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Ceux qui subissent Ceux qui en profitent Ceux qui restent à la traîne parce que d'autres avancent trop vite Ceux qui brûlent des terres Ceux qui en récoltent la poussière Ceux qui suivent la cadence Ceux qui entrent en dissidence Ceux qui niquent tout à en crever — ceux qui poussent à tout niquer Ceux qui niquent tout à en crever — ceux qu'on paie pour nettoyer Ceux qui à l'ombre des tours survivent de petites courses Ceux qui licencient en aboyant des chiffres à la bourse Ceux qui éclatent leur fric Ceux qui éclatent de rire Ceux qui éclatent à coups de cric Ceux qui éclatent en sanglots Et n'en reviennent toujours pas de finir derrière des barreaux Ceux qui bousillent des vies en prononçant des peines de salaud Ceux qui interpellent, tabassent, balancent à l'eau Ceux que l'uniforme a fait mourir de détresse Ceux qui passent un concours pour devenir CRS Ceux qui apprennent à se vendre Ceux qui préfèrent se rendre Ceux qui savent et qui se taisent Ceux qui se taisent pour n'avoir jamais pu parler Ceux qu'on force à parler Ceux qui se bouchent les oreilles lorsque les mots les effrayent Ceux qui privent de lumière Ceux qui recherchent et nous éclairent Ceux qui donnent et ceux qui prennent Ceux qui prennent et jamais ne donnent Ceux qui n'attendent plus rien de personne Et regardent se ranger les moutons qui moutonnent Dès que la fin de la récréation sonne Ceux qui nous promettent la vie de rêve et le bonheur Et ces cons qui vont voter tous les sept ans à la même heure Ceux qui se réfugient derrière une couleur, un parti, un drapeau Ceux qui chient encore dans le pot Ceux qui se battent — ceux qui s'en battent Ceux qui luttent — ceux qui se lamentent Ceux qui rêvent les poings fermés que leur compte en banque augmente Ceux qui vivent comme des pachas de leurs rentes Ceux qui font évacuer des appartements Ceux qui couchent dehors sous tous les temps Ceux qui ne connaissent d'un pays que la fange et les insultes Ceux qui se tuent à des travaux de brute Ceux qui s'abreuvent du sang et de la sueur de l'homme en fieffés fils de pute Ceux qui agressent la vie Ceux qui caressent la vie Ceux qui aiment et voudraient aussi être aimés Ceux qui s'aiment trop et n'aiment pas assez Ceux qui nous empoisonnent l'existence par fonction Ceux qui nous affligent d'être tous les soirs un peu plus cons Ceux qui nous rendent tous les jours un peu moins cons Ceux qui distillent La Rumeur depuis les bas-fonds Ceux qui ravivent le rap dans des caves à l'étroit Ceux qui débarquent et font leur beurre du rap en 6 mois Ceux qui ont acheté ce disque sans l'avoir écouté Ceux qui écoutent ce disque sans l'avoir acheté Ceux que j'ai oublié en chemin Ceux qui se cachent derrière d'autres mots que les miens Parce que tout ce putain de monde existe J'ai choisi mon camp Et pratique le hors-piste

Pour moi il n'y a pas de sujet profond. Il y a des sujets et c'est à chacun de décider de plonger ou non, de creuser ou non, de grimper ou non. Prenons cet épisode Pokémon où Pikachu doit affronter Raichu son évolution supérieure. A priori le sujet est plutôt con. Et bien on va le creuser un peu plus: comment battre ce qui nous est supérieur? Peut être en trouvant une faille, ce que fait Pikachu parce qu'il est trop fort: le Raichu a évolué certes, mais comment a t'il évolué? Par quel chemin? Ah mais ça veut dire que notre évolution est pluridirectionnelle? Oui. Et qu'on peut évoluer en apprenant des trucs ultra différents dans des tas de domaines différents? Oui. Et bim, on vient de faire d'un sujet con, un sujet profond. Maintenant j'aimerais bien qu'on gagne un peu en acceptation de l'autre, en limitant notre jugement: Ceux qui plongent ne sont pas forcément des verbeux sans consistance, et ceux qui restent sur la plage à bronzer ne sont pas forcément des béotiens abrutis. Chacun mène sa barque comme il l'entend.

Dans notre cas, c'était en plus du calcul des dates; on était tout a fait conscients du peu de sureté de la méthode. Et si l'enfant était arrivé avant le moment parfait, il aurait été le bienvenu quand-meme!

Un peu alors

Je suis d'accord avec vous.

C'est parceque tu es timide.

Oh quand même si, j'y mets un peu les formes.

La je sais que non

OMG.... Mais qu'est-ce qui empêcherait, physiquement, intellectuellement, un homme de coudre?!!!!! Yves Saint Laurent, Christian Dior, Christian Lacroix, Jean Paul Gaultier, etc... Heureusement qu'il y a Coco Chanel et Jeanne Lanvin Ça va plaire aux mecs justement (attaque totalement gratuite)

Si j'ai connu mais j'étais bien p'tiote.

C'est quoi pour vous? Là d'où aucune marche arrière n'est possible? Là où tout est dit? Là où toute communication est fermée? Là où le retour est interdit? ( serais ce là où on tue l'espoir et la continuité...)

Juste révérend cieux.

Oui mais l'amour arrive avant la sexualité dans mon schéma . Je ne saute pas sur les hommes d'abord

Ah bah pas deux fois hein les savonnettes roses et tout, je sais maintenant ! Je laisse les autres répondre !

maïeuticien, excuse-moi mais ça fait prétentieux ! La référence à la philo de la Grèce antique... pour une actualisation du vocabulaire je ne trouve pas ça top !

oui, surtout qu'on ne les verra jamais, raison de plus pour ne pas se prendre la tête avec, au pire on ignore

Oui c'était vrai durant des millénaires où il fallait de la force. Aujourd'hui les technologies portent à notre place, une femme peut conduire un Fenwick charger son poids lourds, le conduire et décharger le camion à son arrivé. Tout le monde peut utiliser une machine à coudre mais presque plus personne ne fend du bois. Et au pire t'as des machines pour couper ton bois à ta place, et te faire gagner de l'énergie et du temps. La différence sexuelle est totalement obsolète aujourd'hui.

Non c'est la sexualité et par cela que nous sommes arrivés.

N'importe quoi...j'ai jamais dis ça... --------(mais faisait allusion que les hommes ne pouvaient supporter aucune souffrance du fait que eux n'ont pas cette tâche) Quant aux taches de travail...pour avoir travaillé en maison de retraite 2 décennies, je n'ai rien à vous envier question "travail de force"... d'ailleurs la médecine du travail reconnait cette "souffrance au travail"...et il n'y est pas spécifié "que pour les femmes"...

Pardon Jacky.

Documentaire sur la Photographe Tish Murthin, surnommée la photographe de la classe ouvrière. '' Je veux prendre des photos d'enfants frappés par des policiers" Le documentariste Paul Sng reparcourt la vie de la photographe britannique Tish Murtha, qui a pointé son objectif sur le Nord-Est de l'Angleterre, une région pauvre mais résiliente

moi , je viens pour me détendre , j'ai pas envie de me prendre la tête ! c'est pourquoi j'use , le plus souvent , d'humour ou de dérision . pour les sujets " profonds " l'avis de personnes que je ne connais pas m'importe peu !

Non c'est l'amour qui fait vivre .

Comme on dit, l'espoir fait vivre.