans atteint d’une tumeur au cerveau. La veille, jeudi, un couple d’anglais avaient enlevé leur enfant hospitalisé dans un hôpital de Southampton dans le sud de l’Angleterre et seraient arrivés à Cherbourg. Interpol, dans cette affaire, a diffusé une alerte mondiale aux 190 pays, membres de la police internationale. Le pronostic vital de l’enfant est engagé en l’absence de soins reçus dans les 12 heures. (suite sur lien)
  18. Qui pourrait sauver la France ? Voici l'homme de la situation : (Oui, c'est bien une baguette magique qu'il tient dans les mains, pas un cran d'arrêt pour vous prendre vos sous, donc pas de panique). Nan, sérieux, seul le temps sauvera la France.
  19. Tout ce qui est différent attire l'attention du citoyen ordinaire, mais aussi son agression. (Alexandro Jodorowsky).
  20. Personnellement, j'ai connu la pauvreté et la richesse. J'ai gardé le souvenir de garçons qui me méprisaient et se moquaient acerbement de moi quand j'étais une adolescente qu'on n'avait pas les moyens d'habiller dernier cri, mais qui ont voulu ouvertement devenir mes bons amis à compter du moment où je suis devenue riche. Du jour au lendemain, c'était moi la plus belle, la plus intelligente, la plus intéressante, la plus désirable, tous aspiraient à sortir avec moi... En même temps, c'était tellement maladroit de leur part que je ne suis pas tombée dans le panneau : comment aurais-je souhaité me lier d'amitié voire plus, avec des individus dont je n'oublierai jamais la méchanceté, les paroles dédaigneuses et la grossière hypocrisie.
  21. Sauf que de telles personnes, on en trouve également du côté des hommes. Les femmes riches sont tout autant la cible des séducteurs intéressés. Ceux qui accusent les femmes de vénalité n'ont qu'à mener leur petite enquête dans le monde de la jet set, et ils pourront constater par eux-mêmes qu'il y a des femmes riches qui ont été victimes de prédateurs de fortune, capables de mentir sur leurs sentiments, de se faire passer pour de grands amoureux, de gagner sans honte le cœur d'une dame juste aux fins de profiter de ses biens.
  22. Un phénomène similaire s'est produit l'an passé dans une maison de La Roche, près du hameau d'Albaret Sainte Marie en Lozère. Et puis si vous vous renseignez un minimum sur la question, vous verrez qu'il existe quantité de cas de manifestations de poltergeist dans le monde entier, et ce depuis longtemps. Cela peut amuser les rationalistes, jusqu'au jour où...
  23. Une marche aura lieu en souvenir du petit Zacharie le 6 septembre à Epinay (initialement prévue le 30 août mais finalement reportée).
  24. Doïna

    On raconte que...

    Le roi Louis XVI a laissé l'image d'un souverain mou et politiquement inconséquent. C'est sans doute exagéré. Malgré tout, on est en droit de se demander si sa gourmandise et sa bonhomie ne lui auraient pas joué des tours, et s'il n'aurait pas creusé la tombe de la royauté avec sa fourchette, quand on en sait un peu plus sur la question. Le jour de ses noces avec Marie-Antoinette par exemple, Louis XV, son grand-père, le voyant "se bâfrer à en perdre le souffle", lui dit :"Voyons : Ne vous chargez pas trop l'estomac pour cette nuit !", ce à quoi son petit fils lui répondit : "Pourquoi donc ? Je dors beaucoup mieux lorsque j'ai bien mangé." Consternant, oui, de la part d'un futur roi sensé engendrer un maximum d'enfants mâles ! Mais ce n'est pas tout : on sait que c'est en berline que Louis XVI et ses proches ont fui. Une grosse berline beaucoup trop visible, pleine de bonnes bouteilles de vin, de champagne, et de victuailles : bœuf mode en gelée, poulet, veau froid... que le roi eut vite fait de dévorer en route. Il aurait fallu s'arrêter à Etoges pour qu'il mange encore, dans un restaurant où on lui aurait servi de la tête de veau, ce qui expliquerait pourquoi il aurait pris du retard et raté les hussards et les dragons de son fidèle marquis de Bouillé. Aussi, Louis XVI se montra à la fenêtre du véhicule à Chaumont, ne respectant pas les consignes de sécurité, et sortit pour se restaurer à Chaintrix pendant qu'on changeait les chevaux. Ces deux fois, il fut reconnu. Et il allait l'être de nouveau à Varennes, où là ça ne rigola pas, en revanche !
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