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Bonjour, Pendant six mois, une commission d’enquête du Sénat a convoqué les PDG et cadres dirigeants de 33 grands groupes. Objectif officiel : comprendre combien d’argent public ces mastodontes, ainsi que l’ensemble des entreprises en France, encaissent chaque année, et avec quels contrôles (spoiler : quasiment aucun), alors que dorénavant c’est carrément un gel des prestations sociales qui est envisagé pour “assainir” les finances publiques en faisant contribuer exclusivement les plus pauvres. Ce qu’elle révèle n’est pas nouveau, mais le chiffre ne cesse d’augmenter : il atteint carrément 211 milliards d’euros sur un an. “Ce ne sont pas des aides, c’est juste qu’on leur prend moins !” : argument le plus martelé par le patronat et ses relais médiatiques : les aides aux entreprises ne seraient “pas vraiment de l’argent”. Juste des “moindres charges”, des “allègements” arrachés à un État trop gourmand. Sauf que ces “moindres charges”, notamment les exonérations de cotisations sociales, n’annulent pas les besoins qu’elles étaient censées couvrir : elles sont quasi intégralement compensées par l’État. Autrement dit, par le budget public, financé par l’impôt, en particulier celui des classes populaires, car la hausse de la TVA est souvent mobilisée. Prenons un chiffre concret : 75 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales patronales chaque année. Cet argent, la Sécurité sociale ne le retrouve pas sous l’oreiller : c’est l’État qui le paye, à la place des employeurs. Et pendant ce temps-là, on coupe dans les minimas sociaux et on serre la vis aux chômeurs, en conditionnant le moindre euro reçu. Les intox de l'IFRAP qui prétend entre autres que 80 % des aides vont à des entreprises publiques, ce qui est faux : ce “think tank” très médiatisé, souvent présenté comme “indépendant”, est de fait financé par les entreprises (par des dons… défiscalisés). Lui ne prend en compte que 28 milliards d’aides budgétaires sur les 211 milliards. Alors qu'en réalité, les grandes entreprises privées captent la majorité des aides, notamment à travers les exonérations de cotisations sociales, les crédits d’impôts, les aides à l’investissement, les dispositifs Bpifrance (Banque publique d’investissement : c’est une banque publique qui soutient le financement et le développement des entreprises principalement en leur prêtant de l’argent), etc. Ces grandes entreprises françaises reçoivent des aides directes ou indirectes sans aucune contrepartie obligatoire sur l’emploi, la transition écologique ou le maintien d’activité en France, mais continuent néanmoins de distribuer des dividendes records. Si cela crée des emplois ? En partie seulement, et pour un coût exorbitant. Si l'on prend comme exemple le CICE = Crédit d’impôt compétitivité emploi, il faut savoir qu'en 2016, il a coûté 18 milliards d’euros aux finances publiques pour un effet situé autour de 100 000 emplois. Cela représente donc 160 000 euros par emploi “créé” sur une année. Article entier : https://frustrationmagazine.fr/comment-les-bourgeois-camouflent-les-211-milliards-daides-aux-entreprises Agnès Verdier-Molinier, présidente du lobby ultralibéral Ifrap, à l'œuvre. Elle n'est même pas diplômée d'économie, juste d'histoire contemporaine ! Son "conseil scientifique" est dirigé par Jean-Marc Daniel, indiscutable économiste, prof à Polytechnique, qui n’aime l’État que quand il lui verse son salaire.
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Bonjour à tous, avant de porter un jugement quelconque: lisez mon sujet jusqu'au bout. Je voudrais dénoncer ma mère qui depuis quelques années vie avec un homme qui travail (environ 2000 euros de salaire) avec qui elle a eu un enfant. Elle est déclaré comme veuve travaillant a mi-temps et vivant avec 2 enfants à charge. Elle touche donc des aides de la caf. Ne paye pas d'impôts. En bref, elle fraude un peu partout. J'aimerais savoir quelles preuves puis-je fournir afin de prouver que cet homme vit chez moi. En sachant que: il a une maison (dans laquelle vivent ses parents), il ne reçois rien a notre adresse. Il ne participe pas aux factures de chez moi. Toute les factures de chez moi sont au seul nom de ma mère. Il est nourrit logé blanchit aux frais de: ma mère... Si je veut faire cette dénonciation c'est principalement pas vengeance (et pour UN TAS d autres raisons qui elles sont de l'autre du privé). Je vais vous en donner une bonne (du moins pour moi), depuis tout petit a chaque anniversaire nous avons eu de l'argent. Par cheques ou en espece... peu importe. Toujours est-il que, sous l'influence de notre mère; ma soeur et moi avons toujours mis notre argent sur notre compte. Aux 18 ans de ma soeur, ma mère l'a (pour parler vulgairement) foutue a la porte et peu avant sa majorité lui a vidé son compte. Cela c'est produit il y a 6 ans. Ma soeur a du arreter ses etudes et trouver de suite un boulot. Elle est resté 8 mois SDF. Il y a 10 mois, j'ai eu 18 ans moi aussi, j'ai eu le meme tour. Elle m'a mis a la porte avec un compte vide... J'ai eu un peu plus de chance que ma soeur car je venais de finir mon bac. Si vous lisez ceci c'est que vous avez eu la patience de lire tout ce qui précède et pour cela, je vous en remercie. PS: Pas la peine de me dire "c'est dégueulasse de dénoncer" ou encore plus nul "tu fais ta crise d'ados!". PS*:Merci d'avance pour tous vos conseils.
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Bonjour, Nous apprenons ce jour que François Rebsamen demande un contrôle renforcé des chômeurs ! Encore et toujours les vilains chômeurs qui profitent de l'argent du contribuable en touchant le RSA et autres au lieu de bosser ! * * Montant RSA = 499,31 €, c'est vraiment le régime sec donc, que voudrait-on nous faire croire. Mr Rebsamen s'appuie sur le fait que 350.000 emplois ne trouveraient pas preneurs. Sauf que tout le monde ne peut pas tout faire parce que tout le monde ne sait pas tout faire, et que, si ces emplois en question ne trouvent pas preneurs, la faute en revient certainement au fait que trop peu de gens soient formés pour. Concernant le contrôle de Pôle Emploi, que pourrait-on faire de plus ? Il y en a déjà un en place, qui talonne sans relâche les inscrits. En conséquence, comme toujours, c'est tout le troupeau qui doit payer pour les quelques uns qui ont outrepassé la ligne rouge aux fins de réellement profiter indûment. Tous discriminés au nom de quelques uns, comme c'est valorisant pour tous ces gens qui souffrent de la conjoncture actuelle ! Il est vrai que, depuis un peu plus de deux décennies, c'est devenu une vraie mode de casser du chômeur, responsable des caisses qui se vident, saignées à blanc par tous ces tire-au-flanc qui se reposent sur les aides et ne cherchent pas de travail, comme si c'était possible d'en bénéficier sans justification. Qui a commencé à répandre cette idée folle ? Balladur ? Sarkozy ? Peu importe, ce qui est grave, c'est que le commun des citoyens ait suivi qui, lorsqu'on lui parle de précarité, proteste que les pauvres ne le sont que parce qu'ils le veulent bien, qu'ils ne sont pas motivés pour gagner leur vie à la sueur de leur front, qu'on devrait supprimer les aides, etc. allant jusqu'à avancer des aberrations du genre "En été dans le sud on cherche des serveurs", comme si tous les demandeurs d'emploi de France et de Navarre pouvaient migrer chaque été dans le sud, telles des nuées d'étourneaux, pour servir dans les restaurants, imaginez la pagaille ! Alors, bien sûr, il fallait s'attendre à une nouvelle chasse aux chômeurs après cette dernière hausse du chômage en juillet 2014 : 26.100 inscrits de plus de catégorie A à Pôle Emploi, soit 3.424 millions. En tout 6 millions de chômeurs toutes catégories confondues. Des chiffres comme ça, il fallait bien que Rebsamen tape sur quelqu'un ou quelque chose. Les chômeurs en l'occurrence. A côté de ça, on sait tous que, chaque fois que des politiques ont défrayé la chronique par leurs affaires douteuses : détournement d'argent, trafic d'influence, harcèlement, etc. on les a toujours vus remonter, tôt ou tard, sur leur perchoir doré serti de diamants, hors cela ne semble choquer personne de savoir que lorsqu'un demandeur d'emploi, au moindre écart : par exemple manquer une convocation à Pôle Emploi par épuisement moral ou lassitude, on lui coupe l'herbe sous les pieds : radiation, coupure des versements, et par dessus tout ça une couche de culpabilisation supplémentaire. Dire que les socialistes se sont tant offusqués des radiations à l'ANPE sous Chirac dans l'objectif de revoir les statistiques à la baisse ! Dire que les socialistes ont tant décrié Sharkozy du temps où c'était lui qui chassait du chômeur ! En 2008 tenez, François Hollande disait "La politique qui consiste à faire des demandeurs d'emploi les responsables de leur sort a déjà fait maintes fois la preuve de sa nocivité et de son inefficacité". Le PS avait alors accusé la droite d'être "prête à tout pour parvenir à afficher une baisse statistique des chiffres du chômage". A cette époque, pour Bruno Leroux, aujourd'hui patron des députés socialistes, il aurait fallu faire la chasse à la précarité plutôt que la chasse aux chômeurs. Encore, lorsque Sharko, au cours de sa campagne en 2012, proposait un référendum pour priver les chômeurs d'indemnités s'ils refusaient un emploi, François Hollande rétorquait :"Il n'est jamais utile pour un président sortant qui est en échec de s'en prendre aux plus fragiles (blablabla). Ce n'est pas ceux qui sont les victimes qui doivent aujourd'hui être les responsables". Il en sort que, de droite comme de gauche, ces politiques ne savent pas lutter autrement contre le chômage qu'en luttant contre les chômeurs. Ils n'admettent pas les effets dévastateurs de la course au profit, des délocalisations, etc. Ils ne connaissent d'ailleurs rien à la vie d'un chômeur. Ils ignorent combien les convocations perpétuelles peuvent apporter leur lot d'angoisses à un demandeur d'emploi, poursuivi plutôt que suivi par Pôle Emploi. Ils ne comprennent pas le découragement des gens devant les panneaux vides, ou clairsemés d'offres de petits boulots crasse, aux horaires improbables (genre deux heures le matin, deux le soir, et puis le jour suivant toute la journée jusqu'à très tard, etc.) qui font que plutôt que de se ruiner en essence ou en billets de transport on préfèrera autant manger grâce aux aides en attendant de trouver mieux. Je vous passerai les patrons qui, sentant une personne bien prise à la gorge au cours d'un entretien, n'hésitent pas à se montrer irrespectueux, cassant au possible ; c'est malheureusement une réalité, et c'est décevant. Vient encore le conseiller Pôle Emploi pas formé pour faire dans la dentelle, qui ne se gêne pas pour critiquer la mise, la coiffure ou la mine tombante du demandeur, coupable d'avoir le moral dans les chaussettes, coupable d'être faible, ou trop humain. Faut-il parler, pour finir, des stages de Pôle Emploi, qui vous bouffent votre temps sans résultats, de la coutume du piston qui gangrène le marché dans certains secteurs, de l'ascenseur social souvent en panne et des plafonds de verre ? Et le besoin de reconnaissance de l'humain dans tout ça ? Celui qui use sa santé pour une misère n'est pas plus reconnu que celui qui se résigne au RSA. Est-ce que c'est encourageant, est-ce que ça file la pêche, franchement ? Si vous voulez mon avis : eh bien non ! Bon voilà, c'est tout pour le coup de gueule. Peut-être que certains parmi vous ne serons pas d'accord avec moi, mais en ce qui me concerne j'ai foi en ce que je viens de dire, et ce n'est pas moi qui jetterai la pierre aux chômeurs. Je ne l'ai d'ailleurs jamais fait.
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