-
Compteur de contenus
48 051 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par Jedino
-
On est pas censé pouvoir choisir notre vie? Ton premier paragraphe flingue les choses. Oui oui, c'est de la fiction.
-
Je mourrai d'un cancer de la colonne vertébrale Je mourrai d'un cancer de la colonne vertébrale Ça sera par un soir horrible Clair, chaud, parfumé, sensuel Je mourrai d'un pourrissement De certaines cellules peu connues Je mourrai d'une jambe arrachée Par un rat géant jailli d'un trou géant Je mourrai de cent coupures Le ciel sera tombé sur moi Ça se brise comme une vitre lourde Je mourrai d'un éclat de voix Crevant mes oreilles Je mourrai de blessures sourdes Infligées à deux heures du matin Par des tueurs indécis et chauves Je mourrai sans m'apercevoir Que je meurs, je mourrai Enseveli sous les ruines sèches De mille mètres de coton écroulé Je mourrai noyé dans l'huile de vidange Foulé aux pieds par des bêtes indifférentes Et, juste après, par des bêtes différentes Je mourrai nu, ou vêtu de toile rouge Ou cousu dans un sac avec des lames de rasoir Je mourrai peut-être sans m'en faire Du vernis à ongles aux doigts de pied Et des larmes plein les mains Et des larmes plein les mains Je mourrai quand on décollera Mes paupières sous un soleil enragé Quand on me dira lentement Des méchancetés à l'oreille Je mourrai de voir torturer des enfants Et des hommes étonnés et blêmes Je mourrai rongé vivant Par des vers, je mourrai les Mains attachées sous une cascade Je mourrai brûlé dans un incendie triste Je mourrai un peu, beaucoup, Sans passion, mais avec intérêt Et puis quand tout sera fini Je mourrai. Boris Vian
-
Les Classiques: Shellac - At Action Park [1994]
Jedino a commenté un(e) billet du blog de Hypnos&Thanatos dans J'te Pompe Le Dard
J'aime beaucoup le/les guitares -
-
Chronique d'une cage d'escalier. I
Jedino a commenté un(e) billet du blog de Ninouschkaya dans Sacré Boudoir.
C'est mal, très mal!! (sinon, j'aime bien la première phrase : faut pas chercher à comprendre pourquoi xD) -
Oh, je pense que syntaxiquement, je suis pas trop mal, même s'il doit y avoir des soucis ici ou là. A mon avis, comprendre ce que je peux bien raconter me semble un peu plus chaud. Enfin, sachant que je ne raconte pas grand chose au départ, voilà (parce que non, je n'avais pas grand chose dans la tête). Mais merci!
-
T'es content, t'as pas la foi. Encore une fois. Ca t'amuse, c'est ça? Ouai ouai, t'en fais pas. T'as pas l'âme d'un rat, mais pas non plus celle d'un homme droit. Ouai ouai, quelque chose dans ce goût-là. Arrête ça. Délirer, c'est bon pour les chinchillas et les mecs qui marchent en face de chez nous, de chez moi. Il se promenait sur un quai. Un coup à gauche, un coup à droite, histoire d'avancer. Il se sentait bien sans même avoir fumé. Normal, il venait de la rencontrer, cette étape qui changerait à jamais le court de sa vie. Personne n'y croit. Rares sont ceux qui y échappent. Curieux, non? Je n'étais pourtant pas seul dans le coin. Deux hommes discutaient amicalement. Un couple se découvrait lentement. Je ne sais depuis combien de temps. Qu'importe, finalement. Enfin, il y avait ce vieillard qui attendait sa nouvelle vie à côté de moi. Peut-être songeait-il au passé. Ou alors, à cette femme qu'il aurait aimé aimer, ou qu'il a aimé, ou qu'il aimera. Ou alors, il ne pense à rien. En tous les cas, il regarde tout comme moi au loin, vers là, vers on ne sait où. Pourtant, il ne semble pas avoir vu. Il n'a pas même bougé. Il est au même endroit, dix ans après. La même attitude. La même apparence. La même patience. Plus le temps passe, moins il passe, mais plus on souhaite ne pas le voir passer. Nul n'est éternel, mais quelques uns le paraissent. Quoi que j'ignore si c'est là le travail de mon imagination, de ma mémoire, ou de la réalité. Tout est fait pour que je m'égare entre ce qui est, ce qui n'a été, ce qui aurait pu être, ce qui sera, ce qui aurait dû être, ce qui a été, est et sera à la fois. J'aurais voulu comprendre en fuyant ma vie, et au lieu de ça, j'y retourne avec l'espoir de me perdre complètement. Qui cherche la vérité ne peut que la louper. Elle est pudique, tout le monde le sait. Mais comment expliquer ce bleu devenant rouge, ce vide devenu plein, cet océan de sang d'où sort l'Enfer et ses morts? Comment simplement imaginer un instant que ceci a été ce qui a été? Nous vivons dans la réalité. C'est aussi ce que nous méconnaissons le plus. Est-ce que le monde est ce que nous voyons, ce que nous trouvons? Sommes-nous ces êtres? Sommes-nous seulement? Tu y croyais, toi? Moi, je n'avais pas vraiment le choix, tu vois. C'est comme ça.
-
-
Quand on est un égocentrique de base...
Jedino a commenté un(e) billet du blog de Ninouschkaya dans Sacré Boudoir.
Ouaip, emasik. La chute à laquelle on s'attend pas, cela dit -
Oh, je n'ai aucun souci à donner non plus. De l'indécision il faut prendre une décision. Ca, c'est le plus difficile. En effet.
-
En effet. Mais, donner, ce n'est pas facile.
-
Dis-moi, t'es active! C'est bien, ça :D Au point que j'trouve même pas le temps de lire.
-
Haha, tout à fait curieux.
-
Je lirai un autre jour, pas la tête assez en forme pour ça là!
-
La lutte des classes existe-t-elle encore ?
Jedino a commenté un(e) billet du blog de Docteur CAC dans L'Economie Sans Frontières
Intéressant, en effet. Ca complète mes cours, à vrai dire. -
-
L'arme à la main. Pourquoi? Pourquoi tout ce sang? Pourquoi ces pleurs? Rien n'était nécessaire. Mais le choix, il ne l'avait pas. Il n'y a bien que les survivants pour admettre une telle hypothèse. Folie. Foutaise. Ils n'y croyaient plus, à cette liberté, à cette chance de décider, quand le pistolet venait se braquer chacun à leur tour sur eux. On ne croit au destin qu'une fois qu'il est devant nous, visible, magnifique, fini. Le destin, aussi, quelle connerie. Excuse des faibles, excuse des fous. Merder sa vie ne dépend plus de nous, cela dit. Voilà, c'est le dernier. Le plus dur reste de commencer. Après, la routine s'installe, comme pour tout. Le plaisir s'épuise, inévitablement. Avec lui, le doute, l'exaltation et la crainte, si précieuse en ces moments d'incertitude. Elle rend agréable ce qui est nouveau. Par l'épreuve. Tout ceci n'est qu'un jeu. Un jeu avec une seule vie. Un jeu avec un seul dé. Un jeu où l'unique gagnant sera le temps, ce monstre qui nous ronge de l'intérieur sans jamais se dévoiler vraiment. L'heure. Voilà. Les choses se terminent toujours. Si ce n'est pas ainsi, ce sera comme cela. Une dernière hésitation. Pour se donner bonne conscience. Pour pouvoir encore reculer. A quoi bon? Je l'étais déjà dans ma vie. Je le serai en mon âme, à présent. Seul le feu nous montre notre vrai visage. Celui empli de chair, de pourriture. Celui de la mort. Aussi haut soit l'esprit, il n'est et ne restera jamais plus que poussière. Poussière parmi tant d'autres. Poussière dans un flacon. Avant que tout ne finisse par l'éparpillement du flacon même. Tel un vase qui se brise au sol, cette infranchissable réalité.
-
Ouai, mais je tiens à m'en excuser quand même
-
Oh, en réalité, oui. En fait, non. Libre à toi!
-
Ces meufs si belles que personne ne les drague
Jedino a répondu à un(e) sujet de Elsa dans Amour et Séduction
Kant, Platon et Schopenhauer ne sont pas beaux. Ils sont "vrais", en partie. Ce qui est très différent. Beethoven, Picasso, et tous les artistes qui peuvent traverser les âges ont peut-être quelque chose de ladite beauté dans ce qu'ils ont pu faire comme oeuvre. D'ailleurs, c'est souvent une question d'originalité, de complexité, voire, avec du recul, de représentatif d'une période donnée. Tu m'diras, ce peut être ça, la beauté. Le mystère. Disons que d'une façon générale, ce sont des "génies". J'entends par là quelqu'un d'assez doué pour faire ce qui n'a pas été fait ou pour le reprendre avec talent, et donc faire quelque chose proche du nouveau non dans le fond mais dans la forme, disons. Les codes sociaux déterminent une part des choses. Je pense que la situation est plus complexe et plus à part. Pas complètement, cela dit. Comment nier l'influence du contexte historique, par exemple? Mais, cela s'explique non pas par LA beauté ou LA vérité. Je fais la différence entre ce qui est et ce que nous ressentons. Je suis sensible à la musique, à la littérature, à ce qui est "beau". Le fait de pouvoir hiérarchiser nous amène à penser que, nécessairement, il y a un "idéal" non atteignable, évidemment, mais vers lequel on peut tendre. L'objectivité. Comme dirait le pauvre Nietzsche, "humain trop humain". La beauté n'est pas dans la nature, mais bien en nous, dans notre jugement. D'où Kant. Mais l'associer à l'objet, c'est faire erreur. La beauté, nous l'inventons, nous la créons, par une sorte de besoin "métaphysique". Besoin tout à fait inexistant et essentiel. Vise le paradoxe. Enfin bref, l'est là mon souci, en réalité. Ah, et, rien d'étonnant à ce que nous englobions l'humanité avec nous. L'égoïsme régit l'homme, apparemment, selon le p'tit vieux. -
Le t'chat, le forum, la vie. Même endroit. Mais, ce n'était qu'un mauvais humour, alors
-
J'espère pour toi que personne n'est alsacien dans le staff ou j'peux t'assurer que tu reviendras pas de si tôt :bad:
