Criterium

Des choses et d'autres... la petite nouvelle de Boulgakov sur la maison-qui-rend-fou, l'administration : Endiablade. Bien que le cadre se situe en Russie, tout est transposable à l'ère moderne de l'administration française ; la façon dont le personnage devient complètement fou est bien racontée, bien menée. Je relis quelques continuations de Lovecraft, le recueil L'ombre venue de l'espace. Pour le frisson. Et puis quelques autres, en cours. J'ai commenté sur un autre topic le roman-torchon Un roman sentimental d'Alain Robbe-Grillet ; c'est probablement le plus mauvais livre que j'aie lu. http://www.forumfr.com/sujet146283-post30-litterature.html

Je n'aime pas ce poème car il présente le thé comme un symbole d'une face qui se voile, d'une fuite à l'autruche, d'une passivité effarante dans la spirale des événements de ta vie... que promptement tu assimiles à la fin du monde (Armageddon). Or j'aime le thé sous d'autres formes. Mon analyse d'"Encore une fois" me semble confirmée par chaque autre poème.

Cette envie imprécise et destinée à une femme rêvée, ce dépit qui pousse à abandonner une hypothétique relation avant même qu'elle ne commence, ce final saut de l'ange dans un Idéal qui ne saurait être qu'une Illusion car il a été nourri, bercé, logé et blanchi ainsi... tout cela sont des désirs très adolescents. Par ce mot, je ne veux pas dire que je les diminue ou les nie ; non, non. Mais que manifestement, tu éprouves une nostalgie pour quelque chose que tu n'as pas vécu, soit pas encore, soit pas à l'époque où tu aurais pu le vivre. Remets-toi en question, pour ton bien, P. ¿ car l'on dirait que derrière cette initiale, tu es plus Peter Pan que le Peter Pan du forum, et c'est dire.

Je ne connaissais pas Hervé Ryssen, ça a l'air d'être un bon sujet pathologique ; bref, le voilà, le second effet Kiss Cool dû à la visite trop fréquente du site CdeCombat (^^") Vous inquiétez pas, Madame, on va passer toute cette racaille au KFC.

Non ; un auteur plus connu, qui a d'ailleurs connu Zola.

Non :blush: Hmm, cela m'a paru facile sur le coup, mais comme personne ne répond, ça doit être plus difficile que je ne l'imaginais. Peut-être qu'un indice? ...disons que le gémissement, c'est l'onomatopée de plaisir littéralement partagé que j'ai entendu ma voisine pousser hier soir, vers minuit.

Je suis dans les Versets sataniques de Salman Rushdie ; je l'avais acquis il y a un certain temps, par rapport à son iconoclastie, et laissé là sans avoir eu l'occasion de m'y pencher ¿ c'était donc le bon moment pour le commencer. Malheureusement, à part quelques bons mots çà et là, et des passages croustillants de provocation, ce n'est vraiment pas très bien écrit, je n'aime pas le style de l'auteur. Des phrases longues mélangeant une tonne de phrases simples disposées un peu anarchiquement, peu de ponctuation, des appositions qui n'en finissent pas ; le lecteur est très souvent interpellé ¿ et ce, même pas dans une phrase qui lui serait dédiée, mais au détour de telle ou telle autre ¿ parfois au singulier, parfois au pluriel... le langage oral est régulièrement grossier et donne au tout un côté houellebecquien (pas vraiment au style lui-même mais à l'atmosphère un peu crasse de l'ensemble). Je vais continuer et voir comment cela s'agence. :blush:

ÿ quels événements fais-tu référence? :)

Un auteur du XIXe/XXe. :blush: ¿ Gémissement. ¿ Réflexif. ¿ Ne pas dire la vérité. ¿ ...idem que le n°2

@tof54 : Sherlock Holmes en anglais, c'est assez accessible ; si tu te mets bien à l'anglais, tu pourras même utiliser ces textes comme moyen de progresser ¿ un peu de motivation et ce monde est à toi. :blush:

Et tu en as pensé quoi? :blush: Moi j'ai bien aimé mais sans plus.

Tu as donc aimé le premier livre, Entretien avec un vampire? J'ai personnellement trouvé cela vraiment nul, je n'aime pas du tout. L'auteur déroule ses fantasmes avec plus de vulgarité que d'élégance, comme dans un livre érotique dont le sexe a été remplacé par des vagues de sensibilité homosexuelle entre vampires gais. J'ai lu L'éve future de Villiers de l'Isle-Adam qui m'a énormément déçu ; j'adorais cet auteur après avoir lu ses Contes cruels, qui avaient un réel côté de Poe français du XIXe. Mais ce livre-ci, tournant autour du personnage du scientifique génial et savant fou Thomas Edison, est rempli des pires clichés du genre ¿ qui étaient déjà des clichés en 1886, date de la parution du livre ¿ et donc à part quelques passages savoureux sur l'amour, le temps de quelques paragraphes, ce livre est très mauvais et je ne l'ai pas du tout apprécié. En revanche, j'ai beaucoup aimé Moderato cantabile de Marguerite Duras. C'est le premier livre que je lis d'elle, et son style d'écriture me séduit. Enfin, quelqu'un qui sait vraiment jouer avec les contrastes et le non-dit... c'est rafraîchissant ; et le style d'apparence très simple d'écriture cache une subtilité très profonde ¿ un texte court qui mérite d'être relu, soit pour rêver quant à toutes ces questions restées sans réponse, soit d'un point de vue technique pour étudier un peu plus en détails ses procédés de la suggestion, qui sont réussis. Je remercie la personne qui m'a confié ce livre.