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L'ère de l'air à terre
Jedino a commenté un(e) billet du blog de Jedino dans Blog de Jedino le bouleau
Zola? J'dois admettre qu'avec tous les efforts possibles, j'ai du mal aussi à voir pourquoi, là! Oh, le sens de ce texte. Si je cherchais un sens à ce que je fais, je dirais qu'il a celui qu'on veut bien lui donner que nous oublions trop souvent notre passé pour des prétextes douteux -
L'ère de l'air à terre
Jedino a commenté un(e) billet du blog de Jedino dans Blog de Jedino le bouleau
J'te permets pas -
- Oh miséricorde! André, viens voir ça! - J'arrive, j'arrive, Gertrude! Qu'est-ce qu'il y a? - Regarde! Cette chose est sortie de mon ventre! Il s'approcha, observa un instant et attentivement la créature, commença à s'inquiéter. - Tu es bien sûre qu'il est sorti de ton ventre? - Certaine! Tu crois que ça m'amuse, de me faire une frayeur pareille? - Mais... - Oui, je sais! C'est impossible! Va me chercher tu sais qui, abruti, au lieu de dire n'importe quoi! Et il s'en alla quérir l'Homme. C'est alors que l'Inconnu entra : - André m'a dit... - Quel abruti. Abruti! Tu m'entends?! Abruti! - C'est vrai? - Bien entendu, voyons. Et si quelqu'un pouvait m'en débarrasser, ça m'arrangerait bien. - Il va chercher... - Oui, je l'ai envoyé moi-même! Mais je ne peux plus le voir. Vire-le de là, de chez moi. Il saisît une serviette en tissu, hésita une seconde, et tendît ses doigts pour le prendre du bout du bout. C'est alors qu'elle se mît à crier terriblement, ce qui le fît sursauter et reculer bien loin. - Ma parole! Tu vois ce que je vois, Gertrude! Elle n'eut pas le temps de répondre car André revenait déjà avec l'Homme. Il ne manifesta aucun signe de surprise. - Vous pouvez nous expliquer ce que c'est que ça? Il continuait à fixer ce qui hurlait tout prêt de Gertrude, songeur, puis marmonna à lui-même quelque chose comme un est-ce possible ou un comment cela se peut-il. C'est qu'en effet, l'homme était érudit et avait vécu. Certains prétendaient même qu'il vivait déjà alors que le monde se tourmentait à propos de questions que personne ne comprenait vraiment aujourd'hui, telles que la mort, les idées ou les maladies. - Ceci est ce qu'ils appelaient, par le passé, un bébé. - Quelle horreur! s'exclama Gertrude - Et ça se soigne? se demandait André. L'Homme envoya l'Inconnu chercher celui qui le secondait au quotidien. - Que devons-nous faire? reprît Gertrude, pas tout à fait rassurée non plus. - Il faudrait le nourrir, le laisser se développer, l'y aider, lui apprendre ce que nous savons, ce que nous devons, et... - Impossible! s'indigna André. Je ne le veux pas, elle ne le veut pas, nous n'en voulons pas. - Mangeons-le, suggéra-t-elle, d'ailleurs. Qu'il soit au moins utile à quelque chose! - Certainement pas! Je ne mangerai pas un seul morceau de ce truc! L'Homme fît mine de s'en aller. Gertrude lui demanda où il partait ainsi. - Je ne sais comment cela est possible. Mais je ne suis pas en mesure d'assurer ce dont il a besoin, et vous ne semblez pas non plus le souhaiter. En ce cas, agissez comme bon vous semble. Sachez seulement que ce que vous avez sous les yeux, que cette boule minuscule ensanglantée et bruyante, ce petit être que vous pourriez écraser d'un doigt, est notre passé, bien que vous l'ignoriez. Il sortît. - Il se moque de nous, pensa-t-il tout haut. - Je le crois aussi. Va me chercher le couteau. Je compte bien reprendre les forces qu'il m'a volé, et dès ce soir. Et ils le mangèrent, non sans un peu d'herbe pour en relever le goût, même si André n'en risqua qu'une petite bouchée. Sait-on jamais, au cas où il ferait une indigestion de l'Histoire qu'il méconnaissait. C'était un brave homme, vous savez.
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Les vrais maîtres de l'horreur
Jedino a commenté un(e) billet du blog de konvicted dans ♪ Quand on est kon ♪
J'sais pas, j'connais ni l'un ni l'autre! -
Les vrais maîtres de l'horreur
Jedino a commenté un(e) billet du blog de konvicted dans ♪ Quand on est kon ♪
Certains comptent les carambars, les autres comptent les cadavres épars! -
Certes! Mais si tu tombes sur une moderne, elle va te regarder et te sortir : "J'sors pas avec les hommes du Moyen-Age!"
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Tu aimes bien le mot callipyge, hein? Jouissif, sinon! Cela dit, l'image du scrabble, ça m’interpelle.
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Merci, jeune homme! Comptez-vous nous écrire à nouveau quelque chose bientôt?
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konvicted : encore heureux, que je m'aime moi-même, tiens! tequila moooooooor : Ah non, du tout! Au début, je voulais faire un truc pas marrant, mais finalement, comme j'étais pas dans l'ambiance "depress, man", ça n'a pas franchement marché :D
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Peut-on critiquer les morts ?
Jedino a commenté un(e) billet du blog de konvicted dans ♪ Quand on est kon ♪
Le véritable but étant : "détruire et battre le mâle". Et konvicted -
Peut-on critiquer les morts ?
Jedino a commenté un(e) billet du blog de konvicted dans ♪ Quand on est kon ♪
Ca te regarde pas, tiens! Non mais! -
J'étais né homme, je suis mort con. Et c'est vrai qu'au fond, je n'avais pas si mal commencé : une petite enfance tranquille, une adolescence à se taire et une vie à décrire le martyr d'un mal que je ne connais pas. Vraiment, dans le genre, il existe pire. Mais, comme vous le savez, tôt ou tard, cette innocente pensée s'incruste pour ne plus se laisser extraire. "Merde", que je me suis dit, à son arrivée. Comment qu'elle était clinquante, celle-là! Il me fallait l'adopter, ce que j'ai bien entendu fait. Ce fût peut-être une bêtise, qu'en sais-je, moi qui suis mort? (Je me suis toujours demandé, d'ailleurs, pourquoi certains souriaient : ils pensaient surement à quel point nous étions naïfs, nous les vivants, à batailler pour nos carcasses encore garnies quand tout restait une question de temps ; ou bien, cela signifiait plutôt quelque chose comme de la moquerie pour notre condition d'ignare) En tous les cas, elle était là, dès à présent, cette envie de prendre mon envol. Il faut dire que le désir de concurrencer les oiseaux n'est pas un désir très novateur dans l'histoire humaine. Il suffit de songer un instant à ce pauvre Icare qui alla trop tôt provoquer l'orgueil des dieux, ou à ce bon vieux Leonard et son hélicoptère antique. Bref, autant dire que j'avais quelques siècles, sinon millénaires, de retard. Cependant, je m'interrogeais, et longuement, sur la sensation d'un courageux qui a été capable de monter haut, assez haut, lourd comme un homme, pour tenter de remettre en cause une nouvelle fois la physique et ses lois. Je ne quêtais donc pas l'au-delà, je quêtais l'extase. Personne n'irait se risquer à penser et annoncer cela après mon retour sur terre, mais je dois vous avouer qu'à ce moment-là, cela m'importait relativement peu. D'ailleurs, contrairement à la croyance commune, ce n'est pas si aisé que cela : l'ascension est certes motivée et déterminée, mais ces qualités s'usent grandement à mesure que les mètres se font sentir dans les jambes. Et c'est vrai que plus le défi est haut, moins il est facile d'expliquer pourquoi l'escalier plutôt que l'ascenseur. Probablement une maladresse fâcheuse face à une velléité qui s'est vêtue de volonté. Mais enfin, la fin se montre toujours. Faut éviter d'être pressé, et tout passe mieux. Paraît qu'il faut mâcher consciencieusement pour digérer comme un roi. C'est un peu la même chose, avec la vie : vient un jour où, t'as beau la mâcher, la digérer sans maux d'estomac, ça finit par sortir. Pour le coup, c'est le cas de le dire, tu es dans la merde. Donc j'étais sur le toit de l'immeuble, le vent soufflait pas trop mal. Une aubaine, en quelque sorte. Qu'exiger en plus, sinon deux ou trois plumes sous les bras? C'en aurait sans doute rassuré plusieurs parmi ceux qui ont fini par reculer. Je me suis approché de la liberté, le coeur un peu tendu, l'esprit complètement aspiré. En cet instant, j'avais compris tout le sens de la contemplation d'une vue magnifique vers un au loin majestueux. Ils se faisaient lâches devant ce qu'ils s'imaginaient impossible. Pourquoi croyez-vous que le vertige force au recul? S'ils ne le faisaient pas, ils iraient. Quand l'esprit tergiverse, le corps veut. Ne vous inquiétez pas, néanmoins, toutes ces réflexions ne m'avaient pas envahi à cette occasion-ci : seules la beauté et la conviction me portaient. Peut-être est-ce là le secret de ceux qui nous font jalouser nos kilos en trop : un brin de légèreté, un autre de folie. Celle de la grandeur, celle de l'infini.
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Peut-on critiquer les morts ?
Jedino a commenté un(e) billet du blog de konvicted dans ♪ Quand on est kon ♪
FAITES PAS CHIER! Ah, ça fait du bien. Je l'attendais depuis longtemps, ça! Bon, sinon, c'est sympa! Même si ouai, le titre amène à une certaine déception! Je m'attendais à quelque chose de plus, comment dire? Fantaisiste! -
L'offre crée-t-elle la demande ?
Jedino a commenté un(e) billet du blog de Docteur CAC dans L'Economie Sans Frontières
Je dois dire que les limites de Keynes m'intéresseraient aussi! -
L'offre crée-t-elle la demande ?
Jedino a commenté un(e) billet du blog de Docteur CAC dans L'Economie Sans Frontières
Seriez-vous keynésien? -
La vie d'un carambar
Jedino a commenté un(e) billet du blog de Jedino dans Blog de Jedino le bouleau
Comme je l'expliquais dans une autre vie, j'écris les titres avant même de savoir ce que je vais écrire! -
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J'ignorais comment j'étais véritablement arrivé ici, mais je sais que nous étions tous là, enfermés, attendant qu'Ils viennent nous chercher. Personne ne savait vraiment ce qui se passait une fois qu'Ils nous emmenaient. Nous savions seulement que personne n'en revenait jamais. Bien qu'enfermés, notre situation n'était pas tant à plaindre : nous avions de quoi manger, de quoi se mouvoir, de quoi discuter. Mais cet espace était restreint, une cage qui nous étreint avec oppression avec le temps. J'allais me servir à manger quand Il débarqua. Des cris de protestations se manifestèrent partout, chacun tentant vainement de mieux se cacher que les autres, c'est-à-dire derrière les autres. Il nous regardait, nous épiait, jugeant sûrement de son choix selon des raisons qui nous échappaient. Il entra davantage, et il me semblait qu'à ce moment-là, les plaintes montaient crescendo. Je ne comprenais pas bien si c'était de peur ou de dérangement. L'un, le plus courageux d'entre nous, se risqua à une velléitaire défense en tentant de lui asséner un coup. En vain. Il l'écarta violemment, décidant que ce ne devait pas être lui aujourd'hui. Moi-même je hurlais à pleine voix, sachant bien que cela ne servait à rien, sinon à en ajouter à l'affolement déjà général. Une, désespérée, décida de s'avancer, de se donner en sacrifice à l'inconnu qui enlevait des gens pour ne jamais les ramener. Il l'ignora. Peut-être même ne l'avait-Il pas remarqué. Il s'avançait vers moi, et dès lors je saisissais, lentement, vers qui Il venait. Je cherchais à reculer encore, plus loin, inutilement. Il mît à l'écart les autres, m'empoigna fermement et me traîna en dehors. Jusque là, j'appartenais toujours à ceux qui se sentaient soulagés de ne pas avoir été choisi. Plus maintenant. Dehors, il me tira jusque dans le bâtiment où l'on racontait que ceux qui y entraient disparaissaient. Il ne s'émouvait nullement de mes tentatives de défense. Ce qui était pour lui une routine se vivait par la terreur au bout de ses doigts. Peu lui importait. Une fois entré, il ne me lâcha pas, ne m'accorda pas un regard, continua son chemin dans des allées plus étroites et plus sombres. Je ne me débattais plus, ou seulement pour l'image. Je n'existais déjà plus, mais j'espérais encore finir ailleurs, dans un autre endroit où les autres qui n'étaient plus là attendaient les nouveaux. Peut-être m'emmenait-il, oui, vers un meilleur. Il n'en était rien. Il me posa sans aucune retenue sur la table qui puait la mort et les boyaux, me serra vivement et sans peine à elle. Sa puissance était divine. Puis, plus rien. Tout s'éteignît. Et le coq en perdît la tête.
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Soyons indulgents envers les psychopathes
Jedino a commenté un(e) billet du blog de konvicted dans ♪ Quand on est kon ♪
Nous sommes tous des psychopathes! Nous l'ignorons simplement, jeunes gens.
